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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #hallmark catégorie

Christmas Yulefest 2020 - 28 - Noël le cœur en fête (2020)

Publié le 13 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël le cœur en fête (Heart of the Holidays - 2020) :

Tradeuse new-yorkaise aux dents longues, Sam (Vanessa Lengies) se retrouve à un carrefour professionnel inattendu, et retourne dans sa bourgade natale pour les fêtes de Noël. Là, elle tombe sur Noah (Corey Savier), son ex-petit-ami, dont elle s'est séparée en de mauvais termes...

Une rom-com Hallmark ultra-générique de bout en bout, avec tous les clichés du genre (l'héroïne carriériste, le petit-ami ambitieux, l'ex-petit-ami meurtri, la relation tendue qui évolue lentement vers une réconciliation, l'organisation d'un événement, la petite ville en crise, le montage musical, le retour du petit-ami à la dernière minute, etc), et que rien ne démarque du tout-venant de la chaîne.

Pourtant, la direction artistique n'est pas désagréable, Vanessa Lengies fait une héroïne dynamique et expressive, la meilleure copine enceinte est amusante, et si les obstacles de la relation Sam/Noah sont banals au possible, la "rivale" de Sam est une jeune femme asiatique (diversité !) plutôt naturelle, qui ferait une protagoniste de comédie romantique intéressante (ici, elle finit par disparaître du récit après quelques scènes).

Mais globalement, le tout est particulièrement quelconque, parfois assez bancal (l'interprétation de la mère de l'héroïne, notamment) et aussi vite vu, aussi vite oublié.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 26 - Noël chez les Mitchell ! (2020)

Publié le 12 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël chez les Mitchell ! (The Christmas House - 2020) :

Star d'un show télévisé, Mike (Robert Buckley) apprend juste avant Noël que sa série est annulée, alors même qu'il rentre passer les fêtes en famille ; pour ne rien arranger, il découvre alors que ses parents (Sharon Lawrence, Treat Williams) sont en froid, envisageant de se séparer et de vendre la maison familiale, autrefois surnommée la Maison de Noël pour ses décorations spectaculaires en fin d'année. Avec son frère (Jonathan Bennett), le compagnon de ce dernier, ses parents et une amie d'enfance, Andi (Ana Ayora), Mike décide alors de redonner une dernière fois à la maison ses couleurs d'antan...

Un téléfilm Hallmark boycotté par toutes les rombières américaines, indignées à l'idée qu'un couple homosexuel soit au nombre des personnages d'un métrage de leur chaîne préférée ; pourtant, ce n'est pas comme si le couple de Jonathan Bennett avait une importance capitale dans le métrage, ou même était en tête d'affiche.

Non, ce téléfilm, écrit par Robert Buckley, est un film pseudo-collégial, qui reste tout de même centré sur le personnage principal qu'il interprète : les problèmes de couple des parents du protagoniste et les désirs d'adoption de son frère gay sont des sous-intrigues certes plus développées que la moyenne, mais qui passent au second plan de la romance et de la carrière de Buckley.

Ce qui aurait pu s'avérer frustrant, si le ton global n'était pas lui aussi un peu plus décontracté que la moyenne : Buckley avait clairement envie de s'amuser, et il a donné à son personnage 1) un rôle cabotin à la télévision, 2) un passé tragique... d'apprenti-illusionniste (avec flashbacks mis en image de manière risiblement nostalgique - flou artistique à l'écran - et passages WTF dans la boutique de magie) et 3) une rivalité fraternelle assez rigolote et infantile avec son frère.

Résultat : The Christmas House est plutôt léger et agréable à suivre, malgré quelques moments mélodramatiques (la production a la main lourde sur les plans de Sharon Lawrence qui regarde dans le vide tristement en fin de scène), et un casting inégal (toute la famille de Mike est très bien choisie, mais tant le compagnon de Bennett que l'objet des affections de Mike - une latina, pour le quota diversité ^^ - sont particulièrement ternes et insipides, ce qui n'aide pas à se passionner pour ces relations).

Rien d'exceptionnel, mais sympathique à suivre.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 24 - Un fabuleux coup de foudre pour Noël (2020)

Publié le 11 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Fantastique, Religion

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un fabuleux coup de foudre pour Noël (A Godwink Christmas 3 - Second Chance, First Love - 2020) :

Divorcé et au chômage depuis peu, Pat (Sam Page) retourne à Boise avec ses deux fils, pour y retrouver sa mère et passer ensemble les fêtes de fin d'année. Mais sur place, il retombe sur Margie (Brooke D'Orsay), sa petite-amie de lycée, pour qui il a toujours des sentiments...

Nouveau volet de cette anthologie Hallmark adaptée d'une série de livres reposant sur un gimmick, celui des "Godwinks", ces coïncidences improbables qui sont "un signe divin" et qui guident les protagonistes vers le bonheur. Après avoir vu le premier en 2018, j'avais fait l'impasse sur le second téléfilm de la série (intitulé Le fabuleux destin de Noël), faute d'acteurs motivants.

Ici, ce problème ne se pose pas, Brooke D'Orsay et Sam Page sont des valeurs sûres, dont l'alchimie est naturelle et efficace. On ne peut cependant pas en dire autant du reste du film, une romance basique qui ronronne beaucoup, privée de véritables rebondissements, ou d'une intrigue de fond, et victime de "godwinks" affreusement surlignés par un carillon céleste superposé sur la bande son.

Pour ne rien arranger, le casting est assez inégal : si le duo principal, les enfants ou la grand-mère sont sympathiques, le compagnon habituel de Margie ou les deux adolescents choisis pour le flashback peinent à convaincre.

Et puis il y a cette conclusion en voix-off, sur les "véritables" Margie et Pat, une conclusion qui arrive comme un cheveu sur la soupe tant le couple contraste avec les acteurs choisis pour le représenter.

En somme, un téléfilm assez quelconque, qui n'atteint la moyenne que par le capital sympathie de ses personnages principaux, et parce que çà et là, on y trouve quelques notions pas désagréables (j'ai notamment apprécié que Pat et son ex-femme soient toujours en de bons termes, et que celle-ci soit présente le matin de Noël, sans que cela ne suscite la moindre jalousie).

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 22 - L'Homme au pull de Noël (2020)

Publié le 10 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

L'Homme au pull de Noël (Never Kiss a Man in a Christmas Sweater - 2020) :

Mère divorcée, Maggie O'Donnell (Ashley Williams) se prépare à passer les fêtes de Noël seule, jusqu'à ce qu'elle soit impliquée dans un accident avec Lucas (Niall Matter). Pour s'excuser et dépanner ce dernier, elle lui propose de loger un temps chez elle, mais rapidement, le duo se rapproche, alors qu'il travaille de concert sur un projet caritatif...

Mouais. Le titre de ce métrage (adapté d'un livre) promettait quelque chose de décalé et de léger, tout comme la présence à la distribution d'Ashley Williams et de Niall Matter, et le fait que la protagoniste soit divorcée (et non veuve) changeait un peu du tout venant habituel... et puis non.

Assez plat, générique, ce métrage marche dans les plates-bandes habituelles de la chaîne, manquant clairement d'une touche de folie et d'énergie pour compenser sa sous-intrigue pro-armée américaine, comme Hallmark aime en produire plusieurs par saison.

Peut-être plus gênant, pendant la grande majorité du métrage, la relation Maggie/Lucas ressemble plus à une amitié complice qu'à une romance naissante. Et puis quand arrive le quiproquo final, assez artificiel, et son montage musical sur fond de musique triste, le tout finit par agacer.

Bon gros bof.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 20 - Un Ange gardien pour Noël (2020)

Publié le 9 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un Ange gardien pour Noël (Holly & Ivy - 2020) :

Apprentie bibliothécaire, Melody (Janel Parrish) s'installe dans une maison en piteux état, qu'elle compte bien rénover. Rapidement, elle fait la connaissance de sa voisine, Nina (Marisol Nichols), et de ses deux filles adorables, ainsi que d'Adam (Jeremy Jordan), un séduisant ouvrier local. Mais bien vite, Melody réalise que Nina est malade, et elle se propose pour s'occuper des fillettes...

Encore un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à tendance larmoyante, signé de la plume de la scénariste de On the 12th Date of Christmas, et qui, ici aussi, s'avère une bonne surprise : oui, c'est du mélodrame, avec une mère malade et des fillettes qui finissent orphelines (ce n'est pas un spoiler), mais le tout est plutôt bien mené, avec une touche de diversité (héroïne hawaïenne, voisine latina, etc) discrète, une romance en filigrane, un chien adorable, deux fillettes naturelles, et une jolie histoire d'amitié féminine.

Ce n'est pas parfait - vers la fin, on sent que le script a été un peu condensé, notamment dans le saut temporel d'un an qui esquive volontairement la mort du personnage de Nina pour se conclure de manière un peu précipitée, mais dans l'ensemble, Holly & Ivy est un téléfilm sincère et touchant, qui ne succombe jamais vraiment aux clichés habituels de la chaîne.

4/6

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Christmas Yulefest 2020 - 18 - L'Accord parfait du Père Noël (2020)

Publié le 8 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Musique

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

L'Accord parfait du Père Noël (The Christmas Bow - 2020) :

Violoniste talentueuse, Kate (Lucia Micarelli) est contrainte de mettre sa carrière en suspens lorsqu'elle se blesse à la main. Elle part alors passer les fêtes de Noël en famille, et renoue avec Patrick (Michael Rady), un ami d'enfance médecin, qui va l'aider à rééduquer sa main et à retrouver confiance en elle...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui ressemble assez à ce que devraient être, en théorie, les téléfilms de cette chaîne secondaire : des récits moins légers, plus mélodramatiques, avec de l'émotion, du sérieux, et, éventuellement, des mystères à résoudre.

Ici, pas de mystère, mais les autres points sont bien présents, avec une histoire simple et basique (on retombe à nouveau dans le cliché de la musicienne de talent qui doute et se remet en questions, un cliché décidément bien à la mode cette saison), mais qui fonctionne néanmoins : Micarelli, véritable violoniste, s'avère très convaincante dans son rôle, malgré une expérience limitée (et même si de temps à autre, elle a tendance à marmonner un peu son texte), elle a une bonne alchimie avec Michael Rady (qui reste sympathique, même s'il demeure un lead masculin assez inoffensif, lisse et sage, façon gendre idéal), le neveu de Patrick (Kenneth Cummins) est plutôt amusant et le simple fait d'avoir une héroïne aux origines métissées asiatiques permet à Hallmark d'intégrer sa nouvelle mission de diversité de manière assez naturelle, avec des parents et des grands-parents mixtes (le handicap de la mère de Patrick, lui, est amené de manière un peu plus laborieuse).

À cela, The Christmas Bow ajoute une touche douce-amère, avec notamment un flashback sur la grand-mère de l'héroïne, atteinte d'Alzheimer, et ne réagissant plus qu'aux mélodies de sa fille : un peu d'émotion trop souvent absente des productions Hallmark, et qui, ici, sonne relativement juste.

C'est d'ailleurs probablement ça qui fait que ce métrage fonctionne mieux que d'autres : effectivement, l'originalité n'est pas forcément au rendez-vous, ce n'est pas nécessairement un récit palpitant ou bourré de surprises, et certains passages restent un peu forcés, mais il émane néanmoins de ce Christmas Bow une sincérité inhabituelle qui la distingue du lot, que ce soit dans les doutes de l'héroïne, ou dans les relations de tous les personnages.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 16 - Christmas with the Darlings (2020)

Publié le 7 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Christmas with the Darlings (2020) :

Jessica (Katrina Law), assistante de direction pour l'entreprise familiale Darlington, est sur le point d'être promue à un poste d'avocate d'entreprise lorsqu'une nouvelle importante lui est confiée par Charles (Steve Bacic), son patron : les neveux de ce dernier, orphelins, sont sur le point de rentrer d'Australie, avant d'être transférés en pension privée, et les Darlington ont besoin de quelqu'un pour effectuer la transition. Avec l'aide de Max (Carlo Marks), le frère de Charles, Jessica décide alors de s'occuper des enfants, et de leur offrir un Noël de rêve...

Je n'ai jamais été grand fan de La Fiancée des Neiges (2013), téléfilm Hallmark mettant en vedette Katrina Law et écrit par sa belle-sœur, et qui connaît encore à ce jour un certain succès parmi les amateurs du genre : variation screwball de la rom-com Hallmark standard, Snow Bride souffrait, à mes yeux, d'un script décousu et d'une distribution assez insipide, notamment au niveau du personnage principal masculin.

Et honnêtement, sept ans plus tard, on prend les mêmes et on recommence, en beaucoup plus générique : ce Christmas  with the Darlings, à nouveau écrit par la belle-sœur de Katrina Law, ne m'a ainsi pas beaucoup plus convaincu. Grosse mise en place laborieuse (un bon quart d'heure d'expo dump, comme disent les anglo-saxons), rythme assez quelconque, personnage principal masculin terne, le tout ronronne énormément et très rapidement, sans jamais décoller ni apporter quoique ce soit d'intéressant à la formule Hallmark.

Même Katrina Law est ici en mode mineur, à basse énergie, alors que c'était cette même énergie qui était l'une des qualités de Snow Bride.

À son crédit (encore que), saluons tout de même l'effort de diversité de la distribution de ce téléfilm, un effort certes imposé par la chaîne pour redorer son blason, mais qui se voit néanmoins à l'écran : héroïne asiatique, meilleurs amis afro-américains et d'origine indienne, nouveau patron afro-américain, client asiatique, meilleure copine rousse lesbienne, barmaid lesbienne asiatique... de quoi froisser les vieilles rombières religieuses qui constituent une grande partie du public de la chaîne Hallmark aux USA, et qui ont préféré boycotter le téléfilm à cause de ce couple de personnages secondaires gays. ^^

Reste que, de mon côté, et alors que j'apprécie Katrina Law, je n'ai pas du tout accroché à ce Noël chez les Darlings : c'est frustrant, d'où une note faiblarde.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2020 - 14 - Noël au manoir enchanté (2020)

Publié le 6 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Histoire, Science-Fiction, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au manoir enchanté (A Timeless Christmas - 2020) :

Alors qu'il étudie une horloge étrange trouvée lors d'une vente aux enchères, Charles Whitley (Ryan Peavey), inventeur vivant en 1903, se retrouve projeté en 2020 : son manoir est désormais un musée dirigé par Megan Turner (Erin Cahill), et Whitley doit tenter de s'habituer à ce nouvel univers des plus étranges...

Alors oui, on pense forcément à Kate et Léopold dans cette histoire de voyage temporel et de romance, mais je dois dire que ça change un peu du tout-venant des rom-coms festives Hallmark : pas de festival à organiser, de projet commercial de dernière minute à mettre en place avant Noël, de boutique/bâtiment historique à sauver de méchants développeurs immobiliers, etc...

À la place, une romance classique entre un homme du passé et une femme moderne (Outlander fait des émules), à la sauce Hallmark (en cela qu'il y a les passages obligés où Megan fait découvrir à Whitley les traditions de Noël du présent, parce que c'est un ronchon qui n'aime pas Noël), mais sans trop insister sur ce dernier point. Si le film avait été plus rigoureux au niveau du voyage temporel, ça aurait d'ailleurs été une très bonne surprise.

En l'état, c'est cependant un téléfilm très imparfait. Outre l'interprétation un peu récitative du rival de Whitley, au début du film, et quelques anachronismes çà et là, on pourra en effet regretter que le métrage n'exploite jamais vraiment le contraste passé/présent, limité à quelques répliques du genre "qu'est-ce que l'internet ?".

Plutôt que d'être stupéfait par le monde moderne, Whitley s'y adapte instantanément, comprend en moins de dix secondes ce qu'est une télécommande, une télévision, et comment contrôler cette dernière, assimile instantanément un vocabulaire et des expressions modernes, ne s'offusque ni ne s'étonne jamais des mœurs contemporaines, etc.

À l'identique, l'écriture est ponctuellement un peu trop évidente, faisant dire aux personnages des platitudes préfigurant le reste du scénario ("je suis un homme du futur, moi, pas du passé" explique Whitley à ses semblables, au début du film), ou plaçant des moments artificiels (comme la chute de l'escabeau dans la bibliothèque) et honnêtement, ils auraient tout de même pu trouver un moyen de relooker un peu plus Ryan Peavey, histoire de différencier un peu sa version présente de son apparence passée.

Il y a donc du bon et du moins bon dans cette relecture Hallmark d'un thème assez classique, historiquement trop peu exploité par la chaîne. Bien trop sage, ce film ne fait pas grand chose d'original avec son postulat de départ, et c'est bien dommage, puisque le couple principal est plutôt bon, avec une alchimie convaincante. Honorable, mais pourrait mieux faire.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 12 - Cranberry Christmas (2020)

Publié le 5 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Cranberry Christmas (2020) :

Propriétaires et exploitants de Cranberry Lane, marque de produits festifs basée dans le Maine, Dawn (Nikki DeLoach) et Gabe Powell (Benjamin Ayres) ont une vie de couple compliquée, leur mariage ayant cédé la place à leur vie professionnelle commune et à ses impératifs. Lorsque Pamela (Marci T. House), une célèbre personnalité télévisée, s'intéresse au duo, ce dernier est contraint de prétendre que leur couple est au beau fixe, avec à la clef, une opportunité inespérée de développer leur entreprise...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui, pour une fois, mérite son titre, puisqu'on est loin, ici, des comédies romantiques légères habituellement diffusées sur la chaîne principale : on est clairement plus dans le mélodrame relationnel, dans le récit d'un couple qui traverse une crise, et qui la résout progressivement grâce aux bons conseils des uns et des autres...

La bonne nouvelle, c'est que le tout se traduit par un métrage plus adulte et mature, voire plus sincère ; la mauvaise nouvelle, c'est que ce Cranberry Christmas n'est qu'une grosse thérapie de couple de 90 minutes, s'appuyant sur les conseils avisés d'une pseudo-Oprah, et que cela donne un récit assez plat, aux visuels ternes, et dépourvu de véritable énergie.

Ajoutez à cela un couple principal qui passe le plus clair de la première heure à se faire la tronche (déjà que je ne suis pas le plus grand fan de Benjamin Ayres), et voilà : un métrage qui plaira clairement à un certain public mais qui m'a, personnellement, laissé globalement de marbre. Ce n'est pas mauvais, et DeLoach est, comme toujours, très efficace, mais ce n'est pas ma tasse de thé.

2.5/6 (probablement un peu plus si l'on sait à quoi s'attendre, et si l'on est friand du genre)

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Christmas Yulefest 2020 - 10 - Les 12 rendez-vous de Noël (2020)

Publié le 4 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Les 12 rendez-vous de Noël (On the 12th Date of Christmas - 2020) :

À la fois exubérante et réservée, Jennifer (Mallory Jansen) travaille pour une société spécialisée dans les chasses au trésor urbaines. Pour Noël, elle se retrouve associée avec Aidan (Tyler Hynes), un cadre bourru, pour concevoir une chasse au trésor de dernière minute, avec pour thème les 12 Jours de Noël. Pour les deux employés rivaux, une même promotion à la clef...

Encore une fois, je remarque que Hallmark fait quelques efforts au niveau des métiers et des thématiques de leurs films : certes, ce On the 12th Date of Christmas n'est qu'une variation sur ces habituels téléfilms où deux cadres (généralement des publicitaires) doivent faire équipe malgré eux, etc, mais ici, c'est fait avec une certaine énergie et une décontraction tout à fait agréable, qui esquive les clichés habituels en les traitant avec suffisamment de naturel et en les intégrant de manière logique à l'intrigue.

Et puis il faut bien dire que le duo principal aide beaucoup à faire passer la pilule : Mallory Jansen est efficace et sympathique (même si elle devrait changer de styliste...), et Tyler Hynes n'est pas loin d'un Nathan Fillion dans son attitude et dans son jeu.

On pourra regretter une fin un peu précipitée, et une réaction un peu abrupte de Jennifer dans le dernier quart d'heure, Hallmark oblige, mais dans l'ensemble, c'était plutôt une bonne surprise.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2020 - 08 - Noël au Château (2020)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au Château (Chateau Christmas - 2020) :

Pianiste internationale réputée mais pleine de doutes, Margot (Merritt Patterson) revient au Château Neuhaus, un hôtel de luxe, pour y passer les fêtes de fin d'année en famille, et retrouver le goût de la musique. Sur place, cependant, elle rencontre Jackson (Luke MacFarlane), son ex, qui tente de la convaincre de prendre part au concert de Noël annuel du Château...

Troisième téléfilm Hallmark visionné cette saison, et déjà, on commence à repérer une tendance dans les thématiques : le cliché de la musicienne ultra-talentueuse dont la carrière est au point mort et qui retrouve l'inspiration en même temps que l'amour.

C'était déjà le cas dans Christmas Tree Lane, c'est le cas ici, et j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs autres téléfilms Hallmark à venir fonctionnant sur des notes similaires (sans mauvais jeu de mots).

Par chance, ici, ça fonctionne mieux qu'avec Alicia Witt. Peut-être parce que comme Merritt Patterson n'est pas, à ma connaissance, une pianiste de niveau international (contrairement à Witt qui est musicienne IRL), le récit ne se sent pas obligé de se centrer (autant que dans Christmas Tree Lane) sur ses tourments d'artiste et sur une performance tellement exceptionnelle qu'elle sauve Noël.

Ici, il n'y a pas de rue commerçante ou de village à sauver, mais simplement un concert à organiser, avec des musiciens à recruter, un gérant d'hôtel plutôt sympathique (le toujours fiable Jess Hutch) et un déroulé relativement agréable à suivre.

Après, ça reste un téléfilm mineur, malgré un couple principal à l'excellente alchimie, et des clichés (légèrement) détournés : pas sûr que le tout reste particulièrement dans les mémoires. Mais pour le moment, ça reste un peu au-dessus du reste de la saison Hallmark.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 06 - Coup de foudre dans l'allée des sapins (2020)

Publié le 2 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Musique

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Coup de foudre dans l'allée des sapins (Christmas Tree Lane - 2020) :

Parce que la rue commerçante de Christmas Tree Lane a été rachetée par un développeur immobilier qui a décidé d'en expulser tous les occupants, Meg (Alicia Witt), propriétaire d'un magasin de musique, décide de réunir toute la communauté pour tenter de sauver le quartier, en organisant un grand festival de Noël. Pour l'aider, elle peut compter sur Nate (Andrew Walker), un séduisant architecte qu'elle vient de rencontrer, et qui est, en secret, chargé du projet immobilier CTL...

Une comédie romantique Hallmark Movies & Mysteries qui n'a rien de Movies ni de Mysteries, qui ressemble clairement à un téléfilm Hallmark générique, centré autour d'une prestation musicale d'Alicia Witt, et qui aurait aussi bien pu être diffusé directement sur la chaîne principale.

Clairement filmé par un temps ensoleillé, Christmas Tree Lane nous ressert ainsi la partition habituelle des métrages Hallmark : apologie du Noël à l'ancienne et des rues commerçantes traditionnelles, opposés à un méchant développeur immobilier (mais vraiment, il faut voir les membres du conseil d'administration qui ricanent tous de bon cœur quand l'un d'entre eux explique la situation de la CTL *soupir*) qui a perdu le vrai sens des fêtes de Noël, héroïne décidée et artiste à la meilleure copine afro-américaine, architecte au grand cœur et au tempérament d'artiste, grand spectacle avec levée de fonds pour sauver Noël, passages obligatoires du cahier des charges Hallmark (choix du sapin, patinage en couple, etc)...

Et le vrai problème, c'est qu'une fois de plus, on nous vend le personnage d'Alicia Witt comme une artiste talentueuse... et que lorsque vient pour elle le moment de se produire, on a droit à une chanson insipide et générique, qui nous fait dire "tout ça pour ça". Surtout qu'ici, elle passe tout le métrage a nous expliquer qu'elle refuse de chanter, qu'elle a une chanson en tête depuis des années mais qu'elle n'est pas prête à la chanter en public, etc. En somme, on fait monter la sauce pour pas grand chose.

Après, je dois dire que ça se regarde, et qu'il y a néanmoins du mieux dans les clichés : le "mensonge" de Nate est révélé au bout de 45 minutes, et tout de suite pardonné suite à une explication adulte et mature ; il n'y a pas de rivalité amoureuse avec l'ex de Nate, qui est là pour aider, et on évite le cliché du businessman aigri et cynique détestant Noël, en faisant de Nate un protagoniste aimant autant les fêtes de fin d'année que Meg.

Rien que pour ça, ça vaut la moyenne, même si honnêtement, je ne suis indulgent que parce que c'est le début de la saison, et que les clichés Hallmark ne m'ont pas encore épuisé.

3/6

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Christmas Yulefest 2020 - 04 - Jingle Bell Bride (2020)

Publié le 1 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Jingle Bell Bride (2020) :

Parce qu'elle doit préparer le mariage d'une cliente excentrique, Jessica Perez (Julie Gonzalo) part en urgence pour l'Alaska pour y trouver une fleur rarissime ne poussant qu'à Noël. Là, elle rencontre Matt (Ronnie Rowe Jr.), un divorcé séduisant qui s'occupe justement de ces fleurs, et qui va l'accueillir dans sa famille lorsqu'une tempête la bloque sur place...

Premier téléfilm Hallmark de la saison, un téléfilm adapté d'un roman, et que j'aurais aimé apprécier un peu plus. Sur le papier, en effet, ce Jingle Bell Bride avait de quoi me plaire : une actrice principale sympathique, un couple mixte (c'est tellement rare !), un récit façon fish-out-of-water en Alaska (Men in Trees me manque), de la neige...

Et puis non, la mayonnaise n'a pas vraiment pris à mes yeux : oui, Gonzalo est une présence toujours appréciable... mais elle surjoue pas mal, et ses réactions et son enthousiasme sont un peu forcés ; oui, la mixité du couple est quasi-inédite chez Hallmark... mais son alchimie est assez discutable ; oui, un passage en Alaska est sympathique... mais c'est un Alaska de pacotille, comme souvent chez Hallmark, avec neige synthétique et tournage au Canada ; oui, la diversité est un plus... mais impossible de ne pas se dire qu'à trop vouloir répondre aux critiques sur l'absence de diversité de ses téléfilms, la chaîne a surcompensé : une héroïne latina (et sa famille), un love interest afro-américain (et sa famille), une cliente asiatique (et sa famille), sans même parler des nombreux figurants natifs-américains, noirs, indiens (ou clairement choisis pour leur ethnicité floue - la mairesse, le pilote) tous réunis dans un village d'Alaska pourtant présenté comme ayant à peine une centaine d'habitants.

Ah, et bien sûr, il y a les deux personnages caucasiens principaux, la patronne froide et distante, et la rivale professionnelle, blonde et hypocrite... mais ces deux personnages sont des clichés récurrents des productions Hallmark, donc difficile d'y voir un véritable produit d'un tokénisme woke inversé.

Les clichés, parlons-en, d'ailleurs : comme trop souvent, le script est cousu de fil blanc, et il en est d'autant plus frustrant - héroïne citadine carriériste, grosse promotion en vue, rivale manipulatrice, petite ville charmante au festival de Noël, traditions locales, love interest divorcé qui a choisi sa bourgade traditionnelle et sa famille à la grande ville où il  a un temps vécu, préparation d'un mariage... Il y a bien la fin qui se démarque un peu, avec le couple principal qui se retrouve à la ville et y reste définitivement, mais c'est peu.

Bref, tout cela aurait pu fonctionner (et visiblement, le téléfilm a été plutôt bien accueilli par les spectateurs américains), mais sans être mauvais, je suis resté plutôt de marbre devant Jingle Bell Bride.

Un petit 3/6, et encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1164 - SAINT PATRICK : L'Hôtel des Coups de Foudre (2019)

Publié le 17 Mars 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, Irlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

L'Hôtel des Coups de Foudre (Forever in my Heart - 2019) :

Cinq ans après quitté l'Irlande, où elle travaillait dans une auberge familiale, et avoir laissé derrière elle Charlie O'Hanlon (Jack Turner), son compagnon de l'époque, Jenna (Merritt Patterson), une cadre américaine, revient dans le secteur, à l'occasion d'une visite professionnelle. Là, malgré ses fiançailles avec Dave (Blake Berris), elle retrouve Charlie et retombe sous son charme, alors même qu'elle découvre que l'auberge est en difficultés financières...

Une comédie romantique Hallmark au titre à peu près aussi générique que son scénario, ce qui s'avère son plus gros point faible. Parce que dans l'absolu, Merritt Patterson est sympathique, le couple des meilleurs amis locaux (mené par une Róisín O’Donovan très amusante) est attachant, et le tournage sur place, en Irlande, donne lieu à des extérieurs plutôt charmants... mais le tout est tellement plat, quelconque, et dépourvu d'énergie (un peu à l'image de l'interprétation de Jack Turner, qui semble confondre "accent irlandais" avec "je marmonne tous mes dialogues de manière presque inaudible et le souffle court") qu'il est difficile de s'y intéresser plus que ça.

Décevant : pour une fois que Hallmark sortait un peu des sentiers battus, avec un couple déjà établi et qui se retrouve, et un tournage en Irlande, on pouvait s'attendre à un peu d'originalité. Mais non, on se retrouve avec quelque chose de vraiment insipide et d'inintéressant. *soupir*

2 + 0.25 pour l'Irlande = 2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1140 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Amour et quiproquos (2006) & Crash Pad (2017)

Publié le 15 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Hallmark, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Amour et quiproquos (Anything for Love - 2006) :

Cadre dans l'immobilier à Chicago, Katherine Benson (Erika Christensen)  ne pense qu'à son métier, et n'a pas le temps de trouver l'amour. Jusqu'à ce que son assistante, Debbie (Ali Liebert), l'inscrive sur un site de rencontre, en utilisant sa propre identité. Ailleurs, Jack (Paul Greene), infirmier célibataire, connaît le même sort lorsque son meilleur ami Reggie (Patrick Gilmore) lui crée un profil imaginaire. Bientôt, Katherine et Jack se rencontrent, et tombent amoureux... mais chacun ignore la véritable identité de l'autre, et Charles (Antonion Cupo), l'ex de Katherine, est bien décidé à faire tout capoter.

Un téléfilm Hallmark assez frustrant, car évitant bon nombre de clichés pendant 50 minutes, et se montrant alors assez agréable à suivre, avec un couple qui se forme, qui a de l'alchimie, des personnages principaux agréablement développés, et une Ali Liebert toujours éminemment attachante.

Et puis, à partir de cette barre des 50 minutes (où se produit une crise cardiaque particulièrement forcée), le script commence à vraiment prendre l'eau de toute part, à enchaîner les quiproquos artificiels, les coïncidences, les mensonges, et à ramener l'ex et sa vengeance terriblement bancale. Sans oublier Reggie, le meilleur pote bedonnant aux techniques de drague foireuses, mais qui séduit pourtant le personnage d'Ali Liebert au premier coup d’œil. On se demande encore comment.

En somme, il y a ici une grosse moitié de film sympathique, qui s'écroule cependant dans la seconde partie, et qui finit juste en dessous de la moyenne. Dommage.

2.75/6

Crash Pad (2017) :

Lorsque Morgan (Christina Applegate), la femme plus âgée avec laquelle il a une aventure, lui explique qu'elle est mariée à Grady (Thomas Haden Church), et que cette histoire extraconjugale ne peut pas durer, Stensland (Domhnall Gleeson), un loser paumé et glandeur, s'indigne. Bien décidé à se venger, il finit cependant par sympathiser avec un Grady meurtri, qui finit par s'installer dans l'appartement miteux du jeune homme, et en profite pour lui montrer ce qu'est la vie d'un homme, un vrai.

Un métrage indépendant qui n'est pas vraiment une rom-com, mais plutôt une stoner/slacker comedy  reposant cependant intégralement sur l'amour et les sentiments éprouvés par les membres de ce triangle amoureux déjanté et improbable.

À partir de là, c'est au spectateur de voir s'il adhère ou non à ce mélange très particulier, qui se repose intégralement sur la bonne alchimie de son trio principal (et de Nina Dobrev, qui fait à peine plus que de la figuration) : avec son parcours semi-rédemptif à la conclusion évidente (le couple se réconcilie, Stensland se rapproche de Dobrev), le film mise tout sur le décalage provoqué par cet Irlandais glandeur plongé dans une intrigue digne d'une sitcom américaine, et contraint de cohabiter avec un macho américain à grosse moustache.

Le problème, en fait, c'est que le ton décomplexé et caricatural du film rend son protagoniste geignard et immature immédiatement antipathique, et que, du moins en ce qui me concerne, je n'ai jamais vraiment adhéré au ton du métrage (malgré ses occasionnelles séquences amusantes et inventives).

Un bon gros bof, en ce qui me concerne, malgré une interprétation compétente et des caméos de Britt Irvin et d'Aliyah O'Brien.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1139 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Veux-tu toujours m'épouser ? (2013) & L'escorte (2005)

Publié le 15 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Veux-tu toujours m'épouser ? (Nearlyweds - 2013) :

Erin (Danielle Panabaker), Casey (Jessica Parker Kennedy) et Stella (Britt Irvin) sont trois amies inséparables qui ont réussi à convaincre leurs trois compagnons respectifs, David (Ryan Kennedy), Nick (Travis Milne) et Mark (Steve Bacic) de les épouser à la même période. Seul problème : le prêtre responsable de la paroisse trouve la mort avant d'avoir pu signer les certificats de mariage. Lorsqu'elles apprennent qu'elles ne sont pas vraiment mariées, les trois amies remettent alors en question leurs choix, d'autant qu'entre belle-mère envahissante, rivale entreprenante et mari conservateur, la vie de jeune mariée n'est pas forcément ce dont elles avaient rêvé...

Il fut un temps où Hallmark n'était pas encore le royaume des rom-coms formatées, produites à la chaîne en suivant un cahier des charges ultra-restrictif, formatant à la minute près le moindre rebondissement de leurs récits.

Un temps pas si lointain que ça (2013 !), comme en est la preuve ce Nearlyweds plutôt réussi, une comédie décalée et volontairement légèrement caricaturale, porté par un trio d'actrices attachant. Apparemment adapté d'un roman, ce métrage opte délibérément pour un humour et un ton décomplexé, où les personnages féminins ont des personnalités bien définies, où les hommes sont tous un peu balourds, où Naomi Judd campe une belle-mère acariâtre de conte de fées...

Bref : Nearlyweds est un téléfilm ludique et amusant, bien interprété, et signé de la plume d'une scénariste de Gravity Falls, de Veronica Mars et de Je vais épouser un prince ! : oui, c'est caricatural, et le trait est appuyé (notamment la musique), mais le tout va tellement à l'encontre des impératifs conservateurs actuels de la chaîne que c'en est une énorme bouffée d'oxygène.

4/6

L'escorte (The Wedding Date - 2005) :

Célibataire américaine névrosée, Kat Ellis (Debra Messing) refuse d'assister au mariage londonien de sa jeune demi-soeur (Amy Adams) sans cavalier. Elle engage donc un escort boy, Nick (Dermot Mulroney) pour l'accompagner en Angleterre et se faire passer pour son fiancé. Mais sur place, Kat réalise qu'elle se rapproche de Nick, alors même que son ex, Jeffrey (Jeremy Sheffield) fait partie des invités de la cérémonie...

Une comédie romantique assez bancale, je dois dire, à l'image de ces plans aériens de New York qui ouvrent le film... et qui ne sont pas horizontaux.

Les problèmes ne viennent pas vraiment de la réalisation, cela dit, ni de l'interprétation (tout le monde est efficace, le couple principal a une bonne alchimie, les seconds rôles sont sympathiques), mais plus de l'écriture, une écriture qui donne, dès le début, l'impression de prendre l'histoire en route sans le moindre développement convaincant des personnages ou de l'intrigue.

Une écriture qui fait de son personnage féminin principale une boule de névroses peu sympathique, qui impose un déroulement assez daté et cliché au récit, qui peine à justifier ses choix narratifs (pourquoi Londres ? Pourquoi se compliquer la vie avec des acteurs américains ?), et qui confère au tout un fort sentiment d'artificialité.

Bref, une variation genderswitched peu convaincante sur le thème de Pretty Woman

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1137 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre au Festival d'Automne (2019)

Publié le 14 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, St Valentin, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre au Festival d'Automne (Love, Fall & Order - 2019) :

À l'occasion du festival de l'Automne de sa petite ville du Vermont, Claire (Erin Cahill), avocate new-yorkaise, retourne dans la ferme familiale pour y retrouver son père (Gregory Harrison), embarqué dans une dispute avec sa voisine (Jan Broberg) au sujet des limites exactes de son terrain. Là, elle tombe nez à nez avec Patrick (Trevor Donovan), son ancien rival de lycée, lui aussi avocat, et qui défend justement sa tante, la voisine de Claire. Rapidement, les tensions croissent alors dans la communauté...

Difficile de ne pas sourire en découvrant le titre de ce téléfilm Hallmark, nouvelle victime du cahier des charges pesant de la chaîne ; d'un jeu de mots sympathique et léger (Love & Order), à l'image du film, on se retrouve avec un titre pataud, mais qui obéit à la nomenclature rigide des métrages Hallmark : si c'est un film de Noël, il faut Christmas ou Holiday dans le titre ; un film hivernal, Winter ou Snow ; un film printanier, Flowers ou Spring ; la Saint Valentin, Valentine ou Love ; Juin, le mot Wedding ; l'été, Summer ou Sun ; et l'automne, Fall ou Autumn.

On se retrouve donc avec ce titre bancal, qui dessert plus qu'autre chose un métrage parvenant pourtant à injecter à la formule Hallmark un peu de peps et d'énergie.

Pourtant, ce n'était pas forcément gagné, notamment avec, dans le rôle masculin principal, un Trevor Donovan étrangement maquillé (l'acteur est tellement blond/pâle qu'ils semblent se sentir obligés de lui mettre du gloss légèrement coloré sur les lèvres, ce qui donne l'impression, à l'écran, qu'il manque constamment d'oxygène), et un Drew Fuller maigrichon et relooké nerd en ex-petit ami.

Un personnage d'ailleurs totalement inutile dans ce métrage, et que l'on devine, là encore, imposé par le cahier des charges Hallmark : Fuller et l'héroïne se séparent en de bons termes au tout début du film, et sa contribution au scénario, ensuite, finit par être sans importance.

Et pourtant, malgré cela, le tout parvient à rester intéressant, ne serait-ce que par la manière dont les clichés habituels sont gérés par le script : oui, l'héroïne revient au pays, mais elle ne choisit pas de plaquer sa carrière pour s'y installer (c'est une décision laissée en suspens à la fin du film, comme une concession aux impératifs du formatage Hallmark) ; oui, l'ex-petit ami revient dans le récit en cours de route, mais ce n'est pas pour compliquer la vie de l'héroïne, bien au contraire ; oui, le couple principal finit ensemble, mais c'est après tout un film passé à entretenir leur petite rivalité, notamment au travers d'une course sur piste d'athlétisme (!)...

Ajoutez à cela un ton globalement plus léger et décomplexé (il y a plein de petites scènes amusantes, avec des personnages secondaires décalés, comme cette grand-mère photocopieuse), des enjeux plus réalistes et crédibles (on voit fréquemment de telles disputes de voisinage), et un couple qui, malgré les efforts du département maquillage pour rendre le cast masculin le plus insipide et inoffensif possible, a une alchimie sympathique, et voilà : un téléfilm qui, sous des apparences classiques, altère suffisamment la formule Hallmark (ou du moins, la prend sous un angle suffisamment enthousiaste) pour que le tout reste intéressant et distrayant. Et puis j'avoue que le paysage automnal, les citrouilles, les arbres aux feuilles cuivrées, tout ça, ça fonctionne toujours sur moi.

4/6 - 0.25 pour le look des hommes = 3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1135 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Croisière Romantique (2019)

Publié le 13 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

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Croisière Romantique (All Summer Long - 2019) :

Avocate passionnée par la voile et les océans, Tia (Autumn Reeser) décide de profiter de ses brèves vacances pour prendre la barre d'un bateau pour le compte de son oncle Roland (Peter DeLuise) et de sa tante Julie (Anne Marie DeLuise), qui se lancent dans la navigation de plaisance à utilisation commerciale. Mais à bord, elle retrouve son ex, Jake (Brennan Elliott), le nouveau cuisinier du navire, avec lequel elle a une relation compliquée...

Une rom-com estivale Hallmark qui s'avère malheureusement assez plate et improbable, malgré son couple vedette assez sympathique (Autumn Reeser est toujours impeccable, et Brennan Elliott n'est jamais meilleur que quand il peut jouer un personnage plus déconneur et décontracté).

Le souci, c'est que le postulat de départ est assez peu crédible (du moins dans la manière dont il est présenté par le scénario) : l'avocate à succès qui fait un peu de voile sur son temps libre, et qui décide de tout plaquer pour devenir la capitaine d'un petit bateau de croisière, avec des marins aguerris sous ses ordres, le tout pour le compte de son oncle et sa tante qui décident de se lancer dans la navigation de plaisance, et qui ont engagé l'ex de l'héroïne pour servir de chef à bord, même si ce dernier n'a jamais été chef à bord d'un bateau, et que l'héroïne, elle, n'est pas insensible au charme du meilleur ami de son ex (Christopher Russell, qui fait presque de la figuration tant son personnage est transparent), rencontré par hasard en ville... (*reprend sa respiration*)

On le voit, les coïncidences et les grosses ficelles approximatives sont nombreuses ; comme en plus, le scénario se déroule sans grande inspiration, et ronronne rapidement, on se retrouve donc devant un métrage jamais particulièrement convaincant, manquant de fantaisie et d'énergie, et avec plein de passages qui paraissent forcés et ne fonctionnent pas.

Le genre de téléfilm qui n'est pas à la hauteur du couple principal, et qui finit par être rapidement oublié par ses spectateurs.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1133 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Amour au Poil (2019)

Publié le 12 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

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Un Amour au Poil (Love Unleashed - 2019) :

Comptable aux côtés de son père, Hailey (Jen Lilley) est par ailleurs la responsable d'un refuge canin, dont elle loue les chiots pour des fêtes pour enfants, afin de favoriser leur adoption. Mais le refuge manque de place, et Hailey espère que la mairie voudra bien libérer un terrain actuellement en vente, pour y établir un parc canin. Lorsqu'elle rencontre Ryan (Christopher Russell), père veuf d'une petite fille enthousiaste (Bailey Skodje), elle a le coup de foudre... mais Ryan est développeur immobilier, et il a pour projet de construire un centre commercial sur le terrain repéré par Hailey.

Rom-com Hallmark de juillet dernier, principalement regardée pour ses chiens et son couple vedette, et qui, malheureusement, ne laissera pas la moindre trace dans ma mémoire, tant elle est en pilotage automatique.

Le script est ultra-générique, avec les clichés habituels du format (l'héroïne au grand cœur mais un peu traumatisée par la mort de sa mère, la fillette précoce qui s'attache à elle, le veuf séduisant et bien intentionné, la meilleure copine ethnique, le développeur immobilier qui menace un lieu de la ville, blablabla), et des rebondissements peu probants, l'exposition est laborieuse, la fillette n'est pas une actrice exceptionnelle, les seconds rôles sont, pour la plupart, assez peu marquants, et le couple principal n'a pas une alchimie très forte, pas aidé par une Jen Lilley clairement en début de grossesse (et fatiguée) et par un Christopher Russell qui ne donne pas beaucoup d'épaisseur à son personnage de père veuf.

Le tout donne donc un téléfilm assez insipide, qui a la chance d'avoir des chiots adorables pour compenser un peu, mais qui dans l'ensemble s'oublie immédiatement.

2.25 +0.25 pour les chiots = 2.5/6

(Lilley semble avoir un faible pour les histoires de refuge et de toutous, puisqu'elle avait déjà tourné, pour Hallmark et avec le même réalisateur/scénariste, Un Refuge pour l'Amour, en 2017)

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Un film, un jour (ou presque) #1131 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Dernier Cœur à Prendre (2019)

Publié le 11 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Review, Télévision, Hallmark, St Valentin

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Le Dernier Coeur à Prendre (The Last Bridesmaid - 2019) :

Éternelle romantique, Becca (Rachel Boston) est abonnée au rôle de demoiselle d'honneur pour ses amies et ses proches, mais ne parvient pas à trouver le grand amour. Jusqu'à ce qu'elle croise Kyle (Paul Campbell), photographe de mariage, à la vision plus cynique de la vie et de l'amour : malgré leurs différences, les deux célibataires vont finir par s'apprivoiser, et par changer le cours de leur  vie respective...

Rom-com Hallmark assez générique, sur fond de mariage à gogo, et qui s'avère malheureusement assez peu captivante : le couple principal a une bonne alchimie (forcément !), et sa relation naissante est loin d'être désagréable, mais dans l'ensemble, le récit est vraiment peu passionnant, déroulant ses "rebondissements" de manière assez mécanique, et débouchant sur un tout dont on finit par décrocher.

Et puis, pour ne rien arranger, tout le côté "bon, finalement, j'abandonne ma carrière toute tracée dans le monde des assurances, où je devais reprendre l'entreprise familiale et laisser mes parents prendre leur retraite... pour bricoler des bijoux dans ma chambre, car c'est ma passion" est assez agaçant. À la limite, si ça avait été mieux développé et mieux amené à l'écran, ça aurait pu fonctionner, mais là... bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1129 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon Mariage avec Mon Meilleur Ami (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Review, St Valentin, Télévision, Canada

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Mon Mariage avec Mon Meilleur Ami (From Friend to Fiancé - 2019) :

Meilleurs amis depuis leur plus tendre enfance, Jess (Jocelyn Hudon) et Ted (Ryan Pavey) restent particulièrement proches... jusqu'à ce que Ted annonce son mariage imminent avec Kimberly (Kelly Kruger), autrefois la peste du lycée, et ennemie jurée de Jess. À la demande de Ted, Jess, wedding planneuse amateure, accepte alors d'organiser la cérémonie, mais progressivement, elle réalise à quel point elle tient à son ami d'enfance.

Comédie romantique Hallmark se voulant une relecture officieuse du Mariage de mon Meilleur Ami (jusqu'au prénom de la fiancée - et d'ailleurs le responsable du titre françaos ne s'y est pas trompé), ce métrage s'avère en réalité un film indépendant canadien racheté et diffusé par la chaîne, ce qui explique sa nature très atypique : le ton est nettement plus léger et décontracté, avec une Jocelyn Hudon très attachante et malicieuse, des personnages secondaires amusants (toute la maison de retraite), et dans l'ensemble, le film a une atmosphère, une structure et une finition bien moins formatées que la norme Hallmark.

Ce qui, d'un côté, est assez agréable. Mais malheureusement, cela ne veut pas forcément dire pour autant que le tout est un succès incontestable.

Parce qu'autant le côté plus décomplexé fait plaisir à voir, autant il s'accompagne, au niveau de la caractérisation des personnages, d'une puérilité assez flagrante - c'est bien simple, à certains moments, on a un peu l'impression d'entendre parler des adolescents de 14 ans, avec leurs disputes, leurs rivalités (les mean girls sont assez mauvaises, en plus), et leurs sautes d'humeur. Ce qui rend le personnage de Jess assez antipathique au bout d'un moment, malgré le capital sympathie de son interprète.

C'est dommage, car à part ça, c'était plutôt rafraîchissant... mais la caractérisation et l'écriture sont un peu trop immatures pour vraiment être convaincantes.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1127 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Un Coup de foudre vertigineux (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Review, Romance, Télévision, St Valentin

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Un Coup de foudre vertigineux (Love Takes Flight - 2019) :

Directrice administrative, le Dr. Lizzie Beauman (Nikki DeLoach) fait tout son possible pour que son établissement soit sélectionné pour une opération prestigieuse, afin d'attirer des fonds et de la publicité pour l'hôpital. Pour y parvenir, elle recrute Charley Allen (Jeff Hephner), pilote d'hélicoptère un peu tête brûlée, dont le père veuf, Walter (Tom Thon), vient de se lier d'amitié avec Quinn (Skylar Olivia Flanagan), la fille de Lizzie...

Un téléfilm estampillé Hallmark Hall Of Fame, ce qui signifie plus de drame familial et de larmes que dans une rom-com lambda de la chaîne . Dont acte : effectivement, ici, la romance principale est en filigrane, faisant une place plus importante au mélodrame familial des Allen, et à l'amitié entre la fillette et le vieillard.

Et tout cela fonctionne plutôt bien, grâce notamment à la distribution sympathique et efficace. Cela dit, encore faut-il vraiment aimer le genre téléfilm larmoyant : si l'on est allergique à cela, ou si l'on veut une romance plus classique, du genre habituel de la chaîne, mieux vaut passer son chemin.

3.5/6 (parce que dans l'absolu, ça reste très classique et basique, et que ça ne m'a pas plus passionné que ça)

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Un film, un jour (ou presque) #1125 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Une Américaine à Paris (2019)

Publié le 8 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Une Américaine à Paris (Paris, Wine & Romance - 2019) :

Depuis peu à la tête du vignoble familial, dans l'Oregon, Isabelle (Jen Lilley) décide, sur un coup de tête, d'inscrire son vin à l'une des compétitions les plus prestigieuses de France. Sur place, elle rencontre alors son futur rival, Jacques (Dan Jeannotte), héritier d'une famille de vignerons respectée, et qui a pour projet de moderniser l'entreprise familiale... mais rapidement, Isabelle et Jacques se rapprochent l'un de l'autre.

Une rom-com Hallmark (partiellement) tournée à Paris (quelques extérieurs), et (nettement plus) dans les pays de l'Est, avec trois tonnes de clichés sur la France (les escargots, les croissants, les monuments, la mode, l'arrogance française, l'accordéon, blablabla), des accents calamiteux, une France de pacotille (ne manquait honnêtement qu'une 2CV ou une DS), des réactions exagérées (lorsque Jacques goûte le vin d'Isabelle, on a l'impression qu'il a un orgasme) et un sentiment d'urgence jamais vraiment justifié, qui pourtant anime l'héroïne du début à la fin.

Une héroïne à la naïveté, à l'impatience, et à l'ambition qui ne siéent pas vraiment à Lilley, 35 ans, clairement enceinte au moment du tournage (ses tenues, son apparence, les cadrages serrés), et qui se sent obligé de surjouer un peu pour rendre son personnage impulsif et pétillant.

Alors je suis persuadé que pour un public américain, cette vision de carte postale doit fonctionner, d'autant que le couple principal n'est pas désagréable. Mais pour un spectateur français, ça coince un peu beaucoup - sans pour autant être un désastre.

3 - 0.25 pour tous ces clichés = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1123 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Coup de foudre et chocolat (2019)

Publié le 7 Février 2020 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Coup de foudre et chocolat (Easter Under Wraps - 2019) : 

À l'approche de Pâques, la famille Cavendish, chocolatiers de pères en fils (et filles), a besoin de se renouveler : Erin (Fiona Gubelmann), fille du PDG et responsable du département marketing, est alors envoyée en immersion anonyme dans l'usine principale de la marque, sujet de bon nombre de débats au sein du conseil d'administration. Là, elle découvre la tradition des chocolatiers de sa famille, rencontre Bryan (Brendan Penny), maître chocolatier de l'usine, frustré par le manque d'innovation créative de la marque... et elle tombe sous son charme.

Une sorte de Patron Incognito sans les déguisements pourris, mais avec pas mal de clichés du genre (le veuf passionné par son métier manuel, père d'une fillette impertinente, la cadre maladroite qui redécouvre le plaisir des travaux manuels et de l'amour, les quiproquos et les mensonges... ), pas beaucoup d'alchimie entre ses protagonistes (Brendan Penny est vraiment inégal, sur ce plan-là : parfois, lorsque son personnage le lui permet, il est sympathique, mais lorsqu'il est enfermé dans un cliché ambulant, comme ici, il est assez insipide), et un cadre pascal qui n'est pas désagréable, mais qui n'est finalement qu'un habillage à une histoire basique, qui aurait aussi bien pu prendre place à la Saint Valentin ou à Noël.

Bof, en somme : ce n'est pas forcément mauvais, mais c'est instantanément oubliable.

3/6 (en étant gentil, parce que ça fait toujours plaisir d'avoir un récit se déroulant à Pâques)

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Un film, un jour (ou presque) #1121 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le Jardin des Coups de Foudre (2019)

Publié le 6 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, St Valentin, Télévision

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Le Jardin des Coups de Foudre (True Love Blooms - 2019) :

Très impliquée dans la vie de sa communauté, Vikki (Sara Rue) gère pour le compte de cette dernière un jardin collectif très populaire, au centre de bon nombre d'animations et d'événements. Jusqu'au jour où elle apprend avec stupeur que le terrain a été vendu à Chace Devine (Jordan Bridges), un développeur immobilier bien décidé à remplacer le jardin par des immeubles. Avec l'aide de la communauté, Vikki décide alors de se battre contre ce projet, alors même qu'elle n'est pas insensible au charme de Chace...

Comédie romantique Hallmark printanière qui, malheureusement, s'avère au final assez frustrante, malgré des personnages et un sens de l'humour bienvenus.

Le problème, en fait, c'est que, outre son postulat de départ éventé au possible ("il faut sauver le machin de la ville/du quartier, et l'héroïne mène la charge contre un cadre séduisant mais implacable", on a vu ça 250 fois chez Hallmark), l'écriture (à laquelle a participé Sara Rue) est affreusement générique, verbeuse et descriptive : oui, les personnages secondaires (le couple de vieux ronchons, la designeuse d'intérieur minimaliste...) sont amusants et gentiment décalés, oui, Sara Rue et Jordan Bridges fonctionnent plutôt bien ensemble, mais entre l'exposition forcée, les dialogues qui énoncent clairement tout ce que pensent et ressentent les personnages (sans jamais laisser de place à l'interprétation, à la subtilité ou au non-dit), et cette dernière ligne droite affreusement clichée et énervante (le quiproquo, la séparation, la dispute, les retrouvailles, la solution au problème qui est au centre du récit), prévisible de bout en bout, et qui assène un grand coup de pied dans les rotules du métrage avant qu'il ne franchisse la ligne d'arrivée... on se retrouve avec un téléfilm qui agace plus qu'il ne convainc, et ce en dépit de ses qualités.

Dommage.

2.5/6

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