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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2017 - 19 - Eloise (2017)

Publié le 29 Septembre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Oktorrorfest

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Eloise :

À la mort de son père, Jacob (Chace Crawford) apprend qu'un héritage substantiel l'attend s'il parvient à trouver le certificat de décès de sa tante, Genevieve (Nicole Forester). Mais celle-ci est décédée dans un hôpital psychiatrique surnommé Eloise, à la réputation sinistre suite aux exactions du brutal Dr. HH Greiss (Robert Patrick). Avec l'aide de Pia (Eliza Dushku), une habitante de la région, et de Scott (PJ Byrne), le frère attardé de celle-ci, passionné par l'hôpital, Jacob et son ami Dell (Brandon T. Jackson) s'aventurent dans l'hôpital sinistre, hanté par les souvenirs douloureux du passé...

Un film médiocre au possible, qui prend une bonne demi-heure avant de démarrer, et recycle alors tous les poncifs des films d'horreur se déroulant dans un asile abandonné (et il commence à y en avoir un bon paquet), avec des apparitions assez ratées, une tension absente, un éclairage stroboscopique constant et saoulant (pour simuler les éclairs, bien entendu), et des personnages creux et surjoués au possible (nan, mais entre le frangin attardé qui rit tout le temps, et le noir drogué criminel magouilleur qui débite des one-liners à la pelle, au secours)...

Et puis le film décide de laisser tomber l'asile hanté, pour plonger Dushku et Crawford dans un récit de déplacements temporels qui tente in extremis de donner du liant et de la profondeur à tout ce qu'on a vu jusque là. Seul problème : le film dans son intégralité est déjà, à la base, un récit en flashback sur une Dushku traumatisée interrogée par un policier, donc d'office, cela tue tout suspense quant à qui va survivre et qui va mourir.

Bref, ce n'est pas trop mal mis en images, mais c'est souvent involontairement drôle, les personnages sont idiots et sans intérêt, et tout le film manque cruellement de tension. On oublie.

1.5/6

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