Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
The Christmas That Almost Wasn't (Il Natale che quasi non fu) :
Sam Whipple (Paul Tripp), un avocat sans le sou mais habité par l'esprit de Noël, rencontre un beau jour Santa Claus (Alberto Rabagliati), qui lui demande son aide : le nouveau propriétaire du Pôle Nord, Phineas T. Prune (Rossano Brazzi), a décidé de réclamer un loyer à Santa, et exige que ce dernier lui paye des siècles d'arriérés... car Prune déteste Noël, et tente d'y mettre un terme, en expulsant Santa, et en saisissant toutes ses installations.
Un film italien de 1966, tourné en anglais/intégralement post-synchronisé (de manière assez laborieuse), et adapté d'un livre de Paul Tripp par son auteur, qui joue par ailleurs le rôle principal, et chante.
Beaucoup.
C'est d'ailleurs le cas de tous les personnages de ce film pour enfants assez daté, qui lorgne très souvent sur la comédie musicale : tout est très coloré, très caricatural (le méchant utilise occasionnellement de gros bâtons de dynamite qu'on dirait sorti d'un cartoon façon Les Fous du Volant), les chansons sont enfantines, le film s'ouvre sur un générique animé (assez réussi, d'ailleurs), et le script lorgne fortement sur de nombreux autres œuvres de Noël (notamment Miracle sur la 34ème Rue, le Grinch, et Un Chant de Noël, mais on pense aussi au Père Noël et au Tambour Magique de Mauri Kunnas), et les limites du budget sont fréquemment évidentes (le décor fauché du Pôle Nord, et son arrière plan trop court qui dévoile les murs du studio, le montage musical sur des photos de tournage pour gagner du temps et économiser sur le temps de doublage, les décorations anémiques sur les arbres...).
Dans l'ensemble, un film qui a bon fond (parfois trop, d'ailleurs, car c'est très naïf et simplet), qui a assez mal vieilli et est probablement à déconseiller aux plus de 8/10 ans.
2.5/6
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