Noël est passé, 2017 est là, et comme chaque année, la Christmas Yulefest se conclue sur le blog des Téléphages Anonymes par l'arrivée des Rois Mages, et par un détour du côté de l'Orient et des Mille et Une Nuits...
Après un hiatus l'année dernière pour cause de planning trop chargé, les 1001 Nuits reviennent enfin dans la Christmas Yulefest ; un retour moins conséquent que je l'aurais espéré, faute de temps, mais tout de même : un retour...
Aladin et la Lampe Merveilleuse (A Thousand and One Nights - 1945) :
Lorsqu'Aladin (Cornel Wilde) s'éprend de la belle princesse Armina (Adele Jergens), il comprend vite qu'il n'a aucune chance d'obtenir sa main tant qu'il est aussi pauvre. Aladin et son meilleur ami, l'excentrique Abdullah (Phil Silvers), partent alors en quête d'une lampe magique, renfermant un génie de sexe féminin, Babs (Evelyn Keyes), qui tombe sous le charme d'Aladin. Un peu jalouse, mais contrainte d'obéir à son maître, Babs va alors aider Aladin à conquérir le coeur d'Armina, et à déjouer les intrigues du palais de Bagdad...
Une comédie américaine pas très sérieuse, nommée pour deux Oscars (direction artistique et effets spéciaux), et qui reprend donc l'histoire d'Aladin, lui ajoutant un assez gros budget costumes/décors/figurants, pour tenter d'étoffer un peu le tout.
Malheureusement, le film tourne un peu à vide par moments : il faut attendre près de 40 minutes pour que la Lampe magique entre enfin en jeu, et ce n'est qu'à ce moment-là (près de la moitié du film) que le métrage passe enfin la seconde.
Si le film décolle, ce n'est cependant pas forcément grâce aux intrigues de palais, assez quelconques, ni grâce à la romance d'Aladin (Cornel Wilde fait vraiment trop penser à un jeune Tony Curtis pour convaincre totalement) et d'Armina (assez quelconque), mais bien parce que Silvers est assez amusant en Abdullah (voleur qui parle/agit/s'habille en partie comme au XXème siècle, ce qui crée un contraste amusant), et parce qu'Evelyn Keyes est très attachante en génie invisible, qui agit dans toutes ses scènes comme un électron libre impertinent, n'en faisant qu'à sa tête pendant que le reste de la distribution reste au premier degré.
Sa relation avec Aladin évoque d'ailleurs tour à tour Peter Pan/Clochette, et la série Jeannie de mes rêves, ce qui est très loin d'être désagréable.
Ça ne suffit pas forcément à élever le film bien plus haut que la moyenne, mais c'est toujours ça de pris.
3.25/6
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