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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 36 - Dark (2015)

Publié le 4 Octobre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dark :

Mannequin trentenaire, Kate (Whitney Able) est à la dérive malgré les efforts de sa compagne Leah (Alexandra Breckenridge), photographe de mode, propriétaire de l'appartement new-yorkais dans lequel elles viennent de s'installer. Mal dans sa peau, Kate se retrouve alors seule pour un week-end dans ce loft, alors même que la ville connaît un blackout spectaculaire, et que quelqu'un semble la traquer...

Manière dont le film semble vendu, par son affiche, sa promo, etc : une lesbienne top modèle ultra-sexy est traquée par un psychopathe alors que la ville est plongée dans le noir, dans ce thriller nerveux produit par Joe Dante, à la tension à couper le souffle !

Réalité : une ex-mannequin bisexuel dépressive, suicidaire, agressive, antipathique, qui a cessé de se maintenir en forme, et dont le couple bat de l'aile, passe une nuit de débauche alcoolique, qui finit par auto-alimenter sa paranoïa alors qu'elle s'est enfermée dans son loft luxueux éclairé par des bougies, dans ce pseudo-drame psychologique nonchalant et plat (il n'y a ni horreur ni thriller dans ce métrage, malheureusement), qui lorgne très fortement sur le cinéma des années 70 façon Répulsion, mais sans en avoir la maîtrise, l'intérêt, ou le charisme de son interprète principale.

Alors certes, Whitney Able se donne complètement (pour le meilleur et régulièrement pour le pire) à son personnage, mélange de Jennifer Jason Leigh et de Malin Akerman qui se laisserait aller, mais son personnage, justement, est totalement antipathique et énervant, ce qui est problématique puisque le film repose entièrement sur ses épaules.

Ensuite, au niveau du rythme, il ne se passe absolument rien pendant plus d'une heure, et ce qui se produit alors est tout simplement inintéressant (en plus d'être ultra-prévisible) ; et puis le script n'exploite jamais son postulat de départ - le blackout, qui ne survient donc que très tardivement, et n'a aucun impact direct sur l'héroïne -, préférant perdre du temps sur une scène de sexe sapphique qui ouvre le film, supposément pour permettre de mieux comprendre les relations de ce couple... mais en fin de compte, cela ne ressemble qu'à du racolage inutile et gratuit.

Très décevant en regard du potentiel de l'histoire, mais je suppose que ça trouvera un public parmi les amateurs de cinéma arty et/ou autres hipsters new-yorkais...

1.5/6 (parce que Breckenridge est sympathique et convaincante dans ses quelques scènes)

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