Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #609 : Fire City - End of Days (2015)

Publié le 22 Octobre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Horreur, Thriller, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fire City - End of Days :

Dans l'immeuble miteux de L.A. où il vit, Atum Vine (Tobias Jelinek), un démon désabusé, tente de faire respecter l'équilibre entre les humains et les démons qui y cohabitent, sans que les premiers aient la moindre idée de l'identité réelle des seconds, qui se nourrissent de leur malheur. Mais lorsque les humains retrouvent étrangement le bonheur, et que les démons commencent à souffrir de la faim, Cornelia (Danielle Chuchran) leur explique que l'équilibre est rompu, et risque de provoquer la fin de leur espèce. À Vine de résoudre le mystère de ce phénomène, visiblement lié à Sara (Keely Aloña), une adolescente maltraitée que le démon a sauvé...

Un film fantastique pseudo-noir financé via Kickstarter, et conçu par Tom Woodruff Jr., spécialiste en maquillages et costumes ayant oeuvré auprès des plus grands.

Et forcément, les créatures et le rendu visuel des personnages sont la grande réussite de cette production au budget microscopique : ces démons sont, pour la plupart, dignes de bonnes productions télévisées, voire même, n'auraient pas dépareillé dans un Cabal.

Malheureusement, c'est le reste de la production qui souffre le plus de l'économie de moyens de ce projet : le script est inutilement tordu et mystérieux, la post-synchronisation assez bancale, tout comme le rythme et la structure, l'esthétique et le ton pseudo-noir & dépressif paraissent souvent forcés, et l'interprétation est assez inégale - autant Jelinek et Danielle Chuchran (encore elle) se donnent à fond dans leurs personnages, autant les seconds rôles sont souvent nettement plus faibles.

Cela dit, même si le tout est assez confus, décousu, et que les limites du projet et de son budget sont rapidement évidentes, l'ambition générale et le savoir-faire des maquilleurs donnent envie d'être indulgent.

Je monte donc mon 2.5 jusqu'à un (minuscule) 3/6

Commenter cet article