Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Un Petit Souhait pour Noël (A Wish for Christmas) :
Sara Shaw (Lacey Chabert), une designer web timide et réservée, en a assez de se faire marcher sur les pieds par ses collègues : le soir de la fête de Noël de son entreprise, elle croise alors le chemin d'un Père Noël étrange, aux pouvoirs magiques, qui exauce l'un de ses voeux, la dotant soudain de courage et de volonté. Aussitôt, la vie de Sara change, alors qu'elle est embarquée par son patron grincheux, Peter Williams (Paul Greene), en déplacement professionnel, pour tenter de sauver leur entreprise d'une faillite inattendue...
L'un des deux films de Noël annuels de Lacey Chabert (voir aussi Mon Beau Sapin, Un Noël de Princesse, Une Famille pour Noël et A Christmas Melody) qui, en 2016, a dû se limiter à un seul métrage festif, car elle a eu un bébé... et était donc enceinte jusqu'aux yeux pendant le tournage de ce A Wish Pour Christmas.
On a donc droit, ici, pour le meilleur et pour le pire, au grand jeu du "tentons de cacher cette grossesse en filmant tout en plans serrés et/ou en donnant à l'actrice des objets encombrants à tenir devant son abdomen". Ce qui peut s'avérer amusant pour le spectateur attentif, mais a aussi tendance à casser l'immersion, notamment quand ça devient beaucoup trop évident (comme sur l'affiche, par exemple).
Après, Chabert reste égale à elle-même, sympathique et naturelle, et Greene fait un protagoniste masculin convenable, comme dans A Christmas Detour ; ça, plus le fait que les films de Noël façon "voeu exaucé par Santa" ont tendance à être assez agréables à suivre, ça aurait dû donner un Wish for Christmas plutôt réussi.
Malheureusement, après un premier tiers plutôt dynamique et maîtrisé, ce téléfilm freine des quatre fers en approchant de sa moitié, lorsqu'il tente de faire dans l'émotion, dans le drame familial, et dans les problèmes relationnels père-fils : d'autant plus agaçant que ces problèmes père-fils sont expédiés et résolus hors-caméra vers la fin du film, histoire d'arriver en temps et en heure à un happy-end pour tout le monde.
En fin de compte, A Wish for Christmas s'avère probablement le plus regardable des quelques téléfilms Hallmark critiqués jusqu'à présent. Ce n'est pas particulièrement bon, mais la distribution sauve le tout, le couple principal fonctionne bien, et l'atmosphère festive est présente.
Un petit 3/6
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