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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #critiques eclair catégorie

SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Tacoma FD, saisons 1 et 2 (2019-2020)

Publié le 21 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, TruTV, Review, USA, Sitcom

Passage en revue des deux premières saisons de Tacoma FD, une comédie chapeautée par deux des membres de la troupe des Broken Lizard : des comiques aux productions inégales, qui semblent ici vouloir décliner ici la popularité de leurs Super Troopers en se tournant cette fois-ci vers le milieu des pompiers.

Au programme, une première saison de 10 épisodes et une seconde de 13 épisodes de 25 minutes, diffusées sur TruTv (une chaine appartenant à la Warner)...

Tacoma FD, saisons 1 et 2 (2019-2020) :

Le quotidien de la caserne des pompiers de Tacoma, Washington, dirigés par le Chief Terry McConky (Kevin Heffernan) et son beau-frère le Capitaine Eddie Penisi (Steve Lemme), qui supervisent une équipe de bras-cassés : Granny Smith (Marcus Henderson), l'infirmier de la brigade, Andy Myawani (Eugene Cordero), qui fait l'objet de toutes les moqueries, Ike Crystal (Gabriel Hogan), strip-teaseur pas très futé et conducteur du camion, et Lucy (Hassie Harrison), la fille du Chef McConky et dernière recrue à avoir rejoint l'équipe...

Et donc deux premières saisons qui sont, peu ou prou, ce à quoi l'on pouvait s'attendre de la part des Broken Lizard : ce n'est pas très léger, pas très fin, mais ça reste tout à fait regardable de par l'abattage comique de la distribution, et le rythme finalement assez pêchu.

La saison 1 est cependant très axée workplace comedy, avec ses passages obligés : la rivalité des pompiers avec la police locale, les problèmes de budget, d'administration, les blagues entre collègues, etc. Une première fournée d'épisodes un peu brouillonne, avec certaines fins d'épisodes catapultées, et une écriture qui se trouve progressivement, à mesure que les personnages et les acteurs ne font plus qu'un.

À noter, en passant, la présence de Paul Soter, un autre membre de la troupe des Broken Lizard, en instructeur borné et autoritaire, un personnage récurrent qui fonctionne assez bien.

En saison 2, l'écriture se lâche, au risque de flanderiser ses personnages de manière un peu précoce : tout devient plus caricatural, Ike devient plus idiot, Andy devient plus... Andy, Penisi devient plus séducteur, etc, etc, etc, et le show enchaîne les péripéties les plus improbables (jumeau maléfique, secrets de famille, partie de jeu de rôle, rivalité entre brigades...), qui heureusement parviennent à garder un peu de sincérité et d'émotion, çà et là. 

Une saison qui culmine sur un double épisode au bal des pompiers, relativement sympathique, et sur deux épisodes spéciaux, un premier d'Halloween prenant place dans une maison hantée, et un second de Noël avec narration en stop motion par un bonhomme de neige, et relecture de Un chant de Noël à la sauce Tacoma.

Globalement, pour l'instant, donc, Tacoma FD est assez agréable à suivre, même si ça ne vole pas ultra haut et que ça reste dans les limites du genre. Mais la distribution attachante, et la bonne humeur générale parviennent à emporter l'adhésion en dépit de certaines réserves et de certains défauts inhérents au travail des Lizard.

Reste cependant à voir comment la série aura négocié le virage de la Covid au fil de ses deux saisons suivantes...

 

À suivre...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Minx, saison 2 (2023)

Publié le 20 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Drame, Starz, Review, Critiques éclair, Histoire, USA, Romance

Tentative HBO Max de renouer avec les séries câblées courtes et dynamiques des années 2000-2010, Minx proposait une première saison agréable, à défaut d'être particulièrement indispensable ou mémorable. Annulé au beau milieu de la production de sa seconde saison, et sauvé in extremis par Starz, le programme est donc revenu pour huit épisodes de 25-30 minutes (passés inaperçus au beau milieu de la grève des scénaristes) avant d'être définitivement annulé sur la lancée.

Passage en revue de cette ultime saison, donc...

Minx, saison 2 (2023) :

Entouré d'un buzz incroyable, Minx est courtisé par toutes les maisons d'édition, mais Doug (Jake Johnson) et Joyce (Ophelia Lovibond) finissent par opter pour le financement indépendant proposé par Constance (Elizabeth Perkins), une riche investisseuse veuve et intraitable. De quoi bouleverser le destin du magazine, d'autant que ses employés aspirent, eux aussi, à plus d'indépendance et de liberté...

Pour cette saison 2, je fais un peu le même constat qu'au cours de la saison 1 : Minx, c'est sympathique, la reconstitution de l'époque est efficace (même si occasionnellement, la photographie abuse un peu de l'esthétique 70s et des tons sépias), la distribution est excellente (mention spéciale à Lennon Parham, dont le personnage passe par toutes les étapes de la libération sexuelle, depuis son côté coincé de la saison 1, jusqu'à sa transformation en dominatrice organisant d'une main de fer les key parties de son quartier, en passant par son attirance pour Bambi) et globalement, ça se regarde plutôt bien... mais ça ne va jamais vraiment plus loin que ça.

Ponctuellement, la série propose des événements assez drôles (la projection de Deep Throat, la Bataille des Sexes), mais elle a aussi tendance à proposer des rebondissements prévisibles (Richie et ses photos de la descente policière sur les bains publics ; tout ce qui touche à la direction du magazine imposée par Constance), des tensions parfois artificielles (oui, toute la saison repose sur la notion d'empowerment, de développement et de croissance personnelle de ses personnages féminins - et gays - mais Doug, lui, est un peu laissé pour compte, fréquemment dépeint comme le méchant de service, plus ou moins rejeté par tout le monde à la fin)... débouchant in fine sur une fin très ouverte, qui laisse énormément d'intrigues en suspens.

Ce qui, forcément, frustre plus qu'autre chose, comme la série a été annulée.

Et puis aussi parce que le rythme du tout est un peu décousu, ou du moins, que ça s'éparpille un peu, que les embryons de sous-intrigues futures ne sont pas forcément totalement convaincants (Bambi et Jim Jones, vraiment ?) et que j'ai toujours un peu de mal avec le message féministe de la série, parfois un peu pataud, parfois un peu hors-sujet, bref, parfois un peu trop américain.

Mais bon, comme je le disais plus haut, malgré ses défauts et son annulation précoce, la saison 2 de Minx se regarde sans problème. C'est toujours ça de pris.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Night Court, saison 1 (2023)

Publié le 19 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Review, Les bilans de Lurdo, USA, NBC

Reboot/suite/revival de la sitcom Tribunal de nuit des années 80-90 (diffusée sur NBC, et chez nous sur TF1, dans le cadre de la Une est à vous), Night Court (2023) a commencé sa diffusion l'année dernière, et alors même que la seconde saison du programme a débuté en janvier aux USA, revenons sur les 16 premiers épisodes (+1 épisode de Noël) de cette sitcom juridique pas désagréable, mais très formatée.

Night Court, saison 1 (2023) :

Lorsqu'elle prend la tête du tribunal de nuit de la ville de New-York, où son père avait autrefois siégé, Abby Stone (Melissa Rauch), juge éternellement positive et optimiste, découvre ses nouveaux collègues : Neil (Kapil Talwalkar), son greffier maladroit, Olivia (India de Beaufort), la procureure aux dents longues et Gurgs (Lacretta), l'huissier excentrique. Mais pour compléter tout cela, il faut un avocat commis d'office : Abby se tourne alors vers Dan Fielding (John Larroquette), ancien procureur acariâtre qui a travaillé, dans le passé, avec le père d'Abby.

Une comédie juridique tout ce qu'il y a de plus classique, avec ce que ça a de bons côtés et de moins bons. Déjà, je dois dire que je n'ai jamais vu la série originale, et que, par conséquent, la nostalgie et le fanservice vis-à-vis de celle-ci n'ont absolument aucun effet sur moi.

Ce qui limite forcément un peu l'attrait de la série, une workplace comedy très classique, aux décors qui font très studio, et qui fonctionne principalement sur l'alchimie de sa distribution : Larroquette et Rauch ont immédiatement des rapports amusants, Lacretta porte une grosse partie du show sur ses épaules, et les autres personnages se révèlent un peu au fil de la saison.

La saison, elle, se développe sur plusieurs axes. D'un côté, les membres de l'équipe qui apprennent à se connaître. En parallèle, l'optimisme d'Abby, qui se confronte au cynisme de Fielding et à la réalité des faits. Et réciproquement, l'évolution de Fielding, qui se découvre une nouvelle carrière en passant de l'autre côté de la barrière du tribunal.

Et tout ça fonctionne plutôt honorablement, malgré quelques maladresses (le shipping Neil/Abby, et la relation de cette dernière avec son petit-ami), et malgré le fait que l'on ne peut s'empêcher de se dire qu'un David E. Kelley aurait probablement rendu tout cela plus mémorable, dynamique et excentrique.

Pas grand chose à dire de plus sur le programme, malheureusement, mais bon, pour une sitcom de network, ça passe, globalement.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : My Adventures With Superman, saison 1 (2023)

Publié le 18 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, USA, HBO, Review, Action, Romance, Animation, Fantastique, Science Fiction, DC

Nouvelle version animée des aventures de Superman, My Adventures with Superman se veut une réinvention jeune et dynamique des personnages, à mi-chemin entre Smallville et Superboy : une série Adult Swim/HBO Max en 10 épisodes d'une vingtaine de minutes, à l'esthétique très animation japonaise, et qui s'avère une excellente surprise...

My Adventures With Superman, saison 1 (2023) :

Les aventures de Lois Lane, Clark Kent et Jimmy Olsen, tous trois jeunes stagiaires au Daily Planet, et qui tentent de se faire une place au sein de la rédaction du journal, alors même que des armes à la technologie étrange se répandent parmi les criminels de Metropolis et dotent ces derniers de capacités inexplicables...

Une série d'animation assez rafraîchissante, je dois dire, très sous influence asiatique (l'activation des pouvoirs de Superman, la première fois qu'il revêt son costume en mode magical girl, les expressions de Lois, le look de certains méchants, notamment Deathstroke), mais qui assume totalement son style graphique hybride pour proposer une relecture assez moderne (et diverse, époque oblige) de Superman et de ses ennemis.

Alors ça ne fonctionne pas toujours, sur le front de cette réinvention, avec notamment certains méchants franchement ratés - Deathstroke (qui ressemble à Raiden de Metal Gear Solid), le Parasite (en mode Kaiju moche), Mxyzptlk (qui ressemble à un personnage de DBZ) -, une volonté de tout lier à Superman (la technologie des armes est kryptonienne, ce qui rappelle fortement la manière dont le MCU a lié une grande partie des problèmes de son univers à Tony Stark) et à la Suicide Squad (encore et toujours Waller, ça fatigue à la longue), et un scénario un peu trop prévisible pour son propre bien (on devine tous les rebondissements bien à l'avance), mais dans l'ensemble, la série a la bonne idée de ne pas se prendre trop au sérieux.

Plutôt que de lorgner sur Smallville, MAWS propose ainsi donc quelque chose qui est plus proche de Superboy et d'Iron Man Armored Adventures (la série animée de 2009, produite en France, qui réinventait Tony Stark et son univers en mode ado et qui s'inspirait déjà pas mal de Smallville par certains aspects), avec notamment un shipping assez assumé entre Lois et Clark, shipping qui se concrétise rapidement, et qui permet aussi d'évacuer rapidement le problème de l'identité secrète de Superman.

Une initiative pertinente qui donne une dynamique assez intéressante entre Clark, Lois et un Jimmy conspirationniste, et qui permet de conserver un ton assez léger tout au long de ces dix épisodes.

Pour une première fournée, il y a là de quoi être satisfait : c'est globalement efficace, maîtrisé, bien doublé (même si la voix de Jack Quaid peut troubler, au premier abord, lorsque Clark parle avec la voix de Brad Boimler), et les quelques maladresses et choix créatifs discutables (l'illustration musicale, notamment, est vraiment faiblarde) ne sont pas forcément rédhibitoires.

C'est plutôt réussi, tout ça.

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Un film, un jour (ou presque) #1993 : SAINT PATRICK - Irish Wish (2024)

Publié le 17 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Critiques éclair, Netflix, Irlande, USA, Review, St Patrick

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Irish Wish (2024) :

Maddie Kelly (Lindsay Lohan) est l'éditrice de Paul Kennedy (Alexander Vlahos), un romancier à succès. Mais elle a co-écrit tous ses ouvrages et, éprise en secret de lui, elle assiste avec amertume à son mariage en Irlande avec Emma (Elizabeth Tan), sa meilleure amie. Là, un vœu magique et l'intervention d'une Sainte locale transforme la vie de Maddie : elle se réveille fiancée à Kennedy, en lieu et place d'Emma. Rapidement, cependant, Maddie va réaliser que Paul (Ed Speleers), le photographe du mariage, est celui pour lequel elle a de véritables sentiments.

Romcom Netflix qui rappelle le Lucky Girl de 2006, en plaçant Lindsay Lohan dans une comédie romantique fantastique avec une touche d'Irlande, et diffusée sur la plateforme à l'occasion de la Saint Patrick. Et honnêtement, c'est globalement assez quelconque, malgré une Lohan motivée (et qui, en vieillissant, redevient plus naturelle sur tous les fronts), de jolis paysages, et une certaine alchimie entre ses deux acteurs principaux.

Le problème, en fait, c'est que ce Irish Wish (réalisé par la même réalisatrice que Noël tombe à pic, la précédente romcom de Lohan pour Netflix) en fait trop : trop d'Irlande clichée (et pourtant, je suis assez client de ça), trop de musique primesautière et de slapstick "rigolo", trop de personnages secondaires insipides et/ou inutiles (la meilleure copine black ne sert à rien, Jane Seymour fait littéralement de la figuration et semble avoir tourné toutes ses scènes de son côté, au téléphone), trop de caractérisation sommaire (Maddie n'est dans un premier temps pas très attachante, Paul a le charisme d'un poulpe mort)...

Et puis honnêtement, La vie est belle en mode Souhait magique en Irlande, ce n'est pas un concept de base très probant ou intéressant, surtout lorsqu'il est utilisé de manière aussi basique.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1992 : SAINT PATRICK - Sing Street (2016)

Publié le 16 Mars 2024 par Lurdo dans St Patrick, Comédie, Romance, Musique, Irlande, Review, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sing Street (2016) :

Dans le Dublin de 1985, Conor (Ferdia Walsh-Peelo), un jeune adolescent aux parents (Maria Doyle Kennedy, Aidan Gillen) en cours de séparation et au grand frère paumé (Jack Reynor), est changé d'école et intègre une école catholique très stricte. Près de celle-ci, il croise le chemin de Raphina (Lucy Boynton), dont il tombe aussitôt amoureux, et pour tenter de la conquérir, il prétend être dans un groupe musical. Reste maintenant à former ce groupe, Sing Street, avec d'autres élèves (Mark McKenna, Percy Chamburuka, Ben Carolan...), à trouver un son, et à écrire des chansons...

Une comédie semi-romantique irlandaise façon "coming of age", avec des acteurs sympathiques, une atmosphère 80s agréable (notamment au niveau musical), un récit bien mené, pour un tout plutôt agréable et amusant.

Ça ne dépasse pas forcément ce niveau-là, cela dit, notamment parce que les morceaux de Sing Street, lorsqu'ils ne sont pas délibérément inspirés de classiques de l'époque, sonnent fréquemment très modernes (probablement trop), et parce que la toute fin est à la fois un peu trop laissée en suspens à mon goût, et utilise des effets numériques maladroits qui éloignent le tout du récit "réaliste" et nostalgique jusqu'alors présenté.

Mais globalement, c'est très agréable à suivre.

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : Upload, saison 3 (2023)

Publié le 15 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science Fiction, Sitcom, Télévision, USA, Amazon

Je vais être très franc : après deux premières saisons vaguement amusantes mais aussi peu marquantes, j'ai abordé cette saison 3 de Upload sans grande motivation... ni grand souvenir de ce qui se déroulait préalablement (si ce n'est un virage sérieux et conspirationniste assez désagréable lors de la saison 2).

Et pire encore : j'ai attendu deux mois entre la fin du visionnage de cette saison 3 et la rédaction de ce bilan - une monumentale erreur, tant je vais avoir du mal à trouver quelque chose à dire de cohérent et de structuré sur ces 8 épisodes de 30-35 minutes...

Upload, saison 3 (2023) :

Désormais dans un nouveau corps plus ou moins fiable, Nathan (Robbie Amell) coule des jours heureux avec Nora (Andy Allo) dans le monde réel, tandis qu'Ingrid (Allegra Edwards), de son côté, ressuscite une version numérique de Nathan à Lakeview. Mais lorsque Nathan et Nora décident de faire tomber la société Horizon et ceux qui manipulent la société et les morts pour leur profit, les choses se compliquent rapidement...

Une saison qui mèle beaucoup de sous-intrigues, de personnages secondaires, de ruptures de ton, etc, de manière assez brouillonne et approximative : ici, les aventures de Nathan et Nora dans le monde réel, qui filent un parfait amour, et qui tentent de faire tomber la maychante corporation ; là, Ingrid et Nathan, qui retombent amoureux ; ailleurs, la comédie improbable de Luke, qui tente de trouver un remplaçant à "son" Nathan ; ou encore Aleesha (Zainab Johnson), qui devient populaire au sein d'Horizon, et s'éprend de Karina (Jeanine Mason), cadre supérieur de la société...

Énormément de shipping et de romance au programme, donc, mais aussi beaucoup de stagnation, avec une saison courte de 8 épisodes qui fait du surplace pendant toute sa première moitié, se concentrant sur les relations de ses protagonistes, et sur des running gags pas drôles (notamment un sur le surpoids - invisible - de Robbie Amell) qui tombent souvent à plat.

Dans sa dernière ligne droite, cela dit, les différentes sous-intrigues finissent par converger pour déboucher... sur une fin en queue de poisson et en cliffhanger, qui espère clairement une saison 4, mais ne parvient pas vraiment à donner envie au spectateur de remettre le couvert.

Encore une fois, Upload est donc une série plus amusante dans ses détails et ses idées ponctuelles que dans ses grandes lignes et son scénario global, déséquilibrés et jamais assez aboutis pour ne pas tirer le show vers le bas, et plus que jamais, on a vraiment l'impression que les scénaristes ont été dépassés par leurs ambitions. Mouais. 

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Un film, un jour (ou presque) #1991 : Coffee Wars (2023)

Publié le 14 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Coffee Wars (2023) :

Barista végane et idéaliste, Jo (Kate Nash) tente d'imposer les subtituts laitiers végétaux dans son café, mais elle peine à avoir un impact autour d'elle. Passionnée par son métier, cependant, elle décide de participer aux concours international des baristas, pour prouver au monde que ses choix de vie sont compatibles avec un café de qualité...

Une comédie britannique VÉGANE, apparemment produite de manière VÉGANE et écoresponsable, et dans laquelle son actrice principale VÉGANE (la sympathique Kate Nash, récemment vue dans G.L.O.W.) interprète le personnage d'une barista VÉGANE bien décidée à remporter un concours mondial de préparation de café, afin de prouver à la planète que la philosophie de vie VÉGANE, c'est bien, et qu'il est possible de préparer un café de façon VÉGANE et écoresponsable, sans utiliser de produits d'origine animale.

Voilà voilà. Déjà, avec ça, on cerne à peu près le projet de ce métrage peu probant, assez long, et qui réussit l'exploit de rendre son personnage principal antipathique dès la première scène, quand un faux Morgan Freeman nous fait une narration sarcastique qui débouche sur Jo faisant la leçon à l'une de ses clientes, et la mettant dehors en lui hurlant dessus.

Après... malgré le second degré et l'autodérision du scénario (après tout, c'est anglais, et les personnages sont tous volontairement très excentriques), je dois bien avouer que j'ai lutté avec ce film.

Un film qui frôle fréquemment le cliché que l'on a généralement des végans (selon lequel ils ne perdraient jamais la moindre occasion de parler de leur régime alimentaire, de prêcher la bonne parole et de faire culpabiliser autrui), qui use et abuse d'un style visuel dynamique, goguenard et rythmé pour tenter de donner de l'énergie à son heure cinquante de métrage, et qui m'a tout simplement fait décrocher après 45 minutes, m'obligeant à revenir dessus ultérieurement par acquis de conscience.

Un énorme bof, en somme.

1.75/6 (et encore...)

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Un film, un jour (ou presque) #1990 : The Iron Claw (2023)

Publié le 13 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Biographie, Sport, Catch, Histoire, USA, Review

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The Iron Claw (2023) :

Dans le Texas des années 80, les Von Erich ne vivent que par et pour le catch américain : ancien footballer professionnel et catcheur possédant désormais un territoire local, Fritz Von Erich (Holt McCallany) est un père dur et exigeant, qui rêve de voir ses fils connaître le succès qui lui a toujours échappé. Kevin (Zac Efron), l'aîné et le plus prometteur, peine cependant à se défendre au micro et voit des opportunités lui passer sous le nez pour cette raison ; David (Harris Dickinson), lui, est au contraire particulièrement confortable dans ce domaine ; Kerry (Jeremy Allen White), athlète universitaire, rejoint la dynastie en cours de route, et trouve aussitôt ses marques ; et Mike (Stanley Simons), enfin, n'a que peu d'intérêt dans la discipline, préférant une carrière dans le monde de la musique. Mais au fil des ans, des abus, des tragédies et d'un père toujours plus strict et autoritaire, le clan Von Erich commence à tomber en morceaux...

Un biopic dramatique centré sur la famille Von Erich, réputée dans le monde du catch  US pour sa "malédiction", à savoir les nombreux drames qui se sont succédés au cours de son histoire... ici, c'est par le filtre A24 et devant la caméra du réalisateur de Martha Marcy May Marlene (qui avait révélé Elizabeth Olsen) que cette histoire sombre et déprimante voit le jour, pour un film très... A24.

Comprendre qu'on est dans un drame indépendant très minimaliste dans ses effets et dans son déroulement, très calibré, et étrangement froid... ce qui n'a pas semblé déranger bon nombre de spectateurs, qui se sont empressés de crier au chef-d'œuvre, comme souvent avec les films estampillés A24.

Personnellement, je suis un peu resté à la porte de ce récit, et ce malgré mes prédispositions pour cet univers, cette histoire, et le genre du biopic. Mais non, le tout m'a semblé manquer de finesse ou de subtilité, entre les 45 premières minutes assez classiques et formatées, la succession mécanique de tragédies, la caractérisation un peu monolithique des parents, et, vers la fin, cette scène au Paradis, cheesy au possible. Bref, je n'ai pas accroché plus que ça.

D'autant que la réalisation des matches, pour la plupart en plans serrés et à la shaky cam, m'a agacé plus qu'autre chose, et que certains détails m'ont un peu frustré (le Ric Flair discount ; le physique d'Efron, qui a bien pris ses vitamines et dit ses prières, comme dirait Hulk Hogan, mais qui est presque trop boursoufflé gonflé pour vraiment bien incarner Kevin VE, qui avait 15 cm de plus qu'Efron - ce qui, visuellement, change pas mal de choses au niveau des proportions).

Ce n'est pas mauvais, c'est globalement bien interprété, et certains spectateurs y trouveront leur compte, mais ça n'a pas vraiment fonctionné sur moi.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1989 : Pencils vs Pixels (2023)

Publié le 12 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Documentaire, Critiques éclair, Review, USA, Disney, Histoire

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Pencils vs Pixels (2023) :

Un documentaire intéressant et ludique, narré par Ming-Na, et qui retrace l'histoire de l'animation 2D, de ses différentes phases, depuis Disney jusqu'à Don Bluth en passant par la renaissance de Disney inspirée de Broadway, le développement de l'animation télévisée... et la montée en puissance du numérique.

C'est là le second thème principal du documentaire : le remplacement progressif de l'animation 2D par le numérique et l'animation 3D, au travers du succès de Pixar, et des mauvaises leçons retenues par les exécutifs des grands studios, qui ont confondu une certaine lassitude vis-à-vis de la formule Disney et le succès de Shrek et compagnie avec un signe évident que la 2D n'avait plus raison d'être.

Globalement sympathique, avec de multiples interviews (Glen Keane, Alex Hirsch, Pete Docter, Seth Macfarlane, Kevin Smith et pléthore d'animateurs) et esquisses en tout genre, le documentaire se permet une conclusion optimiste résultat à la fois de la nostalgie existant pour l'animation 2D, et de la fusion des styles et des médias, qui a permis aux animations 2D et 3D de trouver un terrain commun.

Un documentaire pas forcément parfait (c'est très américanocentrique et Disney-centrique), mais ça évite les déclarations mélodramatiques sur "la mort de l'animation 2D", pour proposer une rétrospective globale et finalement plutôt lucide du monde de l'animation.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1988 : Argylle (2024)

Publié le 11 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Review, Romance, USA, UK, Apple

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Argylle (2024) :

Elly Conway (Bryce Dallas Howard) est l'auteur à succès de romans d'espionnage mettant en scène Argylle (Henry Cavill), un super-espion séducteur. Mais un jour, elle croise le chemin d'Aidan Wylde (Sam Rockwell), un véritable espion qui l'informe que ses romans sont bien trop proches de la réalité, et que cela a attiré sur elle l'attention de la Division, une organisation secrète malveillante bien décidée à éliminer Conway...

Une comédie d'espionnage signée Matthew Vaughn, plus que familier du genre (les Kingsman, notamment), et qui se veut une sorte de relecture goguenarde et décalée de Au revoir à jamais, avec SPOILER son espionne amnésique qui est rattrapée par son passé.

Là-dessus, Vaughn et son scénariste rajoutent une grosse dose de métafiction, avec les irruptions constantes de la fiction littéraire d'Elly Conway dans sa réalité, et ils se font plaisir, avec des passages musicaux et chorégraphiés, qui rappellent certains moments des Kingsman.

Et honnêtement, je n'ai passé un mauvais moment devant Argylle, qui est un film typiquement Vaughnien... et qui, comme souvent, pêche par excès.

Difficile d'arriver à une autre conclusion lorsque le film dépasse largement les deux heures quinze, alors qu'il aurait clairement bénéficié d'un bon quart d'heure en moins.

Cela aurait peut-être permis d'éviter trop de digressions (oui, Rockwell aime bien danser, mais ce n'est pas une raison pour le laisser en roue libre), de resserrer un peu le récit, d'éviter de trop télégraphier certains rebondissements (tout ce qui tourne autour de Keira), etc.

Un film divertissant, donc, mais qui se pense plus malin qu'il ne l'est réellement, probablement trop malin pour son propre bien, puisque le film n'a trouvé ni un accueil critique favorable, ni son public en salles.

Un flop pour Apple Studios, qui a acheté et distribué le projet à hauteur de 200 millions de dollars, mais un film d'action tout de même ludique et sympathique, bien qu'assez bordélique.

3.5/6 

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Les bilans de Lurdo : Skull Island, saison 1 (2023)

Publié le 10 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Jeunesse, Netflix, Fantastique, Science Fiction, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Monsterverse

Série d'animation jeunesse en huit épisodes d'une vingtaine de minutes, diffusée sur Netflix et chapeautée par Brian Duffield (scénariste d'un volet de la franchise Divergent, de The Babysitter, de Underwater, de Spontaneous, de Love & Monsters et de No One Will Save You - soit beaucoup de concepts forts, mais d'exécutions assez inégales), Skull Island se veut l'équivalent de Jurassic World : la Colo du Crétacé pour le Monsterverse : une déclinaison animée et inoffensive de l'univers de Kong et de Godzilla, pour les enfants, avec des personnages qui leur ressemblent et des monstres pas trop méchants...

Skull Island, saison 1 (2023) :

Dans les années 90, le navire de recherche de Charlie (Nicolas Cantu), de son père Cap (Benjamin Bratt), de son meilleur ami Mike (Darren Barnet), et du père de celui-ci (Yuki Matsuzaka), scientifique, est coulé par une créature marine peu de temps après avoir secouru Annie (Mae Whitman), une jeune sauvageonne aux poignets menottés. Naufragés sur Skull Island, une île mythique, ils y découvrent un écosystème improbable dominé par Kong, un gorille géant, et ils croisent le chemin d'Irene (Betty Gilpin) et de son équipe de mercenaires, là pour remettre la main sur Annie...

Production Studio Mir et Powerhouse Studios - tous deux habitués de Netflix, et qui donne au produit final une animation assez familière (bien que parfois inégale) - Skull Island est simple, mais rythmée : les personnages passent leur temps à fuir les monstres peuplant l'île et à tenter de s'échapper de cette dernière.

Pas vraiment le temps de réfléchir, donc, même si les personnages sont plutôt sympathiques, et pas trop mal écrits. On regrettera cependant que tous ne parlent que d'une même voix, une voix sarcastique et jamais trop sérieuse, que je qualifierais presque de Whedonesque : au bout d'un moment, entendre tous les protagonistes, qu'ils soient de jeunes ados, une sauvageonne, une botaniste, un marin aguerri ou des mercenaires bodybuildés, faire le même type de vannes, avoir le même type de réaction nonchalante, ou la même écriture un peu légère, peut lasser.

Ce qui explique probablement l'opinion de beaucoup de critiques outre-atlantiques, frustrés, sur la base des 5 ou 6 premiers épisodes, de ne pas voir assez de monstres, ou de devoir se farcir des personnages dont ils se contrefichent (en même temps, ce dernier point est un peu la norme de la majorité des films de kaijus...)

Pourtant, la façon dont les deux sous-intrigues - les adultes, les ados - sont liées et finissent par se retrouver n'est pas désagréable, l'utilisation de flashbacks ponctuels est inutile mais fonctionne tout de même, et dans l'ensemble, ça se regarde très bien. Mais c'est loin d'être parfait.

On pourra aussi reprocher à la série sa direction artistique assez laide au niveau des monstres : anthopomorphisés à outrance, les créatures ont quasiment toutes des designs peu inspirés (un bouledogue géant, une fourmi géante, un crabe géant, un crocodile géant, un Fumesec géant) ou totalement immondes (le Kraken), qui ne parviennent jamais à être mémorables. Et même Kong est beaucoup humanisé, physiquement parlant, plus proche d'un humain que d'un gorille dans ses mouvements, ses expressions, ses attitudes (un problème récurrent du Kong du Monsterverse, pas forcément aidé par le format animation, et par des proportions un peu trop changeantes).

Bref, une série pas exempte de défauts, certes, mais qui propose tout de même une déclinaison jeunesse du monde des kaijus tout à fait regardable et assez concise, réservant ses scènes d'actions les plus mémorables à ses derniers épisodes. On aurait pu se passer de la fin en cliffhanger, cela dit.

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Les bilans de Lurdo : Gen V, saison 1 (2023)

Publié le 9 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Fantastique, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Science Fiction, Review, USA, Amazon, Drame, Action, Thriller, Télévision, Boys

Parce qu'aujourd'hui, on ne peut plus avoir de film ou de série sans qu'elle ne donne naissance à des spin-offs et à une franchise, voici donc Gen V, série dérivée de l'univers de The Boys, librement adaptée de plusieurs éléments du comic-book, et qui, pour faire simple, propose avec ses 8 épisodes d'une heure une déclinaison très... CW de l'univers de The Boys.

Gen V, saison 1 (2023) :

Traumatisée, à sa puberté, par la manifestation de ses pouvoirs hémokinétiques qui ont coûté la vie ses parents, Marie (Jaz Sinclair) n'a qu'un rêve : devenir une héroïne pour prouver à sa petite sœur qu'elle n'est pas une meurtrière. À son arrivée à l'université Godolkin pour superhéros, elle fait alors la connaissance d'Emma (Lizze Broadway), capable de rapetisser, d'Andre (Chance Perdomo) aux pouvoirs magnétiques, de Jordan (London Thor/Derek Luh), qui change de sexe à volonté, de Luke (Patrick Schwarzenegger), la vedette de l'école, et de sa petite amie Cate (Maddie Phillips), capable d'influencer autrui par le toucher. Mais rapidement, le suicide de Luke après avoir tué Richard Brinkerhoff (Clancy Brown), un enseignant réputé, plonge Marie et ses comparses dans une conspiration impliquant Vought International...

Et par CW, j'entends que les acteurs sont jeunes, relativement fades (ça joue globalement juste - certains sont inégaux, cela dit, mais j'y reviendrai - mais niveau charisme, ce n'est pas vraiment ça), et que les intrigues de la série incorporent une bonne dose de triangles amoureux, de fêtes, etc.

Pas suffisamment pour que ce soit vraiment un teen show, et la série conserve, de toute façon, toujours cette dose de provoc' graveleuse immature inhérente à la série-mère (ah ça, des pénis en gros plan et du gore, on y a droit), mais tout de même, on reste dans une déclinaison young and horny de The Boys, et les vétérans des comic-books penseront aussi aux Gen 13 d'Image, voire aux DV8, leur pendant trash, sexualisé et violent... 

Une fois ce postulat assimilé (heureusement, le programme conserve suffisamment de liens avec la série-mère pour ne pas s'enfermer dans une bulle qui serait rapidement lassante), on peut apprécier la série pour ce qu'elle est : un programme sympathique, qui permet d'ouvrir quelques voies latérales à cet univers, mais qui s'avère aussi bourré de petits défauts qui font qu'on ressort mitigé de cette saison 1.

À commencer par son personnage principal, Marie, coulée dans le moule de la strong black woman qui a dû faire face toute sa vie à l'adversité, mais souffrant malheureusement d'une caractérisation un peu multipolaire - un côté badass et cool (son look, son attitude, son caractère volontaire et indépendant), un autre côté petite fille innocente, naïve et traumatisée, un aspect ambitieux et prêt à tout pour arriver à ses fins, et, dans la seconde moitié de la saison, une facette de leader de son groupe.

Autant de directions qui auraient pu donner un personnage complexe et aux nombreuses facettes, mais qui manquent ici de subtilité (en même temps, on est dans un spin-off de The Boys, qui n'a jamais fait dans la subtilité), et qui s'ajoutent à l'interprétation parfois un peu trop intense de l'actrice, pour donner un personnage principal peu attachant ou intéressant.

D'ailleurs, en parlant de subtilité (ou plutôt de son absence), on pourrait mentionner aussi les métaphores balourdes qui entourent ces personnages principaux - Marie, qui s'en veut constamment, et dont le pouvoir découle directement de son automutilation, Emma et sa boulimie qui lui permet de changer de taille, Jordan qui peut changer de sexe à volonté et qui est "rejetée" par ses parents... autant d'éléments supposés servir de métaphores sur les difficultés des jeunes femmes face à la société, blablabla.

Sauf que tout ça est un peu noyé dans le graveleux (l'escalade du pénis géant, l'explosion du sexe du violeur, les gags récurrents sur les habitudes sexuelles de certains personnages secondaires), dans la continuité avec la série-mère (qui culmine dans l'arrivée de Homelander, dans le final), dans l'illustration musicale branchée (qui se calme un peu en cours de saison), dans du shipping pas très intéressant (la relation Emma/Sam paraît totalement catapultée) et dans les manigances de la maychante très maychante qui dirige en secret le projet Initiative The Woods dans les sous-sols.

Pris séparément, certains de ces éléments fonctionnent et sont même assez réussis, mais la mayonnaise globale ne prend que très moyennement, et plus la saison avance, plus le rythme de 8 épisodes impose des raccourcis et des facilités peu probantes (surtout quand plusieurs de ces épisodes dépassent à peine les 35 minutes) : la trahison de Cate tombe à plat, la visite dans son esprit est superficielle (même si ça fait plaisir de revoir Soldier Boy), la radicalisation de Sam et de Cate est précipitée, et toute la fin de la série (le dernier épisode et sa conclusion) donne un peu l'impression d'avoir été faite à l'arrache, avec une fin en queue de poisson visiblement liée à la prochaine saison de The Boys.

Bref. Pour résumer, cette saison 1 de Gen V m'a laissé sur ma faim, moyennement convaincu par le casting, frustré par le rythme de la narration, et honnêtement un peu lassé par la provoc facile de la franchise : ce n'est pas désastreux, et d'ailleurs ça a bien été accueilli par la critique et les fans (ce qui ne surprend pas forcément), mais ça aurait pu être meilleur et plus sympathique.

En l'état, c'est vite vu et vite oublié.

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Un film, un jour (ou presque) #1987 : Wonka (2023)

Publié le 8 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Review, USA, UK, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Wonka (2023) :

Willy Wonka (Timothée Chalamet), jeune magicien ambitieux désirant devenir un grand chocolatier, est confronté aux maniganges des membres du Cartel du Chocolat (Paterson Joseph, Matt Lucas, Mathew Baynton), qui, avec l'aide du chef de la police de la ville (Keegan Michael-Key), sont bien décidés à se débarrasser de ce concurrent aux sucreries si... fantastiques !

Un long-métrage anglais auquel personne ne croyait, du réalisateur de Paddington, et qui se retrouve un peu le postérieur entre deux chaises, tentant de s'établir comme une préquelle à Charlie et la chocolaterie... sans jamais vraiment répondre à la question : oui, mais quel Charlie ?

Car ce Wonka reprend ici des chansons du film de 1971, ainsi que ses Oompas Loompas, une partie de l'esthétique de celui de 2005, et bien sûr s'inspire de l'ouvrage de Dahl, pour proposer une préquelle en mode origin story du personnage de Wonka, un personnage ici bienveillant, sociable, optimiste et chaleureux.

On est donc assez loin du reclus excentrique, parfois insensible et émettant un jugement moral envers autrui, qu'il est dans le roman et dans les adaptations qui ont suivi. À la place, Timothée Chalamet incarne ici un chocolatier fantaisiste aux pouvoirs magiques et à la générosité exceptionnelle, un héros nettement plus lisse et gentil, ce qui se marie assez bien avec le ton général du film... et ce n'est pas forcément une mauvaise chose.

En effet, à ma grande surprise, Wonka fonctionne plutôt bien : le tout est particulièrement british, avec ce sens de l'absurde et cet humour si particulier qui font que l'univers de Wonka est à la fois hautement improbable, un peu artificiel, et gentiment décalé.

La direction artistique y est pour beaucoup : les décors, les costumes, les maquillages, tout cela se marie efficacement, et crée une ambiance ludique et magique parfaite pour un film sorti en décembre.

Musicalement, si Joby Talbot produit un score efficace, les chansons sont plus inégales - elles s'inscrivent cependant assez bien dans la continuité de l'univers Wonka, et les acteurs s'en tirent plutôt honorablement, eux aussi.

Reste que le tout est très carré et, encore une fois, assez lisse : les acteurs s'amusent, Hugh Grant est mémorable, certaines scènes sont très jolies (la danse sur les toits, avec les ballons), mais au final, c'est très sage, et ça perd un peu en efficacité dans la dernière ligne droite, alors que Wonka et ses compères tentent de faire un casse sur une réserve de chocolat conservée sous une cathédrale surveillée par Mr. Bean et son armée de moines accros au cacao.

Cela dit, en visionnant ce Wonka, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au Jingle Jangle de Netflix : même genre de production, de spectacle, d'histoire, d'esthétique, d'univers légèrement décalé, etc... sauf que Wonka est nettement plus homogène et maîtrisé de bout en bout, et rien que pour ça, c'est déjà nettement plus agréable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1985 : Quiz Lady (2023)

Publié le 6 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, USA, Hulu, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Quiz Lady (2023) :

Lorsque sa mère disparaît soudain de sa maison de retraite pour partir à Macao avec son amant, Anne (Awkwafina), jeune trentenaire névrosée et asociale, découvre que les créanciers mafieux de celle-ci lui en veulent désormais. Pour récupérer son chien, pris en otage, Anne va alors devoir passer outre son anxiété pour participer à Can't Stop the Quiz, son émission télévisée préférée, poussée par sa sœur aînée Jenny (Sandra Oh), immature et exubérante...

Une comédie au premier abord très classique et prévisible, mais qui trouve son identité bien particulière dans de nombreux petits détails excentriques et décalés.

Pourtant, ce n'était pas forcément prometteur sur papier, malgré la distribution sympathique : écrite par la scénariste de Hocus Pocus 2 (aïe) et de Totally Killer (déjà un peu meilleur), on pouvait s'attendre à quelque chose d'assez générique, mais le capital sympathie et l'alchimie des deux actrices principales, les quelques détails clairement authentiques (apportés par les origines des actrices et de la réalisatrice), et les personnages secondaires assez improbables (la voisine qui confond Alan Cumming et Pee-Wee Herman, Jason Schwartzman en concurrent aux dents longues, Will Ferrell, sérieux et bienveillant, en pseudo-Alex Trebek, les criminels qui aiment les animaux, Tony Hale en pseudo Benjamin Franklin...) font qu'à mi-parcours, à partir de l'audition sous drogues, le tout prend un tour plutôt amusant et attachant.

Sympathique.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1984 : Here Comes a New Challenger (2023)

Publié le 5 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Here Comes a New Challenger (2023) : 

Un documentaire de 2h22 (!) consacré à la franchise Street Fighter (ou plutôt : à Street Fighter II), et très clairement un travail de passionné, pour ne pas dire de fanboys, qui s'intéresse avec nostalgie à tous les aspects de la création du jeu de Capcom... 

Enfin, pas vraiment à tous les aspects, puisque le documentaire est très sélectif, et évite par exemple de mentionner les repompages flagrants des compositions musicales du jeu, ou les inspirations évidentes de certains personnages (de manière générale, l'équipe japonaise botte systématiquement en touche, et de toute façon, le documentaire est très "internet" en cela qu'il laisse beaucoup de place aux témoignages de joueurs, d'internautes, de Youtubeurs sarcastiques, de fans hardcore, plutôt que de chercher la petite bête et d'être vraiment exhaustif).

À l'identique, il ne mentionne que très sommairement la concurrence (Mortal Kombat, Art of Fighting, tout ça, sont évoqués pour souligner leurs différences, mais ça ne va pas beaucoup plus loin, notamment à propos de tout ce qui est SNK), consacre un long, long segment au film de Stephen de Souza, un autre au film d'animation que tout le monde vénère, laisse une grosse grosse place aux anciens de Capcom USA (qui, à les en croire, sont responsables de toutes les bonnes idées et de tous les succès de la franchise, et d'aucun des problèmes), et reconnaît tout de même que toutes les itérations successives de SFII ont fini par dévaluer la marque, en regrettant au passage que la franchise ne soit pas suffisamment dark et edgy (*gros soupir*).

Vue la durée du tout, à réserver aux fans, je suppose, même si l'amateur lambda restera intéressé par ce que propose le métrage, à condition d'y faire un peu de tri.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1983 : Madame Web (2024)

Publié le 4 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Marvel, Sony, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, USA, Review

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Madame Web (2024) :

Orpheline dont la mère est morte dans des circonstances mystérieuses en Amazonie, Cassandra Webb (Dakota Johnson), ambulancière new-yorkaise, se découvre un jour des pouvoirs étranges de clairvoyance, qui l'amènent à protéger Julia Cornwall (Sydney Sweeney), Anya Corazon (Isabela Merced) et Mattie Franklin (Celeste O'Connor), trois adolescentes menacées par un mystérieux homme-araignée - Ezekiel Sims (Tahar Rahim), responsable de la mort de la mère de Cassie, et hanté par une vision prémonitoire des trois jeunes femmes en train de le tuer, dans le futur...

Production Sony faisant depuis sa sortie l'objet de toutes les moqueries et les critiques assassines, Madame Web est le spinoff le plus récent du Spiderverse par le studio, adaptant un personnage tertiaire des comics du Tisseur, pour en faire un métrage "à l'ancienne", comprendre par là qu'on dirait une adaptation superhéroïque des années 90-00, un peu approximative et qui n'assume que moyennement ses liens avec les super-héros costumés.

Le film se résume en effet à "une trentenaire cynique et sarcastique aux dons de clairvoyance tente d'empêcher un méchant de tuer trois adolescentes insipides et agaçantes", un postulat de quasi-slasher à la Destination finale où les seuls personnages costumés sont le méchant (vêtu d'un costume de Spidey noir et rouge probablement trop travaillé pour fonctionner) et les quatre héroïnes le temps de brèves visions de quelques secondes.

Alors est-ce que ça en fait pour autant le désastre dont les réseaux sociaux se moquent en long, en large et en travers ? Non, pas forcément. Ce n'est pas un bon film, certains dialogues sont laborieux, les postiches et couleurs capillaires ne sont pas convaincants, le toutéliage avec Spidey (le collègue de Cassandra est Ben Parker, qui devient oncle pendant le film) est forcé, le script est assez mécanique et prévisible, la post-synchro bancale trahit un film retravaillé en post-production, et de manière générale, ce métrage de SJ Clarkson (réalisatrice de tv, notamment sur Jessica Jones et Defenders, dont le style ne me convainc guère habituellement) ressemble à un pilote de série télévisée - et en a les ambitions.

C'est très médiocre, simpliste, le placement produit Pepsi fait pitié, et je reste persuadé que le casting de Dakota Johnson était une erreur dans ce rôle principal, mais un peu comme pour Morbius, le buzz négatif du Web a pris le dessus sur la réalité du métrage (c'est regardable, ça va droit au but et j'ai vu bien pire), au point de paraître assez toxique, avec un peu de recul.

2.5/6 

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Les bilans de Lurdo : Loki, saison 2 (2023)

Publié le 3 Mars 2024 par Lurdo dans Loki, Comédie, Critiques éclair, MCU, Disney, Marvel, Fantastique, Science Fiction, USA, Review, Télévision, Drame

J'avais trouvé la saison 1 de Loki, chapeautée par Michael Waldron, assez ludique et divertissante, avec une esthétique rétro intéressante, des rebondissements inattendus, des caméos amusants, un mystère global intrigant, le tout articulé autour d'une romance improbable mais qui fonctionnait plutôt bien.

Malheureusement, la saison 2, confiée à Eric Martin (un collègue de Waldron et seul scénariste de la saison 1 à remettre le couvert), n'a plus rien de tout cela, et s'avère une déception assez conséquente...

Loki, saison 2 (2023) :

Loki réalise qu'il est désormais capable de passer d'époque en époque (sans toutefois pouvoir contrôler ce phénomène) et que nul au TVA ne se souvient de lui. Problématique, d'autant que le Cœur temporel, qui permet d'empêcher la destruction du multivers, est défaillant, et qu'il faut le réparer au plus vite, avec l'aide d'OB (Ke Huy Quan), ingénieur spécialiste du TVA...

Une déception qui se traduit à l'écran, pour faire simple, par 4 ou 5 épisodes d'un surplace assez problématique, bourré de technoblabla nébuleux à peine compréhensible et inutile, et qui voit les personnages passer le plus clair de leur temps dans le TVA, à répéter qu'il faut sauver l'univers, qu'il faut réparer le Cœur, qu'ils ne savent pas comment faire, etc, etc, etc. 

C'est trop souvent bavard, ça ronronne beaucoup trop, ça sous-exploite les trois quarts de la distribution (la production semble ne plus vraiment savoir que faire de Wunmi Mosaku, de Gugu Mbatha-Raw et de Sophia Di Martino), et ça se complaît dans son esthétique, au point d'avoir l'impression, parfois, qu'elle remplace la substance de la série et sert de béquille à la production (ah, et si c'est bien filmé, ça semble aussi l'être pour de grands écrans, tant les plans très larges ont souvent tendance à réduire les personnages à l'état de silhouettes lointaines).

Ajoutez à cela un manque cruel d'émotion (la romance Sylvie/Loki n'est plus, et tous les personnages sont réduits à débiter de l'exposition et à être coincés dans une boucle temporelle prévisible), et un Jonathan Majors à l'interprétation parfois un peu trop caricaturale, et voilà, une saison laborieuse, dont on sent clairement passer les 5 premiers épisodes au ralenti.

D'autant que le tout culmine en un gros reboot prévisible à l'épisode 5, qui rend caduque et inutiles les quatre épisodes précédents (ou presque). On sent bien que l'objectif de tout ça est d'amener Loki à une prise de conscience, à se transcender et à faire le sacrifice ultime pour sauver l'univers, mais, dépourvue de substance émotionnelle, cette rédemption tombe un peu à plat, pas aidée par une direction artistique globalement assez claustrophobique, jaunâtre, déprimante...

Le contraste est alors d'autant plus violent avec le dernier épisode, qui retrouve un sens du fun et une grandiloquence spectaculaire pas inintéressant, le temps d'offrir à Loki la fin qu'il mérite.

Mais c'est trop tard : toujours très travaillée visuellement, mais désormais ronflante, bavarde, brouillonne et un peu inutilement prétentieuse tant elle se prend au sérieux, la deuxième saison de Loki tombe presque totalement à plat, malgré quelques fulgurances çà et là.

Vraiment frustrant et très laborieux.

 (bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Les bilans de Lurdo : Sandman, saison 1 (2022)

Publié le 2 Mars 2024 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, USA, UK, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Thriller, Netflix

Adaptation en 10 épisodes (+ 1 épisode bonus partiellement animé, d'ailleurs probablement le meilleur et le plus homogène de la série) des comic-books de Neil Gaiman, The Sandman se veut un portage à l'écran fidèle à l'œuvre originale, puisque chapeauté par Gaiman lui-même, par David Goyer (aïe), par un producteur/scénariste de Grey's Anatomy et du premier Wonder Woman (re-aïe) et écrite par un paquet de scénaristes pour la plupart inexpérimentés (ou provenant de Grey's ou de The Catch, aïe aïe aïe).

Ce qui explique probablement pourquoi, malgré une direction artistique très travaillée, le produit fini est aussi mitigé...

Sandman, saison 1 (The Sandman, season 1 - 2022) :

Maître du monde des rêves, Morpheus (Tom Sturridge) tombe dans le piège d'un sorcier humain (Charles Dance) et passe ainsi plus d'un siècle en captivité. À son évasion, il retrouve un monde des rêves en ruines, laissé à l'abandon, ses nombreux habitants éparpillés, et il apprend que les outils de sa fonction lui ont été dérobés : il part alors à leur recherche, emprunt d'une colère et d'une misanthropie toujours plus présentes...

Produite au terme d'un development hell conséquent, qui a vu le projet passer du grand écran au petit écran, la saison 1 de The Sandman a été globalement assez bien reçue par les critiques américaines... mais je dois avouer que j'ai été franchement déçu par le tout.

En réalité, il est compliqué de vraiment exprimer ce qui ne fonctionne pas dans l'approche de la série... c'est un ressenti partiellement subjectif, une impression d'adaptation mécanique limitée par le budget et par le talent des personnes impliquées (Gaiman n'a pas écrit un scénario de sa série en solo), et qui trop souvent, se contente de recopier fidèlement la version papier avec raideur et distance... sans parvenir à en retranscrire l'essence onirique si particulière.

En même temps, était-il seulement possible d'adapter l'œuvre originale à un format télévisuel, qui plus est sur Netflix, et en coupant tous ses liens avec l'univers DC comics, sans la dénaturer fortement ?

Et je ne parle pas là du cahier des charges Netflix en matière de représentativité ethnique et sexuelle, une représentativité partiellement héritée du comic-book (et de Gaiman, dont le mot d'ordre pendant le casting, était, de son propre aveu, "est-ce que le fait que le personnage soit blanc et/ou un homme dans la bd est important ? Non ? Alors on change."), mais poussée ici dans ses retranchements de manière très mécanique (c'est bien simple, à part le Sandman et Fiddler's Green, tous les personnages présents sur l'affiche ci-dessus ont été gender-swapped, race-swapped, et/ou sont LGBTQ+) et dont l'épisode 11 semble se moquer un peu (au travers du personnage de Madoc, pseudo-féministe, qui exige de manière pétulante que l'adaptation de son roman soit produite avec 50 % de femmes et de personnes de couleur devant et derrière la caméra - ce qui est peu ou prou le modus operandi Netflix, sous couvert d'égalité des chances).

Certes, ce cahier des charges est balourd au possible, et l'on se retrouve, de manière assez récurrente, avec un Sandman pas très doué ou intelligent, qui passe tout son temps à se faire remettre en place ou à se voir expliquer la vie par des strong black women... mais c'est Netflix, on commence à être habitués.

Non, ce qui est plus compliqué à adapter, en fait, c'est la forme narrative de la bande dessinée, qui pouvait alterner les récits plus longs avec des récits unitaires plus mélancoliques ou philosophiques. Une dualité quasi-anthologique qui faisait fréquemment passer le personnage-titre au second plan des récits, et qui se retrouve ici plus ou moins bien retranscrite, puisque l'adaptation assez fidèle à la structure des bandes dessinées fait que les 5 premiers épisodes sont ainsi consacrés au Sandman, à sa libération, et à sa tentative de retrouver ses possessions perdues... avant de basculer vers un hybride d'épisodes unitaires et d'adaptation du second arc du comic-book.

Et le sort réservé au Corinthien (Boyd Holbrook, dans un rôle présenté très tôt, en filigrane, comme le Big Bad de la saison, une menace, un cauchemar/tueur en série échappé du monde des rêves, vénéré par la communauté des tueurs en série... et qui finit évacué en manière honteuse en fin de saison, après avoir été notamment éclipsé tout du long par d'autres personnages, et notamment par John Dee/David Thewlis, excellent) est assez emblématique de la bataille constante que se livrent, dans cette série, les forces du récit original, de son aura mystique et onirique, de ses concepts improbables et de son décalage typiquement gaimaniens, opposées au formatage d'une adaptation télévisuelle modernisée, étriquée et parfois techniquement approximative.

En effet, si la direction artistique est intéressante et travaillée, la post-synchro de la série est assez mauvaise, l'image est immonde (pour une raison incompréhensible, toute la série est délibérément filmée avec un format d'image légèrement étiré dans le sens de la hauteur, une décision créative agaçante jamais justifiée, et dont Gaiman et compagnie ont du mal à expliquer les motifs), les effets numériques sont inégaux, les incrustations sur fond vert flagrantes et bancales...

L'écriture est, elle, très variable, avec des épisodes plutôt bons (notamment les épisodes 5 - un huis-clos dans un diner - et 6 - deux mini-récits sur le thème de la mort -, ou encore l'épisode 11), pas mal d'éléments sous-développés (qui semblent uniquement là pour faire "comme dans le comic-book") et d'autres passages qui font grincer des dents (tout ce qui concerne Johanna Constantine paraît particulièrement forcé, y compris l'interprétation de Jenna Coleman, et tout ce qui tourne autour de la convention de serial killers tombe à plat, avec de l'humour qui fait lever les yeux au ciel)...

De manière globale, une fois que la série adapte le second arc du comic book et se consacre à Rose Walker, le niveau retombe un peu, Morpheus passe largement au second plan, et la série préfère se consacrer au personnage de Rose, à son parcours, à ses proches, à sa nouvelle "famille" excentrique, etc.

Autant d'éléments qui passent nettement mieux sur papier, dans le cadre d'une série écrite par un Anglais et ne se prenant pas forcément toujours au sérieux, que sur le petit écran, qui manque totalement de la finesse, du recul, et du style nécessaires pour créer cette réalité improbable.

C'est peut-être ça, le vrai problème de cette adaptation de The Sandman : un manque de style, de vision et de personnalité. En confiant cette série a une poignée de scénaristes américains et à des réalisateurs de télévision, la série peine à imposer sa marque et ressemble trop souvent à une adaptation servile et formatée, ne cherchant jamais à transcender le matériau de base pour son passage au petit écran, si ce n'est de manière superficielle et complaisante.

Ça perd une grande partie de son charme, ça paraît un peu bordélique, et c'est peu ou prou ce à quoi je m'attendais de la part de Netflix, en fait... 

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Un film, un jour (ou presque) #1982 : Justice League - Crisis on Infinite Earths, part 1 (2024)

Publié le 1 Mars 2024 par Lurdo dans Animation, Action, DCU, DC, Science Fiction, Fantastique, Jeunesse, Critiques éclair, Review, USA, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Justice League - Crisis on Infinite Earths, part 1 (2024) :

Alors que l'androïde Amazo (Nolan North) sème le chaos à Metropolis, forçant Flash (Matt Bomer), Batman (Jensen Ackles), Superman (Darren Criss) et d'autres héros à créer la Justice League, une menace bien plus importante plane sur le multivers, incitant le Moniteur (Jonathan Adams), un observateur omnipotent, à réunir les plus grands héros de toutes les dimensions...

Encore une histoire de multivers, encore une adaptation (très libre) de la Crisis de Wolfman et Pérez, ici centrée totalement sur la relation Barry Allen/Iris West, et sur leur vie, narrée de manière déconstruite, depuis leur rencontre jusqu'à leurs vieilles années, en passant par leur mariage, la création de la Justice League, etc.

Ce qui donne une structure assez décousue, voire bordélique, qui s'attarde sur de longs segments pas forcément probants (le Crime Syndicate, Amazo et Luthor, etc), et passe en avance rapide sur d'autres éléments de récit, pour arriver, à mi-parcours, à la Crise en elle-même, et à la réunion de multiples héros par le Moniteur et Harbinger (qui, ici, est Kara).

C'est forcément frustrant et incomplet (puisque ce n'est que la première partie sur trois), ça tente de faire dans le mélodrame et l'émotion vers la fin, quand tout le monde est réduit en poussière façon Thanos, mais ça ne fonctionne pas vraiment, c'est assez mou, c'est redondant et ça semble parfois souffrir d'un budget animation un peu moindre que d'habitude.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1981 : The Creator (2023)

Publié le 29 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Drame, USA, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Creator (2023) :

En 2065, dix ans après un cataclysme provoqué par une attaque d'IA sur l'Amérique, le monde est divisé entre l'Occident, farouchement anti-IA, et l'Orient, pro-IA et cyborgs. Joshua Taylor (John David Washington), agent des forces américaines, retourne sur le terrain après y avoir perdu sa femme, Maya Fey (Gemma Chan), pour tenter d'y débusquer Nirmata, le mythique créateur des IA responsables de l'incident. Mais sur place, il n'y trouve que Alphie (Madeleine Yuna Voyles), une fillette cyborg capable de commander à distance la technologie, et réputée être l'arme ultime de Nirmata contre les humains...

C'est amusant, en regardant la première demi-heure du film, je me suis fait la remarque que le personnage principal était assez terne, et manquait de charisme... ce qui me rappelait, en fait, le personnage principal de Tenet, souffrant des mêmes problèmes. Et voilà qu'en écrivant le résumé ci-dessus, je réalise que c'est le même acteur dans les deux films, à savoir le fils de Denzel Washington. Au moins, je suis cohérent avec moi-même.

The Creator, donc. Un film de Gareth Edwards, qui sait faire de belles images et exploiter au mieux les effets numériques, mais qui peine fréquemment à fournir des films à la qualité homogène : Monsters (pas désagréable, mais pas non plus passionnant - 3/6), Godzilla (beau, mais gentiment insipide - 2/6), et Star Wars : Rogue One (un patchwork très inégal sauvé en post-prod par Tony Gilroy - 3.5/6), soit autant de projets visuellement intéressants, mais fréquemment décevants sur le plan de l'écriture et des personnages.

Et ici... bah... c'est la même chose, en fait. Oui, Edwards parvient à transcender son budget minimaliste de 80 millions en associant décors naturels et sfx judicieusement utilisés, et c'est assez spectaculaire, mais c'est malheureusement au service d'un script cousu de fil blanc, bourré de clichés en tous genres, simpliste, dépourvu de la moindre originalité dans sa narration, dans ses rebondissements, dans sa dynamique principale, dans son approche de l'intelligence artificielle, ou dans son propos évident sur la nocivité de l'être humain, blablabla.

Ajoutez à cela un acteur principal assez fade, une Allison Janney sous-exploitée (elle se contente de jouer une militaire très méchante et manichéenne) et une narration mal structurée, et l'on se retrouve avec un film de science-fiction qui assure le spectacle visuel... et c'est tout. Ce qui n'est pas sans rappeler un Oblivion ou un Elysium : c'est joli, mais ce n'est pas à la hauteur de ses ambitions, et c'est donc insuffisant.

3/6, en étant gentil (même si en réalité, la note est plus proche de 2.75/6). 

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Un film, un jour (ou presque) #1980 : Freelance (2023)

Publié le 28 Février 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Freelance (2023) :

Ancien militaire des forces spéciales désormais reconverti en tant qu'avocat, Mason Pettits (John Cena) accepte de reprendre du service pour protéger la journaliste Claire Wellington (Alison Brie) dans un pays d'Amérique latine tandis qu'elle interviewe son dictateur, Juan Venegas (Juan Pablo Raba). Mais soudain, le trio se trouve plongé dans un coup d'état sanguinaire, et doit coopérer s'il veut y survivre...

Une comédie d'action anémique du réalisateur de Taken qui applique à la lettre la formule À la poursuite du diamant vert à un duo principal sympathique (Cena et Brie), mais n'en fait absolument rien. Pas l'alchimie, pas de rythme, pas d'humour, pas d'énergie, pas de style, tout est en pilotage automatique, les scènes d'action sont molles, la romance avortée tombe à plat, les incrustations numériques sont approximatives, etc, etc, etc... Même le bétisier du générique de fin est dépourvu d'intérêt ou d'humour.

Bref, le film est particulièrement décevant et frustrant, et les deux acteurs principaux méritaient mieux (Christian Slater et Alice Eve, dans de petits rôles secondaires méritaient eux aussi mieux).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1979 : Out in the Ring (2022)

Publié le 27 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Sport, Catch, Documentaire, Biographie, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Out in the ring (2022) :

Un documentaire indépendant sur le monde du catch et la place des LGBTQ+ dans l'industrie, que ce soit du côté masculin ou du côté féminin, depuis les exoticos mexicains, Pat Patterson à la WWE, les élèves de Moolah, les premiers lutteurs flamboyants (Adrian Street, etc), l'Attitude Era avec Goldust, Billy & Chuck, Orlando Jordan, Chyna, Kanyon, etc, les nombreuses difficultés psychologiques inhérentes à la profession et à la kayfabe, etc, jusqu'à aujourd'hui, avec la présence LGBTQ+ toujours plus importante dans les fédérations majeures, à l'AEW, ou sur la scène indépendante.

Pas inintéressant du tout, même si très Américain dans sa revendication, sa demande de représentation et son formatage (avec chanson inspirante en guise de conclusion), et qu'outre l'introduction provoc' ("le catch ce sont des mecs en slip qui font semblant de se battre et se roulent par terre ensemble, c'est naturellement gay, mais les hétéros ne veulent pas l'admettre") je dois bien avouer que j'ai préféré tout le côté historique aux témoignages d'innombrables lutteurs indépendants (témoignages qui finissent tous par être similaires dans le ton, si ce n'est dans leurs grandes lignes). 

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1978 : Aquaman et le Royaume perdu (2023)

Publié le 26 Février 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Fantastique, Cinéma, Comédie, DC, DCEU, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Aquaman et le Royaume perdu (Aquaman and the Lost Kingdom - 2023) :

Parce que Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II) est de retour, a mis la main sur un trident maléfique lui conférant des connaissances mystiques, et qu'il a pour projet de réchauffer le globe jusqu'à libérer de sa prison glaciaire le peuple maudit d'un Royaume perdu, Aquaman (Jason Momoa) doit délaisser sa famille pour aller libérer son frère Orm (Patrick Wilson) de prison, et lutter à ses côtés contre cette nouvelle menace...

Suite du premier Aquaman (un film un peu lourd et bas de plafond qui ne fonctionnait réellement que grâce à la décontraction de Momoa, et à la générosité décomplexée de son bestiaire et du spectacle présenté à l'écran), cet Aquaman 2 est resté un temps en development hell, victime de la mort annoncée du DCEU, et ça se sent.

Oui, c'est assez fidèle au premier (en même temps, tout le monde rempile), mais ça a aussi une vraie tendance à amplifier tous les défauts de ce dernier, avec en prime un script gentiment décousu et bordélique (auquel tout le monde, y compris Momoa, semble avoir contribué). Tout ici paraît encore plus bourrin, encore plus approximatif (Momoa en tête), avec toujours plus de visuels surchargés et brouillons, toujours plus d'Aquaman déglingué, toujours plus d'humour un peu forcé, toujours plus de thématiques survolées (écologiques, parentales, la famille), toujours plus d'effets numériques inégaux...

Ajoutez à cela une menace peu probante (le Royaume perdu et ses zombies nazes), une musique à l'image du film, des choix mal avisés (et une nonchalance globale pas désagréable, mais poussée dans ses retranchements), et voilà, une suite un bon cran en dessous de l'original.

Ce qui n'est guère surprenant, mais reste décevant, surtout qu'il y a ici ou là quelques fulgurances (notamment durant certaines scènes d'action filmées dans des décors réels) et un vrai désir d'aventures (le film se transforme, à mi parcours, en buddy movie goguenard assez ludique) qui auraient pu donner quelque chose de vraiment sympa, avec plus de structure et de retenue.

2.75/6 (et pourtant, je n'ai pas détesté... mais il y a trop de scories à tous les niveaux)

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Blog Update ! - Février 2024

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, St Valentin

​Un bilan de février couvrant les trois semaines du festival Saint Valentin ayant occupé les pages des Téléphages Anonymes ce mois-ci...

#1958 - SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022) - 3.5/6

#1959 - SAINT VALENTIN : Always Amore (2022) - 3/6

#1960 - SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023) - 4.25/6

#1961 - SAINT VALENTIN : Game of Love (2023) - 2.5/6

#1962 - SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023) - 1.5/6

#1963 - SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022) - 2/6

#1964 - SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021) - 3.5/6

#1965 - SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022) - 2.25/6

#1966 - SAINT VALENTIN : Unindian (2015) - 3/6

#1967 - SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022) - 3.75/6

#1968 - SAINT VALENTIN : Boomerang (1992) - 2.75/6

#1969 - SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023) - 4/6

#1970 - SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023) - 2.75/6

#1971 - SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023) - 2.25/6

#1972 - SAINT VALENTIN : Robots (2023) - 1.75/6

#1973 - SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022) - 3.75/6

#1974 - SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023) - 3.25/6

#1975 - SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023) - 2.75/6

#1976 - SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023) - 3/6

#1977 - SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) - 3.75/6

 

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# Films du mois : 

Élémentaire, une comédie romantique animée Pixar assez charmante et ludique ; Match Me if you Can, une rom-com indépendante excentrique et attachante ; 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost, une rom-com fantastique inattendue ; New York avec toi, une comédie ReelOne qui permet à Brooke Nevin et Corey Sevier de se retrouver ; et Dating the Delaneys, avec sa structure collégiale qui change un peu du tout-venant.

 

# Flops du mois : 

Robots, une comédie romantico-satirique peu probante, mâtinée de science-fiction et souffrant de personnages vraiment peu attachants ; Maybe I Do, une rom-com théâtrale très ampoulée et bavarde, qui gaspille sa distribution pourtant sympathique ; A Playful Love, une romcom UpTV gentiment fauchée et approximative.

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# Petit écran :

Un seul programme, ce mois-ci : l'épisode spécial St Valentin de Solar Opposites, fidèle au reste de la série, et plutôt agréable.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois de mars chez les Téléphages Anonymes, avec un retour à un rythme normal films/séries, une semaine complète consacrée au petit écran, et, début avril, du changement sur le blog, alors que la barre des 2000 critiques approche à grands pas... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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