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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #260 : Ex Machina (2015)

Publié le 29 Février 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ex Machina :

Informaticien talentueux travaillant pour le géant mondial de la recherche sur internet, Caleb (Domhnall Gleeson) est invité à passer une semaine dans le chalet de Nathan (Oscar Isaac), le patron de son entreprise et un véritable génie de l'informatique. Sa mission : pendant sept jours, Caleb va devoir interagir avec Ava (Alicia Vikander), une ginoïde séduisante créée par Nathan, afin de déterminer si oui ou non elle constitue la première forme d'intelligence artificielle au monde...

Un long-métrage de science-fiction auréolé d'une réputation exceptionnelle, mais qui, je dois bien l'avouer, m'a un peu déçu.

Non pas que ce quasi-huis clos intimiste au rythme assez lent et à l'ambiance pesante soit mauvais, mais au final, il ne sort jamais des sentiers battus du genre, ni n'aborde ses thématiques sous un angle particulièrement frais ou original.

À vrai dire, le film enchaîne même tellement les rebondissements convenus et prévisibles que ça l'affaiblit probablement un peu trop, d'autant que les personnages ne suscitent jamais le moindre attachement ou la moindre empathie : son héros n'est qu'un bouc émissaire manipulé par tout le monde de manière évidente, et ce depuis le début, sa "romance" avec Ava ne fonctionne jamais vraiment, tant Ava n'est pas particulièrement attirante, innocente ou troublante, et Nathan est tellement écrit, dès le début, comme un génie arrogant et détestable qu'aucune de ses actions ultérieures (les sexbots, etc) n'ajoute réellement à son personnage ni ne le renforce dans son archétype déjà très prononcé.

Bref, comme Moon en son temps, très classique, très prévisible, relativement maîtrisé mais trop encensé pour son propre bien.

3.75/6

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