Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...
The Windmill Massacre :
Jeune australienne en fuite, Jennifer (Charlotte Beaumont) trouve refuge dans un bus touristique hollandais, qui visite les environs d'Amsterdam. À bord, un père businessman et son fils (Patrick Baladi &Adam Thomas Wright)), une jeune française (Fiona Hampton), un touriste japonais (Tanroh Ishida), un soldat (Ben Batt), un médecin (Noah Taylor), et le conducteur (Bart Klever). Mais soudain, le bus tombe en panne en rase campagne, à proximité d'un moulin à vent abandonné n'apparaissant sur aucune carte... et rapidement, une entité surnaturelle fait son apparition pour les traquer un à un, afin de les punir des erreurs de leur passé.
Un film d'horreur néerlandais à la distribution internationale plutôt agréable et compétente, et qui, si elle rappelle forcément d'autres films - Jeepers Creepers 2, Afterdeath, etc, etc - et semble parfois hésiter entre slasher, horreur surnaturelle, et quelque chose de plus métaphysique, bénéficie de personnages nettement plus développés qu'à l'habitude, et qui ont tous de sombres secrets, pour le meilleur et pour le pire (le personnage japonais est une caricature ambulante, malheureusement).
Mais en comparaison de bon nombre d'autres films d'horreur européens et américains au budget comparable, The Windmill Massacre n'est pas honteux : la Hollande est agréable à regarder, idem pour Charlotte Beaumont, toujours très attachante et compétente depuis la série Broadchurch ; la réalisation est solide, les mises à mort variées ; le boogeyman n'est pas très mémorable, mais passe encore ; et dans l'ensemble, hormis leurs accents un peu fluctuants en fonction des interprètes et des scènes, les comédiens sont plutôt justes.
Reste une illustration musicale orchestrale un peu trop grandiloquente et envahissante par moments, mais rien de vraiment gênant. En résumé, un film qui n'est ni exceptionnel, ni forcément très mémorable ou surprenant, mais qui est regardable, ce qui est de plus en plus rare dans le genre.
3.25/6
(je préfère amplement le titre original, The Windmill, plus sobre et mystérieux, mais clairement pas assez racoleur et "slasherisant" pour les producteurs...)
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