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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 34 - Occult (2009)

Publié le 4 Octobre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Japon, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Occult (Okaruto) :

Quelques années après qu'un fou ait poignardé plusieurs inconnus en lisière d'une station balnéaire et touristique japonaise, une équipe de tournage menée par Kôji Shiraishi enquête sur l'incident, et sur un jeune trentenaire SDF (Shôhei Uno), qui a survécu au drame. Désormais marqué par des cicatrices aux motifs étranges, et persuadé que son attaquant lui a transmis un don surnaturel (et une mission divine) au moment de l'assaut, le vagabond prétend être quotidiennement témoin de phénomènes surnaturels, et accepte de les filmer pour le compte de Shiraishi. Mais bien vite, ce dernier comprend que la situation est bien plus complexe qu'il n'y paraît, et il se laisse embarquer dans les délires du SDF...

Je ne suis habituellement pas très client de j-horror, et comme je l'ai répété à maintes reprises, le genre found footage/mockumentaire m'agace plus qu'autre chose, désormais, tant il est surexploité et insipide.

Et pourtant, cet Occult a été pour moi une bouffée d'air frais.

Avec son rythme globalement mesuré et maîtrisé, sa réalisation appropriée et subtile, son interprétation compétente, son histoire intrigante et imprévisible, sa montée en tension réussie (aidée par une musique grinçante assez déstabilisante), et sa sensibilité tellement nipponne, ce mélange d'ovnis, de terrorisme/fanatisme et de tradition orientale, agrémenté de quelques touches d'horreur cosmique indicible, a totalement fonctionné sur moi.

En somme, je n'aurais pas hésité à lui mettre un bon 4/6 immédiat, voire même plus, si affinités... du moins, en théorie, car malheureusement, si j'ai réussi à ignorer, durant le cours du film, les quelques moments un peu ratés et fauchés (certaines images des entités, ou encore la tête en plastique dans la rue, après l'attentat), impossible de fermer les yeux sur le plan final absolument risible. 

Un plan final qui, en quelques secondes, fait totalement s'effondrer le château de cartes fragile que la suggestion et la menace avaient construit durant tout le reste du métrage, et qui annihile ainsi instantanément toute tension, tout malaise, et tout mystère.

On termine donc cet Occult sur une très mauvaise impression (voire en secouant tristement la tête et en se moquant de ce final), ce qui ne pardonne pas, et plombe d'office la note globale du tout.

3/6, en étant généreux.

(cela dit, je vais tout de suite m'intéresser aux autres films de Kôji Shiraishi, comme par exemple Noroi, car le potentiel est là)

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