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Après un séjour touristique dans le Grand Canyon, durant lequel Michael (David Mazouz), le jeune fils autiste de la famille Taylor, a exploré seul une cave indienne étrange, la demeure familiale devient soudain l'épicentre de phénomènes paranormaux inexpliqués. Paniqués, Peter (Kevin Bacon), Bronny (Radha Mitchell) et leur fille Stephanie (Lucy Fry) doivent alors lutter contre des forces qui les dépassent.
Malheureusement pas un biopic du groupe anglais culte de Justin Hawkins & co, mais plutôt un succédané insipide et particulièrement médiocre de Poltergeist, dirigé par un Greg McLean (pourtant à l'origine du sympatoche Wolf Creek) à la réalisation totalement insipide et anonyme.
Pire : McLean est aussi co-responsable du script de cette production Blumhouse, et on a du mal à croire qu'il y a eu trois scénaristes à l'écriture de cette compilation de clichés honteux et particulièrement dépassés : les empreintes sur le miroir embué, le jump scare juste après la fermeture d'une porte de réfrigérateur, le gamin étrange et son ami(e) imaginaire, les personnages féminins menacés sous la douche ou dans le bain, la famille en crise qui s'unit face aux difficultés, l'adolescente rebelle, l'utilisation d'un moteur de recherche libre de droits pour trouver toutes les réponses aux mystères surnaturels qui envahissent la maison, la voyante/médium étrangère que l'on consulte, qui est accompagnée de sa petite-fille qui traduit, et qui exorcise la maison, etc, etc, etc. Ne manquait qu'un chat sorti de nulle part (ici remplacé par un chien, et par un coyote/loup).
On a l'impression d'avoir tout vu des dizaines, voire des centaines de fois, et comme il n'y a ici pas la moindre originalité (ni le moindre sentiment d'angoisse ou de peur du noir, ce qui fait tâche pour un film appelé The Darkness), on s'ennuie rapidement, et on finit par compter les seconds rôles improbables (Jennifer Morrison, Ming-Na Wen, Paul Reiser, Matt Walsh) qui cachetonnent le temps d'une scène et ne reparaissent pour la plupart jamais, et la caractérisation à la truelle des personnages principaux (il est infidèle, elle est alcoolique, l'enfant est autiste, la fille boulimique...) porbablement uniquement là pour convaincre les acteurs, lors de la signature de leur contrat, qu'ils ne vont pas jouer dans un navet digne d'une sortie vidéo.
Bon, et puis la récupération banale et générique des traditions indiennes, mwé...
1/6
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