Hercule (Hercules) :
Une version révisionniste du personnage d'Hercule, qui se veut clairement iconoclaste et réaliste, en faisant du demi-dieu un homme moralement faible, tourmenté, et en proie à des hallucinations. Pourquoi pas, après tout : c'est un postulat de départ comme un autre, et une relecture potentiellement intéressante... mais malheureusement, plus que de rehausser l'intérêt du récit, cette approche le flingue totalement.
Car sous la caméra de Brett Rattner, la Grèce surnaturelle d'Hercule se transforme en monde terre à terre, terne et sombre, à la musique quelconque, au rendu gentiment fauché, au rythme pépère, et sans le moindre souffle épique. Les seules scènes qui font illusion dans le métrage sont les deux grosses scènes de bataille, malheureusement trop courtes, et un peu plombées par des effets spéciaux très inégaux.
Reste alors la distribution, Dwayne Johnson en tête, qui fait de son mieux avec un script prévisible, plat, et des personnages peu développés.
2/6
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