Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #515 : Colossal (2017)

Publié le 16 Mai 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Colossal :

Fêtarde alcoolique et au chômage, Gloria (Anne Hathaway) est mise à la porte par son compagnon (Dan Stevens), et contrainte de retourner dans sa ville natale. Là, elle croise le chemin d'Oscar (Jason Sudeikis), un ami d'enfance qui la prend sous son aile, et lui offre un emploi de serveuse dans son bar. Mais rapidement, Gloria réalise qu'à chaque fois qu'elle se tient, à une heure bien précise, dans un parc pour enfants de la ville, un monstre gigantesque apparaît à Séoul, en Corée, et ravage la cité, copiant le moindre de ses mouvements...

Un film surprenant (du réalisateur de Timecrimes) qui n'est absolument pas un film de kaijus, comme certains pourraient le croire, et qui risque donc de fortement décevoir ceux qui s'attendent à ça.

En fait (spoilers), Colossal est un drame relationnel sur la responsabilité, sur les relations abusives, sur le mensonge, l'addiction, et la violence... un drame relationnel dont l'élément fantastique sert de catalyseur, et qui met en scène des personnages unanimement bourrés de défauts, qui en d'autres mains que Hathaway et Sudeikis auraient pu être particulièrement détestables : Hathaway est alcoolique, refuse la moindre responsabilité, et fuit à la moindre difficulté ; Sudeikis est manipulateur et violent ; ses compères sont drogués et/ou des pleutres ; le petit ami est jaloux, etc...

Bref, que des personnages théoriquement antipathiques, rendus plus ou moins sympathiques par l'interprétation (excellente) de ses acteurs principaux, et embarqués dans un récit improbable et métaphorique, pas forcément dénué de trous/facilités (notamment sur la fin) ou de défauts formels (la bande originale de Bear McCreary m'a parue vraiment envahissante), mais qui mélange les genres de manière intéressante et originale, qui fait assez plaisir à voir.

4.25/6

Commenter cet article