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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #356 : Midnight Special (2016)

Publié le 8 Juillet 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Midnight Special :

Roy (Michael Shannon) a décidé de fuir une secte apocalyptique qui vénérait son fils Alton (Jaeden Lieberher), un jeune garçon doté de pouvoirs étranges. En cavale avec l'enfant et Lucas (Joel Edgerton), un officier de la policier et ami d'enfance de Roy, il doit désormais échapper aux autres membres de la secte, ainsi qu'au gouvernement, afin de parvenir au plus vite à des coordonnées mystérieuses indiquées par son fils.

Un film très bien accueilli outre-Atlantique, et présenté par son réalisateur, Jeff Nichols, comme s'inscrivant dans la digne tradition du cinéma du Spielberg des années 80s.

Pour être honnête, si le film s'inscrit bien dans la tradition d'un Rencontre du Troisième Type ou d'un E.T., Nichols aurait tout aussi bien pu citer John Carpenter (Starman) ou Stephen King (Charlie) tant son script se trouve directement dans la lignée de toutes ces oeuvres (avec en prime une petite dose de Code Mercury par moments).

Malheureusement, si les similarités avec ce cinéma des années 80 sont bien présentes, ça s'arrête là, car ce Midnight Special est tellement froid, clinique et méthodique (pour ne pas dire mécanique) et il tente tellement de faire durer le mystère au fil de ses deux heures de métrage, qu'il finit par n'avoir ni l'âme, ni le charme des productions des années 80.

Les personnages semblent ainsi tous déprimés, jamais attachants (c'est aussi un léger problème de casting...), et lorsque le pourquoi du comment est enfin révélé, au bout de 65 minutes de film, c'est fait d'une manière particulièrement plate et décevante, par un simple dialogue mollasson.

Heureusement cependant que les dix dernières minutes sauvent un peu le tout, en faisant basculer la réalité du film vers quelque chose qui rappelle un peu À la Poursuite de Demain : un rebondissement qui fonctionne à peu près, mais qui, encore une fois, manque cruellement d'émotion ou d'empathie pour que le spectateur soit touché.

Un 3/6 car c'est compétent et globalement bien filmé, mais un 3/6 microscopique, car c'est tout de même assez décevant au regard de sa réputation.

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