Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à l'arrivée des Rois Mages...
Mickey, il était une fois Noël (Mickey's Once Upon A Christmas - 1999) :
Dessin-animé Disney d'une heure, sorti directement en vidéo, et composé à la façon d'une anthologie en trois parties, avec narration de Kelsey Grammer en version originale.
- Donald Duck Stuck on Christmas :
Inspiré de la nouvelle Christmas Every Day de William Dean Howells, un dessin animé dans lequel Riri, Fifi et Loulou nous refont chaque jour le Jour de la Marmotte le jour de Noël... pas grand chose de très mémorable, si ce n'est l'animation assez laide, aux couleurs plates et sans profondeur, qui fait un choc certain après l'ouverture plus travaillée et esthétique.
D'ailleurs, c'est amusant, mais dès que les personnages et les décors sont plongés dans la pénombre, sujets aux jeux d'ombre et de lumière, aussitôt, ils prennent du volume et semblent moins bâclés...
- A Very Goofy Christmas :
Afin de contredire Pat, Dingo fait tout son possible pour convaincre Max, son fils, que le Père Noël est réel. Une sorte d'épisode spécial de La Bande à Dingo, avec ce que ça implique de poursuites frénétiques et de sports extrêêêêêêmes...
Une production et une animation bien meilleures que dans le premier segment, et un dessin animé pas désagréable, même si je n'ai vraiment pas grande affinité avec Dingo, son accent redneck en VO, et l'univers de Goof Troop.
- Mickey & Minnie's Gift of the Magi :
Inspiré de la nouvelle The Gift of the Magi, de O. Henry. Mickey et Minnie souffrent tous deux de difficultés financières, mais sont prêts à tout pour offrir le cadeau de ses rêves à l'autre...
Un segment là aussi plutôt bien réalisé et animé, avec une vraie ambiance, un très bon fond, et un rythme plutôt bien maîtrisé. Pas surprenant que le segment de Mickey soit celui qui ait bénéficié du plus d'attention au niveau production et animation.
- Christmas Carols Medley :
Tous les personnages du métrage se retrouvent pour chanter ensemble dans la rue, en guise de conclusion.
Dans l'ensemble, ce Once Upon A Christmas est assez inégal, et tiré vers le bas par le dessin animé mettant en scène Donald et ses neveux. Pas de chance, Donaldville et ses personnages sont mon versant préféré de l'univers Disney : je reste donc finalement assez mitigé devant ce DTV, très marqué Disney des années 90 dans ses deux premiers segments.
3/6
Mon Petit Âne / Le Petit Âne de Bethléem (The Small One - 1978) :
L'histoire touchante d'un petit garçon de Nazareth contraint de vendre son vieil âne maigrichon, dont personne ne veut, et qui finit par trouver un certain couple ayant besoin d'aide...
Un petit dessin animé de 25 minutes, produit et réalisé par Don Bluth, et qui me déprimait profondément lorsque j'étais plus jeune, tant ce petit âne malheureux était attachant et adorable.
30 ans plus tard, et près de 40 ans après sa réalisation, qu'en reste-t-il ? Un court-métrage superbe, à la réalisation et à l'animation impeccables, et qui parvient à faire oublier son côté (forcément) un peu prosélyte par son émotion pure, qui m'a pris à la gorge plus que je ne l'aurais jamais imaginé possible.
À ranger aux côtés de La Petite Fille aux Allumettes (2006) au registre des courts-métrages Disney à ne pas regarder lorsque l'on est dépressif.
6/6
Nestor, The Long-Eared Christmas Donkey (1977) :
L'histoire de Nestor, un petit âne aux oreilles immenses qui font de lui la risée de ses pairs, et qui l'amènent à être offert en cadeau à Marie et Joseph, pour leur servir de monture...
Mouais. Un court-métrage Rankin/Bass de 25 minutes, forcément en animation image-par-image, mais qui ne m'a pas vraiment convaincu, tant il m'a semblé vraiment dérivatif, et un peu bâclé au niveau de l'écriture.
Certes, la technique et l'animation sont toujours très réussis (même si je ne suis pas vraiment fan du design des personnages), mais au niveau du scénario, on est dans une sorte de mélange entre The Small One (le livre), Bambi (la mère), et Rudolf (tout le reste), avec en plus un chérubin assez inutile et insipide, et une conclusion qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
Un court-métrage qui manque paradoxalement d'émotion, pas aidé par un doublage quelconque, et par des chansons à tendance country/folk, pas vraiment mémorable.
3/6 (pour la technique)
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