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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #554 : Pharmacy Road (2017)

Publié le 10 Juillet 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Review, Télévision, HBO, Comédie, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pharmacy Road (Tour de Pharmacy) :

Entaché par la mort dramatique, en pleine étape, de JuJu Peppi (Orlando Bloom), coureur dopé, le Tour de France 1982 est entré dans les mémoires pour ses scandales et ses controverses. 35 ans après, une équipe documentaire se penche sur l'événement, au travers d'images d'archive, et d'interviews des différents cyclistes - Marty Hass (Andy Samberg/Jeff Goldblum), Adrian Baton (Freddie Highmore/Julia Ormond), Slim Robinson (Daveed Diggs/Danny Glover), Gustav Ditters (John Cena/Dolph Lundgren) - et autres officiels...

Mockumentaire HBO de 40 minutes, produit et écrit par Andy Samberg, les Lonely Island & compagnie, la même équipe à l'origine de Sept Jours en Enfer, le mockumentaire sur un match de tennis épique diffusé en 2015.

On retrouve le même sens de l'humour assez graveleux et vulgaire, le même côté absurde et improbable, les mêmes moments de nudité gratuite estampillée HBO, et les mêmes multiples caméos de noms connus, de la distribution principale aux intervenants secondaires (James Marsden, Will Forte, Maya Rudolph, Kevin Bacon, Phylicia Rashad, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Jon Hamm, J.J. Abrams, Mike Tyson, et Lance Armstrong).

Bref, on est dans la continuité directe de Sept Jours en Enfer, et il n'est donc pas surprenant qu'on en ressorte avec la même impression d'inabouti, et le même sentiment de frustration, comme si l'on "regardait un long sketch du SNL étiré jusqu'à ses limites", pour citer ce que je disait du moyen-métrage de 2015.

Un peu moins drôle que le match de tennis, mais un peu plus court, je lui mets donc, sans surprise, la même note, à savoir

3.75/6

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Q
Lance Armstrong ferai beaucoup mieux de fermer sa gueule , quand on sait qu'il jouait le rôle d 'un maffieux sur le peloton a dicter sa loie et menacé et brisé les carrières de ceux qui parlaient trop . En fait rien n'a changé, Armstrong reste un troue de balle encore a ce jour ...
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L
Effectivement, la participation (rémunérée) de Lance Armstrong à cette grosse parodie pas très fine, en témoin pas vraiment anonyme qui commente le tout en mode "le dopage, c'est trop drôle, et regardez, j'ai du recul et du second degré, je me moque de moi-même et de ce sujet controversé", reste un problème éthique que de multiples critiques, outre-atlantique, ont souligné, car il est objectivement difficile d'ignorer les antécédents du bonhomme, et son comportement durant toutes ces années.