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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 132 - The Gallows (2015)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Found Footage, Halloween, Horreur, Jeunesse

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Gallows :

Vingt ans après qu'un tragique accident ait coûté la vie à Charlie (Jesse Cross), un jeune acteur, sur la scène d'un lycée du Nebraska, le département théâtral de l'établissement a décidé de remonter cette même pièce, avec une toute nouvelle distribution. Bientôt, cependant, Reese (Reese Mishler), l'acteur principal, commence à avoir le trac, et son meilleur ami Ryan (Ryan Shoos) le convainc de s'introduire dans l'amphithéâtre en pleine nuit pour saboter le décor, et empêcher la représentation. Mais l'esprit de Charlie rôde...

Au crédit de ce The Gallows, on peut tout de même citer son thème (le département théâtral d'un lycée, et les coulisses de son spectacle annuel) : c'est le genre de sujet trop peu fréquemment traité au cinéma, alors qu'une hantise dans les coulisses d'une pièce de théâtre, façon Fantôme de l'Opéra, c'est pourtant un sujet au potentiel certain.

Malheureusement, The Gallows est un found footage, un de plus, avec ses plans au camescope et en vision nocturne, majoritairement commentés en voix-off par le personnage de Ryan, un connard sarcastique et tête à claques qui s'avère très rapidement insupportable.

Non pas que les trois autres personnages principaux soient plus attachants et sympathiques, loin de là.

Et comme en plus tout le film prend place dans un lycée affreusement cliché, avec ses cliques, ses nerds à lunettes, ses jocks débiles, ses cheerleaders bimbos, ses théâtreux complexés, etc... et que le métrage ne fait tout simplement jamais peur (en partie parce qu'il est téléphoné et prévisible au possible), on se retrouve donc devant un flop mollasson qui n'apporte rien au genre, et s'avère une perte de temps pure et simple.

1/6

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