Albert à l'Ouest (A Million Ways to Die in the West) :
Pas très bien, ce film. Ted m'avait donné l'impression d'une rom-com pour mecs, assez bancale au niveau du rythme et de la structure, très référentielle, et dont seule une partie des gags faisait mouche... et là, c'est exactement la même chose : une rom-com aux allures de western, assez bancale au niveau du rythme et de sa structure (ça se traiiiine), et dont seule une partie des gags fait mouche.
La seule différence, outre un MacFarlane assez quelconque en lead ("bonjour, j'ai écrit un film où j'interprète un éleveur de moutons qui passe son temps à se plaindre, à balancer des anecdotes que j'ai lues dans des bouquins sur le Far West, mais rassurez-vous, les amis, je reste un nerd comme les autres... sauf que j'ai mon propre film, que j'y bats Liam Neeson en duel, et que j'y ai Amanda Seyfried & Charlize Theron qui sont en concurrence pour mes beaux yeux."), c'est le fait que les références pop-culture modernes sont, par la force des choses, absentes (hormis la référence sympatoche à BTTF3)... et remplacées par trois tonnes de vannes pipi-caca-foutre-bite-poil-chatte-couilles (et drogue), qui feront plus ou moins mouche selon le seuil de tolérance du spectateur pour cet humour.
Donc voilà, ça se traîne, c'est balisé, ça a un énooooooorme ventre mou, les personnages sont à peu près aussi développés que dans Ted (ce sont des personnages-fonctions plus qu'autre chose), et la plus grosse majorité des meilleures vannes était dans les bandes-annonces.
Ah, et comme dans Ted, on a droit, vers le dernier quart d'heure du film, à une course-poursuite entre le héros et le maychant (qui est présent au début du film, et ne revient qu'à la fin, donc) sur fond de grosse musique orchestrale (très bon score de Joel McNeely, d'ailleurs, qui lorgne alors sur du Williams de la grande époque, ce qui est assez logique, compte tenu de son passif sur SW & Indy).
2/6
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