Faisant désormais partie des vétérans du circuit, Lightning McQueen (Owen Wilson) peine à tenir la cadence face aux nouvelles générations, toujours plus rapides et perfectionnées. Il se tourne alors vers le passé pour retrouver l'inspiration, et vers le centre d'entraînement ultra-moderne de son nouveau sponsor, Sterling (Nathan Fillion), où officie Cruz Ramirez (Cristela Alonzo), une jeune coach sportive particulièrement douée, qui pourrait bien avoir un avenir des plus radieux...
Après un premier opus qui m'avait totalement laissé de marbre, et un second volet plus parodique et décomplexé, que j'avais apprécié malgré sa réputation générale de "pire film Pixar", John Lasseter passe la main pour ce troisième volet de la franchise Cars... et on retombe dans de la course basique, et du film de sport formaté baignant dans la nostalgie d'une Amérique et d'une discipline ne m'intéressant pas du tout.
Ici, on a droit à l'histoire classique de la vieille gloire éclipsée par une jeune étoile montante de sa discipline, et qui doit retrouver son mojo pour revenir dans la course : encore et toujours de l'ultra-balisé et prévisible, qui s'inscrit comme un retour aux bases du premier film, une boucle qui est bouclée (l'élève qui devient le mentor, passage de flambeau, tout ça), et un parcours, pour Lightning, très similaire à celui de Cars.
Pas grand chose de bien original ou passionnant à se mettre sous la dent, donc, si ce n'est un aspect technique comme toujours irréprochable, voire même de plus en plus impressionnant. Mais la technique n'a jamais été le problème de la franchise Cars : le fond, l'émotion, le propos... voilà ce qui fait défaut à ce Cars 3, ou du moins, ce qui est bien trop faiblard pour convaincre.
Conceptuellement, un quasi-remake du premier film, donc, ce qui fait que je ne peux que lui mettre la même note de
3/6
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