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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 156 - Red Canyon (2008)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Red Canyon :

Bien des années après un événement traumatisant ayant marqué Regina (Christine Lakin), cette dernière revient avec son frère Devon (Tim Draxl) sur les lieux du drame, dans la ville où ils sont nés. Avec eux, Tom (Justin Hartley), Samir (Anku Bhatt) et Terra (Katie Maguire), qui les accompagnent dans ce pélerinage visant à exorciser leurs vieux démons. Mais rapidement, les cinq amis croisent le chemin des habitants de la bourgade - Walter (Walter Rodriguez), Mac (Norman Reedus) et Harley (Noah Fliess) - et l'enfer se déchaîne sur eux alors que le passé de Regina et Devon les rattrape...

Un slasher particulièrement calamiteux dont le principal défaut est sa réalisation tout simplement immonde, intégralement en caméra portée tremblotante, en gros plans inutiles, et en jump cuts et autres artifices de montage qui donnent au film une esthétique décousue, brouillonne et tout simplement repoussante.

Mais à la limite, tout cela aurait pu être sauvé par un script solide et captivant : malheureusement, ici, point de salut dans le scénario, qui n'est qu'une banale histoire de viol avec options "inceste et adultère", structurée en dépit du bon sens, avec moults flashbacks uniquement là pour bien insister sur la souffrance de Regina, et l'exploiter le plus possible.

D'ailleurs, tant que l'on parle des personnages, mention spéciale aux caricatures ambulantes et antipathiques qui composent la distribution : Reedus est en pilotage automatique ; Christine Lakin se donne à fond dans un rôle ingrat, celui de la fille tellement traumatisée qu'elle tremble constamment et subit, impuissante, les pires outrages pendant tout le film ; ou encore Justin Hartley, ici dans le rôle classique du "meilleur pote casse-couilles à grande gueule".

C'est mal écrit, c'est assez con, c'est particulièrement laid et fatiguant, c'est prévisible et dérivatif, c'est soporifique, c'est de l'exploitation basique et de mauvais goût, et lorsque l'on apprend que c'est le premier long-métrage d'un artiste peintre-sculpteur-publicitaire et directeur artistique porto-ricain... on se dit que devenir scénariste et réalisateur, ça ne s'improvise vraiment pas.

0.5/6

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