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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #299 : Big Stone Gap (2015)

Publié le 22 Avril 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Stone Gap :

En 1978, dans la petite ville minière de Big Stone Gap, au coeur des montagnes de Virginie, vit Ave Maria Mulligan (Ashley Judd), une vieille fille de 40 ans vivant avec sa mère, et passant ses journées à servir des clients au guichet de la pharmacie locale. Mais la mort de sa mère déclenche toute une série d'événements dans la vie d'Ave, lorsque cette dernière se découvre des origines inattendues : bientôt, c'est toute la vie d'Ave qui bascule, alors qu'elle doit choisir en amour, famille, et liberté...

Un long-métrage adapté d'un roman populaire par son auteur (ici à la fois au script et à la réalisation), et qui, il faut bien l'avouer, n'aurait pas dépareillé au sein de la collection Hallmark Hall Of Fame, tant il en a tous les atours : très orienté nostalgie country/rurale, dans une petite ville aux environnements naturels assez agréables et esthétiques, ce film bénéficie d'une distribution prestigieuse-mais-pas-trop (Judd, Patrick Wilson, Whoopi Goldberg, Jenna Elfman, Anthony LaPaglia, Jane Krakowski...), d'un budget confortable-mais-pas-trop, et raconte une histoire de femme perdue et prisonnière d'elle-même, qui s'émancipe, et reprend goût à la vie, blablabla.

Seul problème : ce n'est pas un téléfilm Hallmark, mais un film de plus de 100 minutes, pas particulièrement bien rythmé, ni mémorable.

D'autant qu'Ashley Judd est probablement trop charmante et séduisante (elle ne fait pas son âge, en tout cas) pour être totalement crédible en vieille fille de 40 ans qui n'a jamais connu l'amour (ou alors, c'est que les hommes de la ville sont aveugles).

Néanmoins, elle porte tout de même le récit sur ses épaules, et en est le principal intérêt : le film n'est en effet pas très mouvementé (c'est plus une tranche de vie qu'autre chose), est très balisé, et parfois un peu tiré vers le bas par les excentricités de ses personnages secondaires (Whoopi est presque désagréable, et Elfman bascule régulièrement dans le surjeu caricatural).

En résumé, un film bien interprété (pour la plupart des acteurs), mais un peu trop sirupeux pour son propre bien, pas totalement maîtrisé par sa réalisatrice/scénariste, et surtout, pas du tout mémorable.

Un minuscule 3/6 (pour Ashley ; mais honnêtement, c'est le genre de film qui passe instantanément sous la moyenne en cas de revisionnage)

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