Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #606 : Ghost Rider (2007)

Publié le 1 Octobre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action, Marvel

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ghost Rider :

Lorsqu'il était plus jeune, Johnny Blaze (Nicolas Cage), cascadeur à moto, a vendu son âme au diable en échange de la guérison de son père cancéreux. Désormais, il est le Ghost Rider, chasseur de primes squelettique et implacable au service de l'Enfer. Et lorsque Blackheart (Wes Bentley), le fils du Diable (Peter Fonda) arrive sur Terre pour détruire le monde, son père charge le Rider de mettre un terme à cette rébellion...

Pas revu depuis la sortie cinéma, assez traumatisante, et en cette période de quasi-Halloween, je me suis dit que j'allais retenter le coup, et que, peut-être, j'allais trouver cela meilleur que dans mes souvenirs.

Et non. Vraiment pas. Pour faire simple, Ghost Rider est un métrage qui se vautre lamentablement à tous les niveaux, y compris les plus élémentaires.

Le ton global ? À demi-déconneur, avec des répliques et des détails débiles, qui cassent la moindre atmosphère, et l'aura du héros. Une approche assez typique des adaptations Marvel produites par Avi Arad, à l'époque...

La réalisation de Mark Steven Johnson (Daredevil) ? Souvent forcée, risible et artificielle, jamais subtile, montée avec les pieds (la première transformation en Rider, avec caméra tournoyante autour de Cage qui cabotine et plans de coupe sur des explosions numériques... aïe), avec des zooms, des rétroprojections bancales, etc.

La direction artistique ? Bipolaire : autant le travail effectué sur le Rider et sur certains décors est très sympathique, autant les méchants ont un look ridicule, digne de Charmed, que ce soit au niveau de la garde-robe ou du maquillage (Bernadette Chirac en Satan, c'est intéressant, comme choix de casting :p).

Les effets visuels ? Le Rider qui chevauche en ville est assez réussi, bien que manquant de poids et souffrant de proportions aléatoires, et les effets de transformations ne sont pas désagréables, mais tout le reste va du médiocre au calamiteux, notamment le Regard d'expiation, le générique d'ouverture, ou encore les effets des démons.

L'interprétation ? Cage fait du Cage, tour à tour en surjeu ou en sous-jeu, tous les seconds rôles sont mauvais (notamment Bentley), et à part les deux vétérans (Sam Elliott et Fonda), c'est globalement des plus médiocres.

Et enfin, le scénario ? Ça regorge de raccourcis improbables et de scènes débiles (Elliott qui se transforme en Rider pour une ultime chevauchée... et repart aussitôt !), d'affrontements bâclés et de moments inutiles, bref, c'est assez naze.

Au final, hormis un ou deux moments qui fonctionnent grâce aux équipes des effets spéciaux, le capital sympathie d'Eva Mendes, et les dix premières minutes de flashbacks, à peu près sobres et potables, il n'y a vraiment qu'une chose à sauver de ce naufrage : la bande originale de Christopher Young, qui a composé sa partition comme s'il avait sous les yeux un bon film épique et sombre.

Malheureusement, dans le produit fini... sa musique n'est pas du tout mise en valeur. Oups.

1.5/6 (j'ai hâte de revoir la suite : ça ne pourra pas être pire...?)

Commenter cet article