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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 101 - Murder Party (2007)

Publié le 26 Octobre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Murder Party :

Le soir d'Halloween, Christopher (Chris Sharp), un contractuel urbain assez réservé et à l'existence médiocre, trouve une invitation étrange et exclusive dans la rue, invitant son porteur à une Murder Party. Mais une fois arrivé sur les lieux, il est capturé par un collectif d'artistes déjantés, qui veulent faire de la mort de Christopher une oeuvre d'art ; reste à déterminer quelle forme cette oeuvre prendra, ce qui est plus simple à dire qu'à faire !

Une comédie noire indépendante signée du réalisateur de Green Room, qui s'ouvre de manière très sympathique, sur un montage posant une bonne ambiance d'Halloween, d'autant que la musique synthétique assez 80s rappelle bien des choses... ensuite, malheureusement, les limites du budget et du script se font rapidement ressentir, puisque pendant une bonne heure, on assiste à une sorte de satire du milieu artistique américain, avec des personnages prétentieux, poseurs et franchement peu doués, qui débattent, qui se droguent, qui se font manipuler, qui se droguent, qui s'engueulent, qui se droguent, etc, etc, etc.

Ce n'est pas mal joué, mais le rythme mollasson, et le manque de punch du récit fait qu'en fait, on ne s'intéresse pas vraiment ni au protagoniste, ni aux tueurs potentiels, tous plus incapables les uns que les autres.

Avec la dernière demi-heure, heureusement, ça décolle un peu, et ça bourrine nettement plus, avec du sang et de la violence, mais là aussi, les limites techniques du projet se font ressentir : au final, on ne rit pas énormément, on n'a absolument jamais le moindre frisson, et le tout se regarde tranquillement, mais de manière globalement assez passive, sans grande passion.

3/6

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