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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1974 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023)

Publié le 21 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Romance, Hallmark, USA, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

The More Love Grows (2023) :

À peine leur fille Aly (Roan Curtis) déposée à l'université, Paul (Patrick Gilmore) annonce à Helen (Rachel Boston) son épouse, qu'il la quitte. De quoi laisser une Helen choquée dans le flou... jusqu'à ce qu'elle trouve un adorable petit chien perdu sur le pas de sa porte, et qu'elle rencontre Ben (Warren Christie), un séduisant vétérinaire qui décide de l'aider à devenir la maîtresse du toutou.

Un téléfilm Hallmark pas désagréable du tout, qui tente de mélanger romance, animaux attachants, et un ton plus adulte et sérieux sur un couple qui se fracture, et sur une (future) divorcée qui doit apprendre à se reconstruire sans son époux ou son enfant.

Soyons francs : ça ne marche pas totalement, principalement sur le front de la séparation et de ce qui va avec. La faute à une intro de quinze minutes qui ne prépare jamais vraiment le terrain pour la rupture sortie de nulle part, à une sous-intrigue jamais totalement probante ou utile de la fille qui glande à l'université et à une dernière ligne droite un peu maladroite, qui tente de tout boucler sans jamais verser dans la romance pure et dure.

Et puis la nouvelle meilleure amie punk rockeuse overzetop, mwébof.

Mais malgré cela, le tout se regarde plutôt bien, principalement parce que Rachel Boston est, comme toujours, très attachante, que le chien est une véritable crème, et que dans l'ensemble, ça reste suffisamment léger pour faire oublier les défauts.

3.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1973 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022)

Publié le 20 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

New York avec toi (Meet Me in New York - 2022) :

Event planneuse réputée et sur le point de décrocher une promotion, Kelly (Brooke Nevin) croise le chemin de Joe (Corey Sevier), rédacteur web spécialisé et influent, qui cherche quelqu'un pour organiser l'anniversaire de sa nièce Willow (Molly Lewis). Malgré un premier contact assez hostile, Kelly finit par accepter cette mission, et avec Joe, elle tente d'organiser cette fête en moins d'une semaine...

Un téléfilm Reel One qui voit Corey Sevier et Brooke Nevin se retrouver après Le Marché de Noël providentiel, et pousser un peu plus loin leurs échanges moqueurs et sarcastiques, ce qui donne à ce métrage un ton plutôt amusant et mordant.

Peut-être un peu trop mordant at abrasif, d'ailleurs, dans les premières scènes (au risque de rendre presque antipathiques les deux personnages), mais ça se calme rapidement, et tous les petits à-côtés du scénario - le magicien improbable, la fillette attachante, la danse ridicule la meilleure copine asiatique dynamique et rigolote - rendent le récit sympathique et léger.

Ça ne révolutionne rien, et il reste des scories techniques (j'ai notamment beaucoup de mal avec tous ces plans sur les personnages qui téléphonent, appellent, décrochent, etc, sans que jamais l'écran de l'appareil ne soit allumé), mais j'ai connu bien pire, dans l'ensemble.

4 - 0.25 pour le titre insipide = 3.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1967 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022)

Publié le 14 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Review, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Dating the Delaneys (2022) :

Maggie Delaney (Rachel Boston), divorcée et propriétaire d'une pâtisserie, a deux enfants adolescents, Gary (Everett Andres), sportif, et Emma (Zoë Christie)... qui commence tout juste à sortir avec un élève de sa classe. La mère de Maggie, Barb (Karen Kruper), a elle aussi récemment retrouvé l'amour auprès de Rick (Barry Levy). Et pour ne rien arranger, son ex-mari (Brendon Zub) est sur le point de se remarier. Pour ne pas rester seule sur le banc de touche, Maggie décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontre mais, pour s'y préparer, elle accepte la proposition de son ami veuf, Michael (Paul Campbell), d'avoir avec lui plusieurs "rendez-vous factices", histoire de remettre le pied à l'étrier du jeu de la séduction...

Une romcom Hallmark collégiale qui fonctionne plutôt bien et ne se prend jamais trop au sérieux, aidée en cela par l'alchimie de Boston et Campbell (déjà ensemble dans Le Dernier cœur à prendre) et par un ton globalement plus décontracté et nonchalant, notamment dans les échanges entre les deux acteurs principaux, bourrés de jeux de mots vaseux qui font glousser Boston.

C'est globalement assez rafraîchissant, donc, même si je dois bien avouer que l'intrigue de Barb et Rick est rapidement évacuée, et que celle d'Emma rend cette dernière assez antipathique (déjà que l'actrice est peu attachante...).

Mais bon, ça change un peu, dans sa forme et dans la caractérisation de son personnage principal, donc c'est plutôt sympathique, je dois dire.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1963 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022)

Publié le 10 Février 2024 par Lurdo dans UpTv, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Romance, Review, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :

Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...

Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.

Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.

Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1961 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Game of Love (2023)

Publié le 8 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Romance, Critiques éclair, Cinéma, Hallmark, St Valentin, Review, USA, Canada, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Game of Love (2023) :

Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...

Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.

Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.

Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.

Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1959 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Amore (2022)

Publié le 6 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Drame, Romance, Hallmark, Review, Critiques éclair, St Valentin, USA, Canada, Cinéma

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Always Amore (2022) :

Restauratrice en difficultés financières suite au décès de son époux, chef dans le restaurant italien familial, Elizabeth (Autumn Reeser) n'a que quelques semaines pour redresser la barre, avant que son propriétaire ne vende les lieux. Elle n'a d'autre choix que d'accepter l'aide de Ben (Tyler Hynes), consultant en redressement d'entreprise, même s'il va falloir pour cela qu'elle apprenne à faire son deuil et à changer son quotidien...

Une romcom Hallmark assez classique produite par Giada de Laurentiis (avec placement produit en prime), et qui ne trouve sa place sur Hallmark Movies & Mysteries que par son côté un peu mélancolique, avec son héroïne en deuil et en difficultés financières.

À part ça, cependant, on est dans la routine habituelle des productions de la chaîne, avec une scénariste habituée du genre (ce qui n'empêche pas certains moments d'être un peu raides et mécaniques, tant dans les dialogues que dans la mise en scène), des passages obligés (compétition de chefs, quiproquo de dernière minute) qui se marient mal avec le ton plus sérieux et "adulte" du film, et un rythme pépère.

Ça laisse le temps au couple Reeser/Hynes de développer une alchimie solide (en même temps, ils sont tous les deux sympathiques), aux personnages secondaires d'exister un peu, mais au final, ça produit un téléfilm sans surprises, qui ronronne un peu.

3/6 

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Blog Update ! - Janvier 2024

Publié le 4 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair

Comme tous les ans, un petit mois de janvier sur le blog des Téléphages Anonymes, qui a repris un rythme de croisière tranquille après la Christmas Yulefest 2023.

#1938 : Qui suis-je ? (1998) - 3.25/6

#1939 : Mortal Kombat Legends - Cage Match (2023) - 4/6

#1940 : Death of a Telemarketer (2021) - 3.5/6

#1941 : The Family Plan (2023) - 2/6

#1942 : La grosse magouille (1980) - 3.5/6

#1943 : Madelines (2022) - 2/6

#1944 : Ride On (2023) - 2.75/6

#1945 : Répétition générale (2023) - 3.75/6

#1946 : Un crime dans la tête (1991) - 3/6

#1947 : Demolition Man (1993) - 4/6

#1948 : Nandor Fodor and the Talking Mongoose (2023) - 2.5/6

#1949 : Little Richard - I am Everything (2023) - 4.5/6

#1950 : Spy Kids - Armageddon (2023) - 2.25/6

#1951 : Bottoms (2023) - 4.25/6

#1952 : High Heat (2022) - 3.75/6

#1953 : The Marvels (2023) - 3/6

#1954 : The Re-Education of Molly Singer (2023) - 2.5/6

#1955 : Wish (2023) - 2.25/6

#1956 : A Disturbance in the Force (2023) - 4.5/6

#1957 : Expendables 4 (2023) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Pas de grand succès, ce mois-ci, simplement A Disturbance in the Force, un documentaire instructif sur un pan méconnu de l'univers Star Wars, un autre documentaire sur la vie de Little Richard Cage Match, une adaptation animée ludique de Mortal Kombat en mode 80s, et Bottoms, une teen comedy LGBTQ+ assez décalée et décomplexée.

 

# Flop(s) du mois : 

The Family Plan, une comédie familiale tellement générique qu'elle en devient fatigante ; Madelines, un petit budget de science-fiction pas particulièrement maîtrisé ; et Wish, le dernier Disney, techniquement compétent, mais insipide et inabouti au possible.

Mention spéciale à The Marvels, le dernier Marvel qui, s'il ne rentre pas strictement dans cette catégorie Flop, reste frustrant et lui aussi inabouti, comme si le film avait été bricolé à l'arrache au montage, pour le meilleur et surtout pour le pire.

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# Petit écran :

Un mois qui nous a permis de revenir sur la saison 4 de Star trek : Lower Decks, une saison sympathique, mais dont le fil conducteur m'a quelque peu déçu ; sur la saison 2 de Marvel's What If...?, un peu similaire, en cela qu'elle propose des épisodes unitaires intéressants, mais un fil conducteur (centré sur Capitaine Carter) un peu plat et redondant ; sur la première partie de la deuxième saison du reboot de Code Quantum, un peu trop orientée shipping à mon goût ; et enfin, sur la renaissance de Doctor Who au travers de ses quatre épisodes spéciaux chapeautés par Russell T. Davies, des épisodes bordéliques, mais qui font du bien après la traversée du désert Chibnall.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Comme tous les ans, un mois de février coupé en deux sur le blog des Téléphages Anonymes, avec une première quinzaine (ou plutôt, trois semaines, honnêtement) consacrées à la romance et à la Saint Valentin, et une dernière semaine plus normale, avec films et séries... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : What If...?, saison 2 - suite et fin (2023)

Publié le 3 Février 2024 par Lurdo dans What If, Action, Aventure, Animation, Review, Critiques éclair, Fantastique, Télévision, Comédie, USA, Disney, MCU, Marvel, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Anthologie, Jeunesse

Suite de la seconde saison de la série d'animation What If ? de Marvel, avec ses 4 derniers épisodes...

What If...?, saison 2 - suite et fin (2023) :

- 2x06 - Lorsque les Conquistadors attaquent sa tribu, à la recherche de la Fontaine de jouvence, la jeune mohawk Kahhori découvre un lac étrange, où est tombé du ciel le Tesseract. Envoyée par ce dernier dans un univers parallèle, Kahhori y retrouve ses ancêtres, encore vivants et dotés de capacités surnaturelles qu'elle commence alors à développer elle aussi...

Pocahontas et Black Panther se retrouvent et ont un bébé, une histoire de décolonisation brutale réalisée grâce aux pouvoirs du Tesseract. Plutôt bien narré, intéressant, même si le personnage de Kahhori est un peu trop puissante pour son propre bien, et que la scène de fin, avec caméo de Strange, est plus frustrante qu'autre chose.

- 2x07 - Bannie par son père Odin pour son arrogance, Hela (Cate Blanchett) est envoyée sur Terre, et se retrouve en Chine, au Moyen-Âge. Là, elle croise le chemin de Xu Wenwu (Feodor Chin), de ses dix anneaux et de ses armées, mais finit par rejoindre Ta Lo, où elle reçoit l'enseignement de Jiayi et se prépare à affronter son père...

Une relecture du premier Thor, si Thor était remplacé par Hela, et plongé dans Shang-Chi plutôt qu'au milieu du Nouveau-Mexique du 20e siècle. Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que j'ai de la sympathie pour le film Shang-Chi et sa mythologie, et parce que Cate Blanchett semble bien s'amuser.

- 2x08 - En 1602, le Capitaine Carter, venu du futur, aide Wanda Merlin et Sir Nicholas Fury a empêcher une incursion interdimensionnelle, mais échoue à sauver la Reine Hela. Elle est aussitôt traquée par les troupes du nouveau Roi Thor (Chris Hemsworth), et apprend que les incursions sont le résultat de la présence d'un autre voyageur temporel mystérieux...

La suite des aventures du Capitaine Carter, perdue dans le passé, avec une réinvention des Avengers à la sauce Renaissance, et un retour sur le devant de la scène de la romance impossible Carter/Rogers, qui une fois de plus fonctionne bien ici, y compris sa fin tragique.

- 2x09 - Strange Supreme révèle à Carter qu'il passe le plus clair de son temps à sauter d'univers en univers pour y capturer les menaces interdimensionnelles les plus puissantes... et exploiter leurs pouvoirs pour recréer son monde d'origine. Ce qui motive Carter et Kahhori à l'affronter...

Une fin pétaradante et explosive, qui déborde de scènes d'action (voire peut-être même un peu trop, ça frôle le brouillon et le précipité), de caméos visuels (on retrouve de nombreux personnages issus de nombreux univers), et qui utilise une rechute de Strange Supreme comme catalyseur de toute la saison. Pas inintéressant, en soi, mais j'aurais peut-être aimé quelque chose de moins brut de décoffrage.

- Bilan saisonnier - 

Une saison 2 sympathique, mais un peu en dessous de la saison 1, en ce qui me concerne.

Hormis l'épisode de Noël, très amusant, la course automobile sur Sakaar et l'épisode sur les Mohawks, le reste m'a un peu moins enthousiasmé que précédemment, notamment en ce qui concerne le Capitaine Carter. J'aime beaucoup le personnage, mais utiliser ainsi l'Agent Carter dans près de la moitié des épisodes de la saison, parce que le personnage est populaire et tout et tout, c'est peut-être un peu trop pour moi, et j'aurais préféré voir d'autres personnages ou d'autres variations plus obscures et originales.

Idem pour Strange Supreme, dont le retour des pulsions maléfiques ne m'a que moyennement convaincu.

Après, ça reste une série animée d'excellente facture sur le plan technique, donc je ne vais pas faire la fine bouche, mais j'espère que la saison 3 lèvera un peu le pied sur l'Agent Carter et sur les mêmes combinaisons de personnages.

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Les bilans de Lurdo : What If...?, saison 2 - première partie (2023)

Publié le 28 Janvier 2024 par Lurdo dans What If, Action, Aventure, Animation, Review, USA, Télévision, Disney, MCU, Marvel, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Fantastique, Anthologie, Comédie, Jeunesse

Après une première saison plutôt ludique et très satisfaisante, retour de la série d'animation What If ? de Marvel, pour 9 épisodes d'une petite demi-heure, qui explorent les différentes facettes du multivers Marvel, avec de nombreux guests en tout genre au doublage...

What If...?, saison 2 - première partie (2023) :

- 2x01 - Sur Xandar, Nebula (Karen Gillan), membre des Nova Corps, découvre le corps de Yondu, assassiné. Elle mène alors l'enquête, et découvre une conspiration visant à livrer la planète à Ronan l'accusateur...

Un épisode d'introduction pas désagréable du tout, qui lorgne formellement sur Blade Runner, et présente plusieurs team-ups doublés par les comédiens d'origine : Nebula et Yon-Rogg (Jude Law), puis Nebula, Howard (Seth Green), Groot et Kord (Taika Waititi). Un tout un peu prévisible, mais bien animé.

- 2x02 - Lorsque Peter Quill, enfant récupéré par son père Ego (Kurt Russell), est envoyé sur Terre pour la terraformer, Peggy Carter (Hayley Atwell) et Howard Stark (John Slattery) réunissent un groupe de héros pour tenter d'empêcher le pire : Goliath (Laurence Fishburne), le roi T'chaka (Atandwa Kani), Bucky Barnes (Sebastian Stan), Thor (Chris Hemsworth), Hank Pym (Michael Douglas) et Mar-Vell...

Des proto-Avengers alternatifs pour un épisode dynamique et sympathique, avec pléthore de caméos vocaux, et un côté rétro pas désagréable du tout. Ça s'arrête là, cela dit. 

- 2x03 - Lorsque Justin Hammer (Sam Rockwell) et ses sbires profitent d'un gala de Noël à la tour Avengers pour prendre les invités en otage et mettre la main sur les secrets des héros, Happy Hogan (Jon Favreau) n'a d'autre choix que de se prendre pour Bruce Willis et de tenter d'arrêter les preneurs d'otage, avec l'aide distante de Darcy (Kat Dennings)... et de l'ADN de Banner.

Un épisode de Noël très amusant, qui fait une relecture de Die Hard à la sauce Marvel, et s'amuse de tous les clichés du genre, avec de nombreux caméos vocaux (presque tous les Avengers, Cobie Smulders), une transformation de Happy en Freak, et plein de détails ludiques et festifs.

- 2x04 - Après s'être sacrifié pour empêcher l'invasion de la Terre par les Chitauris, Tony Stark se retrouve sur Sakaar, où il croise le chemin du Grand Maître (Jeff Goldblum), qui l'oblige à prendre part à un grand prix, aux côtés de Kord (Taika Waititi), de Valkyrie (Tessa Thompson) et de Gamora, qui veut la tête de Stark...

Goldblum au doublage de son personnage, et il se lâche totalement dans cet épisode automobile très efficace, à l'animation particulièrement dynamique et nerveuse. Ça reste léger au niveau du ton, et l'absence inévitable de Robert Downey Jr au doublage ne se fait pas ressentir, Mick Wingert assurant très bien la relève.

- 2x05 - Lorsque le Capitaine Carter (Hayley Atwell) retrouve l'Hydra Stomper lors d'une mission, elle réalise que Steve Rogers est encore vivant, des décennies après sa disparition, et qu'il a été victime d'un lavage de cerveau aux mains de la Red Room...

Une relecture de Captain America 2 : The Winter Soldier, mais pour Peggy Carter et son univers, avec en prime une utilisation judicieuse de Black Widow (le film) et de Black Widow (le personnage). Beaucoup d'action réussie, et un cliffhanger qui lance la dernière ligne droite de la saison, centrée sur le Capitaine Carter et ses aventures interdimensionnelles...   

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Les bilans de Lurdo : Code Quantum, saison 2 - première partie (2023)

Publié le 27 Janvier 2024 par Lurdo dans Quantum, Télévision, USA, Review, Les bilans de Lurdo, Aventure, Science Fiction, Action, Critiques éclair, NBC, Histoire, Fantastique, Romance

Créée par Martin Gero, la saison 1 de ce reboot/suite de Code Quantum n'était pas inintéressante, mais se cherchait un peu trop pour son propre bien : avec son focus très prononcé et larmoyant sur son couple principal, une approche un peu balourde de la représentativité, des minorités et de la justice sociale, et une sous-intrigue à la Terminator opposant Ben à un autre voyageur maléfique venu du futur, Quantum Leap 2023 restait une série de network assez formatée, manquant du charme et du fun de la série originale, mais tout de même agréable et sympathique à suivre.

La série a donc repris à la rentrée 2023, avec une première fournée de 8 épisodes au format habituel, tournés et produits avant la grève...

Code Quantum, saison 2 - première partie (2x01-08 - 2023) :

Ben découvre que pour l'équipe du projet, trois années se sont écoulées depuis son dernier saut : tout le monde le croit mort, le projet Quantum Leap a été interrompu, et bien des choses ont changé, notamment du point de vue d'Addison...

Pas de surprise : le focus du show ne change pas vraiment, et la relation Addison/Ben reste au centre du programme... même s'il y a une évolution de taille, puisque cette relation se transforme en triangle amoureux. En effet, trois ans se sont écoulés pour les responsables du projet, et Addison a fait son deuil de Ben, que tout le monde croyait décédé, pour se remettre en couple avec Tom (Peter Gadiot), un ancien militaire. De quoi amener une bonne grosse dose de mélodrame larmoyant et de jalousie, ce qui manque de phagocyter un peu le programme.

D'autant que les épisodes, s'ils ne sont pas désagréables, semblent fréquemment un peu catapultés dans leur résolution, d'une façon relativement frustrante et dommageable pour le récit : après le premier épisode, qui voit Ben dans la peau d'un soldat américain écrasé avec son équipage (dont une Carol Danvers en puissance, et un soldat gay) en Russie, dans les années 70, on a droit à Ben en employée de banque qui doit sauver des otages lors d'un braquage dans les années 80, Ben qui doit aider un acteur vieillissant à renouer avec sa fille en 2000, ou encore Ben confronté à la violence et au racisme des émeutes de 1992, à Los Angeles.

Autant d'épisodes un peu inégaux, pas forcément toujours bien structurés ou réalisés (il y a çà et là un abus de plans inutilement serrés sur les visages des acteurs lors des dialogues) et qui se trouvent régulièrement parasités par le présent, un présent pas vraiment inspiré dans lequel Addison et Tom roucoulent, Magic est devenu alcoolique mais se soigne, et Ian a fait (hors champ) un pacte avec une méchante corporation pour pouvoir continuer à faire fonctionner le programme Quantum Leap en secret pendant trois ans.

Cette dernière intrigue, notamment, ne fonctionne vraiment pas, trop vague, survolée et résolue (une nouvelle fois) de manière trop facile et catapultée (espérons que les scénaristes y reviendront dans la seconde moitié de saison).

Heureusement, quelques épisodes se démarquent du lot, notamment le troisième de la saison, qui envoie Ben au Nouveau-Mexique, dans la peau d'un agent gouvernemental traquant les OVNIs. En soi, l'épisode n'est pas exceptionnel, et est une nouvelle fois parasité par la relation Ben/Addison qui se désagrège, mais il introduit le personnage de Hannah (Eliza Taylor), une serveuse intelligente et passionnée de sciences, que Ben retrouvera trois épisodes plus tard, lors d'un épisode ludique à Princeton, dans les années 50.

Là, Ben et Hannah (devenue assistante de recherche suite aux conseils de Ben) s'associent pour trouver une formule secrète d'Albert Einstein, et Ben finit par lui avouer son identité réelle : une relation qui fonctionne bien, notamment parce que les deux acteurs ont une bonne alchimie, et que cela ressemble bien à la mise en place d'un fil conducteur intéressant.

Aussitôt, cependant, les scénaristes manquent de surexposer cette relation, puisqu'après un épisode sympatoche en mode sorcières de Salem, ils envoient Ben dans un remake de Le Caire, nid d'espions, où le leaper retrouve, encore une fois, cette chère Hannah.

Une fin de demi-saison très orientée shipping, donc, et qui laisse un peu dubitatif quand à la direction de la saison. Certes, les fans de la série semblent adorer cette orientation (il faut dire que la relation Ben/Addison n'était pas très populaire dans le fandom, donc ils sont ravis que ce soit terminé), mais je m'interroge tout de même quand à la suite - Hannah est déjà surexposée, apparaissant dans 3 épisodes sur 8, et il ne fait aucun doute que cette histoire se finira mal pour le couple (ou alors, en mode Capitaine America qui assiste à la mort de Peggy Carter, trop âgée).

En parallèle, il manque en plus d'un vrai fil conducteur global, et il est probable que la grève des scénaristes ne va pas aider à donner un peu d'épaisseur au programme.

Je suis donc assez mitigé : le capital sympathie de Quantum Leap 2023 est toujours là, mais la série semble ne pas vraiment savoir où aller, ailleurs que vers plus de sentiments, plus de romance, et plus de shipping.

Pas sûr que ce soit très judicieux.

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Giggle / The Church on Ruby Road (2023)

Publié le 21 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse

Avec son retour aux commandes de la franchise Who, Russell T. Davies a immédiatement rappelé aux spectateurs pourquoi son showrunning a si bien su faire renaître Doctor Who, en 2005 : un premier épisode familial et amusant, un second épisode plus sérieux et tendu, et maintenant, quelque chose de nettement plus flamboyant, avec le caméo de Neil Patrick Harris, et la transition vers un nouveau Docteur...

Doctor Who - The Giggle (2023) :

Lorsqu'un signal étrange se répercurte sur tous les écrans de la Terre et rend les humains fous à lier, le Docteur reconnaît là la signature du Toymaker (Neil Patrick Harris), une entité toute puissante qu'il a vaincu de justesse autrefois, et qui cherche désormais à se venger...

Après le Meep mignon et déglingué, et The Thing à la sauce Who, place à un troisième épisode plus flamboyant, qui voit Neil Patrick Harris incarner un grand méchant omnipotent qui se donne en spectacle, danse sur du Spice Girls, transforme les gens en ballons, en marionnettes, etc.

Face à lui, un Docteur délibérément épuisé et au bout du rouleau, une Donna toujours très efficace, les troupes de UNIT (ainsi que Mel, compagne des Sixième et Septième Docteurs)... et une bi-régénération inattendue, qui voit Tennant partager l'écran avec son successeur, et remporter l'épisode au cours d'une partie de... lancer de balle.

Je mentirais en disant que l'épisode ne m'a pas semblé un peu bordélique, avec un Toymaker à l'efficacité étrangement variable. En fait, c'est bien simple, j'ai vraiment eu l'impression que le tout avait été conçu comme un épisode en deux parties, un nouvel adieu à Tennant, avant d'être reconfiguré en épisode simple un peu plus court, mais moins satisfaisant : tout semble ainsi se résoudre de manière un peu trop facile, y compris au niveau de la birégénération, et du sort de Docteur-Tennant (qui laisse ainsi à l'acteur une porte entrouverte pour reprendre son rôle quand bon lui semble).

Cela dit, c'était amusant et dynamique, avec quelques moments de menace efficaces, et Ncuti Gatwa fait bonne impression : sans être exceptionnel, le tout se regarde donc très bien.

Doctor Who - The Church on Ruby Road (2023) :

Jeune orpheline abandonnée, à sa naissance, sur le seuil d'une église, Ruby Sunday (Millie Gibson) se retrouve un jour au centre de multiples coïncidences étranges et accidents malencontreux, qui se font de plus en plus prononcés. Et lorsque le bébé confié à son foyer d'accueil est enlevé par des gobelins le soir de Noël, elle rencontre alors le Docteur, qui l'emmène dans une aventure improbable pour sauver le nourrisson...

Un épisode de Noël façon conte de fées, avec des pirates gobelins qui chantent, un Docteur aux tenues flamboyantes et qui, lui aussi, chante et danse, une nouvelle Compagne dynamique, une guest star qui meurt dans d'affreuses souffrances de manière rigolote, des pistes intrigantes lancées pour la saison 2024, bref, un Doctor Who festif plutôt agréable et léger, bien qu'étant toujours un peu brouillon, comme à l'accoutumée avec Davies.

Cela dit, les effets spéciaux étaient très réussis, et Davies a toujours ce chic pour rendre instantanément le côté humain de la série attachant et sympathique, au travers de personnages crédibles et de relations naturelles. Reste à voir ce que donnera la future saison en tant que telle.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023)

Publié le 20 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :

- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...

Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.

- 4x07 : Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.

Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.

Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).

- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...

Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...

Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.

- 4x09 : Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...

Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".

Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.

- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...

Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.

Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.

Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.

- Bilan saisonnier -

Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.

On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.

En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Star Beast / Wild Blue Yonder (2023)

Publié le 14 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse, Who

Après plusieurs saisons insipides et globalement ratées (malgré une interprète principale attachante, qui aurait mérité mieux) sous l'égide de Chris Chibnall, retour de Russell T. Davies aux commandes de la franchise Doctor Who, pour une tentative de résurrection de cette dernière à l'occasion de son 60e anniversaire, une résurrection qui s'accompagne du retour attendu de David Tennant et de Catherine Tate devant la caméra...

Doctor Who - The Star Beast (2023) :

Alors qu'il vient de retrouver l'apparence du Dixième Docteur (David Tennant), le Docteur arrive à Londres, à deux pas de Donna Noble (Catherine Tate) : le destin semble le pousser vers elle et vers sa famille, dont sa fille Rose (Yasmin Finney), qui vient justement de découvrir le Meep, une créature étrange récemment écrasée sur Terre et traquée par plusieurs groupes lourdement armés...

Retour pétaradant aux commandes de la série pour Davies, qui semble prendre un malin plaisir à prendre les néanderthals du web à rebrousse-poil (on a parfois l'impression qu'il a écrit tout l'épisode à l'envers, en partant de la dichotomie binaire/non-binaire et du personnage transgenre de Rose, pour s'en servir comme d'une justification capillotractée au retour de Donna et à sa happy end), et qui nous fournit ici une reprise dynamique, drôle, légère, explosive, rythmée et tout et tout.

Certes, c'est un peu brinquebalant, le temps que tout le monde retrouve son rythme, mais le Doctor Who de Davies a toujours été un peu bancal sur les bords, donc rien de surprenant ou de rédhibitoire. En tout cas, même si ce n'est pas le meilleur épisode de tous les temps, et si ça joue beaucoup sur la nostalgie du Dixième Docteur, ça reste nettement plus fun et intéressant que l'ère Chibnall.

Doctor Who - Wild Blue Yonder (2023) :

Endommagé, le TARDIS laisse Donna et le Docteur sur un immense vaisseau abandonné perdu aux confins de l'univers... où rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, confrontés à des formes de vie capables d'imiter leur apparence et de leur voler leurs souvenirs.

The Thing, dans l'espace, matiné d'Event Horizon, pour un épisode reposant intégralement sur le duo Tennant/Tate, excellent comme toujours, et sur une atmosphère plus sérieuse et angoissante que dans l'épisode du dessus.

Et ça fonctionne très bien, franchement, après un gag d'introduction assez typiquement Daviesien (Issac Newton réinventé en jeune métis sexy qui découvre la théorie de la "mavité"), permettant même à Tennant de dévoiler une part plus vulnérable et affaiblie de son Docteur, dominant ici nettement moins la situation que d'habitude, avec une Donna qui est, comme elle le dit si bien, "brillante".

Bref, un épisode tendu, très réussi (hormis une incrustation ou deux sur fond vert, mais bon, ça, même les blockbusters à 300M ne sont plus foutus de les rendre crédibles), et qui se termine, pour le plus grand des plaisirs, sur un dernier caméo de Bernard Cribbins...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023)

Publié le 13 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Après une saison 3 maîtrisée, mais peut-être un peu trop anecdotique pour son propre bien (les scénaristes semblant se refuser à ce que les aventures des personnages aient des conséquences), et un crossover amusant avec Star Trek : Strange New Worlds, Lower Decks est revenue en septembre dernier, pour dix nouveaux épisodes d'une vingtaine de minutes...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023) :

- 4x01 : Alors que Boimler apprend qu'il va recevoir une promotion, le Cerritos reçoit pour mission d'escorter le Voyager, désormais un musée, jusqu'à la Terre. Bien vite, cependant, la mission dégénère, lorsque le musée prend vie...

Gros épisode de fanservice en ouverture de saison, dans la lignée de l'épisode Deep Space Nine de la saison précédente, mais centré sur Voyager, avec des références pointues à de nombreux épisodes de la série, notamment Tuvix, dont le concept est ici étendu à tout le reste de l'équipage. On a des Borgs, des salamandres géantes, des hologrammes, un macrovirus, du fromage, etc, le tout se mêlant avec plus ou moins de bonheur en un gros gloubiboulga référentiel plutôt amusant.

Et puis la fine équipe est promue, ne faisant donc plus techniquement partie des Lower Decks (ce qui peut donner une nouvelle impulsion à la série... ou être totalement ignoré par la suite) ; sans oublier un début de sérialisation, avec un mystérieux vaisseau destructeur qui traverse l'espace klingon. Sympatoche, tout ça.

- 4x02 : Mariner et Ransom vont récupérer des humains prisonniers d'une ménagerie extraterrestre, mais alors que Mariner est bien décidée à saboter la mission, une créature sanguinaire se libère ; Rutherford tente d'obtenir une promotion ; Boimler tente de trouver de nouveaux quartiers...

Un épisode plus classique de la série, avec une Mariner en mode rebelle tête à claques, et les autres personnages fidèles à eux-mêmes. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de particulièrement mémorable - promotions et conclusion mises à part, ça aurait pu être un épisode des premières saisons de la série.

- 4x03 : Tendi, Rutherford et Mariner se persuadent que l'un de leurs supérieurs les bizute ; le capitaine et Ransom tentent de dépanner un ordinateur antique contrôlant un biôme entier ; Boimler dirige sa première mission...

À nouveau un épisode assez classique, pas désagréable, mais pas forcément mémorable pour autant. Globalement, un épisode pour dire "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes" avec le trio qui doit accomplir une tâche laborieuse, et une partie de la mission de Maman Mariner qui part en vrille. La sous-intrigue de Boimler était sympathique, cela dit, et soulignait bien le développement du personnage depuis le début de la série.

- 4x04 : Tandis que Boimler et Rutherford, désormais colocataires, apprennent à régler leurs conflits dans l'holodeck, Tendi, Mariner et T'Lyn partent pour Orion, assister au mariage de la sœur de Tendi...

Une visite sympatoche de la planète Orion et de sa société, au cours d'une intrigue légère et amusante, qui développe un peu le personnage de Tendi, et permet à T'Lyn d'intégrer un peu plus le groupe. La sous-intrigue sur Boimler et Rutherford n'était pas désagréable, mais restait plus anecdotique...

- 4x05 : Trois diplomates bétazoides montent à bord, et aussitôt, c'est tout l'équipage qui se met à dérailler, victime d'émotions incontrôlables...

Un épisode très saison 1, criard et surexcité, dans la droite lignée de The Naked Now (avec tout l'équipage en délire), mais qui a la bonne idée de s'attarder un peu sur le personnage de T'Lyn, pour développer cette dernière. Après... ça reste un épisode une nouvelle fois superficiel et oubliable, ce qui semble être le mot d'ordre de cette saison, pour le moment.

 

(à suivre...)

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Blog Update ! - Novembre/décembre 2023 : Christmas Yulefest 2023 (bilan)

Publié le 7 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Review, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

Voilà, une fois de plus, nous y sommes : le mois de janvier, l'Épiphanie, et la fin officielle de la Christmas Yulefest 2023, qui a débuté mi-novembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Toujours une période douce-amère pour moi, mais aussi une saison plutôt surprenante en matière de contenu...

01 - A Royal Christmas Crush (2023) - 2/6

02 - Hot Mess Holiday (2021) - 3.25/6

03 - Un souhait magique pour Noël (2023) - 4/6

04 - Santaman (2022) - 3/6

05 - Saving Christmas Spirit (2022) - 2.5/6

06 - When Christmas Was Young (2022) - 3.5/6

07 - Bar Fight ! (2022) - 2.5/6

08 - Christmas Class Reunion (2022) - 2.5/6

09 - Where Are You Christmas ? (2023) - 2.75/6

10 - Twas the Text Before Christmas (2023) - 2.75/6

11 - Under the Christmas Sky (2023) - 3/6

12 - Joyeux Noël (2023) - 2.5/6

13 - Journey to Christmas (2023) - 2.5/6

14 - The Holiday Fix Up (2021) - 2.5/6

15 - The Santa Summit (2023) - 4.25/6

16 - Superpapa (2023) - 3/6

17 - Christmas Time (2023) - 2/6

18 - Un Noël pas comme les autres (2023) - 2.5/6

19 - Mon petit mensonge de Noël (2018) - 3/6

20 - Bonjour l'esprit de Noël ! (2023) - 2/6

21 - We're Scrooged (2023) - 3.25/6

22 - Exmas (2023) - 3.75/6

23 - A Christmas Blessing (2023) - 3.5/6

24 - Genie (2023) - 2.5/6

25 - A Heidelberg Holiday (2023) - 3.5/6

26 - Family Switch (2023) - 2/6

27 - A Merry Scottish Christmas (2023) - 3/6

28 - Noël à Candy Cane Lane (2023) - 3.5/6

29 - Mom's Christmas Boyfriend (2023) - 3.25/6

30 - Un stupéfiant Noël ! (2023) - 3/6

31 - A World Record Christmas (2023) - 3.75/6

32 - Planes, Trains, and Christmas Trees (2022) - 3/6

33 - There is Something in the Barn (2023) - 4/6

34 - Hôtel Sinestra (2022) - 4/6

35 - Catch Me If You Claus (2023) - 4/6

36 - Un lutin pour Noël (2023) - 2.5/6

37 - Holiday Road (2023) - 4.25/6

38 - Winter Break (2023) - 4.5/6

39 - Noël à tout prix 2 (2023) - 3.75/6

40 - A Christmas for the Ages (2023) - 1.5/6

41 - A Biltmore Christmas (2023) - 4/6

42 - Looking for Her (2023) - 3.5/6

43 - It's a Wonderful Knife (2023) - 2/6

44 - A Paris Christmas Waltz (2023) - 3.25/6

45 - My Norwegian Holiday (2023) - 3/6

46 - Christmas in Rockwell (2022) - 2.25/6

47 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023) - 2.25/6

48 - Noël comme si de rien n'était (2023) - 3.75/6

49 - Santa's Got Style (2022) - 3.5/6

50 - Ton Noël ou le mien 2 (2023) - 3.5/6

51 - Rescuing Christmas (2023) - 4/6

52 - Round and Round (2023) - 4.25/6

53 - To All a Good Night (2023) - 2.75/6

54 - Casse-noisette et la flûte enchantée (2022) - 2/6

55 - The Naughty Nine (2023) - 2.5/6

56 - Journey to Bethlehem (2023) - 4/6

57 - Le lapin de velours (2023) - 3/6

58 - Magic in Mistletoe (2023) - 2.75/6

59 - A Royal Date for Christmas (2023) - 2/6

60 - Le Noël de Teddy l'ourson (2022) - 4.25/6

61 - The Perfect Holiday (2007) - 2.5/6

62 - Sealed with a List (2023) - 4/6

63 - The Secret Gift of Christmas (2023) - 2/6

64 - Friends & Family Christmas (2023) - 4.25/6

65 - The Christmas Classic (2023) - 1.5/6 

66 - A Creature was Stirring (2023) - 1.5/6 

67 - Christmas with Jerks (2023) - 3.75/6 

68 - The Heist Before Christmas (2023) - 2.25/6 

69 - Bernard et le génie (1991) - 3.75/6

- Bilan -

Alors que le blog fête ses 10 années de Christmas Yulefest, voilà qu'arrive une saison plutôt étonnante, en cela que les cartes ont été redistribuées, et que la donne a bien changé... en quelque sorte.

À l'origine, j'avais pris pour habitude de commencer la Yulefest la dernière semaine de novembre, et de mettre les bouchées doubles pour terminer aux alentours de l'Épiphanie - 5 à 6 grosses semaines denses et assez fatigantes, qui pouvaient aller jusqu'à 80-90 films festifs passés en revue.

Seulement voilà : le nombre de films de Noël explosant d'année en année, et leur qualité diminuant d'autant, le burnout n'était pas loin. Ces dernières années, j'ai donc décidé de faire un gros tri sélectif en amont, jusqu'à passer sous la barre des 60 films passés en revue (notamment l'année dernière).

Cette année, léger changement de calendrier : en faisant commencer la Yulefest bien plus tôt, aux alentours du 20 novembre, je me suis rapproché des premières diffusions US et du début de la saison des Fêtes. Ce qui a rajouté une dizaine de films à la Yulefest, mais comme, en contrepartie, le rythme était moins effréné en décembre, ce fut plus facile à gérer.

Au programme, donc, près de 70 films, et une vraie surprise : Hallmark, qui après des saisons inégales et face à une concurrence croissante, a décidé de se renouveler totalement et de proposer de multiples téléfilms aux postulats un peu originaux, un peu excentriques, dynamiques, multipliant les caméos des acteurs qui s'entendent bien, et apportant ainsi une bouffée d'air frais à cette saison festive.

En face, Lifetime a totalement jeté l'éponge, ne diffusant quasiment plus que des téléfilms bon marché acheté à des studios indépendants ; Netflix s'est effondré, avec des productions guère meilleures ; Amazon surnage en misant sur Eddie Murphy et sur des productions locales ; et GAF, qui se voulait la nouvelle grande rivale de Hallmark (et avait volé bon nombre d'acteurs à cette dernière) patauge dans la bien-pensance insipide et les valeurs traditionnelles à l'Américaine, peinant à réunir 1/10e des spectateurs de la concurrence pour le moindre de ses films.

# Top du mois : 

- 4.5/6 -

The Holdovers (ou Winter Break par chez nous), une comédie dramatique hivernale douce-amère, très réussie et portée par un Paul Giamatti forcément excellent.

- 4.25/6 - 

Quatre téléfilms Hallmark systématiquement un peu différents de la norme : Holiday Road, et son road-trip collégial ; Round and Round, un Jour sans fin à Hanoucca, joyeusement décalé ; The Santa Summit, et ses personnages secondaires sympathiques ; et Friends and Family Christmas, téléfilm LGBTQ+ au couple principal attachant, et au ton assez léger.

Et puis aussi Le Noël de Teddy l'ourson, un film familial norvégien mignon comme tout.

- 4/6 -

Un peu comme ci-dessus, plusieurs téléfilms Hallmark se sont qualifiés à cette troisième place : Un souhait magique pour Noël, de Corey Sevier, léger et enjoué ; Catch Me If You Claus, et la course-poursuite de son apprenti Père Noël dans la ville ; A Biltmore Christmas, une histoire de voyage temporel ; Sealed with a List, un téléfilm classique mais bénéficiant d'un ton et d'un cast jeune et dynamique ; et Rescuing Christmas, avec son approche pince-sans-rire et amusante, ses lutins excentriques et son Noël en péril.

Ajoutez à cela There is Something in the Barn, une comédie horrifique nordique amusante bien qu'imparfaite ; Hôtel Sinestra, un film fantastique familial néerlandais ; et, à ma grande surprise, Journey to Bethlehem, une comédie musicale biblique produite pour la droite conservatrice US par... les créateurs de Glee, et qui s'avère bénéficier d'un ton assez léger et décomplexé, ce qui fait très bien passer la pilule.

# Flops du mois : 

Allez, on va faire bref et aller droit au but, puisque tout se joue dans un mouchoir de poche, entre 1.5 et 2/6 : It's a Wonderful Knife et A Creature was Stirring, deux films d'horreur médiocres, inaboutis, et fréquemment agaçants ; A Christmas for the Ages et A Royal Date for Christmas, deux productions GAF qui se résument à "du Hallmark médiocre, mais en moins bien et en plus fauché" ; Hallmark, justement, avec The Secret Gift of Christmas (un téléfilm cliché qui semble avoir plusieurs saisons de retard) et A Royal Christmas Crush (film royal insipide qui a ouvert la saison) ; The Christmas Classic, un ersatz indépendant de romcom festive, qui sous-exploite totalement sa distribution ; Casse-noisette et la flûte enchantée, un film d'animation russe raté ; Christmas Time, une petite production indépendante maladroite et naïve ; et puis deux productions Netflix, Family Switch et Bonjour l'esprit de Noël !, qui confondent distribution connue et gage de qualité, et finissent par énerver tant elles sont génériques et approximatives.

# Petit écran :

Une seule série chroniquée dans le cadre de la Christmas Yulefest 2023 : la seconde saison de The Santa Clauses, un nouveau ratage diffusé sur Disney +, et qui prouve une fois de plus qu'il ne faut pas forcément confier n'importe quelle série à des scénaristes débutants et à un showrunner de sitcom...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec du cinéma et des séries, et ce jusque début février, quand commencera le cycle Saint Valentin !

...

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2023 - The Heist Before Christmas (2023)

Publié le 5 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Sky, Télévision, Review

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Heist Before Christmas (2023) :

En Angleterre, le petit Mikey (Bamber Todd) est un délinquant juvénile issu d'une famille pauvre et en difficultés : sa mère (Laura Donnelly) peine à leur ramener à manger chaque jour, est humiliée par son patron malhonnête, et leur réserve un Noël que Mikey sait à l'avance décevant. Lorsqu'un braqueur de banque (James Nesbitt) déguisé en Père Noël se cache dans les bois voisins, Mickey décide alors de profiter de l'occasion pour aider ce dernier, et gagner un peu d'argent au passage, pour notamment offrir un cadeau de Noël à son petit frère. Mais en lieu et place du braqueur, il tombe sur un inconnu (Timothy Spall) qui affirme être le vrai Père Noël tombé de son traîneau...

Mouais. Un téléfilm de Noël anglais diffusé sur Sky, et qui choisit une approche misérabilisme et réaliste de la vie comme toile de fond à son récit, une approche bien déprimante qui plombe joyeusement tout ce qui se déroule à l'écran.

Parce que non seulement le récit prend bien son temps pour démarrer, mais en plus, bien entendu, il n'y a pas de "magie de Noël" ou que sais-je encore (SPOILER : Spall est un ancien flic sénile qui se prend pour Santa), ou presque, et le tout se limite à un Nesbitt qui cabotine, une Donnelly (excellente) en mère éplorée prête à presque tout pour joindre les deux bouts, à un Spall en retrait (voire absent et sous-exploité), et à Bamber Todd efficace, mais dont le script présente les actions (il met feu au sapin de Noël de l'école, entre autres) comme un simple acte de rébellion pardonné à la fin (et la gifle qu'il reçoit de sa mère comme un scandale absolu).

Bref, c'est un peu trop "cinéma anglais réaliste", un peu trop brouillon, un peu trop cabotin, et trop le postérieur entre deux chaises (film pour adultes et film pour enfants) pour me convaincre.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - The Secret Gift of Christmas (2023)

Publié le 31 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Télévision, USA, Canada, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Secret Gift of Christmas (2023) :

Personal shopper énergique au style très affirmée, Bonnie Parker (Meghan Ory) accepte un nouveau client : Patrick Armstrong (Christopher Russell), chef de chantier brut de décoffrage, veuf et père d'une fillette attachante. Elle doit acheter pour lui des cadeaux pour tous ses employés, ses clients et sa fille : de quoi inciter Bonnie à mieux le connaître et à se rapprocher...

ZzzzzzzzzzZzzzz... alors là, pour le coup, on a un peu l'impression de remonter dix ans en arrière, et de retomber dans une accumulation des pires clichés des métrages Hallmark, dont justement la chaîne tente de se défaire depuis des années.

Mais là, tout y est, pas aidé par une protagoniste influenceuse au style très discutable (c'est supposé être stylé et excentrique, ça paraît plutôt bordélique et moche), une rivale amoureuse sans le moindre intérêt (la proche de musique jalouse) et une photographie assez cheap.

Bref, pas grand intérêt, c'est en pilotage automatique total, au point de pouvoir sauter des scènes entières sans rien rater de l'intrigue et de son manque total de surprises.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Sealed with a List (2023)

Publié le 30 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Sealed with a List (2023) :

Parce que son fils Wyatt Redmond (Evan Roderick) est un trust fund baby immature et fainéant, son père lui coupe les vivres à l'approche de Noël. D'autant que, suite à un incident avec un client, les actions de Wyatt sont responsables du départ de Carley (Katie Findlay), employée respectée du département qualité de la marque de vêtements de la famille Redmond. Désormais, Carley est au point mort, et pour se secouer un peu, la jeune femme décide de réaliser tous les éléments d'une liste de bonnes résolutions qu'elle a toujours repoussées ; contre toute attente, Wyatt se propose alors pour l'assister, si Carley accepte, en échange, de l'aider à rentrer dans les bonnes graces de son père... 

Une rom-com Hallmark au postulat assez classique, mais qui fonctionne néanmoins très bien, principalement grâce à l'énergie insufflée au tout : une énergie jeune et dynamique, portée par un couple principal à l'interprétation plus ludique et amusante que la norme, et par un script ne se prenant jamais trop au sérieux.

Après 20 ans à nouveau !, Katie Findlay confirme qu'elle fait une protagoniste très attachante, Evan Roderick évoque un peu Zack Morris, et dans l'ensemble, c'est une nouvelle bonne surprise à ajouter au catalogue 2023 de la chaîne.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - A Royal Date for Christmas (2023)

Publié le 27 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Romance, GAF, Télévision

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

A Royal Date for Christmas (2023) :

Styliste possédant sa propre boutique, Bella Sparks (Danica McKellar) reçoit une commande urgente lorsque Stefan (Damon Runyan) passe la voir après avoir perdu ses bagages à l'aéroport. Elle s'en acquitte rapidement, malgré le ton brusque de son client distingué, et accepte ensuite son offre lorsqu'il lui demande de la dépanner et de l'accompagner pendant une semaine au fil de ses obligations professionnelles. Rapidement, cependant, Sparks découvre que Stefan est un Duc très médiatique et solitaire, traqué par les paparazzi...

Pfff... à ce niveau-là, je ne sais plus vraiment quoi dire à propos de ce type de film, énième téléfilm "royal" toujours coulé dans le même moule, avec ses personnages similaires, ses enjeux similaires, ses clichés similaires, son couple principal similaire à l'alchimie très moyenne, ses rebondissements similaires, etc.

Ici, c'est pour GAF, c'est avec un budget moindre, et je ne pense pas que ce soit réellement pire que d'autres téléfilms royaux comparables, mais c'est typiquement la définition de "formulaïque" et "générique" : j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises.

Ça plaira certainement à certain(e)s, mais moi, je jette l'éponge avec ce sous-genre de métrages.

2/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Magic in Mistletoe (2023)

Publié le 26 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Magic in Mistletoe (2023) :

Harrington Davis (Paul Campbell), auteur reclus de best-sellers jeunesse, peine à conserver l'esprit de Noël, et un message malencontreux publié, en colère, sur les réseaux sociaux, lui vaut l'opprobe des médias et de son public, à quelques jours à peine de la sortie de son nouveau roman. Sa maison d'édition lui envoie alors April Collins (Lyndie Greenwood), attachée de presse, pour tenter de renverser la vapeur et de réhabiliter son image de marque...

Une rom-com Hallmark pas forcément désagréable, mais qui souffre d'une production vraiment insuffisante pour convaincre : on nous présente un auteur de best-sellers du calibre de JK Rowling, mais rien de ce qui est montré à l'écran n'est à la hauteur - les couvertures de roman sont amateures, les dessins fauchés au possible, les personnages simplistes, le récit insipide, bref, ça n'est jamais probant.

Et ce côté inabouti s'étend au reste de la production : on retrouve le même hôtel canadien qui sert d'extérieur à tout et n'importe quoi (ici, à la maison luxueuse de l'auteur), Lyndie Greenwood n'est physiquement jamais mise en valeur (entre peau luisant constamment et coiffure "boucles de chien mouillé/je sors de la douche"), récit un peu trop nonchalant et manquant d'enjeux, Campbell en mode mineur...

Après, reste l'alchimie Campbell/Greenwood, pas désagréable, et le caméo de Kim Sustad en début de film, mais ça s'arrête là. Ce n'est pas désastreux, mais il manque clairement quelque chose.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Le lapin de velours (2023)

Publié le 25 Décembre 2023 par Lurdo dans Animation, Télévision, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, USA, UK, Review, Apple

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Le lapin de velours (The Velveteen Rabbit - 2023) :

Mélancolique et timide, le petit William (Phoenix Laroche)) s'installe avec ses parents à l'autre bout du pays, loin de ses amis et de son école. Là, il s'attache à un lapin en velours qu'il a reçu pour Noël... jusqu'à ce que William tombe gravement malade et que le jouet doive être brulé pour éviter la contagion.

Une adaptation Apple Tv d'un récit pour enfants incontournable en Grande-Bretagne, ce qui explique probablement pourquoi ce Christmas Special de 45 minutes a à ce point plu aux critiques et aux spectateurs.

Toute nostalgie mise à part, et bien qu'étant familier du livre original, j'ai trouvé le tout un peu décevant.

En partie à cause de la mise en scène et du rendu visuel global très télévisuels, mais aussi parce que sur le fond, au niveau de la narration, j'ai trouvé que quelque chose était très (trop) plat, peinant à susciter de l'émotion.

Peut-être est-ce dû à l'écriture et à l'interprétation du petit William, en mode anxiété sociale maladive. Peut-être est-ce le doublage, qui manque un peu de charme. Ou peut-être est-ce dû aux mélanges de styles, avec un récit qui passe de la prise de vue réelle à la pseudo-stop-motion, et qui intègre des animaux en CGI avant de basculer brièvement en animation hybride 2D/3D pour illustrer certains des jeux du garçon (mais pas tous) avec son lapin - le tout semble un peu décousu, comme s'il manquait quelque chose pour vraiment rendre le tout attachant et dépasser la simple démonstration technique.

En tout cas, ce n'est pas mauvais, en soi, mais ici, avec cette adaptation, la magie du récit original n'a pas opéré sur moi.

3/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Les bilans de Lurdo : Super Noël, la série - saison 2 (2023)

Publié le 25 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Télévision, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Les bilans de Lurdo, Christmas, Review, USA, Disney, Fantastique, Jeunesse, Sitcom

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue ce jusque début janvier...

Super Noël, la série - saison 2 (The Santa Clauses - 2023) :

Santa Claus en place, Scott Calvin (Tim Allen) est toujours décidé à se trouver un successeur, mais son fils Cal (Austin Kane) n'est vraiment pas fait pour le métier de Père Noël, et n'a d'yeux que pour sa petite amie. Sandra (Elizabeth Allen-Dick), elle, développe des pouvoirs toujours plus puissants, et La Befana (Laura San Giacomo) décide de la prendre sous son aile pour la former. Et alors que Betty (Matilda Lawler) s'absente du Pôle, un secret issu des heures les plus sombres de l'histoire de Santa ressurgit : Magnus Antas (Eric Stonestreet), un Père Noël sanguinaire allié aux gnomes, s'échappe de sa prison millénaire, et décide de reprendre le Pôle Nord par la force...

Après une saison 1 malheureusement plus proche, qualitativement parlant, du troisième film (c'était brouillon, caricatural, cabotin, décousu, et jamais probant) que du premier, revoilà encore une nouvelle saison de la franchise Santa Clause, toujours en six épisodes, et toujours avec la même équipe aux commandes... 

... Et sans surprise, le résultat est tout aussi médiocre, pour ne pas dire parfois mauvais. Le principal problème étant, très clairement, le fait que personne, parmi les scénaristes de la série, ne semble capable d'écrire une série télévisée dramatique cohérente et structurée.

Probablement parce que le showrunner et ses scénaristes viennent tous du monde de la sitcom ou de séries assimilées (et pour certains sont débutants... comme la fille du showrunner) - l'écriture d'un programme comme Super Noël, avec une intrigue de fond répartie sur six épisodes, de la continuité, des personnages qui ont évolué, etc, est bien différente du format sitcom, qui demande des punchlines, du rythme, et des personnages caricaturaux et simples. Et les deux se marient assez mal.

Le résultat : une saison 2 toujours plus décousue, au rythme incohérent (ici, le scénario précipite tous ses rebondissements, là, il freine bizarrement des quatre fers pour s'attarder longuement sur des scènes plates et insipides, ou sur l'entraînement des ados), avec des caméos sous-exploités (Tracy Morgan en Lapin de pâques... dans une demi-scène), du fanservice gratuit (Paige Tamada qui revient servir du chocolat chaud, Michael Dorn qui dort un peu), des moments WTF (Carol et Sandra qui saccagent la maison du Lapin de Pâques pour le fun pendant un montage musical guilleret), des personnages secondaires toujours aussi peu probants (Noel et Gary sont toujours des caricatures ambulantes assez pénibles), des décors parfois un peu fauchés (surtout les extérieurs du Pôle, très polystyrène et studio), et un nouvel antagoniste très similaire aux anciens (encore un Père Noël maléfique qui veut prendre le contrôle du Pôle Nord).

Les nouveaux arrivants, cette saison, font pourtant de leur mieux : Eric Stonestreet cabotine à fond en Magnus Antas (mais c'est le rôle qui veut ça), la petite Marta Kessler fait de même en gnome en colère, et Gabriel Iglesias... je ne suis pas vraiment sûr de son utilité durant cette saison, et les scénaristes non plus, visiblement, tant la sous-intrigue de Magnus coincé dans le parc tenu par son personnage fait du surplace.

On regrettera aussi que Betty (Matilda Lawler) soit complètement sous-exploitée, cette année, envoyée en Kribble-Krabble (l'équivalent de Rumspringa chez les elfes)... mais bon, je suppose qu'il fallait laisser plus de place à l'entraînement de Cal et de Sandra (la production a dû se dire qu'il fallait donner plus à faire à la fille de Tim Allen et à Laura San Giacomo) et peut-être même préparer le départ du personnage (?).

Bref, une saison assez laborieuse, voire pénible à suivre, principalement parce que de plus en plus caricaturale, que rien ne semble maîtrisé, que les moments émotions sont noyés dans tout le reste, et que tout se résoud de manière précipitée et bâclée, comme si la série avait perdu les 3/4 de son budget entre le début et la fin de la saison.

Décidément, la franchise Santa Clause peine systématiquement à tenir la distance.

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Christmas Yulefest 2023 - The Naughty Nine (2023)

Publié le 24 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Disney, Fantastique, Aventure, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

The Naughty Nine (2023) :

Parce qu'ils sont tous sur la liste des enfants turbulents, un groupe éclectique de préadolescents (Winslow Fegley, Camila Rodriguez, Madilyn Kellam, Deric McCabe, Clara Stack, Ayden Elijah, Imogen Cohen, Anthony Joo) s'associe et décide d'organiser un casse au Pôle Nord, pour aller dérober les cadeaux qu'ils n'ont jamais reçus dans la réserve du Père Noël (Danny Glover)...

Téléfilm Disney Channel/Disney+ diffusé fin novembre sur les deux plateformes (ce qui en fait officiellement une DCOM), ce Naughty Nine a été assez bien reçu par la critique américaine, amusée par l'adaptation du genre du film de casse au film de Noël, et par la direction artistique bigarrée du métrage.

Et il faut bien admettre que sur le plan des décors et des costumes, ça tient plutôt bien la route en ce qui concerne le Pôle Nord, assez joli et réussi. Après, sur l'intéret du film dans sa globalité, je serai beaucoup plus mitigé.

En partie à cause du casting, je dois dire. Un casting composé de jeunes légèrement trop âgés pour incarner des enfants qui croient encore au Père Noël (tout le monde a 13-15 ans), qui cochent toutes les cases de la diversité à l'américaine (toutes les ethnicités sont représentées, et l'on a même droit à un apprenti designer gay) et qui sont parfois très inégaux dans leur interprétation, pas aidés par l'écriture faiblarde qui multiplie les facilités et les scènes pas convaincantes.

C'est bien ça, le problème : l'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, et aurait fait un film d'animation très sympathique... et d'ailleurs, une fois que ça s'agite un peu (la grande poursuite de la dernière ligne droite), ça devient un peu plus probant.

Mais en l'état, avec les contraintes d'âge, le cahier des charges habituel, un Danny Glover totalement éteint qui fait de la figuration, et un script inabouti qui passe un temps fou à faire de la mise en place, baclant totalement sa résolution, la mayonnaise ne prend pas vraiment.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - To All a Good Night (2023)

Publié le 23 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Canada, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

To All a Good Night (2023) :

Photographe dans une petite ville côtière, Ceci (Kimberley Sustad) porte assistance à un Sam Calloway (Mark Ghanimé) à peine conscient lorsque celui a un accident de moto dans les bois voisins. Elle cache cependant à ce dernier son identité en découvrant qu'il est promoteur immobilier, et qu'il est est peut-être là pour mettre la main sur la propriété familiale dont elle a hérité à la mort de son père...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries assez calibré, inoffensif, gentillet, voire un peu insipide, qui n'a clairement pas été tourné en hiver, dont le lead masculin est un peu anecdotique (il n'est pas mauvais acteur, mais niveau charisme, meh), qui enchaîne pas mal des figures imposées du genre (dont les personnages en deuil, le PTSD d'un ancien militaire, etc) et dont le déroulement finit par ronronner (le mystère est résolu à mi-parcours) pour aboutir sur une dernière ligne droite tout en larmes et en émotion très appuyée.

Après, Sustad est toujours sympathique, ça fait plaisir de revoir passer Luisa D'Oliveira dans un second rôle, et il y a un chien kleptomane attachant, mais bon. Mwébof.

2.75/6 (pas ma tasse de thé, tout ça, pas assez de Noël, trop de larmes)

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Christmas Yulefest 2023 - Santa's Got Style (2022)

Publié le 21 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, UpTV, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa's Got Style (2022) :

Parce qu'elle doit trouver un moyen de créer le buzz et d'attirer les clients du grand magasin dans lequel elle travaille, Madison (Kathryn Davis) a l'idée d'un Stylin' Santa, un Père Noël jeune, dynamique et distingué. Elle charge aussitôt son meilleur ami Ethan (Franco Lo Presti), ex mannequin et responsable d'une agence de talents, de lui trouver un Santa approprié... en vain. Pour ne pas décevoir son amie, Ethan endosse alors en secret l'habit du Père Noël...

Encore un téléfilm Brain Power Studio (diffusé l'année dernière sur UpTV), et ça se sent : ce Santa's Got Style, très inspiré par l'histoire et le phénomène Fashion Santa, bénéficie d'un ton plus léger et décomplexé, et d'une interprétation un peu plus outrée, qui participe clairement de l'énergie globale, très sitcom.

Ça se regarde donc assez facilement, avec une dynamique Clark/Superman assez amusante et ludique (même si le Franco Lo Presti ne plaira pas à tout le monde, notamment dans ses choix d'interprétation), et les personnages secondaires excentriques (le patron flamboyant, l'agent de sécurité zélé) apportent du charme à un métrage qui reste cependant parfois approximatif, par exemple dans sa dernière ligne droite un peu faiblarde et précipitée.

3.5/6

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