Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 83 - Choose (2011)

Publié le 20 Octobre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Choose :

Étudiante en journalisme, Fiona Wagner (Katheryn Winnick) se remet péniblèment du suicide de sa mère, trois ans plus tôt, un sujet qu'elle n'aborde pas vraiment avec son père, Tom (Kevin Pollack), inspecteur de police. Bien vite, cependant, père et fille se retrouvent embarqués dans la traque d'un tueur en série particulièrement cruel, qui impose des choix cornéliens à ses victimes avant de décider de leur sort, et qui semble particulièrement intéressé par la belle Fiona...

Un thriller écrit par les scénaristes d'Apparitions (Dragonfly, avec Kevin Costner), d'une rom-com de Jennifer Aniston, et de la série John Doe, et réalisé par un réalisateur apparemment débutant (ou bien est un cousin d'Alan Smythee ?), ce Choose aurait, honnêtement, pu être diffusé quasiment tel quel sur la chaîne Lifetime, tant il est médiocre, mal filmé/cadré, inoffensif et instantanément oubliable.

Ce n'est pas la faute de Winnick, charismatique et charmante comme à son habitude, ou de Pollack, efficace, mais tout ce qui les entoure est tout simplement médiocre : la réalisation, donc, mais aussi la bande originale, pataude et envahissante ; l'écriture, maladroite et téléphonée ; la structure, mollassonne, dérivative et basique ; et tout simplement la résolution de toute cette affaire, qui se conclue par un affrontement baclé et plat, suivi par un twist de fin de trois secondes et demi, particulièrement forcé et inutile.

Et comme en prime le film - qui a probablement été vendu à ses investisseurs comme un Saw-bis, vu le concept sur lequel repose le tueur - refuse systématiquement de vraiment s'engager sur le terrain de l'ultra-violence et du sanglant, et abandonne son concept de choix dans le dernier tiers, c'est vraiment un gros ratage qui ne mérite vraiment rien d'autre que sa sortie DTV.

1.5/6 (pour Winnick)

Commenter cet article