Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 81 - Late Phases (2014)

Publié le 27 Octobre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Late Phases :

Une fois par mois, la communauté de retraités de Crescent Bay est attaquée par une créature mystérieuse qui massacre l'un ou l'autre des pensionnaires, avant de disparaître pour trente jours. Lorsqu'il s'installe là, Ambrose McKinley (Nick Damicy), un vétéran aveugle et râleur, réchappe de peu à une attaque qui coûte la vie à son chien. Comprenant qu'il a affaire à une créature sanguinaire qui se cache parmi les retraités, Ambrose a désormais 30 jours pour se préparer à affronter la bête lorsqu'elle fera son retour...

Un long-métrage du réalisateur de Here Comes the Devil et du segment B de The ABCs of Death, soit deux métrages assez moyens et quelconques... et ici, c'est à l'identique.

En fait, le mot d'ordre de ce Late Phases est plutôt "maladroit" : collant particulièrement bien à son sujet, le film adopte ainsi un rythme lent et mollasson, de "maison de retraite", et se traîne faiblement durant une heure 40, délayant beaucoup trop une intrigue qui aurait fait un moyen-métrage de 30 minutes réussi.

Et si la volonté de faire un film d'horreur très 80s, avec monstres en costumes de latex et transformations old-school, en dur et en réel, est louable, cet aspect reste malheureusement à l'image de tout le reste : maladroit et un peu fauché, avec des garous gentiment miteux et pas très crédibles.

L'interprétation est aussi à l'identique, assez inégale et bancale, même si j'ai tendance à mettre cela sur le compte des origines espagnoles du réalisateur : un jeu d'acteur aléatoire est en effet un problème assez récurrent dans les films dirigés par un réalisateur étranger à la langue parlée dans le métrage.

Malgré tous ces défauts, cependant, je n'arrive pas à détester ce film, tant ses intentions sont bonnes, et son approche n'est pas désagréable (bien que très Bubba Ho-Tep dans l'âme, en plus sérieux et moins maîtrisé). Late Phases est donc regardable, partiellement intrigant, mais finalement trop inégal pour convaincre.

Un petit 3/6

Commenter cet article