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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 67 - Muirhouse (2012)

Publié le 20 Octobre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Muirhouse :

En 2007, l'auteur Phillip Muirhouse (Iain PF McDonald) est retrouvé incohérent, errant torse nu, et armé d'un marteau, après avoir passé une nuit seul dans un manoir hanté surnommé Monte Cristo. Au travers d'images d'archive, de bandes vidéos et audios retrouvées, et d'interviews, ce documentaire tente de faire la lumière sur ce qu'il a vécu...

Je crois que j'ai atteint un certain seuil de saturation avec un certain sous-genre du cinéma d'horreur : celui monopolisé par des réalisateurs qui, parce qu'ils ont une caméra, un budget ultra-limité et des décors naturels un minimum inquiétants, croient qu'il va être simplissime de tourner un film d'horreur found-footage.

Ce style est vraiment devenu une béquille infernale pour les cinéastes, qui pensent désormais que filmer une maison obscure avec une caméra subjective qui tremblote et qui passe la moitié du temps à filmer le sol ou les murs, cela fait du bon cinéma.

Ici, c'est exactement ça, un documenteur/found footage australien qui commence par l'arrestation de Muirhouse, devenu fou, et qui part ensuite en flashbacks/vidéos d'archive, pour retracer sa descente implacable dans la folie. On a droit à tous les clichés du genre : les règles établies et promptement bafouées par Muirhouse, les extraits vidéos et audios supposément inquiétants, les interviews face caméra, le héros seul dans le manoir la nuit, la caméra qui tremblote, les longs, longs plans sur la maison vide soudain interrompus par un bruit sourd, etc...

Le pire étant probablement le rythme : dès l'ouverture du film, sur un carton-titre de deux lignes et demi, mais qui reste 50 secondes à l'écran, on se dit que quelque chose ne va pas ; et effectivement, tout le reste du film est à l'image de ce carton-titre : ça dure trop longtemps.

Chaque scène est trop longue, chaque plan est trop long, c'est boursouflé d'exposition, et le film, malgré sa durée limitée de 75 minutes génériques compris, finit par donner l'impression d'en durer le double (ce qui, en retour, tue dans l'oeuf la moindre tentative de suspense et d'horreur, et endort rapidement le spectateur).

1/6

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