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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2016 - 25 - Everybody's Fine (2009)

Publié le 13 Décembre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Drame

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Everybody's Fine :

Récemment veuf et malade du coeur, Frank Goode (Robert De Niro) vit seul, loin de ses quatre enfants (Drew Barrymore, Kate Beckinsale, Sam Rockwell et Austin Lysy), dont il est très fier, et qu'il attend pour une réunion de famille. Mais un par un, ses enfants se désistent, laissant Frank seul et déprimé. Il décide alors de prendre le premier train disponible, et de rendre visite à ses enfants et à leurs familles, les uns après les autres, l'occasion pour lui de découvrir que la vie parfaite de sa progéniture est peut-être bien plus compliquée qu'il n'y paraît.

Un drame Miramax assez terne, qui s'avère un remake d'un film italien de Giuseppe Tornatore, Ils vont tous bien !, et qui est à la limite du hors-sujet dans le cadre de cette Yulefest, puisque malgré le sapin sur l'affiche, malgré sa date de sortie initiale (début décembre 2009) et malgré le script qui semble tout droit sorti d'un logiciel automatisé réglé sur "dramédie familiale de fêtes de fin d'année", ce Everybody's Fine se déroule en été (dernière scène du film exceptée).

Mais fermons un instant les yeux sur ce hors-sujet, et laissons une chance à cette distribution assez attachante, menée par un De Niro impeccable : est-ce que le film vaut le détour, et apporte quelque chose de frais à ce type de comédie dramatique familiale conflictuelle ?

Malheureusement, pas du tout. Malgré des seconds rôles sympathiques (mais sous-exploités), et une sorte de métaphore relative aux lignes téléphoniques et au manque de communication, le film est totalement balisé et prévisible, assez sirupeux et larmoyant (avec en prime une ballade déprimante et inédite de Paul McCartney), il oublie toute subtilité en cours de route (la vision onirique qui explique tout), et change même plus ou moins la fin douce-amère de l'original en lui rattachant une conclusion superflue et typiquement hollywoodienne dans sa positivité.

Un bon gros bof.

3/6 (amusant de voir la fille de Kate Beckinsale incarner la version enfantine de sa mère)

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