Noroi :
Masafumi Kobayashi (Jin Muraki), un journaliste d'investigation, est spécialisé dans l'étude des phénomènes paranormaux inexpliqués ; un jour, il commence à remarquer des liens étranges entre plusieurs évènements bizarres et surnaturels qui font la une des médias sensationnalistes, et des quotidiens régionaux du Japon ; mais cette enquête va l'emmener au plus profond d'une tradition ancestrale et sinistre, et va finir par lui coûter très cher...
Premier found-footage/mockumentaire japonais de Kōji Shiraishi, dont j'ai chroniqué le Occult il y a quelques jours, un Occult qui était un film inégal, et dont on retrouve ici le format, la mise en scène, et quelques similarités thématiques, comme cette mention de vers ectoplasmiques, ou encore ce mélange de tradition japonaise et de terreur plus ancestrale, inexplicable et universelle, etc.
Un long métrage visuellement très crédible, qui prend son temps sans jamais être ennuyeux, et qui parvient à susciter une impression de menace diffuse par de simples jeux de suggestion, nettement plus efficaces et subtils que les images beaucoup plus démonstratives et grotesques d'Occult. Une réussite, dans le genre.
4.5/6
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