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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2017 - 53 - Voice From The Stone (2017)

Publié le 24 Octobre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Thriller, Fantastique, Drame, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre... ​​​​​​

Voice From The Stone :

En Toscane, dans les années 50 , Verena (Emilia Clarke), une gouvernante, arrive dans le luxueux manoir gothique de Klaus (Marton Csokas), un sculpteur endeuillé, et de son fils Jakob (Edward Dring). Ce dernier refuse en effet de parler depuis la mort de sa mère Malvina (Caterina Munro), et Verena pense pouvoir le sortir de cette torpeur ; mais Jakob est persuadé d'entendre sa mère lui parler au travers des murs de leur demeure, et Verena, elle, commence à lentement prendre la place de la défunte dans la vie des survivants...

Adaptation d'un roman italien par un réalisateur quasi-débutant, ancien responsable des cascades sur de nombreux films (notamment pour Kevin Smith), ce Voice From The Stone se veut un thriller surnaturel et gothique dans la droite lignée du Tour d'Écrou/Les Innocents/Les Autres, Crimson Peak et autres Rebecca... et il faut bien avouer que, visuellement parlant, ça fait plutôt bien illusion : la composition des plans est très réussie, la photographie met bien en valeur tous les décors, et brume et pénombre participent à cette ambiance gothique tant recherchée.

À l'identique, Emilia Clarke est une présence assez attachante (à défaut de jouer de manière particulièrement subtile)... mais malheureusement, l'intérêt du métrage s'arrête là.

En effet, le reste de la distribution ne fait pas très forte impression (pas aidée par une direction d'acteurs assez sommaire), et surtout, le scénario est affreusement soporifique : le rythme est inexistant, la tension encore moins présente, et en 90 minutes à peine (tout compris), le film ne parvient jamais à se cristalliser dans une direction ou une autre... mais par contre, il parvient à placer de la nudité et du sexe totalement gratuits, et amenés à la truelle.

De la même manière, le revirement psychologique des personnages apparaît ainsi un peu forcé et précipité, trahissant la gestion discutable de leur caractérisation et du rythme global du film, et lorsque les dix dernières minutes tentent de semer le doute dans l'esprit du spectateur, elles ne parviennent qu'à paraître confuses et inabouties, et ne sont jamais vraiment convaincantes.

Un bon gros bof, donc, jamais particulièrement original ni satisfaisant en tant que drame psychologique, en tant que film fantastique, ou en tant que romance gothique. Mais au moins, c'est bien filmé.

2.75/6

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