Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
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Christmas Oranges :
Lorsque l'orphelinat où elle a grandi ferme ses portes à la mort de sa propriétaire, la petite Rose (Bailee Johnson) est envoyée dans l'établissement du sévère Mr Crampton (Edward Herrmann), où elle doit obéir à des règles toujours plus strictes. Mais à l'approche de Noël, les règles de Mr Crampton sont de plus en plus dures à suivre, ce qui n'empêche pas Rose de tenter de se rapprocher de lui, pour le faire changer...
Film indépendant co-produit et financé par des organisations chrétiennes et mormones, et qui adapte, comme Christmas for a Dollar, un livre pour enfants très populaire dans ces milieux (et possédant le même illustrateur local), Christmas Oranges partage tous ses défauts avec cet autre film - budget microscopique, réalisation très basique, interprétation inégale au possible (pour ne pas dire parfois amateure), et tendance au larmoyant moralisateur assez typique d'un certain cinéma.
Ici, cependant, il y a une différence : pas de prêchi-prêcha religieux ni de propagande, puisque - si l'on excepte l'importance du partage, du pardon et de la solidarité - le message de ce Christmas Oranges est vraiment dépourvu de toute connotation ou de toute confession religieuse.
Ça rend le tout nettement plus regardable, même si ultra-balisé et mollasson (ce n'est qu'une histoire assez basique et cousue de fil blanc de petite orpheline, avec gros violons et pianos larmoyants sur toutes les scènes dramatiques), et Herrmann et la petite Bailee Johnson sont heureusement assez compétents pour permettre à ce métrage d'atteindre la moyenne.
3/6 (sur l'échelle des productions de Noël indépendantes)
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