L'Aldilà) :
Liza Merril (Catriona MacColl), une new-yorkaise, hérite d'un vieil hôtel de Louisiane, qu'elle décide de rénover. Mais rapidement, à mesure que d'étranges incidents coûtent la vie aux personnes qui s'approchent de (et/ou rénovent) l'hôtel, il s'avère que l'établissement est construit sur l'une des portes de l'Enfer et qu'une fois celle-ci ouverte, les morts peuvent revenir à la vie pour s'en prendre aux vivants...
Je vais être complètement franc : je sais que The Beyond/L'Au-Delà est vu par beaucoup d'amateurs de genre comme un film culte et incontournable, mais n'étant pas particulièrement familier du cinéma de Fulci, et ne découvrant ce film qu'aujourd'hui, je pense qu'il faut probablement avoir vu/découvert ce métrage à l'époque, et dans certaines conditions bien précises (en VF ? En VHS ?) pour vraiment l'apprécier et se laisser emporter.
Le film n'est pas inintéressant, en soi, et la réalisation, avec ses jeux constants de cadrage, de profondeur de champ, de mise au point, est elle-aussi assez travaillée et appréciable... mais je ne peux pas dire que j'ai accroché au tout.
Entre son scénario délibérément abscons et décousu, ses zooms/dézooms et autres effets de montage et de transition parfois risibles, sa musique très très datée, son rythme pépère, et son interprétation/post-synchro particulièrement inégale, pour ne pas dire médiocre (ce qui n'est pas forcément surprenant compte tenu du genre, du budget, et du type de coproduction internationale), j'ai vraiment eu beaucoup de mal à entrer dans le film, d'autant que je suis resté particulièrement de marbre devant ses effets techniquement compétents, mais que la réalisation complaisante et l'illustration musicale ont rendus inefficaces sur moi.
Je suppose que tout cela fait partie du charme du film aux yeux de ses amateurs ; étant resté à la porte du métrage, je me contenterais de garder de The Beyond le souvenir d'une curiosité à l'ambiance efficace, mais à l'intérêt très limité.
3.25/6
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