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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 3 (suite)

Publié le 13 Février 2016 par Lurdo in Les bilans de Lurdo, Télévision, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

En Novembre 2013, je publiais ici-même un bilan de la première mi-saison 3 de Star Trek Voyager, tout décidé que j'étais alors à me refaire l'intégrale de la série sur la lancée.

Malheureusement, le niveau qualitatif de la série, et le manque d'intérêt chronique des épisodes à ce point du show avaient alors eu raison de ma détermination... et il m'a fallu près de deux ans et demi pour trouver le courage de m'y remettre.

Cette fois-ci, cependant, je vais faire ça de manière plus progressive, avec des mini-reviews plus régulières, de trois épisodes à la fois.

Et pour commencer...

3x13 - Fair Trade :

Pas de continuité avec l'épisode précédent : Janeway voulait y faire de Neelix un ambassadeur, tout le monde était content, mais là, Neelix se sent mal, il trouve qu'il n'a pas sa place à bord, il veut soudain être officier de sécurité, ingénieur, ou que sais-je encore.

Bon, sinon, un épisode sur Neelix et son passé trouble, lorsqu'il retrouve un de ses anciens compères contrebandiers. Pas désagréable, même si Neelix a un peu tendance à être incapable et hésitant dans cet épisode, et à se laisser influencer par tout le monde. Ce qui peut être agaçant. M'enfin la dernière scène était réussie. On peut toutefois se demander où était Kes pendant tout ça...

3x14 - Alter Ego :

Un Kim-centric - hey, revenez, partez pas comme ça ! - sur Kim qui tombe amoureux de l'une des bimbos holographiques du Club Med holographique du vaisseau (assez quelconque, d'ailleurs, la demoiselle), et demande à Tuvok de l'aider, mais l'hologramme, elle, tombe amoureuse du gros... hum... cerveau du Vulcain.

Hormis les quelques scénettes amusantes de certains personnages hors du cadre professionnel (la soirée de l'équipage au Club Med, avec notamment B'elanna qui se fait draguer par son collègue vulcain sous les yeux d'un Tom interloqué, ou encore le Doc qui découvre les charmes des serveuses), pas grand chose de mémorable.

Rien de honteux non plus (si ce n'est Kim, qui réagit comme un ado de 14 ans pendant tout l'épisode ; et bien sûr, le Club Med qui ressemble toujours ponctuellement à un mauvais décor de studio, surtout avec les brushings parfaits des figurantes), mais le script donne vraiment l'impression d'être un script de Next Generation mettant en scène Wesley Crusher et Data, transposé dans l'univers de Voyager.

3x15 - Coda :

Un épisode assez frustrant, puisqu'il commence par Chakotay et Janeway qui partent seuls en navette (pourquoi ? Ce n'est jamais expliqué), et s'écrasent (forcément) ; puis l'épisode joue la carte de la boucle temporelle, avant de changer de direction, de faire de Janeway un fantôme refusant de quitter ce plan d'existence pour rejoindre l'au-delà, et de la confronter à l'esprit de son père qui en fait est un alien maléfique/démon qui veut dévorer son âme (retournement de situation involontairement téléphoné par la production, qui met l'acteur dans un vieil uniforme de Next Generation - logique, le personnage est mort 15 ans plus tôt -, mais lui colle un combadge moderne apparu avec DS9/VGR... Oups).

C'est bien rythmé, et c'est assez bien interprété (notamment par Roxann Dawson ; Mulgrew, elle, est en roue libre), mais ça reste un bon gros bordel pourtant écrit par Jeri Taylor (habituellement bien meilleure) et qui ressemble à trois ou quatre idées différentes mélangées au hasard, jusqu'à obtenir un récit se déroulant intégralement dans la tête de Janeway, et donc sans conséquences (ni véritable intensité dramatique).

(intéressant de constater que c'est le second épisode à la suite où le postulat de départ, clairement recyclé - "un personnage holographique devient indépendant" et "les protagonistes sont pris dans une boucle temporelle" - est foutu à la poubelle à mi parcours, pour partir sur un autre postulat tout aussi recyclé)

(à suivre...)

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