Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
Christmas Snow :
À quelques jours de Noël, la veuve Mutterance (Katherine Helmond) s'occupe de ses deux enfants adoptifs, Amy (Melissa Joan Hart) et Wallace (Kimble Joyner), et gère la confiserie familiale qu'elle a hérité de son père. Mais son propriétaire, le grincheux Mr. Snyder (Sid Caesar), a décidé que le moment était venu de changer un peu les choses, et de transformer le magasin en laverie automatique, quitte à mettre son amie de longue date à la porte....
Un téléfilm NBC de 1986, qui dure un peu moins d'une heure, qui bénéficie de décors enneigés et d'une distribution limitée, mais sympathique et compétente, tant au niveau des adultes que des enfants.
Après, en 45 minutes, ça ne fait vraiment pas dans la complexité : l'histoire est basique, voire même simpliste, et très prévisible... mais elle fonctionne, dans le registre "miracle de Noël", car elle a bon fond, et s'avère plutôt sympathique.
En résumé, un petit divertissement télévisé à l'ancienne, au charme assez rétro, mais loin d'être désagréable à suivre.
A Child's Christmas in Wales :
Le soir de Noël, au Pays de Galles, Geraint (Denholm Elliott) raconte à son petit-fils, Thomas (Mathonway Reeves), comment se déroulaient autrefois les fêtes de Noël, et comment il passait les fêtes de fin d'année lorsqu'il était petit...
Co-production télévisée americano-anglo-canadienne, de moins d'une heure, et qui adapte un récit littéraire d'un poète gallois, Dylan Thomas, récit très célèbre et réputé au Pays de Galles.
Et si c'est assez bien produit, réalisé et interprété, je n'ai pas du tout accroché, je dois dire.
En effet, le respect envers le texte original est tel que le métrage ressemble plus ou moins à un enchaînement de vignettes et de tranches de vie narrées en voix off par Denholm Elliott : une narration très littéraire et ampoulée (puisque directement tirée des écrits du poète) qui est tout sauf naturelle, et qui a tendance à établir une barrière entre le spectateur et ce qui se déroule à l'écran (d'autant plus présente pour les spectateurs qui ne sont pas anglo-saxons, et/ou pas forcément sensibles à la nostalgie de l'époque décrite - les années 20 - ici assez premier degré).
Cela dit, je suis le premier à reconnaître que je ne suis pas du tout le public visé par une telle adaptation, et que je suis très probablement passé à côté du charme de ce métrage - un charme que je lui reconnais, mais qui, contrairement à un A Christmas Story, par exemple, ne m'a vraiment pas parlé.
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