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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #review catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1148 : Opération Funky 2 (2019)

Publié le 24 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Opération Funky 2 (Undercover Brother 2 - 2019) :

Peu de temps après avoir pris son petit frère Lionel (Vince Swann) sous son aile, l'Undercover Brother (Michael Jai White) disparaît avec ce dernier dans une avalanche en Autriche, alors même qu'il poursuivait The Man (Barry Bostwick). Réanimé 16 ans plus tard, en 2019, Lionel doit alors aider les forces de la Brotherhood à lutter contre le racisme ambiant et le politiquement correct, tandis que l'Undercover Brother reste dans le coma...

Le premier Undercover Brother, sorti en 2002, n'était pas forcément un classique de la comédie américaine mais, entre sa distribution efficace (Eddie Griffin, Chris Kattan, Denise Richards, Dave Chappelle, Chi McBride, Neil Patrick Harris, Gary Anthony Williams, Billy Dee Williams, James Brown, Robert Trumbull...) et son script signé de l'un des co-scénaristes de la franchise Austin Powers, on passait tout de même un moment agréable devant cette parodie des films de blaxploitation à la fois décomplexée et engagée.

Pour cette suite, le département DTV d'Universal s'est tourné vers des auteurs de sitcom, et vers le scénariste des suites vidéo de La Course au Jouet, de Jusqu'au Cou, et de La Revanche des Losers, pour nous pondre une suite qui lorgne encore plus vers Austin Powers (les deux protagonistes sont décongelés à notre époque, et découvrent le monde moderne), et qui troque une grosse partie de son militantisme anti-racisme pour une critique de la culture woke, du politiquement correct, et des hipsters.

On est donc dans de l'humour assez éventé, mis en images de manière quelconque et approximative (pas mal de problèmes de continuité capillaire), souffrant d'un budget clairement minuscule, et qui commet l'erreur d'avoir une distribution globalement insipide, troquant l'Undercover Brother du titre (ici joué par un Michael Jai White impliqué, qui nous fait une variation de Black Dynamite) contre son petit frère, qui est le vrai protagoniste du film.

Un petit frère qui nous refait la partition d'un frère Wayans (y compris au niveau du déguisement whiteface), et qui achève de persuader le spectateur que cette suite décousue et peu inspirée n'était ni faite, ni à faire.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Le Voisin, saison 1 (2019)

Publié le 23 Février 2020 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Romance, Science-Fiction, Télévision, Espagne

Série espagnole en 10 épisodes de 25-30 minutes, diffusés sur Netflix, El Vecino est un pastiche de série super-héroïque, adapté de la bande-dessinée espagnole du même nom. Au programme : un super-héros glandeur, des disputes amoureuses, et des personnages décalés...

Le Voisin, saison 1 (El Vecino, temporado 1 - 2019) :

Glandeur invétéré, Javier (Quim Gutiérrez) a une relation difficile avec sa petite amie, la journaliste Lola (Clara Lago). D'autant qu'un beau jour, un être agonisant venu d'ailleurs lui confie le rôle de Gardien de l'univers, et lui donne un costume et des pilules conférant une force et des pouvoirs extraordinaires. Une situation d'autant plus compliquée que José Ramon (Adrian Pino), un étudiant en droit, s'installe dans le même immeuble... et que Lola connaît un succès viral lorsqu'elle filme Javier, alias "Titan le super-héros", voler dans le ciel.

Une série espagnole sur laquelle, au final, il n'y a pas grand chose à dire : le budget est forcément limité (les effets spéciaux sont très inégaux, et ne remporteront pas de récompense), et la série se concentre donc sur les relations humaines de tous ces personnages amusants, plus que sur l'aspect super-héroïque du tout.

Ce qui ne veut pas dire qu'il l'ignore pour autant, puisque cette saison rejoue de manière légère et ludique la partition de Lois Lane et Clark Kent/Superman, avec ses différents passages incontournables. Une relecture sympathique (à défaut d'être d'une originalité folle) qui ressemble parfois à un récit plus long découpé de manière arbitraire pour obéir au format de la série.

Car qui dit 10 épisodes de 25 minutes dit aussi sous-intrigues nécessaires pour faire évoluer les autres personnages en parallèle du protagoniste. Et là, c'est plus inégal. Pas forcément à cause des acteurs, qui sont assez attachants, mais plus à cause du traitement superficiel de ces sous-intrigues : la revanche de Lola et Julia contre les méchantes entreprises de paris sportifs finit par tomber à plat et n'être qu'une digression qui s'étend sur toute la saison ; la Karma Police de Julia s'évapore en cours de route ; la petite-amie de José (interprétée par une Paula Malia amusante) débarque dans le dernier tiers de la saison, semble partie pour s'installer, et puis est évacuée du show...

Quelque part, c'est compréhensible : tout se doit d'être centré sur Javier, ses pouvoirs, et sa relation avec Lola, et le reste ne peut qu'occuper l'espace restant. Mais la fin de saison manque tout de même un peu de maîtrise, avec un récit qui freine soudain des quatre fers pour laisser place à un épisode de shipping mollasson se déroulant à l'occasion de la fête de voisinage, bientôt suivi par une conclusion très prévisible.

Dans l'ensemble, Le Voisin est une série sympathique, mais finalement assez anecdotique : ça parle beaucoup de sexe, de fumette, de drogues, et tout repose sur l'identité secrète de Javier, en jouant un peu avec les clichés du genre, mais je n'ai pas trouvé que ça décollait de manière convaincante sur la durée.

Cela dit, le format court et la distribution attachante (mention spéciale à Catalina Sopelana, plutôt fun) font que l'on n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer : pour peu que l'on accroche à la sensibilité espagnole, et que l'on apprécie le genre, ça mérite un petit coup d'oeil... même si ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

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Les bilans de Lurdo : The Good Place, saison 4 (2019-2020)

Publié le 22 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Sitcom, NBC

Au terme de la saison 3 de The Good Place, chroniquée en ces pages, j'étais resté particulièrement dubitatif, assez frustré par l'engouement critique autour du programme, alors même que les problèmes d'écriture de ce dernier se faisaient à mon sens de plus en plus notables et évidents.

Néanmoins (et de manière assez logique, compte tenu de sa popularité critique et sur les réseaux sociaux), la série est revenue pour une quatrième et ultime saison, une saison de 14 épisodes à la diffusion commencée à l'automne 2019, et terminée en janvier dernier.

The Good Place, saison 4 (2019-2020) :

Désormais aux commandes de la Good Place, Eleanor (Kristen Bell), Chidi (William Jackson Harper), Jason (Manny Jacinto), Tahani (Jameela Jamil), Janet (D'Arcy Carden) et Michael (Ted Danson) doivent prouver à la Juge (Maya Rudolph) que l'humanité mérite d'être sauvée...

Je suis bien embêté par cette dernière saison de The Good Place. Une dernière saison dont la conclusion a vu le web fondre en larmes, parler de meilleure fin de série de tous les temps, de chef d’œuvre d'émotion et de profondeur, et de réussite absolue.

Personnellement, j'ai trouvé ça gentil. Sans plus. Et cela est sans nul doute directement lié aux problèmes récurrents que j'ai avec le show : suite à sa première saison et à son twist tonitruant, The Good Place a lentement évolué, passant de comédie décalée saupoudrée de philosophie et d'existentialisme à fable philosophique à message saupoudrée d'humour. À un moment ou un autre, la bigger picture a un peu pris le pas sur le reste, à mesure que la série s'est prise au jeu de la hype critique.

Ce qui a amené le programme à tenter plusieurs approches, tout d'abord en tentant de renouveler ses effets de surprise et ses rebondissements improbables (jamais aussi percutants ou surprenants qu'en saison 1), puis en mettant fortement l'accent sur la romance de Chidi et Eleanor (là non plus jamais vraiment probante, faute de véritable alchimie entre les acteurs). Et puis, enfin, en renversant totalement la donne, et en partant toujours plus loin dans l'excentricité théologique et philosophique, avec des exposés sur le destin, le libre-arbitre, la bonté, etc, parfois digne d'un étudiant en première année de philosophie trop heureux à l'idée de répéter aux néophytes ce qu'il a appris.

Je ne m'en cache pas, malgré le capital sympathie de la série et de ses acteurs, aucune de ces directions ne m'a jamais vraiment convaincu. Certes, on ne pourra jamais dire que la série n'a pas fait preuve d'ambition, ou qu'elle n'est pas bien interprétée par ses acteurs. Mais à l'image de cette saison 4, je n'ai jamais pu me défaire de l'impression que la production n'avait rien prévu après sa saison 1, et que depuis lors, elle navigue un peu à vue d'année en année.

Ici, c'est assez perceptible dans la structure de cette quatrième année. Une quatrième année dans l'ensemble assez précipitée, cahotique, et qui commence par un arc narratif centré sur les quatre humains devant servir de cobayes à la nouvelle Good Place : Brent l'avatar trumpien égocentrique et chauviniste, Linda la vieille femme indifférente, Simone (l'ex de Chidi) l'incrédule, et John, un journaliste people flamboyant et mesquin.

Quatre personnages (enfin, trois, puisque Linda s'avère être un démon déguisé, retournement de situation révélé de manière expédiée dès la première moitié de l'épisode de reprise) qui, pendant une bonne moitié de cette première saison, évoluent au second plan, artifices scénaristiques permettant, en théorie, de séparer un peu le groupe de base, de donner quelque chose à faire à tous les protagonistes, et d'apporter un éclairage différent sur ces derniers.

Dans les faits, malheureusement, ce n'est pas le cas. Les trois nouveaux sont globalement transparents (voire antipathiques) et pas très intéressants, et si la série tente des choses en parallèle, elles semblent souvent approximatives et/ou télégraphiées (le double maléfique de Janet, c'était évident, tout comme ce qui lui arrive par la suite après lecture du manifeste de Michael). Sans compter sur certains personnages secondaires qui ne m'ont jamais plu, comme Derek.

D'ailleurs, en parlant de personnage secondaire déplaisant... la Juge. Alors, oui, je sais, Maya Rudolph, SNL, formidable, hilarante, tout ça... mais la Juge n'a jamais vraiment fonctionné sur moi, ni dans ses références à la pop culture (Tim Olyphant), ni dans la façon dont elle est écrite.

Et quand, à mi-saison, elle revient rendre son verdict sur "l'expérience", tout s'emballe. En l'espace de 6 ou 7 épisodes, l'humanité est condamnée, les Janets se rebellent, la série repart dans le shipping en revenant sur la vie de Chidi et sa relation avec Eleanor, toute la bande réinvente l'au-delà, le tout freine des quatre fers, la bande part au Paradis, la bande réinvente le Paradis, et pour finir, on a droit aux adieux de chaque personnage qui met un terme à son existence éternelle.

De toute cette demi-saison, il émane donc vraiment une impression de précipitation, comme si la série jetait en vrac toutes ses idées dans la série avant son annulation, de manière condensée : c'est compréhensible, et l'on peut supposer que toutes ces idées auraient potentiellement été développées dans une saison supplémentaire, mais structurellement parlant, ce n'est pas forcément la solution la plus judicieuse.

Le season finale, notamment, est assez frustrant (bien que tout à fait logique). Après avoir passé des millénaires (hors champ) dans la Good Place, Jason est le premier à partir (ou presque), Tahani devient Architecte après avoir pris des cours de menuiserie avec Nick Offerman, Chidi et Eleanor ont droit à des adieux sentimentaux (avec tournage en Grèce et en France), Michael devient humain (et prend des cours de guitare auprès de Mary Steenburgen, la compagne de Ted Danson), et la série se termine ainsi, d'une manière qui se veut une happy end sans l'être.

Alors j'ai bien conscience d'être dans la minorité : l'immense majorité des spectateurs de la série adorent le couple Chidi/Eleanor, ont été bouleversés par ces adieux, trouvent la série d'une profondeur philosophique exemplaire, et estiment que le show est un quasi-sans-faute (tout en reconnaissant des petits coups de mou et des errances çà et là).

Mais privé de cet attachement émotionnel aux protagonistes (mon personnage préféré est Jason, et l'on ne peut pas vraiment dire que le destin de son couple soit particulièrement joyeux, du point de vue de Janet), et peu impressionné par le propos de la série (louable, mais souvent maladroit dans sa forme), je suis toujours resté sur ma faim (notamment quand le programme a commencé à privilégier la réflexion à l'humour).

Pour finir sur une note positive, j'admets sans problème que The Good Place est une série de qualité à la distribution attachante et à l'ambition remarquable. Je lui suis simplement resté nettement plus insensible que d'autres spectateurs et critiques.

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Un film, un jour (ou presque) #1147 : Upgrade (2018)

Publié le 21 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Upgrade (2018) :

Après avoir subi une agression violente l'ayant laissé paraplégique et ayant coûté la vie à sa compagne, Grey Trace (Logan Marshall-Green) reçoit une puce expérimentale greffée sur son système nerveux et qui lui rend l'usage de ses jambes. Mais cette puce, baptisée STEM, est dotée d'une intelligence artificielle, et lorsque Grey prend la pleine mesure des capacités de cette dernière, il entreprend de se venger de ses agresseurs à l'aide de ses nouvelles capacités surhumaines...

Un film australien diablement efficace et qui, avec un budget somme toute assez limité (5 millions de dollars) et une direction artistique maîtrisée, parvient à donner corps et à rendre crédible un univers d'anticipation efficace, où la technologie connectée est omniprésente, les implants cybernétiques sont partout, bref, un futur proche assez plausible et intéressant.

Là-dessus se greffe une intrigue principale de film d'action, assez basique et prévisible, et des personnages sommaires, qui s'effacent devant le déroulement du scénario et ses affrontements : ce qui aurait pu s'avérer problématique dans un autre film devient ici une force de ce métrage, un métrage intégralement centré sur son protagoniste, et sur le duo improbable qu'il forme avec STEM.

Ce duo a d'ailleurs valu à Upgrade bon nombre de comparaisons avec Venom, des comparaisons cependant un peu abusives et non méritées. D'autant que, contrairement à Venom, Upgrade reste toujours maîtrisé et efficace, avec des scènes d'action nerveuses, inventives et lisibles, et un joli travail de gestuelle de Marshall-Green.

Au final, Upgrade s'avère une excellente surprise, toujours pêchue et efficace, malgré une écriture aux limites parfois un peu évidentes. Mais le tout est des plus rafraîchissants, et mérite sans problème le coup d’œil.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1146 : Playing with Fire (2019)

Publié le 20 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

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Playing with Fire (2019) :

Strict et droit dans ses bottes, Jake Carson (John Cena) est à la tête d'une brigade de pompiers d'élite (Keegan-Michael Key, John Leguizamo et Tyler Mane) qui, en plein incendie, découvrent trois orphelins (Brianna Hildebrand, Christian Convery et Finley Rose Slater). Dans l'attente des services sociaux, les trois enfants vont alors séjourner à la caserne, au grand dam des pompiers dépassés par cette "menace" imprévisible...

C'est désormais une évidence, la carrière cinématographique de John Cena est arrivée au stade Flic à la Maternelle/Baby-Sittor/Fée malgré lui, un passage obligé, apparemment, pour tout acteur un peu musclé et viril...

Ici, sous la caméra d'Andy Fickman (qui est quand même passé de l'amusant et corrosif Reefer Madness à Le Choc des Générations, La Montagne Ensorcelée ou encore Paul Blart : Super Vigile 2), John Cena a donc droit à son "film avec des enfants turbulents", un film qui semble tout droit sorti des années 90, co-écrit par le scénariste des Chroniques de Noël et de la Famille Addams 2019.

Et quand je dis "tout droit sorti des années 90", j'entends que le tout est bourré de clichés du début à la fin, de slapstick pataud dans lequel Cena subit toutes les humiliations possibles et imaginables, d'humour pipi-caca, de bruitages de cartoon (notamment à chaque fois de Keegan-Michael Key entre ou sort de l'écran), d'une relation amoureuse pas très convaincante de Cena avec Judy Greer (comme toujours sous-exploitée, et avec qui Cena n'a pas grande alchimie), d'une adolescente rebelle transparente au possible (difficile à croire que c'est la Teenage Negasonic Warhead de Deadpool, tant son charisme s'est ici évaporé), et de personnages secondaires caricaturaux. Ah, et une étrange obsession pour Mon Petit Poney, qui semble avoir quelques années de retard.

On va être franc : ce Playing with Fire est un film pour enfants, pour les moins de 10 ans, et il est difficile d'y trouver quelque chose de vraiment intéressant et mémorable, pour peu que l'on ait déjà vu les titres cités plus haut. C'est cousu de fil blanc, c'est un film en pilotage automatique, et si l'on peut saluer la progression d'acteur de John Cena, de plus en plus naturel (même si le rôle de psycho-rigide n'est rien de plus qu'une extension de sa personnalité IRL ^^), il n'y a vraiment rien de mémorable là-dedans...

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1145 : Birds of Prey (2020)

Publié le 19 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Review, Science-Fiction, DCEU

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Birds of Prey, et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn (2020) :

Harley Quinn (Margot Robbie) en a assez du Joker, et décide de faire carrière seule. Mais privée de la protection du Clown Prince du Crime, Harley a tous les criminels de la villes à ses trousses. Et pour ne rien arranger, elle prend sous son aile Cassandra Cain (Ella Jay Basco), une petite voleuse qui a dérobé un diamant hors de prix et l'a avalé, attirant sur elle les foudres de Roman Sionis (Ewan McGregor). Et puis il y a aussi Helena "Huntress" Bertinelli, une vigilante ; Dinah Lance (Jurnee Smollett-Bell), une chanteuse à la voix surpuissante ; et Renee Montoya (Rosie Perez), une inspectrice dure à cuire : autant de femmes décidées, qui toutes tournent autour de Cassandra et de Sionis...

On ne pourra pas dire que la bande annonce du film était mensongère. Elle promettait un métrage clinquant, une sorte de clip vidéo branché bourré de girl power et d'émancipation féminine, un film par des femmes pour des femmes, avec un méchant cabotin et une direction artistique très polarisante...

Et c'est exactement ce qu'on a au final. Et c'est exactement la raison pour laquelle je n'ai pas accroché : je ne suis clairement pas le public visé.

Déjà, de par son esthétique trashy, mais aussi pour ses choix d'adaptation : en ce qui concerne Harley, le film suit effectivement globalement les grandes lignes des comics de Palmiotti/Conner (le roller derby, Bernie, le cadre...), ce qui n'est pas désagréable... mais pour Sionis, Zsasz, et les Birds, c'est un festival. Ewan McGregor cabotine (amusant, mais assez éloigné de Black Mask et un peu gâché dans le rôle), Zsasz est presque un homme de main générique (malgré un Chris Messina qui fait tout son possible dans le rôle), et les Birds sont globalement inexistantes : Huntress est écrite de manière semi-parodique, et ne ressemble à rien ; Canary n'utilise ses pouvoirs qu'en toute fin de métrage ; Montoya est une fliquette générique ; et le groupe ne se réunit qu'à la toute fin, pour un combat contre les méchants.

(ah, et Cassandra Cain, aka une Batgirl meurtrière, silencieuse et dure à cuire dans les comics, est ici une pickpocket basique à la bouille rondouillarde)

Et puis le côté adaptation pose un certain problème : on s'attendait à ce qu'il n'y ait pas de Joker, ça, pas de problème, mais quand Harley démolit Ace Chemicals et le commissariat de la ville, que Sionis lance la pègre au trousses d'une adolescente et met Gotham à feu et à sang, que le tout vire au grand n'importe quoi... où est Batman ? Ou, à défaut de Batman, où sont les autres membres de la Batfamily ? La réponse évidente n'est pas DTC, mais bien "on n'avait pas les droits"... ce qui rappelle un certain Deadpool avec ses X-men... sauf qu'ici, ils n'assument pas.

D'ailleurs, en parlant de Deadpool, je dois dire que le scénario du film, en soi, ne m'a pas du tout convaincu. Entre la structure à la Deadpool de sa première partie (voix off sarcastique narrant en flashbacks le pourquoi du comment, ruptures de tons, visions fantaisistes quand le personnage se prend un grand coup dans la tronche, etc), et les enjeux très limités de la suite du script, on se retrouve avec un hybride de Deadpool, donc, et de Suicide Squad, saupoudré d'effets à la Guy Ritchie, de clichés et dialogues gentiment creux typiques de cette période #metoo (tous les personnages masculins sont, au mieux, des connards), le tout affreusement surjoué par Margot Robbie dans son premier tiers.

Une Margot Robbie qui habite le personnage, certes, mais qui semble tenter d'en faire un personnage de cartoon live, alors qu'autour d'elle tout est plus réaliste et assez bourrin (très bourrin, même, dans l'action). Un contraste qui peut fonctionner sur le papier, ou en animation (la série animée actuelle est assez médiocre, mais ce ce n'est pas pour cette raison), mais qui là, fait un peu grincer des dents, d'autant qu'Harley n'est pas très amusante dans cette incarnation.

Bref, puisque je n'ai pas accroché à la direction artistique, à la musique, à l'interprétation, au script, au rythme global, et à la provoc rebelle quasi-adolescente, il reste des combats supervisés/tournés par l'un des réalisateurs de John Wick : ils fonctionnent assez bien, malgré certains moments où le manque d'impact des coups portés par les actrices et une maîtrise limitée de la chorégraphie globale donnent lieu à des passages un peu ratés.

Mais quelques rares combats, c'est trop peu, et alors que la critique outre-atlantique s'enflamme pour le métrage, aidé par le même message de diversité et de représentativité que celui qui avait entouré Wonder Woman à sa sortie, je dois dire que j'ai trouvé le tout assez raté, forcé, voire insipide.

Décidément, les adaptations DC, ce n'est pas ma tasse de thé, ces temps-ci. 

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1144 : Dolemite is my Name (2019)

Publié le 18 Février 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Musique, Review, Netflix

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Dolemite is my Name (2019) :

Chanteur, danseur et comique raté, Rudy Ray Moore (Eddie Murphy) connaît un succès instantané sur les scènes afro-américaines des années 70 lorsqu'il invente le personnage de Dolemite, un proxénète vantard aux rimes hilarantes et graveleuses, inspirées des histoires racontées par divers SDF de sa connaissance. Entouré par ses amis et collaborateurs (Keegan-Michael Key, Tituss Burgess, Craig Robinson, Mike Epps, Wesley Snipes, Da’Vine Joy Randolph), Moore décide alors de capitaliser sur son succès, en se lançant dans le cinéma, et en surfant sur la vague de la blaxploitation...

Biopic écrit par les scénaristes du Ed Wood de Tim Burton, de The People vs Larry Flint et de Man on the Moon, et dirigé par le réalisateur de Black Snake Moan et Hustle & Flow, ce Dolemite is my name retrace la vie et la carrière de quelqu'un qui m'était totalement inconnu, mais qui, avec ce métrage, devient instantanément sympathique et amusant.

Pas tant pour ses rimes et son humour (qui m'ont laissé de marbre, malgré l'influence historique de Dolemite sur le monde du hip-hop) que pour son histoire, une histoire somme toute assez classique de l'underdog qui parvient à trouver le succès contre toute attente, et en dépit des obstacles du système, mais une histoire bien menée, bourrée de caméos amusants (Chris Rock, Snoop Dogg, Bob Odenkirk, et puis bien sûr Wesley Snipes qui se lâche totalement dans son rôle), et délicieusement funky de bout en bout.

Ça ne révolutionne absolument pas le genre, c'est un peu trop superficiel et léger pour vraiment être marquant, mais les deux heures du film passent comme une lettre à la poste, et pour qui apprécie l'époque, le genre, la musique, les tenues 70s, etc, Dolemite is my Name s'avère un très bon moment à passer, en compagnie d'un Eddie Murphy qui a joliment repris du poil de la bête.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1143 : Les Incognitos (2019)

Publié le 17 Février 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Thriller

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Les Incognitos (Spies in Disguise - 2019) :

En mission au Japon, le super-agent Lance Sterling (Will Smith) tombe dans le piège d'un terroriste énigmatique, Killian (Ben Mendelsohn), qui fait passer Sterling pour le responsable du vol d'un drone au potentiel destructeur. Tentant d'échapper à sa propre agence, Sterling n'a d'autre choix que de se rapprocher de Walter (Tom Holland), un jeune chercheur pacifiste des laboratoires de l'agence, qui a mis au point une technique révolutionnaire permettant de transformer l'être humain en pigeon...

Un long-métrage d'animation au titre insipide, vaguement adapté par les studios Blue Sky (L'Âge de Glace, Rio) d'un court-métrage au titre nettement plus amusant (Pigeon : Impossible), ce film à la sortie sacrifiée le jour de Noël 2019 est globalement passé inaperçu et n'a pas vraiment fonctionné au box-office, malgré des critiques étonnamment enthousiastes.

Il faut dire qu'au premier abord, rien n'impressionne particulièrement : à tous les niveaux, on a souvent l'impression d'avoir déjà vu ailleurs les principaux éléments de ce Incognitos, que ce soit chez Dreamworks, Pixar, ou même chez Blue Sky et autres. Il faut dire que le pastiche du genre espionnage est difficile à rendre frais et intéressant, même lorsque, comme ici, on transforme son super-espion en pigeon.

Et pourtant, aidé par sa distribution vocale plus que compétente (outre Smith et Holland, il y a Rashida Jones, Reba McEntire, Karen Gillan, Masi Oka... malheureusement pas tous utilisés à leur juste valeur), Spies in Disguise finit par (mauvais jeu de mots) décoller, avec une action dynamique et ludique, un message pacifiste plutôt bienvenu, et une bande originale pétaradante signée Ted Shapiro.

Il est ainsi dommage que la direction artistique ne soit pas plus marquante, et donne à ce point une première impression d'un film générique et manquant de personnalité : en creusant un peu, on trouve pourtant un métrage assez attachant, même si l'on aurait honnêtement pu se passer de ce placement produit bien honteux pour l'Audi e-Tron.

4 - 0.5 pour l'e-Tron = 3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1142 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Unicorn (2019) & The Giant Mechanical Man (2012)

Publié le 16 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

The Unicorn (2019) :

Après avoir découvert que ses parents (Beverly D'Angelo et John Kapelos) ont l'habitude de faire des plans à trois avec des ami(e)s, Malory (Lauren Lapkus) commence à remettre en question la monotonie de son propre couple. Et quand, avec son compagnon Caleb (Nick Rutherford), ils rencontrent au détour d'une soirée la mystique et excentrique Jesse (Lucy Hale), ils envisagent de se laisser eux aussi tenter... sauf que tout ne se déroule pas comme prévu. Bien décidés cependant à trouver la perle rare, la "licorne" prête à partager leur lit, ils passent alors de rencontre en rencontre, chaque échec compliquant un peu plus leur propre relation.

Une comédie indépendante un peu frustrante et inaboutie, signée du frère de Jason Schwartzman, et qui peine, dans l'ensemble, à se montrer surprenante ou très originale.

Le cheminement du couple principal est ainsi cousu de fil blanc : on devine rapidement que ce couple va faire des expériences toujours plus catastrophiques (en réalité, elles se limitent à trois tentatives avortées), que cela va créer des tensions, qu'ils vont se disputer, avant de réaliser qu'ils s'aiment et qu'ils n'ont pas besoin de ça pour être heureux, blablabla, marions-nous.

Et donc ce métrage se déroule sans surprise, avec quelques moments amusants, mais dans l'ensemble de manière un peu routinière et plate. Ce qui n'aide pas, c'est le surjeu des deux membres du SNL, Beck Bennett (en bisexuel responsable de club de strip-tease) et Kyle Mooney (en garde à l'entrée d'une maison de retraite), et le convenu du traitement, qui aurait mérité un peu plus de punch ou de fantaisie pour maintenir l'intérêt sur la durée.

2 + 0.5 pour le capital sympathie de Lauren Lapkus = 2.5/6

The Giant Mechanical Man (2012) :

Trentenaire paumée et intérimaire, Janice (Jenna Fischer) vit temporairement chez sa sœur (Malin Akerman), qui semble bien décidée à mettre Janice en couple avec Doug (Topher Grace), un auteur à succès prétentieux et superficiel. Mais lorsqu'elle rencontre Tim (Chris Messina) dans le zoo de Detroit où ils travaillent tous les deux, une amitié se noue... sans savoir que Tim est aussi l'artiste qui incarne une statue muette dans les rues de la ville, et à laquelle Janice a pris l'habitude de se confier.

Une jolie comédie sentimentale indépendante écrite et réalisée par Lee Kirk, le mari de Jenna Fischer, et dans laquelle on retrouve plusieurs visages familiers, outre ceux déjà mentionné plus haut : Lucy Punch, Bob Odenkirk, Sean Gunn (ex-beau-frère de Fischer), Rich Sommer, etc, dans de multiples petits rôles à la caractérisation pas toujours très subtils, mais efficaces.

D'ailleurs, c'est ce que l'on peut retirer de ce métrage : ce n'est pas forcément exceptionnel, mais c'est efficace. Jenna Fischer est forcément attachante, Messina tient bien son rôle, et leur relation en filigrane, toute en retenue, fait que l'on accroche vraiment à ces deux êtres solitaires un peu perdus qui se trouvent et se complètent.

Ajoutez à cela un Détroit enneigé, des animaux au zoo, et une résolution classique mais qui fonctionne grâce aux acteurs, et voilà, un film sans ambitions démesurées, mais qui s'avère très sympathique.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1141 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Trop jeune pour elle ! (2007) & Dog Days (2018)

Publié le 16 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Trop jeune pour elle ! (I Could Never Be Your Woman - 2007) :

Mère divorcée de la jeune Izzie (Saoirse Ronan), Rosie (Michelle Pfeiffer) est productrice et scénariste d'une sitcom ringarde sur le déclin, You Go Girl. Durant une audition, elle rencontre Adam (Paul Rudd), un acteur dynamique et exubérant, et en dépit de la décennie les séparant, la quadragénaire tombe amoureuse de lui. Mais alors que cette romance prend forme, et que sa fille connaît ses premiers émois sentimentaux, Rosie doit apprendre à négocier sa nouvelle situation et la jalousie de certains de ses collègues...

Une comédie romantique d'Amy Heckerling, scénariste de Clueless, des Allô maman, ici bébé ! et de Vamps, et qui s'inspire de sa vie privée pour livrer une comédie romantique assez déséquilibrée et outrancière, où la satire du milieu de la télévision tombe un peu à plat, enveloppée dans un visuel aux couleurs saturées et à l'illustration musicale plutôt datée.

Pourtant, la distribution compétente laissait augurer du meilleur, tant au niveau des premiers rôles (même si Paul Rudd hérite d'un personnage caricatural, qui en fait trois tonnes, façon Jim Carrey de la grande époque, au point de paraître lourd et peu attachant - ce qui est un comble) que des personnages secondaires (en grande partie issus de la scène anglaise : Mackenzie Crook, Steve Pemberton, Olivia Colman, Sarah Alexander, Yasmin Paige, etc...). Et honnêtement, une fois que la romance à proprement parler démarre enfin, le film se regarde tranquillement.

Mais toute la mise en place est laborieuse, avec un rythme bancal et haché, et une pseudo-énergie forcée qui tente d'apporter un décalage et un mordant à un récit somme toute assez banal.

D'autant que ce n'est pas le propos, certes pertinent mais aussi finalement assez classique, sur les apparences, l'âge, la place de la femme dans l'industrie hollywoodienne, etc, qui y change quoi que ce soit : en choisissant de placer toute son histoire dans une sorte d'hyper-réalité saturée, Heckerling ne parvient qu'à rendre artificiels tous ses personnages, leur univers, et ce qui leur arrive.

Résultat : on peine à s'attacher à eux, à prendre le tout au sérieux, on ne croit pas à cette romance (en dépit de l'excellente alchimie du couple), et on ressort de ce film assez frustré par ces choix artistiques qui rendent le métrage somme toute assez bancal.

(il y aurait probablement quelque chose à dire sur l'ironie de ce projet, un film satirique se moquant des sitcoms et de leur artificialité tout en étant encore plus artificiel et caricatural que bien des sitcoms)

2 + 0.5 pour Saoirse qui, déjà à l'époque, était excellente : 2.5/6

Dog Days (2018) :

À Los Angeles, cinq relations différentes se font et se défont autour de leurs chiens de compagnie respectifs. Ici, Elizabeth (Nina Dobrev), présentatrice télévisée fraîchement séparée de Peter (Ryan Hansen), doit composer avec son nouveau co-présentateur, Jimmy (Tone Bell), une star du foot US imposée par ses patrons ; ailleurs, Tara (Vanessa Hudgens), une serveuse, n'a d'yeux que pour le Dr. Mike (Michael Cassidy), un vétérinaire égocentrique, jusqu'à ce qu'elle fasse la rencontre de Garrett (Jon Bass), propriétaire maladroit, timide et nerveux d'un centre animalier ; Grace (Eva Longoria) et Kurt (Rob Corddry), couple marié, s'inquiètent de l'arrivée imminente de leur fille adoptive, Amelia (Elizabeth Caro) ; Dax (Adam Pally), musicien immature, doit s'occuper du chien de sa soeur enceinte, Ruth (Jessica St. Clair) et de son mari Greg (Thomas Lennon) ; et Walter (Ron Cephas Jones), un veuf d'un certain âge, tente de retrouver son chien perdu, avec l'aide de Tyler (Finn Wolfhard), un livreur de pizza...

Une comédie romantique chorale réalisée par Ken Marino, avec bon nombre de ses compères habituels et autres visages familiers au casting (outre les noms mentionnés ci-dessus, il y a aussi Lauren Lapkus, David Wain, Tig Notaro, Megan Park, Toks Olagundoye, etc) et qui opte pour une approche Gary Marshall de son sujet, façon Valentine's Day/Happy New Year.

Sauf qu'ici, l'amour est autant entre les humains qu'entre ces derniers et leurs braves toutous, qui sont des personnages à part entière dans le récit, et ont beaucoup de personnalité. C'est d'ailleurs ce qui rend ce métrage, somme toute assez classique dans sa forme, aussi attachant : les animaux, filmés de manière intelligente et immédiatement sympathique, même lorsqu'ils appartiennent à des races peu gâtées par la nature.

Après, au niveau humain, comme souvent dans ces films, l'intérêt varie d'une sous-intrigue à une autre, en fonction des acteurs, du récit, ou du temps de présence à l'écran. Mais dans l'ensemble, ça fonctionne correctement, à l'image du film dans son ensemble : ça ne révolutionne rien, mais ça fait plaisir à regarder.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1140 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Amour et quiproquos (2006) & Crash Pad (2017)

Publié le 15 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Hallmark, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Amour et quiproquos (Anything for Love - 2006) :

Cadre dans l'immobilier à Chicago, Katherine Benson (Erika Christensen)  ne pense qu'à son métier, et n'a pas le temps de trouver l'amour. Jusqu'à ce que son assistante, Debbie (Ali Liebert), l'inscrive sur un site de rencontre, en utilisant sa propre identité. Ailleurs, Jack (Paul Greene), infirmier célibataire, connaît le même sort lorsque son meilleur ami Reggie (Patrick Gilmore) lui crée un profil imaginaire. Bientôt, Katherine et Jack se rencontrent, et tombent amoureux... mais chacun ignore la véritable identité de l'autre, et Charles (Antonion Cupo), l'ex de Katherine, est bien décidé à faire tout capoter.

Un téléfilm Hallmark assez frustrant, car évitant bon nombre de clichés pendant 50 minutes, et se montrant alors assez agréable à suivre, avec un couple qui se forme, qui a de l'alchimie, des personnages principaux agréablement développés, et une Ali Liebert toujours éminemment attachante.

Et puis, à partir de cette barre des 50 minutes (où se produit une crise cardiaque particulièrement forcée), le script commence à vraiment prendre l'eau de toute part, à enchaîner les quiproquos artificiels, les coïncidences, les mensonges, et à ramener l'ex et sa vengeance terriblement bancale. Sans oublier Reggie, le meilleur pote bedonnant aux techniques de drague foireuses, mais qui séduit pourtant le personnage d'Ali Liebert au premier coup d’œil. On se demande encore comment.

En somme, il y a ici une grosse moitié de film sympathique, qui s'écroule cependant dans la seconde partie, et qui finit juste en dessous de la moyenne. Dommage.

2.75/6

Crash Pad (2017) :

Lorsque Morgan (Christina Applegate), la femme plus âgée avec laquelle il a une aventure, lui explique qu'elle est mariée à Grady (Thomas Haden Church), et que cette histoire extraconjugale ne peut pas durer, Stensland (Domhnall Gleeson), un loser paumé et glandeur, s'indigne. Bien décidé à se venger, il finit cependant par sympathiser avec un Grady meurtri, qui finit par s'installer dans l'appartement miteux du jeune homme, et en profite pour lui montrer ce qu'est la vie d'un homme, un vrai.

Un métrage indépendant qui n'est pas vraiment une rom-com, mais plutôt une stoner/slacker comedy  reposant cependant intégralement sur l'amour et les sentiments éprouvés par les membres de ce triangle amoureux déjanté et improbable.

À partir de là, c'est au spectateur de voir s'il adhère ou non à ce mélange très particulier, qui se repose intégralement sur la bonne alchimie de son trio principal (et de Nina Dobrev, qui fait à peine plus que de la figuration) : avec son parcours semi-rédemptif à la conclusion évidente (le couple se réconcilie, Stensland se rapproche de Dobrev), le film mise tout sur le décalage provoqué par cet Irlandais glandeur plongé dans une intrigue digne d'une sitcom américaine, et contraint de cohabiter avec un macho américain à grosse moustache.

Le problème, en fait, c'est que le ton décomplexé et caricatural du film rend son protagoniste geignard et immature immédiatement antipathique, et que, du moins en ce qui me concerne, je n'ai jamais vraiment adhéré au ton du métrage (malgré ses occasionnelles séquences amusantes et inventives).

Un bon gros bof, en ce qui me concerne, malgré une interprétation compétente et des caméos de Britt Irvin et d'Aliyah O'Brien.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1139 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Veux-tu toujours m'épouser ? (2013) & L'escorte (2005)

Publié le 15 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Veux-tu toujours m'épouser ? (Nearlyweds - 2013) :

Erin (Danielle Panabaker), Casey (Jessica Parker Kennedy) et Stella (Britt Irvin) sont trois amies inséparables qui ont réussi à convaincre leurs trois compagnons respectifs, David (Ryan Kennedy), Nick (Travis Milne) et Mark (Steve Bacic) de les épouser à la même période. Seul problème : le prêtre responsable de la paroisse trouve la mort avant d'avoir pu signer les certificats de mariage. Lorsqu'elles apprennent qu'elles ne sont pas vraiment mariées, les trois amies remettent alors en question leurs choix, d'autant qu'entre belle-mère envahissante, rivale entreprenante et mari conservateur, la vie de jeune mariée n'est pas forcément ce dont elles avaient rêvé...

Il fut un temps où Hallmark n'était pas encore le royaume des rom-coms formatées, produites à la chaîne en suivant un cahier des charges ultra-restrictif, formatant à la minute près le moindre rebondissement de leurs récits.

Un temps pas si lointain que ça (2013 !), comme en est la preuve ce Nearlyweds plutôt réussi, une comédie décalée et volontairement légèrement caricaturale, porté par un trio d'actrices attachant. Apparemment adapté d'un roman, ce métrage opte délibérément pour un humour et un ton décomplexé, où les personnages féminins ont des personnalités bien définies, où les hommes sont tous un peu balourds, où Naomi Judd campe une belle-mère acariâtre de conte de fées...

Bref : Nearlyweds est un téléfilm ludique et amusant, bien interprété, et signé de la plume d'une scénariste de Gravity Falls, de Veronica Mars et de Je vais épouser un prince ! : oui, c'est caricatural, et le trait est appuyé (notamment la musique), mais le tout va tellement à l'encontre des impératifs conservateurs actuels de la chaîne que c'en est une énorme bouffée d'oxygène.

4/6

L'escorte (The Wedding Date - 2005) :

Célibataire américaine névrosée, Kat Ellis (Debra Messing) refuse d'assister au mariage londonien de sa jeune demi-soeur (Amy Adams) sans cavalier. Elle engage donc un escort boy, Nick (Dermot Mulroney) pour l'accompagner en Angleterre et se faire passer pour son fiancé. Mais sur place, Kat réalise qu'elle se rapproche de Nick, alors même que son ex, Jeffrey (Jeremy Sheffield) fait partie des invités de la cérémonie...

Une comédie romantique assez bancale, je dois dire, à l'image de ces plans aériens de New York qui ouvrent le film... et qui ne sont pas horizontaux.

Les problèmes ne viennent pas vraiment de la réalisation, cela dit, ni de l'interprétation (tout le monde est efficace, le couple principal a une bonne alchimie, les seconds rôles sont sympathiques), mais plus de l'écriture, une écriture qui donne, dès le début, l'impression de prendre l'histoire en route sans le moindre développement convaincant des personnages ou de l'intrigue.

Une écriture qui fait de son personnage féminin principale une boule de névroses peu sympathique, qui impose un déroulement assez daté et cliché au récit, qui peine à justifier ses choix narratifs (pourquoi Londres ? Pourquoi se compliquer la vie avec des acteurs américains ?), et qui confère au tout un fort sentiment d'artificialité.

Bref, une variation genderswitched peu convaincante sur le thème de Pretty Woman

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1138 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Année des mariages (2019)

Publié le 14 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

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L'Année des mariages (The Wedding Year - 2019) :

Apprentie photographe insouciante et refusant de s'engager, Mara (Sarah Hyland) rencontre Jake (Tyler James Williams), un apprenti chef, et c'est le coup de foudre. Mais lorsque le jeune couple est invité à assister à de nombreux mariages dans les mois à venir, la situation se complique : Mara et Jake acceptent de prendre part à sept d'entre eux... mais leur relation va-t'elle tenir jusque là ?

Que se passe-t'il lorsque l'héroïne de votre comédie romantique est ouvertement un trainwreck (une épave, un désastre), pour paraphraser le titre d'une comédie d'Amy Schumer ?

Maquillée comme un camion volé, dangereuse au volant, portée sur le cannabis et sur l'alcool, malpolie, irrespectueuse, égocentrique, vaniteuse, cynique, fainéante, geignarde, mesquine, revancharde, volage, jalouse, trashy et manipulatrice, Mara est ici un cliché de millenial peu fiable, paumée, et assumant totalement sa superficialité. En somme, Sarah Hyland nous refait (à peu de choses près) son personnage de Modern Family, et le spectateur est supposé trouver tous ses défauts attachants, voire même charmants.

C'est bien là que ce métrage coince, il faut l'avouer. Si Sarah Hyland reste sympathique, Mara ne l'est pas du tout, et phagocyte littéralement tout le métrage : face à elle, Tyler James Williams finit par être transparent, sous-développé par le script, et le film se contente alors de dérouler, de manière épisodique et superficielle, ses différents mariages comme autant de chapitres manquant d'originalité.

Alors oui, les seconds rôles sont agréables et parfois amusants (Matt Shively, Anna Camp, Wanda Sykes, Keith David, Grace Helbig), mais le film, du réalisateur de La Revanche d'une Blonde, de Sa Mère ou Moi !, de L'Abominable Vérité et de Kiss & Kill, ne sort jamais des sentiers battus, ne capitalisant pas sur ses quelques moments de fantaisie plus décomplexés, et se renfermant sur son couple principal qui n'emporte pas vraiment l'adhésion.

En somme, c'est bien interprété et compétent dans la forme (encore que, les montages, les flashbacks, c'est gentiment périmé, tout ça), mais ultra générique sur le fond, et surtout, le film souffre d'un couple principal problématique.

2.5 - 0.25 pour la caractérisation de Mara = 2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1136 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Top End Wedding (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Top End Wedding (2019) :

Jeune avocate prometteuse, Lauren (Miranda Tapsell) vient de décrocher une promotion lorsque son compagnon, Ned (Gwilym Lee) décide simultanément de quitter son emploi et de demander Lauren en mariage, avec une condition : que la cérémonie se fasse rapidement et sans chichis. Lauren accepte, mais impose elle aussi une condition en retour : que le mariage se tienne dans sa famille aborigène, à l'autre bout du pays. Plus facile à dire qu'à faire, notamment lorsque Lauren et Ned arrivent chez le père éploré (Huw Higginson) de la jeune femme : la mère de Lauren (Ursula Yovich) vient de le quitter, et a disparu dans le bush. Sans hésiter, Ned et Lauren partent alors à sa recherche...

Comédie romantique australienne co-écrite par son interprète principale, ce Top End Wedding n'est pas tant une comédie romantique orientée mariage qu'un road trip dans le bush australien mêlant romance, poids des traditions, couples mixtes, préjugés raciaux et nature sauvage.

Un mélange plutôt intéressant, notamment de par la place importante qu'il laisse à la population aborigène, et par les thématiques qu'il soulève çà et là : il est donc dommage que la structure du scénario et son rythme ne soient pas plus maîtrisés.

En effet, pendant une grosse heure, le métrage tente de concilier la structure épisodique de son road trip avec de la comédie gentiment excentrique (façon La pire semaine de ma vie), des personnages secondaires assez caricaturaux (toutes les copines, le père dépressif, la patronne, l'oncle flamboyant, la belle-mère rigide, stricte et quasi-raciste...) et un fond plus émouvant, qui se trouve longtemps relégué en filigrane.

La mayonnaise ne prend que alors que très moyennement, le film manquant régulièrement d'énergie et de dynamisme, et ayant recours à de grosses ficelles et autres coïncidences assez pataudes. Et puis, dans son dernier tiers, alors que l'héroïne revient seule dans les îles Tiwi, le métrage décolle enfin, s'éloignant de sa comédie bancale pour évoluer vers quelque chose de plus touchant, de plus sincère : l'émotion repasse sur le devant de la scène, et c'est tout l'exotisme, la bonne humeur et les traditions aborigènes qui dominent alors le film, assurant un dépaysement certain pour le spectateur européen.

Le film n'évite cependant pas quelques clichés de rom-com, comme la dispute, le changement d'avis in extremis dans un aéroport, etc, mais dans l'ensemble, il s'en affranchit assez bien, pour produire quelque chose de différent et d'intéressant.

Certes, c'est assez décousu, et plutôt inégal ; il reste cependant quelque chose de sincère dans tout ça, un retour aux sources touchant et bien interprété, ponctué de moments amusants.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1135 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Croisière Romantique (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

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Croisière Romantique (All Summer Long - 2019) :

Avocate passionnée par la voile et les océans, Tia (Autumn Reeser) décide de profiter de ses brèves vacances pour prendre la barre d'un bateau pour le compte de son oncle Roland (Peter DeLuise) et de sa tante Julie (Anne Marie DeLuise), qui se lancent dans la navigation de plaisance à utilisation commerciale. Mais à bord, elle retrouve son ex, Jake (Brennan Elliott), le nouveau cuisinier du navire, avec lequel elle a une relation compliquée...

Une rom-com estivale Hallmark qui s'avère malheureusement assez plate et improbable, malgré son couple vedette assez sympathique (Autumn Reeser est toujours impeccable, et Brennan Elliott n'est jamais meilleur que quand il peut jouer un personnage plus déconneur et décontracté).

Le souci, c'est que le postulat de départ est assez peu crédible (du moins dans la manière dont il est présenté par le scénario) : l'avocate à succès qui fait un peu de voile sur son temps libre, et qui décide de tout plaquer pour devenir la capitaine d'un petit bateau de croisière, avec des marins aguerris sous ses ordres, le tout pour le compte de son oncle et sa tante qui décident de se lancer dans la navigation de plaisance, et qui ont engagé l'ex de l'héroïne pour servir de chef à bord, même si ce dernier n'a jamais été chef à bord d'un bateau, et que l'héroïne, elle, n'est pas insensible au charme du meilleur ami de son ex (Christopher Russell, qui fait presque de la figuration tant son personnage est transparent), rencontré par hasard en ville... (*reprend sa respiration*)

On le voit, les coïncidences et les grosses ficelles approximatives sont nombreuses ; comme en plus, le scénario se déroule sans grande inspiration, et ronronne rapidement, on se retrouve donc devant un métrage jamais particulièrement convaincant, manquant de fantaisie et d'énergie, et avec plein de passages qui paraissent forcés et ne fonctionnent pas.

Le genre de téléfilm qui n'est pas à la hauteur du couple principal, et qui finit par être rapidement oublié par ses spectateurs.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1134 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Quand Charlie tombe amoureux (2019)

Publié le 12 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, USA

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Quand Charlie tombe amoureux (Ode To Joy - 2019) :

Victime de cataplexie lui faisant perdre connaissance dès qu'il ressent une émotion joyeuse, Charlie (Martin Freeman) tente d'éviter au maximum tout enthousiasme et toute émotion forte, avec l'aide de son frère Cooper (Jake Lacy). Jusqu'au jour où il rencontre la pétillante et spontanée Francesca (Morena Baccarin), dont l'énergie et la joie de vivre contrastent fortement avec le quotidien du bibliothécaire...

Une comédie romantique américaine indépendante écrite et réalisée par des scénaristes de sitcom (dont le réalisateur du médiocre remake d’Arthur, avec Russell Brand) et qui, après un premier quart d'heure amusant et prometteur, finit par s'avérer assez inégale ; principalement parce qu'elle ressemble beaucoup trop à son personnage principal pour son propre bien : étrangement rigide et distant, ce métrage refuse d'assumer sincèrement sa romance (assez basique), et se place des bâtons dans les roues en passant par des digressions forcées et assez artificielles.

À l'image du personnage interprété par Melissa Rauch, une actrice au demeurant talentueuse et sympathique, qui ici compose un personnage amusant, mais qui n'est pas souvent crédible, et semble sorti d'un sketch du SNL plutôt que d'être un véritable être humain.

C'est d'autant plus dommage que la distribution est de qualité, que ce soit au niveau des rôles principaux (Freeman et Baccarin ont une bonne alchimie) qu'au niveau des personnages secondaires (notamment Shannon Woodward dans un petit rôle).

Mais dans l'ensemble, si le métrage se regarde sans grande difficulté, le tout ne trouve jamais vraiment son rythme de croisière, et reste assez laborieux, un peu tiré vers le bas par son protagoniste désabusé et cynique, qui est constamment tiraillé entre son caractère peu attachant, et le capital-sympathie de son interprète.

2.5 + 0.5 pour la distribution = 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1133 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Amour au Poil (2019)

Publié le 12 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Un Amour au Poil (Love Unleashed - 2019) :

Comptable aux côtés de son père, Hailey (Jen Lilley) est par ailleurs la responsable d'un refuge canin, dont elle loue les chiots pour des fêtes pour enfants, afin de favoriser leur adoption. Mais le refuge manque de place, et Hailey espère que la mairie voudra bien libérer un terrain actuellement en vente, pour y établir un parc canin. Lorsqu'elle rencontre Ryan (Christopher Russell), père veuf d'une petite fille enthousiaste (Bailey Skodje), elle a le coup de foudre... mais Ryan est développeur immobilier, et il a pour projet de construire un centre commercial sur le terrain repéré par Hailey.

Rom-com Hallmark de juillet dernier, principalement regardée pour ses chiens et son couple vedette, et qui, malheureusement, ne laissera pas la moindre trace dans ma mémoire, tant elle est en pilotage automatique.

Le script est ultra-générique, avec les clichés habituels du format (l'héroïne au grand cœur mais un peu traumatisée par la mort de sa mère, la fillette précoce qui s'attache à elle, le veuf séduisant et bien intentionné, la meilleure copine ethnique, le développeur immobilier qui menace un lieu de la ville, blablabla), et des rebondissements peu probants, l'exposition est laborieuse, la fillette n'est pas une actrice exceptionnelle, les seconds rôles sont, pour la plupart, assez peu marquants, et le couple principal n'a pas une alchimie très forte, pas aidé par une Jen Lilley clairement en début de grossesse (et fatiguée) et par un Christopher Russell qui ne donne pas beaucoup d'épaisseur à son personnage de père veuf.

Le tout donne donc un téléfilm assez insipide, qui a la chance d'avoir des chiots adorables pour compenser un peu, mais qui dans l'ensemble s'oublie immédiatement.

2.25 +0.25 pour les chiots = 2.5/6

(Lilley semble avoir un faible pour les histoires de refuge et de toutous, puisqu'elle avait déjà tourné, pour Hallmark et avec le même réalisateur/scénariste, Un Refuge pour l'Amour, en 2017)

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Un film, un jour (ou presque) #1132 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Can You Keep a Secret ? (2019)

Publié le 11 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin

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Can You Keep a Secret (2019) :

Complexée et réservée, Emma (Alexandra Daddario) fait du surplace tant dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle. Après avoir raté un rendez-vous avec un client, elle prend alors l'avion où, un peu alcoolisée, elle confie tous ses secrets à Jack (Tyler Hoechlin), le passager occupant le siège voisin. Mais rapidement, de retour au bureau, elle réalise que Jack est le propriétaire du cabinet de marketing où elle travaille, ce qui complique sérieusement les choses...

Une comédie romantique très vaguement adaptée du roman Les petits secrets d'Emma, et qui ne convainc jamais vraiment, malgré un couple principal qui, sur le papier, est plutôt sympathique.

Mais bizarrement, entre Daddario qui joue la fille maladroite et excentrique en forçant un peu trop le trait, Hoechlin qui est un peu trop en retrait et meurtri par la mort de son collègue pour être vraiment charmant, et une écriture qui ne parvient jamais à paraître naturelle et sincère, on se retrouve avec une romance terne, sans grande alchimie, où les échanges et les rapprochements sont plus malhabiles qu'autre chose.

Une romance qui n'est pas aidée par un script un peu décousu, peinant à justifier son titre (les "secrets" de tout le monde sont insipides et sous-exploités), manquant de développement pour certains de ses personnages secondaires, et aux rebondissements un peu trop artificiels. En résumé, malgré une distribution sympathique (Sunita Mani et Laverne Cox sont très bien dans leurs rôles respectifs), la mayonnaise ne prend pas, et le tout tombe trop souvent à plat pour être satisfaisant. Dommage.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1131 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Dernier Cœur à Prendre (2019)

Publié le 11 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, Télévision, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Le Dernier Coeur à Prendre (The Last Bridesmaid - 2019) :

Éternelle romantique, Becca (Rachel Boston) est abonnée au rôle de demoiselle d'honneur pour ses amies et ses proches, mais ne parvient pas à trouver le grand amour. Jusqu'à ce qu'elle croise Kyle (Paul Campbell), photographe de mariage, à la vision plus cynique de la vie et de l'amour : malgré leurs différences, les deux célibataires vont finir par s'apprivoiser, et par changer le cours de leur  vie respective...

Rom-com Hallmark assez générique, sur fond de mariage à gogo, et qui s'avère malheureusement assez peu captivante : le couple principal a une bonne alchimie (forcément !), et sa relation naissante est loin d'être désagréable, mais dans l'ensemble, le récit est vraiment peu passionnant, déroulant ses "rebondissements" de manière assez mécanique, et débouchant sur un tout dont on finit par décrocher.

Et puis, pour ne rien arranger, tout le côté "bon, finalement, j'abandonne ma carrière toute tracée dans le monde des assurances, où je devais reprendre l'entreprise familiale et laisser mes parents prendre leur retraite... pour bricoler des bijoux dans ma chambre, car c'est ma passion" est assez agaçant. À la limite, si ça avait été mieux développé et mieux amené à l'écran, ça aurait pu fonctionner, mais là... bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1130 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Jexi (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, St Valentin, CBS

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Jexi (2019) :

Replié sur lui-même, sans ami, et accro à son téléphone portable, Phil (Adam Devine) vit une existence médiocre et solitaire, ses ambitions journalistiques réduites à la conception de listes génériques pour un site web quelconque. Jusqu'à ce qu'il doive changer de portable, et que Jexi (Rose Byrne), l'assistant connecté de son nouvel appareil, décide de prendre la vie de Phil en mains, pour le meilleur et pour le pire. Un bouleversement encore compliqué par la rencontre de Phil avec Cate (Alexandra Shipp), une jeune femme insouciante dont Jexi va devenir jalouse.

Une comédie signée de la main des scénaristes des Very Bad Trip, des Bad Moms, de Hanté par ses ex, de Tout... sauf en famille, d'Échange standard, de Joyeux Bordel, ou encore de la série Mixology : que des chefs d’œuvre du genre, clairement, qui partagent tous de mêmes problèmes d'écriture, à savoir un postulat de départ sous-exploité, un sens de l'humour assez graveleux et/ou bas de plafond, et de manière générale, des scripts pas très aboutis ni maîtrisés, parfois sauvés par l'énergie de leur distribution.

Sans surprise, donc, ce Jexi souffre des mêmes problèmes, et ressemble à un Her en plus déconneur, une sorte d'épisode de Black Mirror en vulgaire et bourrin, avec des photos de pénis, de l'humour de stoner, une Jexi agressive et au langage très peu châtié, et une réalisation toute en caméra portée tremblotante et en micro-zooms.

De plus, le film étant centré sur Adam Devine, il faut supporter le bonhomme et son jeu ; cela ne me pose pas de problème particulier, mais le cabotinage de l'acteur, souvent seul avec son téléphone, pourrait en gêner certains.

Malgré tous ces défauts, cependant, malgré sa production qui ressemble étrangement à du direct-to-streaming façon Netflix (en fait, c'est une sortie cinéma... produite par CBS films, ce qui explique probablement pourquoi ça ressemble tant à un téléfilm), malgré ses thèmes et son message convenus, et malgré un récit qui est prévisible de bout en bout, y compris dans l'évolution des rapports de Phil et de Jexi... le tout reste tout à fait regardable, et même assez sympathique par moments.

Tout cela, grâce à la romance entre Phil et Cate, une Cate à la caractérisation attendue, mais que Shipp (vue dans les X-men récents) parvient à rendre vivante, pétillante et attachante, ce qui tire un peu le film vers le haut. La relation n'est pas exempte de moments ratés (le caméo de Justin Hartley est un peu écrit avec les pieds), mais elle est assez jolie et donne un peu de cœur à tout cet emballage graveleux et enfumé.

C'est insuffisant pour que je mette la moyenne à ce métrage, mais quand, dans une comédie romantique ratée, la romance fonctionne mieux que la comédie, il faut savoir s'en contenter.

2.5/6 (pour Rose Byrne, qui s'amuse, et pour les seconds rôles bourrés de visages connus)

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Un film, un jour (ou presque) #1129 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon Mariage avec Mon Meilleur Ami (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Review, St Valentin, Télévision, Canada

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Mon Mariage avec Mon Meilleur Ami (From Friend to Fiancé - 2019) :

Meilleurs amis depuis leur plus tendre enfance, Jess (Jocelyn Hudon) et Ted (Ryan Pavey) restent particulièrement proches... jusqu'à ce que Ted annonce son mariage imminent avec Kimberly (Kelly Kruger), autrefois la peste du lycée, et ennemie jurée de Jess. À la demande de Ted, Jess, wedding planneuse amateure, accepte alors d'organiser la cérémonie, mais progressivement, elle réalise à quel point elle tient à son ami d'enfance.

Comédie romantique Hallmark se voulant une relecture officieuse du Mariage de mon Meilleur Ami (jusqu'au prénom de la fiancée - et d'ailleurs le responsable du titre françaos ne s'y est pas trompé), ce métrage s'avère en réalité un film indépendant canadien racheté et diffusé par la chaîne, ce qui explique sa nature très atypique : le ton est nettement plus léger et décontracté, avec une Jocelyn Hudon très attachante et malicieuse, des personnages secondaires amusants (toute la maison de retraite), et dans l'ensemble, le film a une atmosphère, une structure et une finition bien moins formatées que la norme Hallmark.

Ce qui, d'un côté, est assez agréable. Mais malheureusement, cela ne veut pas forcément dire pour autant que le tout est un succès incontestable.

Parce qu'autant le côté plus décomplexé fait plaisir à voir, autant il s'accompagne, au niveau de la caractérisation des personnages, d'une puérilité assez flagrante - c'est bien simple, à certains moments, on a un peu l'impression d'entendre parler des adolescents de 14 ans, avec leurs disputes, leurs rivalités (les mean girls sont assez mauvaises, en plus), et leurs sautes d'humeur. Ce qui rend le personnage de Jess assez antipathique au bout d'un moment, malgré le capital sympathie de son interprète.

C'est dommage, car à part ça, c'était plutôt rafraîchissant... mais la caractérisation et l'écriture sont un peu trop immatures pour vraiment être convaincantes.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1128 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : The Way We Weren't (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin

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The Way We Weren't (2019) :

Ayant tous deux récemment connu une rupture amoureuse, et vivant aux deux extrémités du pays, Charlotte (Fiona Gubelmann), institutrice prude et rangée, et Brandon (Ben Lawson), animateur radin refusant de s'engager, se rencontrent en ligne, et, suivant les conseils de leurs meilleurs amis respectifs (Amber Stevens West, Keith Powell), ils décident de se rencontrer. Quelques jours plus tard, les voilà mariés... mais cette relation improbable est basée sur les mensonges que Charlotte et Brandon se sont racontés en ligne, et lorsque la vérité refait progressivement surface, le chaos s'invite dans la vie du couple...

Une comédie romantique indépendante, partiellement financée par crowdfunding, et qui se démarque par un ton gentiment caricatural et décomplexé, à mi-chemin entre la sex comedy (c'est nettement plus cru et graveleux que la moyenne du genre), et la rom-com classique.

Pas désagréable, dans l'absolu, bien que très approximatif dans son rythme, dans sa production (la photographie est assez fauchée) et dans son écriture (tout le dispositif narratif de l'actrice suisse du show policier préféré du couple, qui raconte cette histoire en voix-off, est très artificiel). Mais cette approche plus légère et moins formatée du genre permet au tout de rester agréable de bout en bout, à défaut d'être totalement maîtrisé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1127 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Coup de foudre vertigineux (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

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Un Coup de foudre vertigineux (Love Takes Flight - 2019) :

Directrice administrative, le Dr. Lizzie Beauman (Nikki DeLoach) fait tout son possible pour que son établissement soit sélectionné pour une opération prestigieuse, afin d'attirer des fonds et de la publicité pour l'hôpital. Pour y parvenir, elle recrute Charley Allen (Jeff Hephner), pilote d'hélicoptère un peu tête brûlée, dont le père veuf, Walter (Tom Thon), vient de se lier d'amitié avec Quinn (Skylar Olivia Flanagan), la fille de Lizzie...

Un téléfilm estampillé Hallmark Hall Of Fame, ce qui signifie plus de drame familial et de larmes que dans une rom-com lambda de la chaîne . Dont acte : effectivement, ici, la romance principale est en filigrane, faisant une place plus importante au mélodrame familial des Allen, et à l'amitié entre la fillette et le vieillard.

Et tout cela fonctionne plutôt bien, grâce notamment à la distribution sympathique et efficace. Cela dit, encore faut-il vraiment aimer le genre téléfilm larmoyant : si l'on est allergique à cela, ou si l'on veut une romance plus classique, du genre habituel de la chaîne, mieux vaut passer son chemin.

3.5/6 (parce que dans l'absolu, ça reste très classique et basique, et que ça ne m'a pas plus passionné que ça)

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Un film, un jour (ou presque) #1126 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Be My Maybe (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, St Valentin

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Always Be My Maybe (2019) :

Inséparables depuis leur enfance, Sasha (Ali Wong) et Marcus (Randall Park) se sont cependant brusquement perdus de vus peu de temps après la mort de la mère de Marcus, et après qu'ils aient franchi le pas à l'arrière de la voiture de Marcus. Désormais chef particulièrement renommée, ambitieuse et moderne, Sasha revient à San Francisco pour ouvrir un restaurant, et elle retrouve Marcus, devenu ouvrier pour le compte de son père et, dans son temps libre, musicien stoner sans perspective d'avenir. Malgré leurs différences, et leur séparation difficile, les deux amis d'enfance vont alors se retrouver, et apprendre à se connaître de nouveau...

Comédie romantique Netflix issue de l'équipe Bienvenue chez les Huang, puisqu'on a là  la showrunneuse de la série (Nahnatchka Khan), l'un de ses interprètes (Park), et l'une de ses scénaristes (la comique Ali Wong), entre autres... et qu'il faut bien l'avouer, le film fait très pitch de série comique single-camera (et en a la réalisation dans grand relief).

C'est bien simple, en regardant le film dans son ensemble, on a souvent l'impression d'assister à plusieurs saisons condensées d'une telle série, ce qui donne un rythme assez étrange au tout : la relation des deux protagonistes évolue un peu bizarrement (le passage de la brouille à la réconciliation est un peu précipité et bancal), comme si des pages entières de développement avaient sauté, et des punchlines et des gags amusants tombent un peu à plat faute du rythme ou de l'énergie du format sitcom.

De plus, il faut bien l'admettre, j'ai eu un peu de mal avec la romance principale : Randall Park est toujours très sympathique, mais Ali Wong, avec ses énormes lunettes de hipster et son côté abrasif, ne fait pas une protagoniste de comédie romantique très engageante. D'autant qu'au final, on n'est pas si loin que ça de la comédie romantique façon Judd Apatow, avec le mec glandeur qui s'éprend d'une career woman et qui change radicalement pour elle...

À partir de là, et malgré un caméo (très amusant et à rallonge) de Keanu Reeves, je n'ai pas vraiment accroché à ce film s'inscrivant clairement dans la mouvance de Crazy Rich Asians (représentativité asiatique + romance + ambition et succès + clinquant), mais pas particulièrement plus convaincant.

3/6  (pour Randall Park, Keanu et pour Michelle Buteau)

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Un film, un jour (ou presque) #1125 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une Américaine à Paris (2019)

Publié le 8 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

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Une Américaine à Paris (Paris, Wine & Romance - 2019) :

Depuis peu à la tête du vignoble familial, dans l'Oregon, Isabelle (Jen Lilley) décide, sur un coup de tête, d'inscrire son vin à l'une des compétitions les plus prestigieuses de France. Sur place, elle rencontre alors son futur rival, Jacques (Dan Jeannotte), héritier d'une famille de vignerons respectée, et qui a pour projet de moderniser l'entreprise familiale... mais rapidement, Isabelle et Jacques se rapprochent l'un de l'autre.

Une rom-com Hallmark (partiellement) tournée à Paris (quelques extérieurs), et (nettement plus) dans les pays de l'Est, avec trois tonnes de clichés sur la France (les escargots, les croissants, les monuments, la mode, l'arrogance française, l'accordéon, blablabla), des accents calamiteux, une France de pacotille (ne manquait honnêtement qu'une 2CV ou une DS), des réactions exagérées (lorsque Jacques goûte le vin d'Isabelle, on a l'impression qu'il a un orgasme) et un sentiment d'urgence jamais vraiment justifié, qui pourtant anime l'héroïne du début à la fin.

Une héroïne à la naïveté, à l'impatience, et à l'ambition qui ne siéent pas vraiment à Lilley, 35 ans, clairement enceinte au moment du tournage (ses tenues, son apparence, les cadrages serrés), et qui se sent obligé de surjouer un peu pour rendre son personnage impulsif et pétillant.

Alors je suis persuadé que pour un public américain, cette vision de carte postale doit fonctionner, d'autant que le couple principal n'est pas désagréable. Mais pour un spectateur français, ça coince un peu beaucoup - sans pour autant être un désastre.

3 - 0.25 pour tous ces clichés = 2.75/6

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