Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #comedie catégorie

Les bilans de Lurdo : What If...?, saison 1 - troisième et dernière partie : 1x07-09 (2021)

Publié le 13 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Horreur, Jeunesse, MCU, Marvel, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, What If

Après trois premiers épisodes posant les bases de son concept, trois épisodes suivants n'hésitant pas à partir dans des directions sombres et fatalistes, et une pause dans ces critiques pour faire place à l'Halloween Oktorrorfest 2021, What If... ?, la série d'animation de Marvel, revient et se termine avec une ultime ligne droite de trois épisodes, et la suspicion d'un fil conducteur se dessinant au niveau de Uatu, le Gardien censé ne jamais intervenir...

What If...?, saison 1 - troisième et dernière partie : 1x07-09 (2021) :

- 1x07 - What If... Thor were an only child ? : lorsqu'Odin choisit de ne pas garder Loki enfant, Thor grandit fils unique, et éternel adolescent insouciant. Fêtard invétéré, il a désormais décidé de transformer la Terre en fête géante... mais le SHIELD ne veut pas forcément le laisser saccager la planète sans supervision.

Contrairement aux épisodes précédents, ce 1x07 est un épisode nettement plus léger et absurde, en mode "Thor est un grand gamin qui profite de l'absence de ses parents pour faire une fête d'enfer".

C'est bourré de caméos improbables, c'est décalé, c'est décomplexé, on retrouve plein de monde, Captain Marvel et Thor se battent de manière spectaculaire, et la toute fin laisse présager un toutéliage inattendu entre les mondes de ce multivers...

Pas grand chose à dire de plus : c'est amusant, c'est une bouffée d'air frais après les quelques fins déprimantes des épisodes précédentes, et ça ne se prend pas la tête.

- 1x08 - What If... Ultron won ? : parce qu'ils n'ont pas réussi à vaincre Ultron, les Avengers ont été exterminés, et les robots d'Ultron ont ravagé la planète Terre. Pire : lorsque Thanos arrive sur Terre, Ultron lui prend les Gemmes de l'Infini, et entreprend de conquérir l'univers... puis, quand il remarque la présence du Gardien, c'est le multivers qui devient sa cible.

Un épisode plus sérieux et bourré d'action, qui met clairement en place un final explosif façon Et si le Gardien intervenait ?, avec constitution des Gardiens du Multivers, et qui présente un Ultron triomphant, dont le seul bémol est qu'il n'est pas doublé par James Spader.

C'est efficace, Widow et Hawkeye ont fort à faire, le Gardien fait preuve de son pouvoir, et bien que le tout paraisse un peu incomplet (forcément, ce n'est qu'une première partie d'un two-parter), le potentiel de la suite est intrigant.

- 1x09 - What if... the Watcher betrayed its oath ? : face à la menace d'Ultron, le Gardien décide d'intervenir, et de réunir une équipe de héros issus de dimensions différentes, potentiellement capables de vaincre cette menace...

Un ultime épisode spectaculaire et bourré d'action, qui commence par une relecture de l'ouverture de Winter Soldier en mode Captain Carter, qui continue sur un plan improbable ayant pour objectif de voler et détruire les Gemmes, et qui, au passage, trahit l'existence d'un épisode n'ayant pas pu être achevé en temps et en heures, pandémie oblige.

Un épisode mettant en vedette Tony Stark et Gamora (une Gamora ayant apparemment vaincu Thanos et possédant désormais son armure et sa lame), dont on a un aperçu ici, et qui devrait apparemment être intégré à la saison 2 à venir.

Quoiqu'il en soit, si l'on peut regretter quelques ficelles narratives un peu flagrantes et un trop plein d'action parfois à la limite du brouillon, cette fin de saison fait honneur aux épisodes qui l'ont précédée, et s'avère tout à fait satisfaisante, en plus d'être visuellement épique.

- Bilan -

Probablement ma série préférée du MCU, à ce jour (voir le bilan général du MCU disponible ici). Et cela, principalement parce qu'elle bénéficie d'un postulat simple, qu'elle a su exploiter de manière quais-optimale, tout en présentant clairement les tenants et aboutissants du programme à un public néophyte pas forcément habitué aux univers parallèles de l'univers des comics.

Alors certes, tout ça n'est pas parfait, l'animation ne plaira pas à tout le monde, et on sent notamment que le cahier des charges "relecture des films du MCU, avec des variantes" était plus ou moins imposé à la production, histoire d'évoluer en terrain familier. Mais maintenant que la série Loki est passée par là, et que ce côté dérivatif a été exploré, What If ? est libre de partir dans des directions totalement improbables en saison 2, ce qui augure du meilleur.

Et puis il y a aussi les prochains films Marvel à venir, principalement Spider-Man : No Way Home (et ses Spidey parallèles) et Docteur Strange dans le Multivers de la Folie (dont il se murmure que certains des personnages de What If pourraient apparaître le temps d'une scène ou deux, en plus de Wanda et compagnie) - le multivers Marvel a de beaux jours devant lui, et What If pourrait bien y prendre une place plus importante que prévu...

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1541 : Venom 2 - Let There Be Carnage (2021)

Publié le 12 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Marvel, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Venom 2 - Let There Be Carnage (2021) :

Lorsqu'il se rapproche de Cletus Kasady (Woody Harrelson), un tueur en série enfermé en prison, afin d'écrire une série d'articles exclusifs à son sujet, Eddie Brock (Tom Hardy) découvre des preuves qui valent à Kasady la peine de mort. Mais sans le savoir, il a transmis à Kasady une partie de son symbiote, et alors même que Venom se sépare de Brock pour vivre sa vie, Kasady devient Carnage, un symbiote ultra-violent qui n'a qu'une idée en tête : se venger de tous ceux qui lui ont fait du mal, et épouser Shriek (Naomi Harris), qu'il aime depuis toujours...

Suite directe du premier Venom, un film bancal au succès commercial improbable (mais le personnage de Venom est étrangement populaire en Asie, visiblement, ce qui a compté pour une grande part du box-office du métrage), ce Venom 2 est réalisé par Andy Serkis (ce cher Gollum), qui après son Mowgli très inégal s'attaque désormais à l'anti-héros Marvel et à son adversaire le plus emblématique (mais aussi le plus typé 90s), Carnage.

Et il n'y a pas grand chose à dire de plus de ce métrage de 90 minutes à peine, qui s'inscrit directement dans la droite lignée du premier film, à savoir : c'est un film brouillon, schizophrène (dans le bon et le mauvais sens du terme), bien plus intéressé par son aspect buddy comedy qui voit Venom et Brock installés dans une relation de couple dans la tourmente (avec ce que ça implique de dispute, de comédie, de rupture et de réconciliation, etc) que par l'affrontement entre Venom et sa progéniture, interprétée par un Woody Harrelson étrangement peu présent ou marquant.

On s'amuse donc devant les mésaventures du symbiote en solo (à une rave, dans le corps de la gérante de supérette, séduit par Anne, etc), mais on reste assez indifférent devant la romance de Carnage, ou l'affrontement final Venom/Carnage (malgré des effets visuels réussis).

Un film court, dynamique et rythmé (malgré un petit ventre mou quand Venom et Eddie sont séparés, et des raccourcis narratifs qui trahissent des coupes franches dans le script ou au montage), avec un acteur principal toujours aussi motivé et excentrique, et qui plaira aux fans du premier opus... les autres, par contre, risquent de trouver le tout assez creux et oubliable, tant cela reste une suite faite à l'arrache (mais j'ai tout de même préféré au premier métrage).

Un indulgent 3/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1539 : Lady of the Manor (2021)

Publié le 10 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Lady of the Manor (2021) :

Glandeuse invétérée et livreuse de substances illicites, Hannah (Melanie Linskey) a à tout prix besoin d'un métier fixe pour éviter les problèmes judiciaires. Repérée par Tanner Wadsworth (Ryan Philippe), un riche héritier désœuvré qui veut la mettre dans son lit, Hannah devient alors guide dans la luxueuse demeure Wadsworth, bien qu'elle ne connaisse absolument rien à son histoire et à son architecture. Ce qui va agacer le fantôme de Lady Wadsworth (Judy Greer), l'ancienne propriétaire des lieux, qui hante la demeure et va faire de la vie de Hannah un enfer, jusqu'à ce qu'elle l'aide à trouver le repos éternel...

Une comédie fantastique écrite et réalisée par Christian et Justin Long (ce dernier tenant par ailleurs le rôle secondaire du love interest d'Hannah) et qui, pour être franc, n'a pas du tout fonctionné sur moi.

Pourtant, la distribution est compétente (même si j'ai des réserves sur Ryan Philippe et ses choix d'interprétation), mais l'humour stoner/slacker idiot, le côté graveleux et bas-de-plafond (uhuhuh elle pète, trop drôle), toute la caractérisation abrasive du personnage principal (avec une Linskey qui, en plus, cabotine pas mal), le fait que le fantôme n'entre pas en jeu avant une bonne demi-heure de film, l'écriture trop moderne, etc... ça m'a complètement laissé de marbre.

D'autant que d'un point de vue technique et visuel, le film est assez pauvre, son côté approximatif trahissant un budget ultra-limité et un côté "film de potes écrit et/ou tourné un peu à l'arrache".

Un bon gros bof, en somme.

2/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1538 : Dreams (2020)

Publié le 9 Novembre 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Norvège

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dreams (Drømmebyggerne - 2020) :

Pas très heureuse à l'idée de partager son foyer et son père avec la nouvelle fiancée de celui-ci, et avec Jenny, sa fille adolescente méprisante, superficielle et agaçante, la jeune Minna découvre que ses rêves nocturnes sont le fruit des efforts de Gaff, un être étrange qui assemble, manipule et interprète ses songes nocturnes. Profitant de l'occasion, Minna décide alors d'exploiter les capacités de Gaff pour manipuler les rêves de Jenny, et lui donner une leçon... mais la situation se complique rapidement.

Un film d'animation norvégien qui lorgne très fortement sur du Pixar (au point d'en reprendre quelques idées, comme la décharge des rêves abandonnés, qui rappelle fortement Vice-versa - et ce, sans même évoquer les Monstres & Cie), mais qui finalement, s'en sort plutôt bien, notamment grâce à ses visuels réussis.

Ça ne révolutionnera rien, la version anglaise est assez inégale, et la caractérisation de certains personnages est un peu trop sommaire (la réconciliation finale est bien trop rapide), mais dans l'ensemble, c'est plutôt honorable et visuellement agréable, surtout en comparaison de tout ce qui peut sortir directement en vidéo dans le genre du film d'animation en images de synthèse.

3.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1537 : Cash Express (2001)

Publié le 8 Novembre 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cash Express (Rat Race - 2001) :

Patron de casino tentant d'offrir de nouvelles sensations à ses clients les plus riches, Donald Sinclair (John Cleese) sélectionne six personnes dans son établissement, et les met en compétition dans une course inter-états, avec à la clef 2 millions de dollars pour le gagnant. Rapidement, cependant, ces six participants sont rejoints par d'autres personnes, et c'est toute une troupe (Breckin Meyer, Amy Smart, Cuba Gooding Jr, Seth Green, Vince Vieluf, Lanei Chapman, Whoopi Goldberg, Kathy Najimi, Jon Lovitz, Rowan Atkinson...) qui se constitue, une troupe dont chacun des membres tente, par tous les moyens, de rejoindre le Nouveau-Mexique avant les autres... le tout sous le regard amusé de Sinclair et de son élite.

Comédie déjantée inspirée d'Un monde fou, fou, fou, Rat Race est une course-poursuite non-stop écrite par le créateur de la série Monk, et réalisée par Jerry Zucker, des ZAZ.

Au programme : énormément de visages familiers, des personnages décalés, des péripéties improbables, un humour très large (ça peut facilement taper dans l'absurde et les gags visuel à la ZAZ, autant que dans le graveleux ou dans le slapstick), un rythme soutenu (malgré la durée de près de deux heures), une bande originale ronge-crâne et mémorable de John Powell, du cabotinage (Cuba Gooding Jr en fait trois tonnes) et un grand final ultra-daté durant un concert de Smashmouth (qui renverra immédiatement tous les spectateurs à Shrek).

C'est loin d'être parfait, c'est bordélique, décousu, mais il y a tellement d'idées barrées dans ce métrage qu'on ne peut que s'amuser en regardant ces personnages passer constamment de Charybde en Scylla, et s'en prendre plein la tête.

Un bon 4/6 à chaque revisionnage.

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - What We Do In The Shadows, saison 3 (2021)

Publié le 6 Novembre 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Nouvelle-Zélande, Shadows

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

What We Do In The Shadows, saison 3 (2021) :

À leur grande surprise, Lazlo, Nandor et Nadja sont promus à la tête du Conseil vampirique de la Côte Est, une position qui leur donne un pouvoir jusqu'alors inespéré sur leurs semblables... mais aussi les responsabilités qui vont avec.

Une troisième saison assez surprenante, je dois dire, puisque prenant un tour ponctuellement plus sérieux, entre deux blagues graveleuses et moments absurdes. Car en faisant accéder notre petit groupe de vampires au statut de Conseil vampirique de la Côte Est, les scénaristes changent la dynamique globale de la série, à de multiples niveaux.

Cela leur permet en effet d'associer des personnages habituellement peu habitués à se fréquenter : Nandor et Nadja, qui tentent de cohabiter à la tête du Conseil ; Lazlo et Colin, qui passent du temps à explorer les archives du conseil, et à sympathiser ; Guillermo, qui tente de gérer tout cela tout en occupant son nouveau poste de garde du corps du Conseil... sans oublier Kristen Schaal, qui revient en tant que Guide du Conseil Vampirique, et qui est en orbite autour de tout ce petit monde.

Des interactions qui débouchent, en fin de saison, sur quelques rebondissements inattendus : après avoir passé toute la saison à se chercher, incapable de trouver l'amour et rongé par la solitude, Nandor décide de se mettre en hibernation... puis de partir globe-trotter autour du monde en solo (non sans avoir enfin crevé l’abcès avec Guillermo) ; Colin trouve (en quelque sorte) la mort ; et Lazlo prend une décision fondamentale, choisissant l'amitié à son couple et au pouvoir absolu, au cours d'une conclusion inattendue.

C'est probablement Lazlo qui connaît ainsi le développement le plus important de la saison, ou du moins, qui se révèle le plus : la sincérité de ses sentiments envers Nadja (qui sont à l'origine de son exil du Royaume-Uni), son attachement envers Colin Ferguson, qui devient véritablement un ami, bref, Lazlo a bon fond, et cette saison le souligne encore et encore.

Une saison 3 plutôt efficace, en somme, tour à tour décalée et sincère, vulgaire et touchante, plus homogène et structurée que la saison 2 et toujours très bien interprétée par sa distribution, ainsi que par les guest stars qui viennent dire bonjour, de Taika Waititi à Donald Logue, en passant par Scott Bakula ou encore David Cross.

Mention spéciale à l'épisode barré de la traque de l'Ancien, le géniteur de tous les vampires, qui s'échappe dans une supérette, avec retour du Baron, chien infernal, et tout et tout. Vite, la suite...

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 37 - The Hill and the Hole (2020)

Publié le 4 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Hill and the Hole (2020) :

Archéologue travaillant comme géomètre pour le gouvernement, Tom Digby (Liam Kelly) arrive au Nouveau-Mexique, où il découvre une étrange colline n'apparaissant sur aucun plan et possédant des dimensions paradoxales. Devenu la cible des habitants de la région, il s'enfuie, et tente alors de percer le mystère de ce site à l'attrait surnaturel...

Un long-métrage indépendant adapté d'une nouvelle de Fritz Leiber, et qui la transforme en grand n'importe quoi imbitable au carrefour des styles et des genres, tenant autant de l'horreur cosmique non-euclidienne de Lovecraft que du travail de David Lynch (loge maçonnique, conspirations, absurde non-sensique), et passant constamment d'un ton à un autre, sans grand succès.

C'est vraiment ça le problème du film : il est très ambitieux, mais ces ambitions ne sont atteintes que lors d'une scène ou deux, vers la fin. Le reste du temps, le film est un mélange d'écriture maladroite, de direction d'acteurs vraiment bancale, d'effets peu probants, d'illustration musicale décalée, de structure totalement bordélique et d'humour hors-sujet, avec un personnage principal non seulement antipathique, mais dont les répliques supposément mordantes tombent totalement à plat de par leur écriture et leur interprétation.

Au final, malgré ses efforts, The Hill and the Hole ne fonctionne pas, trop amateur et possédant un budget trop faible pour ses ambitions, qui de toute façons ne sont pas maîtrisées par ses deux réalisateurs. Plus frustrant qu'intéressant.

1.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 36 - Demonic (2021)

Publié le 3 Novembre 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Religion, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Canada

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Demonic (2021) :

Traumatisée dans son enfance par les actes criminels de sa mère Angela (Nathalie Boltt), responsable de la mort dans les flammes de dizaines de personnes, Carly (Carly Pope) a coupé tous les ponts avec elle... jusqu'à ce qu'elle soit contactée par Michael (Michael J. Rogers) et Daniel (Terry Chen), deux médecins qui l'informent qu'Angela est dans le coma, et qui proposent à Carly de se plonger virtuellement dans les souvenirs et dans l'esprit de sa mère, pour tenter de la comprendre et de lui parler une dernière fois. Mais rapidement, Carly découvre qu'Angela n'est pas seule dans cette simulation et qu'une entité maléfique est responsable de ses actes...

Retour faiblard pour Neil Blomkamp (Chappie, District 9, Elysium) qui, en pleine pandémie, décide d'écrire et de réaliser un film de techno-exorcisme où se mêlent réalité virtuelle, traumatisme familial, commandos du Vatican, démon-corbeau, le tout dans un gros bordel brouillon et inabouti, qui n'exploite jamais vraiment ses idées, et surtout, échoue à donner le moindre rythme à son script.

On s'ennuie beaucoup, donc, malgré les efforts de Carly Pope, et on se demande ce qui a bien pu inciter Blomkamp à faire son retour avec ce projet, un projet clairement encore à l'étape du premier jet de scénario, et dont les embryons d'idées et de pistes intrigantes (le commando, la lance, la réalité virtuelle dans les souvenirs d'autrui...) semblent avoir été conçues sur un coin de table lors d'un dîner un peu arrosé, et jamais développées plus avant.

À oublier très vite.

1.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 35 - Too Late (2021)

Publié le 3 Novembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Too Late (2021) :

Créative et intelligente, Violet Fields (Alyssa Limperis) est cependant résignée à servir d'assistante à Bob Devore (Ron Lynch), une légende du monde du stand up de Los Angeles. D'autant qu'elle connaît son secret : immortel, il se transforme ponctuellement en monstre sanguinaire et doit alors être nourri, le plus souvent avec les comédiens qui attirent son attention dans son club. Jusqu'au jour où Violet tombe amoureuse de Jimmy Rhodes (Will Weldon), un comédien de stand-up talentueux, qui tape aussi dans l'œil de Devore...

Comédie horrifique gentiment nombriliste sur le milieu du stand-up, pas forcément très subtile dans son propos (le monstre vampirique s'appelle Mr "Dévore"), ou dans sa manière de faire défiler de multiples comédiens de stand-up (des amis du réal/scénariste/casting ?), Too Late tourne rapidement en rond, ressemblant à une idée principale sous-développée incapable de vraiment bien faire cohabiter les genres qui l'animent.

Déséquilibré (le film est à 80 % une satire du monde du stand-up californien, 15 % une comédie romantique, et 5 % un film avec un monstre), le métrage peine à convaincre sur chacun de ces plans, le côté horrifique étant notamment tiré vers le bas par un montage cache-misère, trahissant un budget ultra-serré empêchant de montrer des transformations ou le monstre en action.

Dommage, parce que je suis toujours partant pour une comédie horrifique décalée, et le postulat de départ avait du potentiel, mais là, ce n'est ni particulièrement drôle, ni particulièrement charmant, et bien trop faiblard au niveau de l'horreur.

2.25/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 34 - Jakob's Wife (2021)

Publié le 2 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jakob's Wife (2021) :

Étouffant dans son mariage routinier à Jakob (Larry Fessenden), pasteur charismatique et austère d'une petite ville tranquille, Anne (Barbara Crampton) décide de le tromper avec un ami d'enfance. Mais rapidement, cette aventure d'un soir se transforme en cauchemar lorsqu'elle devient la victime d'un vampire qui la transforme à son tour. Désormais dotée d'une soif de sang et d'une assurance inédite, Anne va alors trouver un nouveau sens à sa vie...

Ce n'était pas prévu ainsi, mais finalement, ça fonctionne tout aussi bien : deuxième film de la journée, et deuxième métrage avec Barbara Crampton, une Crampton ici en mode vampire, pour un métrage aux variations de ton surprenantes, puisque d'un thriller vampirique assez basique et classique, le film prend un virage vers la quasi-comédie horrifique à partir de la transformation d'Anne, au bout d'une heure de métrage.

Et ce n'est pas plus mal, puisqu'on évite pas ainsi pas mal d'écueils inhérents au genre : en impliquant presque immédiatement le pasteur dans le vampirisme de son épouse, le film se permet d'avoir un Fessenden un peu moins rigide, de placer des gags à base de marijuana, d'avoir CM Punk en flic à moustache, et de rendre aussitôt ses effets (parfois un peu limités) nettement plus acceptables.

En effet, ce qui ressemblait à une simple métaphore dramatique sur l'émancipation de la femme devient ainsi un métrage semi-comique aux effets sanglants et dégoulinants, qui présente un maître vampire de sexe féminin mais à l'apparence de Nosferatu, et qui se finit en métaphore du mariage, avec un couple qui doit apprendre à se faire confiance tout en menaçant constamment de se tuer mutuellement.

Pas désagréable, tout ça, à défaut d'être particulièrement subtil.

3.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 31 - Brain Freeze (2021)

Publié le 1 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Québec, Canada

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Brain Freeze (2021) :

Sur l'Île-aux-Paons, au large du Québec, le conflit gronde entre la classe aisée et les prolétaires, agités par une émission de radio réactionnaire que bon nombre d'habitants écoutent. Et lorsqu'un produit chimique expérimental est utilisé pour dégivrer les terrains de golf en hiver, les habitants sont contaminés et deviennent des zombies sanguinaires amateurs de chrlorophylle. Dan (Roy Dupuis), agent de sécurité survivaliste, André (Iani Bédard), un adolescent replié sur lui-même, et sa petite sœur, tentent de survivre, alors que toute communication est coupée avec le continent, et que des nettoyeuses sont envoyées sur place pour éliminer la menace...

Une comédie horrifique québécoise à base de zombies et de critique sociale/lutte des classes, pas forcément désagréable à suivre, mais souffrant de multiples problèmes faisant qu'au final, le film peine à marquer : rythme inégal, humour très particulier, horreur peu marquante, personnages peu attachants...

C'est compétent, plutôt bien filmé, les décors enneigés sont toujours agréables, et ponctuellement, ça marche, mais dans l'ensemble, bof, il n'y pas grand chose à dire dessus. D'où cette critique sommaire...

Un petit 3/6

(cela dit, le "ce ne sont pas des terroristes, ce sont des golfeurs !!" horrifié m'a fait rire)

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Creepshow, saison 3 - suite et fin : 3x04-06 (2021)

Publié le 30 Octobre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, Thriller, USA

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Creepshow, saison 3 - suite et fin (2021) :

Deuxième moitié de la saison 3 de Creepshow, après une première fournée d'épisodes guère probante, tour à tour dérivative, quelconque, fauchée ou ratée.

# 3x04 :

- Stranger Sings : une rencontre romantique dans un café entre Barry (Chris Mayers), un gynécologue, et Sara (Suehyla El-Attar) vire au cauchemar lorsque le médecin devient le prisonnier de Sara et de son amie Miranda (Kadianne Whyte), une sirène de légende, qui veut échanger sa voix et son immortalité avec sa BFF...

Un épisode semi-comique qui, à ma grande surprise, fonctionne à peu près, car il ne se prend jamais au sérieux : le début, en mode rom-com Hallmark, était efficace, le maquillage de la sirène plutôt réussi, et tout le monde joue le jeu, malgré de gros raccourcis qui font tâche vers la fin de l'épisode, et demandent de déconnecter son cerveau pour éviter de voir les innombrables problèmes de logique dans le script. Mais comme c'est de la comédie, ça passe à peu près.

- Meter Reader : dans un futur proche post-apocalyptique en proie à une pandémie qui transforme les contaminés en créatures du démon et oblige tout le monde à pratiquer la distanciation physique, Dalton (Jonathon Schaech) est un exorciste, naturellement immunisé. Mais lorsqu'il revient chez lui, un soir après une mission, sa fille aînée Theresa (Abigail Dolan) se méfie, alors même que sa mère Maria (Cynthia Evans) et son petit frère Michael (Boston Pierce) veuillent accueillir Dalton à bras grands ouverts...

Une grosse métaphore bien bancale de la pandémie de la COVID-19 signée Joe Lynch et John Esposito, qui semble condenser de matière ultra-brouillonne un pitch de long-métrage en moins d'une demi-heure, avec ce que ça entraîne de résumé bâclé en voix off et en ellipse animée : on n'a pas le temps de vraiment comprendre les tenants et aboutissants du tout, le récit est parasité par des clins d'œil évidents à Evil Dead et à L'Exorciste, c'est approximatif de partout, et assez désagréable.

# 3x05 :

- Time Out : un jeune étudiant en droit (Matthew Barnes) hérite d'une armoire magique fonctionnant comme une bulle temporelle où le temps est ralenti, ce qui lui permet de bâtir une carrière florissante... mais toutes ces heures consacrées à son travail finissent par le rattraper.

Mouais. Pas mauvais en soi (maquillages exceptés - un maquillage de vieillissement crédible est toujours difficile à réaliser, surtout quand on n'a pas le budget), mais ultra-balisé, et tiré vers le bas par d'innombrables ellipses maladroites (mais nécessaires). Cela dit, on est clairement plus dans un épisode de La Quatrième Dimension ou de Au-delà du Réel, que dans du Creepshow, puisqu'il n'y a absolument rien d'effrayant ou de sanglant, et que le tout est très mesuré et posé... à se demander ce que ça fait dans cette anthologie.

- The Thing in Oakwood's Past : à Oakwood, une jeune bibliothécaire est sur le point d'ouvrir un vieux coffre enfoui sous terre 200 plus tôt, lorsque tous les habitants de la ville avaient mystérieusement disparu...

Un segment intégralement animé qui trahit un budget ultra-limité (les deux tiers du segment souffrent d'une animation vraiment inégale, fréquemment sommaire et rarement spectaculaire) pour une histoire au bestiaire sympathique et aux morts sanglantes.

Après, ça reste un segment animé qui donne l'impression d'un "on n'a pas de budget pour tourner ça en prises de vue réelles, et utiliser une débauche d'effets spéciaux et de créatures... mais on n'a pas non plus assez de budget pour en faire un segment animé stylisé et abouti, donc on va se contenter d'un à peu près"...

# 3x06 :

- Drug Traffic : Evan Miller (Reid Scott), un représentant centriste (et opportuniste) du Congrès américain, décide de faire passer la frontière à un groupe de malades, dont une mère (Mai Delape) et sa fille (Sarah Jon), pour aller chercher des soins médicaux au Canada. Mais au retour, Beau (Michael Rooker), agent à la frontière, se méfie de l'état de la jeune femme, et des médias qui entourent cette opération...

Un segment pataud et maladroit signé Nicotero, qui décide de mêler discours politique engagé sur la sécurité sociale américaine, l'immigration, etc... avec un monstre un peu risible (une tête volante), pour un résultat qui, thématiquement, n'aurait pas fait tâche dans la Quatrième Dimension balourde de Peele.

Les quelques moments de tension fonctionnent, mais la créature est un peu trop cheap pour vraiment convaincre, et tous les dialogues entre Rooker et Scott trainent beaucoup trop en longueur pour rendre le tout intéressant. Ça tourne à vide, en somme, une fois que la créature est réveillée.

- A Dead Girl Named Sue : en 1968, alors qu'une épidémie inexplicable se répand et réveille les morts, Foster (Christian Gonzalez), le chef de la police de Monroeville County, tente d'empêcher les citoyens en colère de lyncher Cliven Ridgeway (Josh Mikel), le fils sarcastique du Maire, accusé de la disparition d'une fillette...

Et forcément, encore un nouvel épisode "hommage", ici à la Nuit des Morts-Vivants, qui avait déjà droit à son hommage à la fin de la saison précédente.

Décidément, Nicotero et ses scénaristes semblent incapables de se détacher de leurs influences et de l'industrie du Septième Art... Ici, donc, un épisode en quasi-noir et blanc (il y a des touches de couleur façon Sin City) qui raconte une histoire se déroulant en parallèle du film de Romero, et qui met en scène la vengeance d'une communauté contre un pervers psychopathe.

C'est assez tendu, à défaut d'être totalement probant, et c'est plutôt bien exécuté et interprété. Mais ça reste vite oublié.

- Bilan -

Voilà voilà... une troisième saison, et très peu d'épisodes réussis ou mémorables, que ce soit pour des raisons de créativité ou de budget.

Objectivement, la série est fauchée, les scripts sont rarement aboutis ou maîtrisés, les ambitions du programme se marient mal avec ses nombreuses limites, et le tout se complaît beaucoup trop dans un fanservice pour fans de cinéma d'horreur pour vraiment fonctionner en tant qu'anthologie à part entière.

C'est probablement pour cela que la série plaît tant aux fans d'horreur et aux critiques spécialisés, outre-atlantique : la nostalgie est décidément un moteur très puissant, qui autorise toutes les approximations et les faiblesses, du moment que l'on brosse son cœur de cible dans le sens du poil...

Dommage, la franchise Creepshow méritait mieux.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 30 - Monster Family 2 (2021)

Publié le 29 Octobre 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, UK, Allemagne, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Monster Family 2 (Happy Family 2 - 2021) :

Un an après les événements improbables ayant bouleversé leur vie, les Wishbone sont retombés dans une routine frustrante : Max (Ethan Rouse) peine à s'intégrer à l'école, Fay (Jessica Brown Findlay) se cherche un talent, Emma (Emily Watson) est ignorée par ses enfants et Frank (Nick Frost) s'inquiète du malheur de sa famille. Mais lorsque Dracula (Jason Isaacs) est réveillé par Mila Starr (Emily Carey), la fille de deux inventeurs milliardaires, et qu'elle enlève Baba Yaga (Catherine Tate) et Renfield le jour de leur mariage, la famille Wishbone doit mettre de côté ses problèmes pour réveiller le côté monstrueux qui sommeille en elle, et sauver le monde...

Le premier Monster Family, une coproduction germano-anglaise, était une comédie familiale assez quelconque, plutôt bien animée et produite, mais à l'écriture particulièrement médiocre, qui tentait de se couler simultanément dans les moules Pixar, Dreamworks et Illumination, en mangeant à tous les râteliers, notamment les plus puérils et simplistes.

Cette suite partage pas mal des problèmes de l'opus précédents, entre le slapstick frénétique, les sidekicks façon Minions, les passages en chansons, une structure brouillonne et décousue, etc. À cela se rajoute des décisions artistiques un peu bancales inhérentes à une telle suite : la transformation des personnages en monstres n'a plus aucun rapport avec l'histoire principale et ne semble là que pour justifier l'appartenance du film à la franchise ; le film devient une suite en mode globe-trotting, comme trop souvent dans les films d'animation sans inspiration (Hotel Transylvania 3, Famille Addams 2) ; il y a une romance balbutiante entre Max et Mila, romance gérée comme une romance de teen movie (avec baisers, roulade enlacée dans la neige, flirt, etc), mais qui donne quelque chose de bizarre compte tenu du design "enfant de 10 ans" des deux personnages...

Heureusement, sur un plan technique, le film reste toujours très réussi, et n'a pas grand chose à envier aux productions Dreamworks, par exemple : c'est dynamique, coloré, maîtrisé, on sent la mocap effectuée sur les personnages, et le film continue de développer des thématiques probantes sur la famille, le désir de perfection, etc.

C'est probablement pour cela que, malgré ses défauts, j'ai préféré cette suite au premier film (je me suis même franchement esclaffé lors de la rencontre du yéti et de Frank, sur fond de "The Look of Love"). Ce n'est pas exceptionnel, ce n'est pas forcément très inspiré, ça reste dérivatif sur bien des points (la musique lorgne par moments beaucoup sur le Giacchino des Indestructibles), mais comparé à la majorité des productions animés ne sortant pas des grands studios, c'est plutôt agréable à suivre.

3.25/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 29 - Under Wraps : La Momie d'Halloween (2021)

Publié le 29 Octobre 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Under Wraps - La Momie d'Halloween (2021) :

Marshall (Malachi Barton), passionné de films d'horreur, son meilleur ami Gilbert (Christian J. Simon), asthmatique particulièrement peureux, et Amy (Sophia Hammons), apprentie journaliste nouvelle en ville, découvrent un soir précédant Halloween que le sous-sol d'un voisin abrite un sarcophage égyptien volé, contenant une momie bienveillante. Mais "Harold" la momie (Phil Wright) doit être ramenée à bon port avant Halloween, et les trois amis doivent alors se mesurer aux criminels voulant revendre Harold au plus offrant...

Parce que même les D-Com des années 90 ne sont pas à l'abri d'un remake par Disney, voici Under Wraps 2021, le remake de La Momie d'Halloween, une D-com diffusée sur Disney Channel en 1997 et qui, honnêtement, était parfaitement inoffensive et générique.

Pas assez inoffensive et trop générique, visiblement, puisque ce remake a été mis en chantier, de l'aveu même de Disney et des producteurs, pas pour réinventer le scénario (postulat de départ similaire, écriture assez moyenne), éviter les clichés, ou améliorer les effets spéciaux (ce n'est pas le cas, et la momie est toujours un acteur qui grogne, couvert d'un costume basique), mais bien pour corriger un manque de diversité et de représentativité dans la distribution de l'original.

Soit. Ce ne sont pas les motivations les plus probantes ou honorables, mais on a connu pire : si les nouveaux acteurs sont compétents et attachants, pas de problème. Mais c'est là que ça coince, avec un jeune Christian J. Simon (apparemment un habitué des séries Disney) à la voix horripilante, comme une sorte de croisement entre Steve Urkel, Chris Tucker et Kevin Hart, une Sophia Hammons au personnage de Miss je-sais-tout un peu agaçant (Hermione dans les premiers Potter, en moins sympathique), et un Malachi Barton peu marquant.

Côté diversité, outre le fait que tous les rôles positifs et parlants sont interprétés par des acteurs d'origines ethniques diverses et variées, on a droit à une ou deux mentions de couples LGBTQ (dont les pères d'Amy), un couple mixte, etc... ce qui fait toujours plaisir à voir chez Disney.

Reste alors le téléfilm dans sa globalité. Et là, il n'y a rien à en dire, honnêtement. Ces 90 minutes ne sont pas particulièrement bien rythmées, pas particulièrement amusantes ou dynamiques, et n'apportent absolument rien au métrage d'origine, si ce n'est un peu de modernité visuelle. Et encore...

Un remake totalement inutile, en fait.

3/6 pour les plus jeunes, 2.5/6 si l'on a déjà vu l'original.

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 28 - La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (2021)

Publié le 28 Octobre 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

La Famille Addams 2 : une virée d'enfer (The Addams Family 2 - 2021) :

Parce que Gomez et Morticia sont troublés par leurs enfants, qui grandissent trop vite à leur goût, ils décident de prendre des vacances avec l'ensemble de la famille Addams, et partent visiter l'Amérique à bord d'une caravane, espérant ainsi reconsolider l'unité familiale...

Soyons francs : le premier Addams Family, sorti en 2019, n'a vraiment pas marqué les esprits, une adaptation animée ultra-générique lorgnant clairement sur le succès des Hotel Transylvania, sans vraiment comprendre ce qui faisait le charme et le macabre de ces chers Addams.

Et donc, forcément, cette suite continue de s'inspirer des Hotel Transylvania, avec cette fois-ci le troisième épisode de la franchise Sony en ligne de mire, un troisième épisode qui envoyait ses personnages en vacances sur un paquebot. Ici, pas de paquebot, mais un road-trip façon Bonjour les vacances..., toujours un indicateur assez fiable qu'une franchise ou une série est à court d'idées.

On prend donc les mêmes et on recommence, en les envoyant aux quatre coins des USA, pour un script assez décousu (il a été écrit par 4 ou 5 personnes différentes) qui donne l'impression de sous-intrigues dérivatives développées indépendamment pour chaque personnage, et fusionnées de manière assez artificielle. Le tout centré, une fois de plus, sur Mercredi Addams, une fascination pour ce seul personnage qui, progressivement, frustre plus qu'elle ne séduit.

On se retrouve donc avec du slapstick frénétique, des idées totalement génériques (Lurch qui se met au piano et chante du Gloria Gaynor avec une voix de fausset, ça aurait aussi bien pu sortir d'un Hotel Transylvania ou d'un Tous en Scène), un méchant insipide (qui aurait été à sa place dans un Moi, moche et méchant), une bande originale moderne enchaînant du Snoop, du Christina Aguilera, de la pop latino, etc, des thématiques éventées, un final kaijuesque hors-sujet, bref : La Famille Addams 2, c'est totalement générique, et ça n'a quasiment aucune identité, que ce soit musicalement parlant, ou scénaristiquement.

Un bon cran en dessous du précédent, donc, qui ne partait déjà pas de bien haut.

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 27 - Nightbooks : les pages de l'angoisse (2021)

Publié le 28 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Netflix, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Nightbooks : les pages de l'angoisse (2021) :

Petit garçon passionné d'horreur, Alex (Winslow Fegley) décide de fuguer, las d'être la cible des moqueries de ses pairs ; il se retrouve cependant bien vite captif de Natacha (Krysten Ritter), une jeune sorcière sarcastique qui ne le garde en vie que parce qu'il avoue aime écrire des histoires d'épouvante. Désormais prisonnier aux côtés de Yasmin (Lidya Jewett), Alex tente de trouver un moyen de s'évader, tout en étant contraint, chaque jour, de raconter une nouvelle histoire à la sorcière...

Autant le dire tout de suite : film fantastique pour enfants adapté d'un livre jeunesse par le réalisateur de Brightburn (mwébof) et les scénaristes de La malédiction de la Dame blanche (aïe), ce Nightbooks souffre naturellement de multiples problèmes à de multiples niveaux : introduction brouillonne et précipitée, rebondissements ultra-prévisibles, grandes lignes narratives cousues de fil blanc (mélange des 1001 nuits et de Hansel et Gretel), ventre mou, interprétation inégale (Winslow Fegley, déjà vu dans Timmy Failure, reste talentueux), résolution trop facile...

Mais dans l'ensemble, cette production Netflix s'avère un moment sympathique à passer en famille à l'occasion d'Halloween : ça ne révolutionne absolument rien, mais comparé au Petit Guide de la Chasseuse de monstres de l'année dernière (autre production Netflix d'Halloween, adaptée d'un roman jeunesse, etc), on reste un bon cran au dessus, aidé par une direction artistique efficace, et par une Krysten Ritter qui s'amuse vraiment dans son rôle de méchante.

Et puis je dois bien avouer que cette production Sam Raimi propose quelques moments d'intensité assez surprenant dans sa dernière ligne droite, ce qui fait toujours plaisir. Nightbooks reste un film écrit par des quadragénaires nostalgiques des 80s (toutes les références à Génération perdue sont assez claires sur ce point) pour des enfants, et le récit est particulièrement balisé, mais ça reste très regardable, en plus de mettre en avant le pouvoir de la lecture.

3.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 21 - Boys from County Hell (2021)

Publié le 25 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, UK, Irlande

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Boys from County Hell (2021) :

Dans un recoin perdu de l'Irlande, le seul titre de gloire de la bourgade de Six Mile Hill est d'avoir brièvement hébergé Bram Stoker, qui se serait inspiré d'une légende vampirique locale pour écrire son Dracula. Seul problème : lorsque Eugene (Jack Rowan) accepte de travailler aux côtés de son père (Nigel O’Neill) au rasage d'une colline voisine, pour faciliter le passage d'un nouvelle route, il réveille malencontreusement Abhartach, le vampire en question, qui s'en prend aussitôt à la petite communauté, mais n'obéit pas forcément aux règles du vampirisme telles que le grand public les connaît...

Une comédie horrifique irlandaise un peu trop inégale pour son propre bien, mais finalement tout à fait regardable, et assez typique de sa ruralité : après une scène d'ouverture in media res très efficace, notamment au niveau des effets spéciaux, le film repart en arrière, pour une bonne demi-heure de mise en place en mode quasi-drame social et campagnard, pas forcément désagréable à suivre, mais jamais particulièrement captivant.

L'humour s'invite enfin au bout d'une grosse demi-heure, en même temps que les vampires, et la petite heure qui suit se déroule de manière tranquille et nonchalante, bien que plus sanglante : de quoi proposer un métrage sympathique, mais pas forcément très mémorable, et qui s'égare ponctuellement dans quelques scènes inutilement caricaturales (la jambe du père).

En fait, on sent clairement que le tout est une version "longue" d'un court-métrage, tant le développement effectué autour de quelques idées fortes est assez inégal. Pas forcément assez horrifique pour marquer, pas forcément assez comique pour emporter totalement l'adhésion, pas forcément assez dramatique pour susciter l'émotion, le film se retrouve le postérieur entre plusieurs chaises, et s'avère, au final, assez moyen.

3/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Creepshow, saison 3 - première partie : 3x01-03 (2021)

Publié le 23 Octobre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, Thriller, USA, Shutter

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Creepshow, saison 3 (2021) :

Alors que je viens à peine de passer en revue la saison 2 de Creepshow, une saison très inégale diffusée au printemps dernier, voilà que les 6 épisodes de la saison 3 arrivent pour Halloween. Je remets donc le couvert, sans grandes illusions sur la qualité finale du produit : par nature, cette anthologie Creepshow restera toujours fauchée et approximative, et il faut s'y faire.

# 3x01 :

- Mums : parce qu'elle voulait échapper à une vie maritale épouvantable, Bloom (Erin Beute), la mère de Jack (Brayden Benson) est tuée par son mari (Ethan Embry), qui l'enterre dans le jardin. Mais bien vite, Jack découvre que la végétation qui pousse là est assoiffée de sang et de vengeance...

Adapté d'une histoire de Joe Hill, un segment assez dérivatif (ça rappelle fortement la construction et le déroulement de Model Kid !, en saison 2) à l'interprétation assez mitigée, au rythme faiblard, et au côté "ouh, punissons ce méchant redneck sudiste sécessionniste terroriste violent" assez pataud et simpliste. Un bon gros bof.

- Queen Bee : lorsque Trenice (Olivia Hawthorne), Debra (Hannah Kepple) et Carlos (Nico Gomez), trois grands fans de Regina (Kaelynn Harris), apprennent que celle-ci va accoucher dans l'hôpital local, où ils ont leurs entrées, le trio décide de s'y introduire pour assister à l'événement...

Ça partait assez mal, avec des jeunes fans rendus assez insupportables par leur écriture (et un peu par leur interprétation), et un postulat de départ catapulté, et puis ça décolle un peu à partir du moment où la créature fait son entrée, une créature toute en effets pratiques et en latex qui font assez plaisir à voir. Rien d'exceptionnel, mais les effets sont réussis.

# 3x02 :

- Skeletons in the Closet : à l'occasion de l'inauguration d'un musée consacré au cinéma et à l'horreur, une rivalité d'antan renaît entre Lampini (Victor Rivera), le propriétaire de l'établissement, et son concurrent de toujours, Bateman (James Remar), qui menace Lampini de le faire arrêter pour avoir dérobé un cadavre...

Un épisode coécrit par Nicotero et qui, forcément, est entièrement consacré à l'art des maquillages et des accessoires de films d'horreur, à leur importance, à leur caractère iconique et mythique, blablabla.

Forcément. Le problème étant que le tout est affreusement cheap, surtout lorsqu'un squelette s'anime et commence à tuer : Nicotero filme le tout en vue subjective au travers d'un crâne (probablement en plastique), le squelette est animé de manière primitive, et hormis un bref moment d'animation numérique renvoyant à Jason et les Argonautes, le tout trahit constamment un énorme manque de budget, au point de rendre le tout assez risible.

Et je ne parle même pas de cette énorme ellipse bien pataude façon comic-book, en plein milieu, qui permet d'éviter d'avoir à tourner une scène de dépeçage pourtant centrale dans le récit.

- Familiar : après une visite chez un voyant (Keith Arthur Bolden), Jackson (Andrew Bachelor) se persuade qu'une entité maléfique l'accompagne constamment, ce qui amuse fortement sa compagne (Hannah Fierman)...

Un segment plus mesuré, sobre et sérieux, très Tales from the Darkside, mais peut-être trop basique et simple pour son propre bien : ça va droit au but, la créature est assez réussie, mais c'est très convenu et cousu de fil blanc. Mais au moins, ce n'est pas cheap.

# 3x03 :

- The Last Tsuburaya : un collectionneur d'art arrogant (Brandon Quinn) met la main sur l'ultime œuvre inédite de Tsuburaya, un artiste japonais spécialisé dans les monstres, et il décide de détruire l'illustration après l'avoir vue, pour être le seul à en bénéficier...

Mouais. Un épisode assez bavard co-écrit par Paul Dini, et qui ne convainc pas forcément, entre sa créature démoniaque peu probante, ses personnages écrits à la truelle (les personnages féminins, notamment), et son Brandon Quinn (Le Loup-garou du campus) en roue libre.

Ce n'est pas forcément mauvais en soi, mais ça ne m'a pas passionné (d'autant que finalement, on n'est pas très loin du format du segment Familiar : un homme seul, hanté et tourmenté par une figure démoniaque qu'il est seul à voir).

- OK I'll Bite : face à l'hostilité de ses codétenus et de certains gardiens, un prisonnier (Nicholas Massouh) névrosé, fasciné par les araignées et accusé d'avoir euthanasié sa mère malade, n'a d'autre choix que de pratiquer un rituel ancien et de libérer les araignées qu'il élève dans sa cellule...

Mouais (bis). Encore un segment un peu caricatural et brouillon, à l'interprétation inégale, aux effets visuels discutables, à l'exposition maladroite et au récit assez convenu. Pas franchement passionnant ou probant.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 16 - Willy's Wonderland (2020)

Publié le 18 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Willy's Wonderland (2020) :

Lorsque les pneus de sa voiture crèvent près d'une petite ville du Nevada, un inconnu (Nicolas Cage) se voit proposer une offre alléchante de la part des habitants : s'il passe la nuit à l'intérieur de Willy's Wonderland, un restaurant désaffecté et condamné, et qu'il nettoie les lieux, les frais de réparation de son auto seront couverts par le propriétaire. Mais le restaurant est empli de robots animatroniques sanguinaires, résultat d'un ancien rituel ayant maudit le site...

Un bon gros photocopillage décomplexé de la franchise Five Nights at Freddy's, mis en chantier à la même période que The Banana Splits Movie, et qui oppose un Nicolas Cage muet (pas une réplique de tout le film, mais beaucoup de poses et de regards se voulant badass) à des animatroniques fauchés et approximatifs, pour un film qui échoue à créer la moindre tension ou le moindre suspense.

Forcément, puisque le scénario fait de Cage un mec indestructible et impassible, qui démolit tous les robots les uns après les autres sans broncher, entre des phases de nettoyage, des parties de flipper et de canettes ingérées lors de ses pauses.

Et ce n'est pas en ajoutant de la mythologie et des ados débiles, histoire d'augmenter le body count, que ça va changer quoi que ce soit au résultat final, un résultat sans tension, avec des moyens très limités qui donnent lieu à des robots fauchés et à des scènes d'action/de meurtres bâclées, à peine camouflés par des effets de réalisation incessants et souvent amateurs.

Bizarrement, la critique anglo-saxonne a apprécié le métrage, probablement pour les quelques (brefs) moments de folie du personnage de Cage... mais dans l'ensemble, ça reste un énorme bordel approximatif et bancal, qui a pour lui quelques mélodies enfantines plutôt réussies. Ça s'arrête là, cela dit.

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres (2021)

Publié le 16 Octobre 2021 par Lurdo dans Canada, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Romance, Télévision, USA, Nickelodeon, Afraid

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Fais-moi peur ! La Malédiction des Ombres (Are you Afraid of the Dark ? Curse of Shadows - 2021) :

Lorsque Connor (Parker Queenan), le leader de la Société de Minuit de Shadow Bay, disparaît subitement du jour au lendemain, ses amis Luke (Bryce Gheisar), passionné de cinéma d'horreur, Hanna (Beatrice Kitsos), Gabby (Malia Baker), et Jai (Arjun Athalie), s'inquiètent. Rapidement, avec l'aide de Sardo (Ryan Beil), le propriétaire du magasin de magie de la ville, ils découvrent que Connor enquêtait sur le Shadow Man, un croque-mitaine surnaturel qui hante supposément les bois entourant un vieux phare local désaffecté...

En 2019, Nickelodeon a tenté de relancer la série des Fais-moi peur !, par le biais d'une mini-série confiée au scénariste de La filature et de Happily : trois épisodes de 45 minutes qui avaient, pour parti pris, de transposer le surnaturel et la hantise des histoires anthologiques de Fais-moi peur au monde réel, en faisant de la Société de Minuit un groupe de jeunes adolescents confrontés à un phénomène inexplicable.

Un choix vraiment loin de convaincre, puisqu'il passait totalement à côté de la formule de la série originale, et donnait donc lieu à un récit frustrant, dont seule la mise en place (la constitution de la Société) fonctionnait réellement, la faute à des choix de réalisation et de production plutôt dommageables.

Pour cette seconde cuvée de six épisodes, on continue malheureusement dans une direction similaire, avec une nouvelle Société de Minuit (aucun des acteurs de 2019 ne rempile) confrontée, à nouveau, à une menace surnaturelle... une menace qui prend le titre original du programme très littéralement ("As-tu peur de l'obscurité ?"), puisque le Shadow Man est un être (au demeurant visuellement assez réussi) constitué d'ombres, et qui ne frappe qu'en l'absence de lumière.

En soi, pourquoi pas, toute cette histoire de malédiction est plutôt efficace, et comme souvent, les jeunes acteurs de la série sont très compétents dans l'ensemble. Au rayon des points positifs, on peut aussi citer le personnage de Sardo, hommage au Sardo original (qui fait d'ailleurs une apparition en flashback) qui sert de mentor réticent au groupe, et la mise en images globale, efficace et compétente : dans le registre du fantastique jeunesse, la série est tout à fait honorable, et créera probablement le frisson chez les plus jeunes.

Après... le problème de la saison précédente reste toujours présent : hormis la musique du générique et une ou deux mentions de la Société de Minuit et de leur tradition de raconter des histoires qui font peur, Curse of Shadows aurait très bien pu porter un tout autre nom, tant le programme n'a plus qu'un rapport très lointain avec l'anthologie dont elle s'inspire.

Ajoutez à cela un rythme un peu trop inégal (six épisodes de 45 minutes, pour un récit qui en méritait trois, au plus), et un gros reset final qui efface tous les événements tragiques du récit... et voilà : une nouvelle cuvée de Are you afraid of the dark ? qui se regarde, mais qui s'éloigne de plus en plus de ce qui faisait le charme du programme original.

À regarder en toute connaissance de cause.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 15 - Werewolves Within (2021)

Publié le 15 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Werewolves Within (2021) :

Finn Wheeler (Sam Richardson), un ranger récemment muté, arrive à Beaverfield, petite bourgade enneigée divisée par un projet de pipeline commandité par Sam Parker (Wayne Duvall). Rapidement, Finn sympathique avec Cecily (Milana Vayntrub), la postière, mais lorsqu'un blizzard frappe Beaverfield, et que les habitants sont contraints de se réfugier dans même chalet, la tension monte rapidement : en effet, une créature sanguinaire rode parmi eux, un loup-garou caché au sein de la communauté...

Une comédie horrifique adaptée d'un jeu vidéo publié par Ubisoft, lui même adapté du jeu de société Loup-garou, et qui a reçu un accueil critique plutôt favorable à sa sortie en juin dernier... malheureusement, je n'ai pas franchement accroché à la proposition du métrage, qui tente d'être fidèle au concept du jeu (avec une assemblée de villageois qui s'accusent mutuellement et s'éliminent) sans parvenir à éviter ses défauts les plus évidents (ça crie, c'est hystérique, c'est saoulant).

En fait, ce qui m'a vraiment dérangé dans ce métrage, c'est qu'il tente très fort d'être excentrique et décalé et de proposer quelque chose de dynamique, mais qu'il ne parvient en fait qu'à paraître forcé et caricatural, avec un rythme en dents de scie.

Rien n'est plus symptomatique que le personnage de Michaela Watkins, qui passe tout le film à cabotiner et à surjouer chacun de ses dialogues, jusqu'à en devenir vite insupportable. Et comme la majorité des personnages secondaires est soit transparente, soit cartoonesque, il devient rapidement difficile de s'intéresser à leur sort.

D'autant que, soyons francs, non seulement le film téléphone beaucoup de ses effets, mais en plus, le mystère de l'identité du garou (un garou qui a une minute et demie de temps de présence à l'écran, à la fin) est cousu de fil blanc et ne surprendra nullement le spectateur avisé.

Bref, je n'ai pas du tout accroché, j'ai trouvé le tout assez mollasson, jamais particulièrement drôle, mais je suppose que si l'on adhère au ton global, on appréciera probablement le film.

2.5/6 (principalement pour le duo principal, très efficace)

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2021 - Creepshow, saison 2 (2021)

Publié le 9 Octobre 2021 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Thriller, Shutter, Science Fiction

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques...

Creepshow, saison 2 (2021) :

Après une première saison assez décevante, car très inégale et assez fauchée, et deux épisodes spéciaux un peu à l'identique (un premier épisode animé, et un second, en live action, bordélique et déglingué), retour de la série chapeautée par Greg Nicotero, avec apparemment un peu plus de budget, pour 5 épisodes diffusés au printemps dernier, et 9 segments de 20-25 minutes au total.

- 01 - Model Kid ! : En 1972, lorsque sa mère décède du cancer, le jeune Joe Aurora (Brock Duncan) est confié à sa tante (Jana Allen) et à son oncle (Kevin Dillon), un homme colérique, violent et qui déteste la passion de Joe pour les vieux films d'horreur et les maquettes de monstres. Jusqu'à ce que Joe décide qu'il en a assez...

Un premier récit qui se regarde, sans plus - on devine que le tout est un peu autobiographique à un niveau ou un autre, et les créatures sont sympathiques, mais Dillon cabotine comme ce n'est pas permis, et la chute ne fonctionne que partiellement. Ce n'est pas mauvais pour autant, cela dit.

- 02 - Public Television of the Dead : Lorsque Ted Raimi rend visite à une chaîne locale de Pittsburgh pour y faire expertiser en direct son exemplaire du Necronomicon, il réveille involontairement la malédiction du livre, et déchaîne des Cadavéreux sur le studio...

Un gros clin d'œil parodique et rétro à la franchise Evil Dead (mais aussi aux télévisions locales et publiques américaines, et à Bob Ross), plutôt amusant et décomplexé, signée d'un scénariste de Rick et Morty. Bon, Greg Nicotero (toujours à la réalisation) n'est pas Sam Raimi, donc la mise en images est parfois un peu sommaire et molle, mais dans l'ensemble, c'était plutôt amusant.

- 03 - Dead and Breakfast : Alors que leur bed & breakfast peine à connaître le succès commercial, Pamela Spinster (Ali Larter) et son frère Samuel (Thomas C. Howell) décident d'inviter une influenceuse (Iman Benson) spécialisée dans les anciennes demeures de serial killer. Leur but : la convaincre que leur établissement, hérité de leur grand-mère, a été le lieu de multiples meurtres jamais élucidés...

Un épisode un peu évident et téléphoné, même si Ali Larter se donne à fond dans son rôle, et parvient à donner un peu de punch au tout. La chute de l'épisode, plutôt amusante, fait très Contes de la Crypte.

- 04 - Pesticide : Harlan King (Josh McDermitt), un exterminateur arrogant et grande gueule, accepte le contrat proposé par le mystérieux Mr Murdoch (Keith David) : exterminer les vagabonds qui occupent illégalement un terrain. Mais bien vite, King commence à être hanté par des visions de cauchemar...

Pas du tout aimé, celui-là, un épisode au protagoniste cabotin, gentiment surjoué, avec des bestioles numériques, une structure décousue... bref, c'est assez bordélique, et ça m'a agacé plus qu'autre chose.

- 05 - The Right Snuff : Dans des années 60 alternatives, les deux spécialistes de la mission spatiale Ocula échappent de justesse à une collision avec un objet inconnu : une sonde envoyée par des extraterrestres, avec lesquels ils vont devoir effectuer un premier contact. Mais la jalousie prend de l'ampleur entre le Capitaine Alex Toomey (Ryan Kwanten) et le Major Ted Lockwood (Breckin Meyer)...

Un épisode co-écrit par Paul Dini, réalisé par Joe Lynch, et malheureusement bien trop fauché et cheap pour vraiment fonctionner. C'est dommage, parce que ce sous-Outer Limits n'était pas forcément désagréable à suivre, mais le manque de moyens et le côté approximatif des effets spéciaux (les aliens... aïe) tire vraiment le tout vers le bas.

- 06 - Sibling Rivalry : Lola (Maddie Nichols) est persuadée que son frère Andrew (Andrew Brodeur) cherche à la tuer depuis qu'elle est rentrée d'une pyjama party avec sa meilleure amie Grace (Ja'ness Tate)... mais elle ne sait pas pourquoi.

Un épisode amusant, façon high-school drama raconté en flashback par l'héroïne (excellente Maddie Nichols) à sa conseillère d'éducation (Molly Ringwald). Ce n'est pas particulièrement original (on devine la plupart des rebondissements bien à l'avance, et l'inversion des points de vue ne surprend guère), et la chute finale semble un peu sorte de nulle part, mais le tout fonctionne bien grâce à l'interprétation de l'héroïne, aux effets efficaces et au ton peu sérieux du tout.

- 07 - Pipe Screams : Linus (Eric Edelstein), un plombier, est engagé par Victoria Smoot (Barbara Crampton), une propriétaire raciste et arrogante, pour nettoyer les canalisations bouchées d'un immeuble vétuste... mais le bouchon est vivant.

Un épisode qui m'a fortement agacé, tant pour son absence cruelle de budget (les éclairages au néon pour faire comic-book, ça va cinq minutes, mais ça ne cache pas le manque de moyens) que pour son écriture pataude, et son interprétation à l'identique.

Crampton cabotine affreusement, est très mal écrite et dirigée, le tout est simpliste au possible, et la chute finale, comme souvent dans cette version de la série, semble sortir un peu de nulle part, comme si la caractérisation des personnages changeait subitement pour permettre un twist final cruel.

- 08 - Within the Walls of Madness : Dans une station en Antarctique, un étudiant (Drew Matthews) est accusé d'avoir massacré ses collègues et le Dr Trollenberg (Denise Crosby) à coups de hache. Lui, cependant, affirme être innocent, et être la victime d'une machination du Dr, qui aurait découvert sur place une forme de vie venue des étoiles, et aurait tenté d'ouvrir un portail aux Grands Anciens...

Un épisode clairement lovecraftien et inspiré par The Thing et Terreur sur le Trollenberg, entre autres, mais qui une nouvelle fois, souffre des limites de budget drastiques de la série, et est obligé de recourir à une narration cache-misère pour éviter de dévoiler ses créatures jusqu'à la toute fin. Cette toute fin, cela dit, est plutôt amusante, à défaut d'être surprenante.

09 - Night of the Living Late Show : Simon Sherman (Justin Long) a inventé un appareil de réalité virtuelle permettant de se plonger dans de vieux films, comme si l'on faisait partie de l'histoire. Obsédé par "Terreur dans le Shangaï Express" et par la belle Comtesse Petrovski (Silvia Tortosa/Hannah Fierman), il délaisse ainsi son épouse, la richissime Renee (D'Arcy Carden), qui va commencer à éprouver de la jalousie...

Aïe. Un épisode de 45 minutes, pour un récit qui n'en méritait que 25, et encore : tout est cousu de fil blanc, et prétexte à un recyclage abusif des images du film, dans lesquelles Justin Long est incrusté de manière approximative et gratuite, jamais vraiment convaincante.

Et il en va de même tout du long, avec des scènes entière de Terreur dans... dans lesquelles Long apparait une demi-seconde, pour échanger une réplique avec un personnage - mais même là, le montage et les répliques font que ça ne fonctionne jamais vraiment.

Une actrice de remplacement est utilisée pour jouer le rôle de la Comtesse dans une scène ou deux et interagir avec Carden et Long, mais elle ne ressemble pas franchement à l'originale, et le tout finit par être un exercice de style creux au possible, n'ayant ni les moyens, ni la technologie, ni l'attention du détail nécessaires pour que le résultat soit autre chose que du fanservice.

Ah, et une nouvelle fois, cette chute finale cruelle qui tranche avec la caractérisation préalable...

- Bilan saisonnier -

Nouvelle saison de Creepshow, nouvel accueil enthousiaste des critiques et bloggeurs spécialisés... et nouvelle déception pour ma part. Ce n'est pas surprenant, en fait : cette série vise un public bien précis, celui des amateurs de genre connaissant leurs classiques, nostalgiques d'une horreur à l'ancienne, et d'effets simples et basiques.

D'où les nombreux clins d'œil et coups de coude référentiels au genre, du premier épisode à l'enfant passionné d'horreur et de monstres, au final dans lequel le protagoniste s'incruste dans de vieux films, en passant par une relecture d'Evil Dead, un caméo de Barbara Crampton, un épisode avec des aliens en caoutchouc, une revisite de The Thing...

On est dans le fanservice qui brosse ses spectateurs dans le sens du poil, ce qui assure à la série une grosse indulgence de leur part, notamment vis à vis de tout ce qui est limites budgétaires et effets très approximatifs.

Ce qui est dommage, c'est que cela semble aussi justifier une écriture faiblarde et une réalisation guère plus probante : la série force sa caractérisation pour aboutir à ses conclusions tranchantes, et finit par frustrer, plus qu'autre chose, avec une qualité globale très inégale. N'est pas les Contes de la Crypte qui veut...

M'enfin bon, ça plaira forcément au public visé. Moi qui suit généralement allergique au fanservice trop évident, par contre, j'ai plus de mal avec le manque d'homogénéité et d'originalité du tout...

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 10 - Army of the Dead (2021)

Publié le 8 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Netflix, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Army of the Dead (2021) :

Ville murée depuis qu'une épidémie de zombies s'y est déclarée, Las Vegas va être détruite dans quelques jours par une frappe atomique. Juste avant, Bly Tanaka (Hiroyuki Sanada), propriétaire de casino, dépêche sur place une équipe de mercenaires menés par Scott Ward (Dave Bautista) pour y ouvrir le coffre-fort de son établissement, et repartir avec 200 millions de dollars en liquide. Accompagné de Martin (Garret Dillahunt), l'associé de Tanaka, Ward, Cruz (Ana de la Reguera), Vanderohe (Omari Hardwick), Peters (Tig Notaro), Dieter (Matthias Schweighöfer), Guzman (Raul Castillo), Chambers (Samantha Win) ainsi que Kate (Ella Purnell), la fille de Ward, et Lily (Nora Arnezeder), guide connaissant la ville comme sa poche, entrent alors dans la ville dévastée...

Premier projet de Zack Snyder depuis le fiasco Justice League (et son Director's Cut), AOTD voit le retour du réalisateur à une valeur sûre (le film de zombies), qu'il avait déjà abordée en 2004 avec son Dawn of the Dead (malencontreusement traduit chez nous par L'Armée des Morts) alors écrit par James Gunn.

Cette fois-ci, cependant, pas de James Gunn à l'écriture, mais Snyder, accompagné d'un scénariste de John Wick 3 et du scénariste du Roi Arthur - et malheureusement, ça se sent tout de suite. Pas tant parce que le scénario évoque immédiatement celui de Busan 2 : Peninsula, déjà chroniqué en ces pages, mais bien parce que cet Army of the Dead, pour lequel Snyder a eu carte blanche de Netflix, est un gros bordel mal rythmé, bourré de ralentis et de scènes d'émotion™ pataudes, avec des personnages sous-développés, et des idées inabouties.

Un film typique du Zack Snyder actuel, me répliquera-t-on, et il est vrai que le métrage en a de nombreux aspects : humour balourd, un peu de racolage, des choix esthétiques très discutables (la photographie semi-floue), une illustration musicale vraiment évidente, et une incapacité chronique a créer une véritable tension (cf. la scène des zombies en hibernation, qui aurait pu être un summum de tension, et qui en fait finit par dégénérer en une fusillade pseudo-badass)... 

Ajoutez à cela des infectés intelligents évoquant immédiatement le Ghosts of Mars de Carpenter (en même temps, Snyder a repris le même acteur que dans GoM pour incarner le leader des infectés), et dont les déplacements sauvages ne dévient guère de ce qui est désormais la norme du genre, un récit qui met 50 bonnes minutes à démarrer, et des effets spéciaux qui sont totalement à bout de souffle quand arrive la dernière ligne droite du métrage... et voilà, un film de zombies assez typique de Snyder, qui se regarde vaguement, mais qui peine à convaincre.

Et encore, je n'ai pas parlé des idées à la con inexpliquées (les zombies robots, les aliens, la boucle temporelle) qui permettent à Snyder de faire le buzz en interview en teasant des projets futurs (mais semblent simplement avoir été ajoutés au film sur un coup de tête, parce que ça amusait le réalisateur), des rebondissements tous prévisibles au possible (tout ce qui concerne Theo Rossi, par exemple) ou des passages qui évoquent fréquemment d'autres œuvres similaires, bien meilleures...

Un bon gros bof.

2.5/6 (pour une Ella Purnell qui se donne à fond, une Nora Arnezeder efficace et un Batista toujours sympathique)

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 09 - Sky Sharks (2020)

Publié le 7 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Science-Fiction, Thriller, Allemagne, Guerre, Horreur, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sky Sharks (2020) :

Ancien nazi passé à l'ennemi, le Dr Klaus Richter (Thomas Morris), à l'existence prolongée artificiellement par un sérum mystérieux, doit aujourd'hui reprendre du service, aux côtés de ses filles Angelique (Barbara Nedeljakova) et Diabla (Eva Habermann), pour aider l'humanité à se défendre contre des forces nazies zombifiées, réveillées de leur tombe polaire, et qui ont décidé de reconquérir la Terre sur le dos de requins volants immortels...

Film allemand tourné en 2016-2017 et sorti en plein confinement, ce Sky Sharks est clairement ce que l'on pourrait appeler un films pour festivaliers : un long-métrage approximatif, bourré de sang, d'effets médiocres, de bimbos siliconées et botoxées qui se déshabillent, le tout dans un gros gloubiboulga bordélique et idiot, qui prend l'eau de partout et est totalement mal rythmé, clairement conçu pour être visionné entre potes, dans une ambiance de déconne et de vannes, et si possible sous influence de substances pas forcément très licites.

Pas de chance : mes films, j'ai tendance à les regarder en solo et à jeun... Autant dire que ce Sky Sharks, qui tente très clairement d'être "so bad it's good" et de devenir semi-culte façon Sharknado, s'est avéré un calvaire pour moi, tant TOUT y est incompétent, inepte et débile.

Déjà que la combo nazis + zombies commençait à avoir du plomb dans l'aile, mais là, c'est le coup de grâce : j'ai détesté. Au point que je n'ai pas envie de développer plus que ça : c'est raté sur tous les plans et, peut-être plus gênant pour une série Z de ce type, ce n'est même pas fun à regarder.

1/6 (pour les rares moments tellement débiles qu'ils fonctionnent, et les quelques caméos)

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires

Halloween Oktorrorfest 2021 - 07 - Psycho Goreman (2021)

Publié le 5 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Shudder

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Psycho Goreman (2021) :

Dans le cadre de leurs jeux, Mimi (Nita-Josee Hanna) et son frère Luke (Owen Myre) ramènent malencontreusement à la vie un seigneur de guerre extraterrestre (Matthew Ninanber), que Mimi est capable de contrôler grâce au médaillon trouvé à ses côtés. Mais alors que les deux enfants font du guerrier sanguinaire (rebaptisé PG - Psycho Goreman) leur compagnon de jeu, les forces des Templiers stellaires, menés par Pandora (Kristen MacCulloch) débarquent sur Terre, prêts à éliminer PG... sans oublier les anciens sbires du général, eux aussi assoiffés de sang.

Une bonne surprise que ce Psycho Goreman (du réalisateur-scénariste de The Void), un long-métrage étrangement familial, qui pourrait s'apparenter à un Bigfoot et les Henderson, si Bigfoot était une créature extraterrestre démoniaque bien décidée à massacrer l'humanité et sa famille "d'accueil".

Et c'est probablement sur ce point là que le film se démarque : le ton global est gentiment déconneur et léger, et les rapports de la famille des deux jeunes héros sont ludiques, du début à la fin.

Après, on est plus dans des rapports frère/sœur du type Dipper/Mabel, avec une Mabel qui serait plus autoritaire (voire limite sociopathe), mais tout aussi barrée que le personnage de Gravity Falls : la jeune actrice est excellente, sa rivalité avec son frère est amusante, leurs rapports à la fois conflictuels et affectueux aussi, et tous les petits détails de cette relation (la communication en "morse", les règles improbables de leur version de la balle au prisonnier) ajoutent du sel au métrage (tout comme les rapports de leurs parents).

Et puis il y a tout ce bestiaire, et tous ces maquillages et costumes monstrueux : très inventifs, ils sont plus ou moins réussis (parfois, on est proche des Power Rangers, à d'autres moments, c'est la post-synchronisation qui fait défaut) mais ils ont le mérite d'exister et de donner beaucoup de travail aux studios de maquillage.

Alors certes, ce film ne plaira pas à tout le monde : il faut adhérer au postulat de départ, et au côté parfois un peu kitsch du tout (c'est un peu du Troma pour enfants), mais ce Psycho Goreman est un film où se côtoient déluges d'effets sanglants, monstres difformes et caricaturaux, montages musicaux 80s, garçon transformé en cerveau géant conscient, zombie policier, ange psychopathe, conseil galactique incapable, et plein d'autres choses toujours plus barrées.

Ce n'est absolument pas à prendre au sérieux, ce n'est pas parfait, mais c'est très fun.

4/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

commentaires
<< < 10 20 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 50 60 70 80 90 100 > >>