Après des mois et des mois passés sans avoir regardé un seul show hebdomadaire complet, je cède aux sirènes du reboot made in Jeff Jarrett, en espérant quelque chose de... de quoi, d'ailleurs ? Je n'ai pas de grands espoirs, mais bon, restons optimistes.
Impact du 09/03/2016 :
- Grosse récap des nombreuses années d'existence de la compagnie, avec 95% de personnes mortes et/ou passées à la compétition, et pas de trace des Hardys. Oups.
- "It's time we Make Impact Great"... nouveau slogan de m*rde, qui a commencé comme un plagiat du slogan de Trump (Make Impact Great Again) sur les réseaux sociaux de la compagnie, avant qu'ils ne s'aperçoivent que Trump n'était pas des plus populaires, et qu'il valait peut-être mieux éviter de se mettre la moitié des USA à dos.
- Les Wolves se battent dans l'arène, avant d'être séparés. RAS.
- Apparemment, Josh Matthews et Jeremy Borash feudent ensemble à la table des commentateurs. Supaire. Et vas-y que ça s'insulte, vas-y que ça shoote, et vas-y que ça parle de la WWE...
- Cody Rhodes débarque, interrompt le débat, et demande à affronter Moose... qui n'est pas là.
- Le DCC (Storm, Bram & Eddie Kingston) fait son entrée (assez quelconque), suivis par Reno Scum (une tag team de punks en provenance de la GFW de Jarrett).
- DCC vs Reno Scum. Un tag match en avance rapide, avec une team DCC qui jobbe face à une team Reno Scum assez basique. Bof. Et puis les commentateurs qui refusent de la fermer avec leur dispute... arg. J'espère que les tensions au sein du DCC mèneront à une révolte de Kingston, il mérite mieux.
- Récap d'un mariage nawak qui a eu lieu il y a peu. Laurel Van Ness amusante en mariée alcoolique et dépressive.
- Sienna backstage qui est là pour expliquer le départ de Maria et boucher les trous de la narration, efficace. La demoiselle est douée, au micro.
- Marshe Rockett vs Zema Ion vs Braxton Sutter vs Caleb Konley. Moins de quatre minutes, un finish rendu évident par le fait que le gagnant est le seul à avoir eu une entrée, et un Caleb Konley qui a du potentiel. Laurel toujours amusante en post match.
- Bref teaser pour un segment naze des Hardys dans un zoo. Au secours.
- Sienna vs Rachel Ellering (fille de Paul Ellering, le manager des Road Warriors et des actuels Authors of Pain, à la NXT - on ne se demande pas pourquoi elle a été propulsée à la tv, celle-là, tiens). Pas mauvais, mais particulièrement oubliable, notamment parce que JB/Josh passent le plus clair de leur temps à s'insulter aux commentaires.
- Le retour de Bruce Pritchard qui, rappelons-le, a déféqué sur la compagnie et ses employés dès qu'il a été viré, la dernière fois. Il fait la promo de son podcast, il shoote sur la TNA, la déclare morte (maintenant, c'est officiellement "Impact Wrestling"), se passe de la brosse à reluire, namedroppe toutes les stars de la WWE, et décide de devenir le Paul Heyman de Bobby Lashley. Alberto El Patron fait son arrivée, avec un thème musical médiocre, veut un match de championnat, EC3 aussi, mais tout le monde l'ignore, et zou, title shot pour ADR, dès ce soir.
- Eddie Edwards vs Angelina Love s'affrontent au micro backstage.
- Cody Rhodes débarque à nouveau, et réclame Moose... qui n'est toujours pas là.
- Promo posée et backstage de Lashley.
- Dutch Mantell avec son scooter, se passe de la brosse à reluire, et nous refait la complainte du "hey, à l'époque, on avait plein de superstars qui sont toutes passées à l'ennemi, c'était bien, 'member that ? Maintenant, on est nazes." Mantell nous place un "We The People", forcément, en conclusion. Sans intérêt.
- Les Hardys qui se battent contre leur kangourou = *soupir* ; le Decay qui récupère les tag titles après une téléportation ratée = du rapiéçage foireux et bancal.
- ADR vs Lashley. Pas mauvais, jusqu'à ce que les arbitres commencent à voler bas, et la triche à commencer. Quant au résultat... mwé.
Un show-reboot qui se plante magistralement dans ce qu'il tente de faire : on a l'impression que Jarrett est persuadé que "sa" TNA d'avant-Hogan était parfaite, géniale, et mémorable, et qu'il suffit de faire comme si les années depuis son départ ne se sont pas produites (et comme si la NXT et la WWE n'avaient pas évolué depuis).
Résultat : l'action est plate, trop brève, le booking bordélique, les commentaires médiocres, et de vieilles gloires viennent parader en name-droppant des stars de la concurrence, histoire de bien souligner que la TNA, ce n'est plus ce que c'était. Pas sûr que ce soit la meilleure manière de relancer la compagnie, et de redonner de l'espoir aux ex-fans qui ont lâché le show.
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