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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1604 : Loose Cannons (1990)

Publié le 24 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Loose Cannons (1990) :

Parce qu'un film compromettant refait surface, mettant en scène Adolf Hitler et Kirk von Metz (Robert Prosky), qui tente désormais de se faire élire chancelier d'Allemagne de l'ouest, ce dernier ordonne la mort de quiconque a vu le métrage. À Washington, MacArthur "Mac" Stern (Gene Hackman), un officier de police rebelle et Ellis Fielding (Dan Aykroyd), inspecteur de génie atteint de personnalités multiples, enquêtent sur ces meurtres...

Après Club Eden et Coneheads, une autre de ces comédies américaines des années 90 mettant en scène Dan Aykroyd, ici accompagné de Gene Hackman, devant la caméra de Bob Clark (A Christmas Story, Black Christmas), pour un buddy cop movie... totalement raté.

Entre le script décousu co-écrit par Richard Matheson, la réalisation mollassonne de Clark, l'action et les poursuites en voiture bourrées de slapstick plat et la distribution totalement à côté de la plaque - Hackman fait du sous-Mel Gibson dans l'Arme Fatale, avec un sourire goguenard vissé sur les lèvres, Dan Aykroyd fait du sous-Robin Williams insupportable, on a l'impression de regarder un épisode de série USA Network façon Psych ou Monk, mais sans charme, sans rythme, et avec des clichés bien datés sur les gays, le BDSM, etc.

Bref, c'est raté, et il n'est donc pas surprenant de constater que ce métrage est considéré par beaucoup de critiques comme l'une des plus mauvaises sorties du début des années 90.

1.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1603 : Kung Fu Stuntmen (2020)

Publié le 23 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kung Fu Stuntmen (2020) :

Un documentaire rétrospective consacré au cinéma de Hong-Kong et à l'industrie des cascadeurs locaux, entre leur formation d'alors à l'Opéra, leur arrivée à Hong-Kong, l'explosion du cinéma d'arts martiaux, l'âge d'or des Shaw Brothers et de la Golden Harvest, les différents changements de styles à l'écran (notamment motivés par le succès de Bruce Lee et de ses combats bruts et rapides), les hauts et les bas de l'industrie, et la constitution des différentes stunt teams (en particulier celle de Sammo Hung).

Plutôt complet, bourré d'interventions de tous les grands noms de la discipline (Jackie Chan excepté), d'images d'archive, d'extraits des meilleures cascades (ou des plus dangereuses), ce documentaire s'avère un bon moyen de rappeler à ses spectateurs que le monde de l'action hongkongaise fut, un temps, à la pointe de l'innovation et de l'influence dans le cinéma international.

En même temps, pas difficile lorsqu'une mentalité de "ne jamais dire non" est imposée à ces cascadeurs dès leur plus jeune âge, comme un moyen pour ces jeunes garçons, souvent issus de milieux sociaux très pauvres, de gagner beaucoup d'argent rapidement, pour peu qu'ils soient prêts à mettre leur vie en jeu et à obéir aveuglément aux instructions de leurs aînés.

Reste que le tout est intéressant, et fait regretter que l'industrie hongkongaise se soit à ce point désagrégée ces dernières années, trop ancrée dans ses habitudes, peinant à renouveler ses rangs, à se réinventer, et à lutter contre les effets numériques plus économes et sûrs.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1602 : Castle Falls (2021)

Publié le 22 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Castle Falls (2021) :

Alors que l'hôpital de Castle Heights est sur le point d'être détruit, Mike Wade (Scott Adkins), un ancien combattant de MMA reconverti dans la construction, découvre dans le bâtiment désert plusieurs millions de dollars en liquide, cachés là par des criminels. Mais il n'est pas le seul à vouloir faire main basse sur l'argent : Richard Erikson (Dolph Lundgren), un gardien de prison endetté, a besoin de ces fonds pour payer le traitement de sa fille malade, et le groupe de criminels ayant caché là l'argent veut le récupérer... alors même qu'il ne reste que quelques dizaines de minutes avant l'explosion des lieux.

Un film d'action basique réalisé et interprété par Dolph Lundgren, qui tient là un second rôle face à Scott Adkins, dont le personnage évoque par moments le Roddy Piper de Invasion Los Angeles.

La comparaison s'arrête cependant là, puisque ce métrage ne restera pas dans les mémoires : un peu mollasson (il y a 50 minutes de mise en place), un montage inégal, un script très générique et des effets de réalisation trop rares (un peu de split-screen, notamment), font que le tout ne s'élève jamais au delà de son statut de série b générique, quand bien même le bref affrontement Adkins/Lundgren est intéressant.

Du film d'action DTV regardable, mais tout sauf remarquable, en somme.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1601 : Alerte rouge (2022)

Publié le 21 Mars 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Pixar

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Alerte rouge (Turning Red - 2022) :

Jeune adolescente sino-canadienne de 13 ans, Mei découvre, un beau jour de 2002, que ses émotions les plus intenses la transforment en un immense panda roux : de quoi bouleverser largement son quotidien de fan du boy-band 4* Town, ses relations avec ses amies Miriam, Priya et Abby, et sa vie de famille auprès de ses parents exigeants...

Nouveau métrage Pixar diffusé sur Disney +, ce Turning Red est apparemment inspiré des expériences de Domee Shi, la réalisatrice du métrage (déjà à l'origine du très sympathique court-métrage Bao), qui a cristallisé dans cette histoire fantastique et improbable l'ensemble de ses expériences d'adolescente à Toronto.

Le résultat est une comédie amusante et légère, comme toujours impeccable techniquement parlant, et qui utilise le "pouvoir" traditionnel de Mei comme métaphore symbolique à plusieurs dimensions : puberté et transformations hormonales, difficulté de concilier des sentiments contradictoires et les diverses facettes d'une personnalité, poids des attentes familiales à un moment crucial du développement, etc.

Une sorte de version asiatique de Teen Wolf, en somme, avec des rebondissements familiers, mais qui reste toujours rythmée, dynamique et exubérante, à l'image de son personnage principal : porté par un montage nerveux (qui évoque parfois Edgar Wright), et par une animation très expressive combinant de multiples styles (dont l'anime), le tout s'avère très attachant, quand bien même le milieu du métrage souffrirait d'un léger ventre mou.

Jolie réussite Pixar.

4.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1600 : SEMAINE SAINT PATRICK - Good Vibrations (2012)

Publié le 20 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Drame, Musique, Review, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Good Vibrations (2012) :

À Belfast, dans les années 70, Terri Hooley (Richard Dormer) est passionné de musique, et tente de faire découvrir le reggae à une société en pleine guerre civile. Il ouvre alors un magasin de disques, Good Vibrations, mais ne commence à connaître le succès que lorsqu'il découvre le punk rock, et décide de se lancer dans l'édition de disques de groupes locaux, qui reflètent parfaitement, à ses yeux, l'énergie d'une jeunesse désabusée...

Une biographie de Terri Hooley, figure emblématique de la scène punk-rock irlandaise, traitée ici sous un angle quasi-hagiographique par un film baignant, une fois de plus, dans une ambiance visuelle jaunâtre et délavée (après Zoo, je ne sais décidément pas pourquoi "film se déroulant dans le passé" devient apparemment synonyme, en Irlande, de "image moche passée au filtre coloré ambré", mais bon...).

Pas forcément surprenant tant Hooley a apparemment la réputation d'enjoliver son passé ou, du moins, d'éclairer celui-ci sous un jour avantageux lorsqu'il narre sa vie - et effectivement, si ce n'est pour les quelques lignes de texte qui apparaissent lors des dernières scènes, on aurait presque l'impression, en voyant ce bio-pic, que Hooley a changé l'histoire et l'industrie de la musique en Irlande, qu'il a défini une nouvelle facette du punk rock, et tout et tout.

Alors qu'en fait, pas vraiment, et l'influence du bonhomme est globalement limitée à l'Irlande, voire à la région de Belfast.

Néanmoins, il faut bien reconnaître que cette co-production BBC Films est plutôt agréable à suivre. Notamment parce qu'elle conserve toujours en filigrane les troubles socio-politiques de l'Irlande du Nord, au travers de montages d'actualité et d'un courant chaotique et menaçant, qui parcourent le film du début à la fin. Assez logique, en somme, que le punk rock ait trouvé là un terrain fertile et une résonance auprès d'une jeunesse révoltée.

Et puis Richard Dormer campe un Terri Hooley très énergique et attachant, à la bonne alchimie avec Jodie Whittaker, qui joue son épouse. On peut donc regretter que le capital sympathie de l'acteur soit un peu tiré vers le bas par (outre le côté jaunâtre de l'image) un récit fréquemment épisodique, par des perruques assez fauchées, et par un dernier tiers routinier façon crise de couple.

Mais encore une fois, ça se regarde plutôt bien, et l'enthousiasme de tout le monde est communicatif.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1599 : SEMAINE SAINT PATRICK - Riverdance, l'aventure animée (2021)

Publié le 19 Mars 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Review, Fantastique, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Riverdance, l'aventure animée (Riverdance : The Animated Adventure - 2021) :

Marqué par la mort soudaine de son grand-père (Pierce Brosnan), qui affirmait protéger leur petite ville irlandaise des ténèbres du maléfique Chasseur (Brendan Gleeson), le petit Keegan (Sam Hardy) peine à retrouver une vie normale... jusqu'à ce que sa meilleure amie Moya (Hannah Herman Cortes) et lui découvrent que les légendes disaient vrai, et que Keegan doit désormais protéger les troupeaux de Megaloceros giganteus magiques du maléfique Chasseur.

Un film d'animation produit pour Sky, distribué par Netflix dans le reste du monde, et réalisé par les studios Cinesite (déjà responsables de L'étoile de Noël, La Famille Addams 1 et 2 et Les Bouchetrous), ce qui donne un résultat assez bizarre, car clairement pensé à reculons, façon "bon, on a les droits de la musique et des chorégraphies de Riverdance, qu'est-ce qu'on peut en faire ? Un film d'animation ?".

D'autant plus que tout l'intérêt de Riverdance, à la base, c'est la performance physique/sportive/artistique des danseurs irlandais, alliée à la musique. Donc ici, forcément, une fois ces danseurs remplacés par des enfants ou des animaux magiques animés, tout le côté performance se fait la malle.

Reste alors le récit en lui-même, une histoire de deuil qui bascule immédiatement dans un grand n'importe quoi fantastique à la structure approximative, pleine de digressions et articulée de manière assez artificielle autour des morceaux et danses de Riverdance.

Le tout saupoudré d'humour à base de pets (heureusement assez limité), d'un grand méchant qui arrive très tard dans le récit et reste à peine un petit quart d'heure, et de deux cervidés théoriquement irlandais mais qui, dans les faits, sont des clichés de sidekicks comiques afroaméricains typiques, interprétés par Lilly Singh (dans un rôle qui aurait pu être attribué à Tiffany Haddish) et Jermaine Fowler (en cervidé obèse aux accents vocaux de Kevin Hart).

Loin d'être convaincant, donc, et assez décousu, mais visuellement pas désagréable à regarder et assez bien doublé ce Riverdance reste toutefois assez dispensable : si l'on a plus de dix ans, autant revoir le spectacle original.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1598 : SEMAINE SAINT PATRICK - Le Zoo (2017)

Publié le 18 Mars 2022 par Lurdo dans Review, Cinéma, Drame, Jeunesse, UK, Histoire, Irlande, Guerre, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Le Zoo (Zoo - 2017) :

Durant les bombardements subis par Belfast lors de la Seconde Guerre Mondiale, Tom (Art Parkinson), un jeune garçon dont le père est au front, décide de tout faire pour sauver Buster, un jeune éléphanteau du zoo de la ville, l'un des nombreux animaux de l'établissement dont l'exécution a été commandée par les autorités...

Un film familial à thématique animalière, version très romancée d'une histoire vraie, qui n'a malheureusement pas vraiment fonctionné sur moi, pour plusieurs raisons. Déjà, à cause du parti-pris artistique de baigner toute la photographie du film dans une colorimétrie délavée, à la limite du sépia, pour faire "historique" : c'est moche, c'est inutile, et ça n'apporte rien au film, voire même ça crée une distance qui n'a pas lieu d'être entre le spectateur et l'histoire présentée.

Ensuite, parce que la structure même du film, son déroulement, et son rythme, font que l'on ne s'attache jamais vraiment aux jeunes personnages (notamment au héros). Oui, le petit Mickey (James Stockdale) est amusant, mais il est sous-exploité, et disparaît trop longtemps du métrage pour son propre bien... et les autres personnages restent trop mécaniques dans leur écriture et dans leur utilisation pour parvenir à susciter l'attachement et l'émotion.

Je parle d'émotion, car le film tente un rebondissement à la Terabithia (ceux qui auront vu ce dernier film comprendront). Un rebondissement assez téléphoné par la mise en scène et les dialogues (on est à la limite du "je reviens tout de suite" d'un figurant de film d'horreur), et qui est tombé totalement à plat pour moi, de par mon manque d'empathie envers les protagonistes.

Bref, un métrage totalement à l'opposé de son affiche colorée et joyeuse, et qui manque de la maîtrise nécessaire pour que son côté mélodramatique fonctionne réellement. Cela dit, ça a bon fond, et les enfants apprécieront peut-être l'éléphanteau... donc soyons gentils.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1597 : SEMAINE SAINT PATRICK - There's Something about Patrick (2013)

Publié le 17 Mars 2022 par Lurdo dans Biographie, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Télévision, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

There's Something about Patrick (2013) :

Un documentaire britannique d'une heure environ centré sur Neil Delamere, un comique irlandais, qui décide de s'intéresser à la figure incontournable de l'Irlande, Saint Patrick, pour tenter d'en démêler la vérité de la légende.

Le tout entrecoupé de moments de stand-up du comédien, d'interviews auprès de spécialistes et de quidams, et de "reconstitutions" humoristiques, sans oublier les passages durant lesquels Delamere tente de revivre dans les conditions du quatrième siècle après JC.

De quoi remettre en place les nombreuses idées fausses qui entourent le saint patron irlandais, avec un sens de l'humour plutôt efficace et toujours présent, ce qui assure qu'on ne s'ennuie pas devant ce métrage décalé plutôt bien rythmé et conçu.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1596 : SEMAINE SAINT PATRICK - Killing Bono (2011)

Publié le 16 Mars 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Killing Bono (2011) :

Neil (Ben Barnes) and Ivan McCormick (Robert Sheehan), deux frères irlandais musiciens, n'en croient pas leurs yeux lorsque Bono (Martin McCann), l'un de leurs amis de lycée, connait un succès retentissant avec son groupe U2. Les frères McCormick, eux, peinent à lancer leur carrière musicale, et petit à petit, l'ombre de Bono leur pèse de plus en plus...

Un semi-biopic inspiré de la vie de Neil McCormick, critique musical réputé, qui a passé toute sa vie dans les traces de Bono, un ami d'enfance. Malheureusement, malgré la bonne humeur et la bonne volonté générales, j'ai eu un peu de mal à vraiment accrocher à ce métrage qui, bizarrement, m'a paru tourner assez rapidement à vide.

Sur un postulat au potentiel dramatique intéressant (la descente aux enfers de Neil McCormick, incapable de prendre la moindre décision correcte vis à vis de sa carrière, ou de cesser de jalouser constamment Bono/U2, et qui finit même par être tenté de le tuer après avoir été viré de son groupe par son frère et son manager), le film adopte un ton rigolard, une sorte de comédie semi-dramatique joyeusement caricaturale (tous les traits sont assez forcés, les costumes et les looks d'époque ne sont jamais totalement crédibles) refusant fermement d'égratigner Bono (présenté comme un homme parfait et plein d'humour), et tirant un peu trop à la ligne, avec une durée de près de deux heures (la faute à plein de digressions à droite et à gauche, notamment en rapport avec la pègre, etc).

Le résultat, c'est que le tout ronronne rapidement, à la fois gentil, inoffensif et maladroit, sans jamais vraiment convaincre ou emporter l'adhésion.

3/6, en étant gentil, principalement pour les acteurs impliqués.

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Un film, un jour (ou presque) #1595 : SEMAINE SAINT PATRICK - The Flag (2016)

Publié le 15 Mars 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, UK, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Flag (2016) :

Alors qu'il traverse une mauvaise passe, Harry Hambridge (Pat Shortt) apprend qu'un drapeau irlandais, signé par son grand-père héros de l'Insurrection de 1916, est aux mains des Anglais depuis des décennies, conservé comme prise de guerre dans une caserne militaire anglaise. Il décide alors de réunir ses amis les plus proches, pour dérober le drapeau et le restituer à qui de droit...

Un film de casse à l'irlandaise qui, malheureusement, souffre d'une écriture très caricaturale, façon sitcom : les grosses ficelles prévisibles sont nombreuses, la caractérisation est très sommaire (les Anglais sont snobs et pédants, les Irlandais bons vivants, alcooliques et déconneurs, les jeunes anglais des hooligans, etc, etc, etc), et le tout donne l'impression d'un scénario approximatif, uniquement porté à bout de bras par l'énergie de ses interprètes.

Après... la romance principale est sympathique, quand le casse commence enfin, c'est amusant, et comme bon nombre de comédies de ce style, ça se regarde facilement, d'autant que ce n'est pas très long (dans les 80 minutes tout compris). Mais ça s'arrête là.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1594 : SEMAINE SAINT PATRICK - As Luck Would Have It (2021)

Publié le 14 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Irlande, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

As Luck Would Have It (2021) :

Agente immobilière au sein d'une grande firme, Lindsey (JoAnna Garcia Swisher) est envoyée en Irlande pour y acquérir un terrain, ainsi que le château qui s'y trouve, afin d'y bâtir un hôtel ultra-moderne. Mais sur place, elle rencontre Brenna (Allen Leech), ainsi que l'opposition du conseil municipal, qui refuse de vendre. Pour tenter de les faire changer d'avis, Lindsey décide alors de passer un peu de temps dans ce village agréable, alors même que s'y tient un festival local de rencontres entre célibataires...

Une comédie romantique Hallmark qui m'a laissé un peu mitigé. Du côté du positif, outre le tournage en Irlande (toujours agréable) et l'énergie un peu hésitante d'Allen Leech (qui fait un lead masculin agréablement différent de la norme des protagonistes Hallmark), il y a bien entendu le charme et le capital sympathie considérable de JoAnna Garcia, toujours très attachante et trop rare dans le genre.

Du côté du négatif, je pourrais citer le script un peu générique, la photographie un peu quelconque, et le rythme global, qui fait que le métrage s'installe sur des rails et finit par ronronner jusqu'à sa conclusion évidente.

Bref, je n'ai pas forcément été passionné par tout ça, ce qui est bien dommage, puisque je partais presque conquis d'avance par la distribution et l'environnement.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Space Force, saison 2 (2022)

Publié le 13 Mars 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Sitcom, Télévision, USA, Netflix

Après une première saison en demi-teinte, clairement conçue dans la précipitation de l'actualité, Netflix remet le couvert avec sept nouveaux épisodes de Space Force, cette comédie hybride et improbable chapeautée par Greg Daniels, le papa de The Office...

Space Force, saison 2 (2022) :

Suite à l'incident lunaire avec la Chine, le Général Naird (Steve Carell) apprend que le nouveau gouvernement en place n'est plus favorable à la Space Force, et a décidé de lui laisser quatre mois (avec un budget divisé par deux) pour prouver la valeur et justifier l'existence de cette branche de l'armée...

Une saison 2 qui a reçu un accueil critique nettement plus enthousiaste, la presse et les spectateurs affirmant bien souvent que la différence qualitative était flagrante et que le programme avait enfin trouvé ses marques pour devenir une comédie hilarante, homogène et inspirée.

Après avoir visionné ces sept épisodes, tout ce que j'ai à en dire, c'est qu'on n'a pas dû voir la même saison. Parce qu'honnêtement, le premier mot qui me vient à l'esprit, au terme de ces sept épisodes, c'est "décousu". Ces sept épisodes semblent avancer à tâtons, proposer des scripts et des notions sous-développées, manquer d'un véritable fil directeur ou de liant, et oublier de conclure certaines sous-intrigues, ce qui donne donc une série inaboutie et brouillonne.

Ce qui était déjà peu ou prou la conclusion que je faisais au terme de la saison 1 ; mais ici, avec ce nombre d'épisodes réduit, cette impression se renforce encore, et l'on arrive à la fin de cette saison 2 en se disant un peu "c'est déjà fini ?" sans qu'il se soit déroulé quoi que ce soit d'un tant soit peu mémorable ou drôle.

Comme en saison 1, il y a bien quelques moments amusants, comme cette rencontre avec les Chinois, ou encore la mise à jour impromptue de Windows dans le final, et certains personnages secondaires ont droit à une évolution et un développement intéressants (Angela, qui se remet mal de la mission lunaire ; Tony, qui s'éloigne du cliché Jean-Ralphio pour devenir plus humain)... mais plus que jamais, Space Force donne l'impression d'un projet approximatif, qui n'a même plus le temps de laisser respirer ses personnages et leurs moments plus sincères.

Toujours assez frustrant, donc, de voir que cette distribution de qualité est aussi moyennement desservie par l'écriture, et pas sûr qu'il y ait une saison 3, d'autant que le cliffhanger final se rapproche trop de Don't Look Up pour vraiment donner envie de continuer...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : Murderville, saison 1 (2022)

Publié le 12 Mars 2022 par Lurdo dans Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Policier, Télévision, USA

Adaptation d'une série télévisée anglaise (Murder in Successville), ce Murderville, produit par Will Arnett pour Netflix, propose de mettre en scène des crimes et des enquêtes policières, avec une particularité : dans chaque épisode, un invité tient le rôle du partenaire de l'enquêteur, sans rien savoir du scénario ou de ses rebondissements, et il doit tenir son rôle en réagissant à tout ce qui l'entoure, jusqu'à, peut-être, réussir à identifier le coupable en fonction des indices découverts.

Beaucoup d'improvisation au programme, et des résultats assez variables pour ces 6 épisodes d'une petite demi-heure...

Murderville, saison 1 (2022) :

Les enquêtes de Terry Seattle (Will Arnett), inspecteur principal de la police de Seattle, et de ses partenaires successifs...

Une série plutôt amusante, au final, qui bénéficie d'une ambiance décontractée et d'une utilisation de l'improvisation qui ne sont pas sans rappeler des émissions comme Whose line is it anyway ? et autres... mais une série qui montre aussi déjà ses limites, notamment de format, avec la récurrence des segments "je te parle dans l'oreillette, et tu répète tout ce que je dis" dans la plupart des épisodes.

Autre limite évidente : l'implication des guest stars, plus ou moins douées dans l'improvisation. Conan O'Brien, bien rôdé à tout ce qui est interactions spontanées avec le public, s'en sort très bien, même s'il tente constamment de faire rire Arnett et compagnie ; Kumail Nanjiani joue aussi le jeu, un peu plus en retrait ; Annie Murphy (de Schitt's Creek, notamment), est à fond dedans, mais un peu dépassée par les événements ; et Ken Jeong, s'il est mort de rire du début à la fin de l'épisode, se prête aussi à toutes les idées saugrenues.

À l'opposé, Marshawn Lynch, footballeur américain et acteur, semble s'amuser, mais se laisse porter ; et Sharon Stone conserve une certaine raideur et distance, prenant son rôle d'apprentie inspectrice très au sérieux (même si elle aussi se lâche çà et là).

Il y a donc tout un éventail de réactions différentes (et inégales) dans ce programme, qui confronte ces guests à de multiples visages familiers du monde de la comédie (David Wain, Ian Gomez, Erinn Hayes, Phil LaMarr, Nicole Sullivan, Rob Huebel, etc) et les plonge dans des enquêtes semées d'indices plus ou moins évidents (sur les 6 épisodes, la moitié des enquêtes débouche sur une déduction erronée), avec une sorte de fil conducteur, centré sur la disparition inexpliquée de l'ancienne partenaire de Terry Seattle, interprétée (en photo) par Jennifer Aniston.

Une expérience pas désagréable, en somme, même si finalement assez anecdotique, et vraiment seulement satisfaisante lorsque les invités ou les autres acteurs pouffent de rire, brisant momentanément l'illusion déjà vacillante de l'enquête.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1593 : Moonfall (2022)

Publié le 11 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, USA, Allemagne, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Moonfall (2022) :

K.C. Houseman (John Bradley), un conspirationniste passionné d'espace, découvre un beau jour que la Lune a changé d'orbite, et va commencer à se rapprocher de la Terre, avec des conséquences funestes pour la planète. De son côté, Jo Fowler (Halle Berry), ancienne astronaute de la NASA, parvient aux mêmes conclusions, et organise une mission lunaire d'extrême urgence... mais seul Brian Harper (Patrick Wilson), son ex-compagnon et ancien astronaute déchu, peut l'aider à la mener à bien.

Ah, ce bon vieux Roland Emmerich, qui fait le buzz en se plaignant dans les médias qu'à cause des films de superhéros Marvel, il n'y a plus de créativité, d'originalité ou d'audace à Hollywood... tout en faisant sa promotion pour son trouzemillième film catastrophe générique et quelconque.

Moonfall est, sans surprise, un gros recyclage insipide du cinéma habituel de Emmerich, depuis les anciens extraterrestres de Stargate (ici, la Lune est creuse, habitée par une race extraterrestre qui a créé les Humains) jusqu'aux scènes de catastrophes de 2012, en passant par la science-fiction de ses débuts, le tout sans la moindre inspiration, la moindre plausibilité scientifique, le moindre rythme (toutes les scènes terrestres sur le fils de Harper et l'étudiante chinoise au pair de Fowler sont calamiteuses et cassent toute l'énergie des scènes spatiales), la moindre originalité (on va être très clairs : le lore de Moonfall, c'est Battlestar Galactica, ni plus ni moins) ou le moindre effort dans la mise en images, en musique ou dans l'écriture.

Cette coproduction avec la Chine est donc un film catastrophe fainéant, qui n'apporte absolument rien au genre, et qui ne mérite pas plus que le nombre de points de QI de son script.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1592 : Vengeance aux poings (2022)

Publié le 10 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Vengeance aux poings (Fistful of Vengeance - 2022) :

Tommy (Lawrence Kao), Kai Jin (Iko Uwais) et Lu Xin (Lewis Tan) arrivent en Thaïlande pour venger Jenny, la sœur de Tommy, et se retrouvent embarqués, suite à une rencontre avec William Pan (Jason Tobin), dans la traque de la malfaisante Ku An Qi (Yayaying Rhatha Phongam)...

Tentative apparente de compenser le bad buzz entourant Iron Fist en produisant une série similaire et totalement asiatique (un peu comme Marvel l'a fait de manière plus convaincante, au cinéma, avec Shang-Chi), la seule et unique saison de Wu Assassins ne m'avait pas laissé le moindre souvenir impérissable, voire même, m'avait laissé particulièrement dubitatif, si j'en crois ce que j'avais écrit à l'époque.

Quatre ans après, probablement pour des raisons contractuelles, voilà pourtant que Netflix diffuse ce téléfilm, Fistful of Vengeance, sans réellement assumer la filiation avec la série d'origine (dont le nom n'apparaît nulle part). De quoi laisser méfiant pour cette production... qui, effectivement, n'est guère plus (qualitativement parlant) qu'un double épisode de Wu Assassins, avec à peu près les mêmes qualités (Iko Uwais et Lewis Tan restent compétents, Francesca Corney est sympathique, il y a de l'action), et les mêmes défauts (tout le reste).

C'est bien simple, tout est affreusement fauché (les effets spéciaux dignes d'une production tv de network) et approximatif, y compris les combats - non seulement ces derniers sont assez mal rythmés, posés sur des morceaux de dance/techno/hip hop envahissants et mous, mais en plus, quelque chose dans la réalisation et le montage fait qu'ils manquent systématiquement de punch et d'efficacité ; on voit fréquemment les coups manquer largement leur cible, certains mouvements sont presque trop lents pour être convaincants, les combattants ne sont pas mis en valeur, les angles de caméra et leurs changements sont peu judicieux, bref, c'est loin d'être terrible malgré les compétences des personnes impliqués.

Après, outre les choix musicaux, les effets spéciaux, les combats, on pourrait aussi citer l'interprétation inégale, la photographie très laide (un filtre jaune sur l'image, du début à la fin) et l'écriture très faible et clichée - Katherine Winnick n'est pas là, donc on remplace son personnage par un agent d'Interpol, une grande amazone noire sud-africaine qui passe tout le film en pantalon/veste de cuir et en soutien-gorge, répond au pseudonyme de Zulu, et a droit à la seule scène de sexe du métrage.

Parce que oui, le film se lâche, avec des morts toujours plus violentes et sanglantes, et de la nudité gratuite.

De quoi entériner une fois pour toute la nature de DTV plus que médiocre de ce métrage, à peu près aussi convaincant que ne pouvait l'être la série dont il est issu.

1.75/6  

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Un film, un jour (ou presque) #1591 : Coneheads (1993)

Publié le 9 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, SNL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Coneheads (1993) :

Beldar (Dan Aykroyd) et Prymaat (Jane Curtin), deux envahisseurs extraterrestres de la planète Remulak, s'écrasent sur Terre à la suite d'une fausse manœuvre, et sont contraints de s'intégrer à la vie terrestre le temps que leurs supérieurs dépêchent un vaisseau de secours... en espérant échapper, dans l'intervalle, aux services de l'immigration menés par Gorman Sneedling (Michael McKean).

Difficile de revenir sur une telle comédie après toutes ces années, une comédie née d'une série de sketches du SNL, et qui délaie ces sketches sur près de 90 minutes, en enchaînant le cabotinage et les caméos des membres de l'émission d'alors.

Difficile, parce que, depuis, le postulat (des extraterrestres écrasés sur Terre et reproduisant les gimmicks du genre sitcom familiale) a été repris encore et encore, que ce soit dans Troisième planète après le soleil, Solar Opposites, ou encore The Neighbors ; difficile aussi, parce que le film suit les grandes lignes du film d'animations Coneheads de 1983, se contentant parfois de les traduire en prises de vue réelle. Difficile encore, car la musique premier degré de David Newman (en plus de repomper honteusement Danny Elfman à un certain moment) se marie assez mal à l'absurdité du tout, une absurdité renforcée par le côté satirique du scénario, qui se moque de l'Amérique, du racisme, de l'accueil des immigrés aux USA,du capitalisme, etc.

Et puis il faut bien avouer que la réalisation caricaturale et le rythme déglingué du film n'aident pas vraiment à proposer un tout homogène et efficace. Cela dit, dans l'ensemble, Coneheads reste assez agréable à regarder, principalement parce que les acteurs se donnent à fond à leurs personnages et au grand n'importe quoi ambiant (notamment durant le grand final en mode duel dans l'arène avec monstre en stop-motion).

Mais ça s'arrête là.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1590 : Catwoman - Hunted (2022)

Publié le 8 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, DC, Review, USA, Fantastique, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwoman - Hunted (2022) :

Alors qu'elle tente de dérober d'un diamant lors d'une réception costumée donnée par la pègre, Catwoman (Elizabeth Gillies) devient la cible de l'organisation criminelle Leviathan, dirigée par Barbara Minnerva (Kirby Howell-Baptiste). Avec l'aide de Batwoman (Stephanie Beatriz ), elle tente alors de faire tomber cette dernière, tout en échappant aux assassins lancés contre elles par le cartel...

Un long-métrage d'animation DC regardé à l'aveugle, sans savoir la moindre chose du projet... et j'aurais mieux fait de m'abstenir. Non pas que ce soit désastreux, mais c'est un de ces films d'animation DC lorgnant très fortement sur de l'anime, dirigé par un ex-animateur japonais de Lupin III, mis en musique par un compositeur japonais qui a décidé de faire du free jazz 60s pendant tout le film, et avec un graphisme et une direction artistique très japanimation sommaire, qui ne m'a pas du tout plu.

Pour ne rien arranger, le script n'est pas très intéressant : c'est cousu de fil blanc, c'est assez lourd sur tout ce qui est sous-entendus sexuels, les personnages sont très basiques, les one-liners et les vannes félines sont dignes d'un Joel Schumacher, et le film donne l'impression de se terminer au bout d'une heure, par un gros combat contre des démons et des mecs en armure à la transformation sentai... avant de repartir pour un épilogue de trois nouveaux affrontements gratuits et artificiels, l'un contre des ninjas sur la Tour Eiffel, puis contre Solomon Grundy, puis contre une Cheetah assez immonde visuellement.

Et puis je me dois de mentionner le doublage assez bancal, qui m'a laissé perplexe : autant Elizabeth Gillies est très bien en Catwoman, autant Stephanie Beatriz adopte un ton désabusé et sarcastique qui ne fonctionne jamais totalement... sans oublier tous les personnages masculins, à la voix rauque et forcée, y compris ce bon vieux Jonathan Frakes. Je ne sais pas si le problème vient du casting, de la direction ou des conditions d'enregistrement, mais dans l'ensemble, ça sonne... faux.

Un énorme bof, en ce qui me concerne (et Black Mask, en couverture, fait de la figuration)

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1589 : The Lost Leonardo (2021)

Publié le 7 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review, Thriller, USA, UK, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Lost Leonardo (2021) :

Un documentaire intéressant qui retrace toute l'affaire du Salvator Mundi, un tableau très abîmé attribué, après sa restauration, à Leonardo Da Vinci.

Un tableau presque sorti de nulle part, aux origines floues, jamais totalement authentifié par les experts, en très grande partie restauré (au point qu'il y ait désormais plus de restauration que d'œuvre originale), et qui a fait les choux gras du milieu de l'art, depuis ceux qui l'ont retrouvé, vendu de manière plus ou moins honnête, jusqu'au Prince d'Arabie Saoudite, son dernier acquéreur (officieux) en titre, en passant par toutes les galeries, tous les musées, et toutes les salles d'enchères, trop contentes de pouvoir faire leur promotion médiatique sur le dos d'un "De Vinci" inédit pour vraiment vouloir faire preuve de rigueur et de prudence dans leur évaluation de l'œuvre.

C'est ce qui ressort vraiment de ce métrage, qui se fait un malin plaisir à laisser tous ses intervenants face caméra, silencieux, souvent mal à l'aise ou avec un petit sourire satisfait sur les lèvres : le monde de l'art est un monde emplit de magouilles, de corruption, de blanchiment d'argent, etc... et tout le monde semble en être parfaitement satisfait.

On a donc fréquemment envie de baffer les intervenants, entre la restauratrice innocente, le critique d'art exubérant, les spécialistes jaloux qui se tirent dans les pattes, les businessmen qui arnaquent tout le monde et n'ont que l'argent en tête, les oligarques russes aux fonds douteux, les musées hypocrites, les politiciens cherchant à se racheter une virginité, et tout le reste. Tous pourris, en somme.

Cela dit, The Lost Leonardo reste un documentaire intéressant : c'est complet, bien rythmé, et mis en scène comme une enquête policière, donc c'est plutôt réussi, bien qu'occasionnellement un peu manipulateur dans sa forme.

4.5/6

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 4 (2021)

Publié le 6 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Netflix, Télévision, USA

Avec sa saison 3, Camp Cretaceous semblait avoir atteint une conclusion efficace et potentiellement définitive : les jeunes protagonistes avaient quitté l'île d'Isla Nublar, avec au programme une happy end pour quasiment tout le monde, et un aboutissement efficace des diverses sous-intrigues de la série... sauf que Netflix avait clairement une autre idée en tête, puisque la série continue, pour le meilleur et pour le pire. Place donc à cette saison 4 de 11 épisodes, une saison qui ne m'a pas vraiment convaincu...

Jurassic World - La Colo du Crétacé, saison 4 (Camp Cretaceous, season 4 - 2021) :

Six mois après les événements de Jurassic World, Kenji, Yaz, Sammy, Ben, Darius et Brooklynn s'échouent sur une nouvelle île aux biomes multiples. Rapidement, ils découvrent que c'est là un centre d'expérimentations de Mantah Corp, et qu'ils vont devoir tout faire pour protéger les dinosaures qui servent de cobayes à la multinationale...

Une quatrième saison en demi-teinte, à vrai dire, après une troisième saison qui se terminait de manière plutôt satisfaisante. Il faut dire qu'entre le rythme un peu bancal, l'accent prononcé mis sur la romance naissante entre Kenji et Brooklynn, et surtout le côté ultra-technologique de la saison, le tout ressemble presque à une tentative de réorienter la série vers quelque chose de différent, de changer les enjeux, tout en gardant les bases et les personnages.

Le problème, c'est que les bases (limitées) de la série, c'est "un groupe d'ados sont perdus dans Jurassic World alors que le parc a été évacué, et ils doivent survivre aux dinosaures en liberté". Cette saison 4, à contrario, c'est "un groupe d'ados est prisonnier d'un labo ultra-sophistiqué aux biomes multiples façon holodeck de Star Trek, dans lesquels vivent quelques dinosaures, et qui sont gardés par une armés de drones volants, de chiens-robots et de lézards-cyborgs bipèdes tirant des lasers et contrôlés par un trentenaire immature qui travaille pour la grande méchante corporation rivale d'InGen/Masrani, qui tente de télécommander les dinos avec une puce pour les faire se battre".

Forcément, ça change nettement le cadre, les enjeux et le déroulement du tout : plutôt que d'être poursuivis par des dinosaures, les protagonistes sont encore et toujours traqués par les robots de Mantah, ce qui devient rapidement assez répétitif. Les détails et la plausibilité de tout ce côté technologique coincent un peu (une base secrète à la technologie digne de Star Trek, à deux encablures à peine d'Isla Nublar et du parc... mouais). Le personnage de Kash est un peu trop basique et cliché pour faire un antagoniste probant...

Et de manière générale, la saison a tendance à jouer un peu trop la carte de l'émotion facile et manipulatrice, façon "regardez, les enfants, vous les trouvez mignons, nos bébés dinos qui réagissent comme des animaux domestiques ? Et bien les méchants vont les torturer et les télécommander, avec des gros plans sur les yeux pleins de terreur des pauvres bébés. Et puis vous vous souvenez de Bumpy, le dinosaure de Ben ? Et bien on va finir un épisode en vous montrant qu'il est seul sur Isla Nublar, déprimé, et que les enfants lui manquent ! SOYEZ TRISTES, LES ENFANTS !"

Bref, une saison qui ne m'a pas vraiment convaincu : oui, les bébés dinosaures sont mignons, oui, le développement psychologique de certains des personnages est bienvenu (le PSTD de Jaz, notamment), mais dans l'ensemble, la série est partie dans une direction trop peu probante à mon goût, cette année, le Spinosaure faisait presque de la figuration, et tous ces changements n'ont pas forcément fait du bien au programme.

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SEMAINE SÉRIES - Critiques éclair - Star Trek Discovery 4x09-10 (2021)

Publié le 5 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Star Trek, Télévision, USA, CBS, Discovery

Les épisodes s'enchaînent et la saison 4 de Star Trek Discovery patauge toujours, avec un surplace assez gênant sur le fond qui ne fait rien pour dissimuler une forme toujours aussi faiblarde (notamment les deux derniers épisodes, particulièrement plats)...

Star Trek Discovery, saison 4 (2021) :

- 4x09 - Rubicon : Le Discovery traque Book et Tarka pour les arrêter avant qu'ils ne détruisent l'anomalie, mais Starfleet assigne Nhan à bord, pour éviter que les sentiments de Burnham pour Book ne s'interposent...

Et un épisode inutile de plus, puisqu'il commence par le Discovery qui traque Book et Tarka, et l'anomalie qui menace un nouveau secteur... et qu'il se finit dans la même situation.

Certes, entre deux, Book/Tarka ont fait exploser l'anomalie, qui a (sans surprise) été remplacée sur la lancée par une autre anomalie identique (une entreprise d'exploitation minière ne va pas fermer la mine parce qu'une foreuse est tombée en panne... donc très logiquement, l'espèce 10-c a appelé le revendeur Caterpillar local pour remplacer son équipement/anomalie ^^)... mais c'est de la digression sans intérêt, puisque tout l'épisode repose sur les tensions potentielles entre l'obéissance de Burnham aux ordres de la Fédération, et ses sentiments pour Book.

Au final, elle a choisi ses sentiments, ça a mal tourné... mais tout le monde semble s'en contrefoutre à la fin, un peu de la même manière dont tout le monde semble ignorer joyeusement le fait que Tarka est à bord du vaisseau de Book pendant les 3/4 de l'épisode, et n'a jamais été digne de confiance.

Mais bon... ce qui est dommage, c'est que pour une fois, il y avait là une ébauche de combat spatial en mode "naval", mais que cette ébauche est totalement sabotée par le spore drive magique qui permet aux vaisseaux de se téléporter, par la réalisation qui ne met jamais rien en valeur, et par la résolution à base de grands sentiments et de discussions à cœur ouvert (dont une offre vraiment ridicule faite à Book et Tarka).

M'enfin, il y avait bien Nhan, qui fait toujours plaisir à revoir mais qui n'a servi à rien, et un embryon de romance pour Saru, plutôt sympathique. C'est peu, mais toujours ça de pris.

- 4x10 - The Galactic Barrier : Book et Tarka veulent franchir la Grande Barrière Galactique, tandis que le Discovery fait de même...

Au cas où ma phrase de résumé d'épisode ne serait pas assez claire, encore un épisode de surplace qui voit le Disco tenter de traverser la Grande Barrière Galactique... et c'est tout, ou presque.

Parce que la traversée en elle-même ne prend que quelques instants de l'épisode, laissant plein de temps aux scénaristes pour ronronner et répéter des thématiques familières : ici, les relations tendues entre Burnham et la Présidente, là, la romance naissante de Saru, ailleurs, le jeu des chaises musicales du casting secondaire, avec le retour d'Adira et le départ d'un autre membre du staff, sans oublier un gros retour sur le passé de Tarka... qui se contente de répéter en images et de délayer ce que Tarka avait déjà expliqué à Book dans un épisode précédent (en lui ajoutant une composante sentimentale guère surprenante).

On fait du surplace, donc, on larmoie beaucoup, on parle sentiments,encore une fois, avec cependant, un nouveau rebondissement mélodramatique de dernière minute censé redonner un coup de fouet au scénario : la nouvelle anomalie menace désormais de détruire la Terre, Titan et Ni'Var, et l'équipage n'a plus que quelques jours pour sauver le monde. Forcément.

Ça ne serait pas Discovery si la série n'avait pas pour enjeux la destruction de l'humanité... *soupir*

(et j'espère vraiment qu'on ne va pas découvrir que l'espèce 10c se résume en fait à Oros qui tente de retrouver Tarka...)

(à suivre)

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Star Trek Prodigy, saison 1a - suite et fin (2021)

Publié le 4 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Les bilans de Lurdo, Animation, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Nickelodeon, Prodigy

Avec sa première moitié de saison moyennement convaincante, car très générique et sous l'influence d'autres franchises (Star Wars, notamment), Prodigy a pourtant su séduire bon nombre de fans de Star Trek (qui, il faut bien l'avouer, sont désormais prêts à bondir sur la moindre incarnation de l'univers de Roddenberry s'élevant un peu au-dessus de la médiocrité de Discovery et de Picard).

Reste que Prodigy peinait à s'établir vraiment comme une série Star Trek, malgré la présence très fanservice de Kate Mulgrew en Holo-Janeway, qui semblait vouloir établir cette série animée comme une sorte de spin-off de Star Trek Voyager...

Star Trek Prodigy, saison 1a - suite et fin (1x06 à 10 - 2022) :

Après avoir échappé au Diviner à bord du Protostar, Dal, Zero, Rok, Murf, Pog et Gwyn tentent de devenir un véritable équipage digne du vaisseau qu'ils ont dérobé, et des enseignements d'Holo-Janeway...

Et cette seconde moitié de saison finit bien de valider le statut de pseudo-spin-off de ce Prodigy, qui continue de jouer la carte du fanservice de Voyager, avec notamment un caméo de Chakotay/Robert Beltran, et une apparition finale de la véritable Janeway.

D'ailleurs, la tendance au fanservice du programme est clairement renforcée, à l'instar des autres productions Trek de Kurtzman (on peut aussi mentionner l'épisode sur le Kobayashi Maru, avec son équipage holographique composé d'un best-of des personnages de la franchise, aux dialogues bancals extraits d'épisodes préexistants - pas la meilleure idée de la production, honnêtement, et pas une grande réussite technique, y compris au niveau de la mise en musique, avec sa version libre de droits de Thunderstruck).

Heureusement, grosse différence avec les Discovery et autres Picard : Prodigy met fortement en avant l'esprit d'équipe, l'unité, l'espoir et la bienveillance, là où les autres productions Kurtzman ne semblent pas pouvoir s'empêcher de proposer une version sombre et désabusée de l'univers Trek, et de vénérer une figure héroïque centrale, centre de gravité du récit et des événements, ce qui se fait au détriment du développement des personnages secondaires.

Ici (et c'est probablement une conséquence du format court et de l'âge du public visé), c'est l'union de cet équipage hétéroclite qui est privilégiée, et le développement de chacun des membres de l'équipage du Protostar, supervisé par Janeway.

Les épisodes prennent d'ailleurs un côté Star Trek plus prononcé que dans les autres programmes, avec donc le Kobayashi Maru, un premier contact compliqué avec des êtres de sable, une distorsion temporelle, et un dilemme moral final entre liberté et mission de sauvetage : des événements qui restent toujours liés à l'intrigue principale, sans jamais perdre leur identité intrinsèque.

Une bonne surprise, donc, qui semble orienter la série vers quelque chose de plus fidèle à la franchise. Reste une question : à qui se destine réellement Prodigy ?

La grosse dose de fanservice et les liens directs avec Voyager (jamais vraiment expliqués à l'écran, d'ailleurs, ce qui doit laisser les jeunes spectateurs perplexes) laissent entendre que les vieux fans de la franchise et les nostalgiques de Voyager (parce que oui, il y en a malgré la qualité toute relative du programme) sont visés. Les personnages, la direction artistique et le récit global, eux, sont typiques d'une série pour enfants. Et le fait que la moitié de la saison 1 soit à peine liée à l'univers Trek donne l'impression d'un show plutôt destiné à attirer les personnes n'ayant jamais vu un Star Trek de leur vie.

En tentant de toucher tous ces publics à la fois, Prodigy prend le risque de s'éparpiller ou de tomber à plat (cf l'épisode du Kobayashi Maru) ; pour le moment, ça fonctionne, mais maintenant que l'intrigue principale du Diviner semble bouclée (du moins pour un temps), reste à voir comment la série rebondira.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Psych 3 - This is Gus (2021)

Publié le 3 Mars 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Policier, Review, Télévision, USA

Après un second téléfilm Psych au scénario faiblard, mais entièrement articulé autour du retour de Tim Omundson et du personnage de Lassiter au sein de l'équipe après son accident cérébral, Psych remet le couvert, pour un nouveau métrage cette fois-ci centré sur Gus, dont la vie est sur le point de connaître de nombreux bouleversements....

Psych 3 - This is Gus (2021) :

Gus (Dulé Hill) est sur le point d'épouser Selene (Jazmyn Simon), et le stress du mariage commence à peser lourd sur sa gestion du stress. D'autant qu'en parallèle, Shawn (James Rodriguez) semble persuadé que Selene leur cache des choses sur son passé... et il pourrait bien avoir raison.

À ce point de leur existence, les téléfilms Psych ne sont plus qu'un moyen, pour leur distribution, de se retrouver entre amis le temps d'un tournage, et de rire un peu en parodiant ou en faisant des références à des films, des séries, et autres éléments de la pop culture.

Ici, en l'occurrence, la parodie de This is Us, directement copiée dans le poster de ce troisième métrage diffusé sur Peacock (la plateforme de streaming de NBC), l'écran-titre de cet épisode, qui singe le logo animé Marvel de bien belle manière, ou encore le vidéo-clip de fin, qui parodie Last Christmas de Wham ! : les spectateurs habitués de la série ne seront pas étonnés de voir que la production s'est fait plaisir, et que, comme bien souvent, ces digressions sont plaisantes, mais loin d'être indispensables.

Cela dit, elles font partie de l'ADN de la série, et il serait bien dommage de s'en priver aujourd'hui. Alors certes, cela donne toujours à ces épisodes XXL un rythme un peu inégal, mais ce Psych 3 m'a paru mieux structuré, mieux développé, et moins victime des circonstances ayant entouré les deux précédents téléfilms.

D'autant plus que Omundson s'est vraiment bien remis de ses problèmes de santé, et peut à nouveau tenir un rôle plus important. C'est d'ailleurs peut-être ça qui frappe le plus dans ce Psych 3 : tout le monde a quelque chose à faire, tous les personnages ont un minimum de développement, et tout le monde est au diapason du duo principal, y compris les seconds rôles comme Katie Findlay ou Allen Maldonado.

Ce qui se traduit, çà et là, par du surjeu cabotin (toute la fin, le mariage/accouchement/exorcisme) une nouvelle fois pas indispensable, mais bon - Psych reste Psych, ces réunions de famille font toujours plaisir, et c'était probablement là mon métrage préféré des trois épisodes spéciaux de 90 minutes tournés à ce jour.

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Inside Job, saison 1 (2021)

Publié le 2 Mars 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Science-Fiction, USA, Animation, Netflix

Comédie animée Netflix en dix épisodes d'une petite demi-heure, Inside Job est supervisée par Alex Hirsch (Gravity Falls), et showrunnée par Shion Takeuchi (une scénariste de Gravity Falls, entre autres), pour un passage en revue moqueur de toutes les conspirations du Web et de la société américaine, au travers des actions de la société Cognito, Inc...

Inside Job, saison 1 (2021) :

Le quotidien de Cognito, Inc (une société secrète travaillant pour l'État Profond du gouvernement américain, et gérant toutes les conspirations et secrets d'état du pays) et de ses employés : J.R. (Tim Daly), le PDG aux ordres d"un sinistre conseil masqué ; Reagan (Lizzy Caplan), ingénieure géniale et asociale dépourvue de toute empathie ; Brett (Clark Duke), un jeune cadre dynamique apprécié de tous ; Gigi (Tisha Campbell), publiciste responsable de la communication ; Glenn (John DiMaggio), militaire hybride homme-dauphin en charge de la réponse armée ; le Dr. Lee (Bobby Lee), expert en drogues expérimentales ; et Magic Myc (Brett Gelman), un champignon extraterrestre sarcastique et télépathe...

Une série d'animation typiquement de son époque, à vrai dire, tant d'un point de vue sociétal que d'un point de vue formel : Inside Job est en effet de ces séries d'animation très référentielles, qui aiment parsemer leurs épisodes d'une multitude de clins d'œil et de renvois à d'autres œuvres ou à l'actualité, un peu comme Star Trek : Lower Decks, dans son genre.

D'ailleurs, la comparaison avec Lower Decks s'est imposée à moi à de multiples reprises, durant ce visionnage : comme Lower Decks (et pas mal de séries modernes dans le moule de Rick & Morty ou South Park), Inside Job possède une structure "en crescendo", avec des épisodes qui commencent en douceur, avant de monter en puissance et de finir dans une cacophonie frénétique poussant leur concept dans leurs retranchements les plus absurdes. Un peu comme Mariner dans Lower Decks, Reagan a des rapports particulièrement tendus et conflictuels avec ses parents, qu'elle supporte à peine, qui motivent son comportement névrosé et immature, et qui finissent par phagocyter la série. Et comme Lower Decks, le tout a fréquemment tendance à être gueulard, frénétique et épuisant (surtout visionné au format binge watching de Netflix).

Tout ça pour dire qu'en regardant Inside Job, je me suis retrouvé en terrain très familier : comédie de bureau, personnages assez caricaturaux, ressorts comiques décalés, dynamique globale, pour un tout ma foi assez facile à suivre... mais qui ne m'a pas marqué outre-mesure.

Peut-être est-ce parce que, finalement, se moquer de toutes les conspirations possibles et imaginables (comme pouvaient le faire les Lone Gunmen d'X-files) est nettement moins amusant aujourd'hui, alors que la désinformation et les fake news en tous genres se multiplient de manière exponentielle, que la bêtise et la crédulité humaine n'ont jamais été aussi importantes, et que le complotisme fait partie intégrante de la moitié de la scène politique américaine.

Peut-être est-ce le côté beurre et argent du beurre de la série, assez clair dans un épisode comme le 1x05, The Brettfast Club, qui se moque ouvertement de la nostalgie envers les 80s et de son exploitation décomplexée par les médias actuels... tout en passant la demi-heure de l'épisode à utiliser les codes, l'esthétique, les références, etc, de cette décennie, en parodiant ET, Footloose, Stranger Things, et en bourrant le tout de coups de coude au spectateur et de fanservice.

Ou peut-être est-ce tout simplement un symptôme de mon manque d'affinité pour ce style d'animation assez populaire actuellement, et pour ces personnages immatures et abrasifs aux névroses directement imputables à leurs parents (Lower Decks, Inside Job, Final Space). Il n'est donc pas forcément très surprenant de constater que mon intérêt dans cet Inside Job a lentement décliné à mesure que le show se cristallisait autour du père de Reagan, tentait de jouer la carte de l'émotion, etc, jusqu'à sa conclusion très prévisible.

Mais bon, peu importe. En soi, la série est assez rythmée, inventive et décomplexée pour que l'on passe un bon moment devant... mais encore une fois, ça s'est arrêté là pour moi.

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SEMAINE SÉRIES - Critiques éclair - Star Trek Discovery 4x07-08 (2021)

Publié le 1 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Star Trek, Télévision, USA, CBS, Discovery

Laborieuse, cette première moitié de saison, tour à tour générique au possible, puis soporifique, avant de s'enfoncer toujours plus dans le Star Trek-thérapie, où tous les personnages (même l'ordinateur de bord) souffrent de nombreux traumas psychologiques, et parlent constamment de leurs sentiments dans un grand débordement de violons larmoyants...

Star Trek Discovery, saison 4 (2021) :

- 4x07 - ... But to connect : Alors que Zora refuse soudain d'aider l'équipage du Discovery, amenant une partie de ce dernier à s'interroger sur l'indépendance de l'ordinateur de bord, Burnham est occupée par un conseil de la Fédération, qui doit décider de la marche à suivre vis à vis de l'anomalie...

C'est amusant : en théorie, un débat sur la sentience de l'ordinateur de bord du vaisseau, couplé à un autre débat sur un choix entre l'utilisation d'une arme de destruction massive ou de la diplomatie pour gérer l'anomalie, ça rentre totalement dans ce que j'attends de Star Trek et de la franchise dans son ensemble.

Et pourtant, dans les faits, tout est écrit de manière tellement pataude et surlignée, privilégiant l'émotion sirupeuse, les réactions forcées et les discours mélodramatiques aux gros violons envahissants, que finalement, ça a l'effet inverse sur moi. Plutôt que d'être touché ou séduit par le propos de l'épisode, je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel en entendant Zora déclarer qu'elle est émue "to be seen" (encore ce vocabulaire très connoté, qui avait été déjà utilisé, dans les mêmes termes, lorsque Gray s'était incarné, et qu'il avouait être ému "to be seen") ; plutôt que d'être pris par les enjeux diplomatiques de la conférence, je ne peux m'empêcher de soupirer devant le grand discours de Burnham (et son montage alterné sur celui de Stamets), devant ces extraterrestres aux maquillages caoutchouteux (c'est vraiment un problème depuis le tout début de la série, et ça ne s'améliore pas - cf la tronche pitoyable des nouveaux Ferengis), ou encore devant ces intrigues à la résolution télégraphiée.

Plus gênant : c'est un épisode de mi-saison, supposément conçu comme un cliffhanger... et les enjeux sont plats au possible. Le mystère de l'espèce 10-c risque bien d'avoir une résolution insipide, les actions de Booker seront pardonnées, le background du scientifique risan manipulateur a été trop catapulté pour vraiment intriguer, bref... bof.

- 4x08 - All In : Burnham et Owosekun retrouvent Book et Tarka dans un casino extraterrestre où les deux groupes entrent en compétition pour un minerai rarissime...

En voyant cet épisode, on comprend tout de suite que la production de Discovery n'avait absolument pas prévu la pause de multiples semaines séparant le 4x07 du 4x08 : il n'y a pas le moindre suspense, la moindre tension, et surtout, ce 4x08 n'est rien de plus qu'un épisode de remplissage, qui fait du surplace du début à la fin de ses 50 minutes.

C'est d'ailleurs aussi la preuve, s'il en fallait une, que Discovery est incapable de gérer les variations de ton, de genre ou d'humeur : toutes les séries du monde (ou presque) ont eu droit à un épisode dans un casino, ou à dans un night club mal famé, et il paraît évident qu'il faut alors manier un ton léger et imposer du rythme à l'épisode pour que cela fonctionne.

Ici, rien de tout cela. Le passage au casino est bavard ; on devine immédiatement en voyant le ring hexagonal en arrière-plan, et en remarquant que Owo a plus de deux lignes de dialogue, qu'elle va aller se battre (assez mal, d'ailleurs, et pas aidée par la réalisation plate) ; la partie de poker est insipide (et tout le monde cabotine) ; et la traque du changelin... ne sert à rien.

Il y a bien Daniel Kash, plutôt amusant en patron de casino, mais ça s'arrête là : ce huitième épisode est une belle perte de temps qui n'apporte rien, et ce n'est pas la scène de conclusion qui sauve vraiment les meubles en sous-entendant l'existence d'une sphère de Dyson 2.0.

(à suivre)

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Marvel's Hit-Monkey, saison 1 (2021)

Publié le 28 Février 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Drame, Les bilans de Lurdo, Marvel, Review, Thriller, Télévision, USA, Hulu

Un peu à l'instar de MODOK, voici une nouvelle production Marvel Animation mise en chantier bien avant la fusion Fox/Disney, et qui, suite à la fermeture des studios Marvel TV, a été ensuite conservée par le studio de Mickey pour une diffusion sur Hulu.

Au programme, 10 épisodes d'une vingtaine de minutes, chapeautés par les réalisateurs de Blades of Glory et de Joyeux Bordel !, pour une histoire improbable de singe tueur à gages accompagné d'un fantôme très bavard...

Marvel's Hit-Monkey (2021) :

Parce que son clan a été massacré par des assassins traquant Bryce Fowler (Jason Sudeikis), un tueur à gages blessé caché au milieu des montagnes enneigées du Japon, Hit-Monkey (Fred Tatasciore), un macaque en colère, décide de se venger des yakuzas responsables de cet acte et, accompagné par le fantôme sarcastique de Fowler, qui lui fait découvrir le monde des humains, il part pour Tokyo, alors en pleine élection du nouveau Premier Ministre japonais, afin de nettoyer les rues de la ville de la pègre qui l'envahit...

N'étant pas très fans de tout ce qui est ambiance japonaise et histoires de yakuza et de pègre asiatique, j'avoue avoir entamé cette série d'animation avec une certaine méfiance, d'autant plus que j'ignorais tout de l'histoire et des personnages.

Et puis, finalement, malgré une animation parfois inégale (certains épisodes semblent un peu sommaires, d'autres sont nettement plus expérimentaux), certains personnages inutiles (du côté de la police, notamment) et un aspect finalement assez dérivatif (Kill Bill est passé par là, dans le genre hommage et références à tout cet univers), j'ai fini par me laisser séduire par cette histoire improbable de macaque tueur à gages réticent et tourmenté, accompagné d'un fantôme humain à la langue bien pendue (Archer n'est pas loin, et si la série avait été adaptée en prises de vue réelles, nul doute que Ryan Reynolds aurait eu le rôle), et qui évolue dans un Tokyo peuplé d'esprits (Yuki, le fantôme protecteur de la ville), de super-méchants (Lady Bullseye, le Silver Samuraï) et de caïds déglingués aux capacités surhumaines (Ogun, par exemple).

Une histoire qui, bizarrement, n'oublie pas de se montrer plus sensible et émouvante entre deux gerbes de sang, des scènes d'action très violentes et un humour qui fonctionne : Monkey ne se sent pas à sa place chez les humains ou chez les singes, sa relation avec Bryce devient de plus en plus compliquée, il s'éprend vaguement de la nièce du candidat aux élections, et lorsqu'il tente de renouer avec son espèce en partant dans les montagnes, il n'amène avec lui que violence et désolation.

D'ailleurs, c'est peut-être là mon seul vrai bémol en ce qui concerne cet aspect de la série : l'épisode 08, plus "émotionnel", se consacre donc au retour de Monkey chez les singes, mis en parallèle de l'origin story de Bryce, avec son enfance difficile, etc. Et ces deux sous-intrigues m'ont semblé un peu trop faciles et convenues, une manière simpliste d'expliquer les traumatismes des deux personnages - après, peut-être était-ce déjà comme ça dans les comic-books, mais bon...

(et puis il faut reconnaître que la série ne brille pas forcément par son originalité, donc ces clichés sont finalement assez logiques, je suppose)

Le reste de la série s'articule autour des différents "caïds" de la pègre, dont Monkey et Bryce remontent les échelons un par un, passant par des environnements assez variés : pas le temps de s'ennuyer, tout est plutôt bien géré, c'est dynamique et bien doublé, bref, ça marche plutôt bien, même si par moments, l'illustration musicale un peu hipster cool rétro-60s (chansons en français, etc) se marie mal avec le reste du programme.

Ça mérite un coup d'œil, donc, si on aime le genre, en regrettant tout de même que la porte ouverte sur une saison 2 ne débouchera probablement sur rien.

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