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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2016 - 04 - Pandemic (2016)

Publié le 20 Septembre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Pandemic :

Dans un futur très proche, alors qu'un virus dévastateur a ravagé l'humanité, transformant ses victimes en créatures agressives et sanguinaires, des chercheurs tentent désespérément de trouver un remède à cette maladie. Lauren (Rachel Nichols) est l'une de ces spécialistes, et après avoir assisté à la destruction de New York, elle rejoint Los Angeles où, au sein d'une équipe composée de personnalités disparates, elle va tenter de secourir un maximum de survivants... parmi lesquels, peut-être, sa fille.

Un film de zombies qui n'a, pour seule originalité, que de tenter de battre Hardcore Henry à son propre jeu, en se présentant comme étant filmé à 80-90% en vue subjective, à partir des caméras portées par ses protagonistes.

Malheureusement, le gimmick lasse très rapidement, d'autant qu'il n'est jamais totalement assumé, et est souvent entrecoupé de plans d'ensemble, de vidéos de surveillance, et de points de vue omniscients, qui ne sont justement pas filmés par l'équipe.

Autre problème, le budget minimaliste (tout l'argent est passé dans le salaire des acteurs, très inégaux - Nichols et Missi Pyle sont très bien, même si NIchols fait un peu trop jeune pour être mère d'une adolescente de cet âge ; Alfie Allen et Mekhi Phifer sont nettement moins convaincants) fait que tout est particulièrement cheap : les effets visuels, les décors, le maquillage des figurants (qui d'ailleurs sont en nombre ultra-limités), le bus aux vitres opaques dans lequel les personnages passent le premier tiers du film, leurs combinaisons, le sang numérique...

Bref, entre le gimmick first person survival horror limité, le budget inexistant, le suspense anémique, l'interprétation inégale, et l'écriture particulièrement générique, prévisible et quelconque, pas grand chose à se mettre sous la dent avec ce DTV à la limite du téléfilm SyFy, dont le pitch aurait pourtant pu donner quelque chose d'intéressant, de déjanté, ou de tendu, avec quelqu'un de plus compétent derrière la caméra.

2/6 (pour quelques scènes, et pour les efforts des actrices)

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