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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Doctor Who - Le Pouvoir du Docteur (2022)

Publié le 19 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, Comédie, BBC, Who

Après une saison 13 sérialisée médiocre au possible, et des épisodes spéciaux inégaux en 2022, place à l'ultime épisode spécial de l'ère Chibnall/Whitaker, un Power of the Doctor diffusé en octobre dernier, un peu avant Halloween, et qui n'a pas forcément su convaincre les critiques de par son côté un peu bordélique... 

Doctor Who - The Power of the Doctor (2022) :

Après s'être séparé de Dan, déposé sur Terre, le Docteur et Yaz découvrent une sinistre machination ourdie par les Daleks, les Cybermen et le Maître avec pour objectif l'annihilation de l'humanité...

Difficile de mieux résumer cet épisode spécial effectivement bordélique, qui part dans toutes les directions, multiplie les éléments disparates, les clins d'œil, le fanservice, etc, de manière totalement décousue et désordonnée... du Chris Chibnall typique dès qu'il tente de faire dans l'épique et dans le spectaculaire, en somme.

Et le résultat, c'est un métrage de 90 minutes qui ne séduit ni n'intéresse jamais vraiment, et qui échoue totalement à impliquer émotionnellement dans ce qui est pourtant le baroud d'honneur de son actrice principale. Non seulement parce qu'il déroule des clichés et des rebondissements patauds (le Maître qui se laisse capturer et emprisonner... pour d'obscures raisons ; tout ce qui a trait à Raspoutine), mais aussi parce que Whitaker passe son temps à passer d'une sous-intrigue à une autre, d'un lieu à un autre, finissant par être expulsée de son corps lorsque le Maître le lui dérobe (allergiques au cabotinage de Sacha Dewan s'abstenir !).

De quoi permettre à Chibnall de placer des apparitions anecdotiques de quelques Docteurs précédents et d'autres compagnons, comme autant de clins d'œil et de fanservice qui ne parleront vraiment qu'aux membres les plus âgés de la fanbase... avant de tout boucler de manière précipitée dans les dix dernières minutes de l'épisode spécial, dans un chaos précipité qui lasse plus qu'il ne captive.

Les questions laissées en suspens des multiples saisons précédentes, et tout le reste ? Mieux vaut oublier, Chibnall est passé à autre chose. Toujours frustrante, son écriture brouillonne multiplie les éléments sans lien pour tenter d'en créer un, et au final, on a presque plus l'impression d'un showrunner qui a condensé ici toutes les idées en vrac qu'il avait pour une ou deux nouvelles saisons, et qui a tenté d'en faire 90 minutes semi-cohérentes.

Et pourtant, il y a bien quelques moments qui fonctionnent, de ci de là, et notamment la toute fin, et les adieux du Doc à Yaz : preuve s'il en est que Whitaker et ses compagnons méritaient mieux que ce que Chris Chibnall a su leur proposer.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Harley Quinn, saison 3 (2022)

Publié le 17 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA

Troisième saison des aventures de Harley Quinn, une série qui, progressivement, a délaissé la provocation immature de ses premiers épisodes pour faire une place de plus en plus importante à la relation de Harley et de Poison Ivy, jusqu'à en faire un élément central de son propos, comme pour contrer les accusations de queerbaiting adressées à la première saison.

Un choix qui brosse joyeusement le web dans le sens du poil, mais qui risque aussi de phagocyter une série honnêtement moins drôle et aboutie que les critiques américains (et la série elle-même) ne semblent le penser...

Harley Quinn, saison 3 (2022) :

Alors que Harley et Ivy coulent ensemble des jours heureux, la scientifique peine à assumer ses ambitions écoterroristes ; en parallèle, la relation chaotique de Bruce Wayne et de Selina Kyle amène le riche héritier à se tourner vers le souvenir de ses parents, alors même qu'un long-métrage centré sur leur meurtre est sur le point de sortir en salles...

Pour être très honnête, je mentirais en disant que cette saison 3 m'a particulièrement convaincu.

De plus en plus, en effet, la relation Harley/Ivy est au centre de tout, au point que Poison Ivy devient presque la protagoniste principale de la saison, avec une Harley au second plan de la plupart des intrigues et des épisodes. Cette année, tout tourne autour d'Ivy, de son manque d'assurance, de son anxiété sociale, de ses projets et de ses désirs de terraformer Gotham, avec Harley dans un rôle de personnage-soutien, celui de la petite-amie bruyante et exubérante, qui passe son temps à l'encourager et à essayer de la faire sortir de sa coquille.

Le tout amenant, au fil de la saison, à la transformation de Frank en être tout puissant capable de ramener les plantes mortes à la vie, et à son enlèvement par un Bruce Wayne dépressif afin de tenter la résurrection de ses parents, ce qui déclenche une invasion de zombies végétaux dans Gotham (invasion devant être contrée par la Batfamily et Harley, qui se détourne progressivement du côté obscur).

Cet arc, en filigrane, sur un Bruce Wayne caricatural (comme tous les personnages de la série, cela dit), obsédé par ses parents jusqu'à provoquer une apocalypse, ne fonctionne que partiellement (la caractérisation outrée de tout le monde n'aide pas forcément), même s'il ouvre la porte à un épisode intriguant, qui remet Harley sur le devant de la scène, à l'occasion d'une plongée dans la psyché de Wayne, en mode Batman : The Animated Series. Et la conclusion du tout, avec Bruce envoyé en prison pour évasion fiscale, est à la fois étrangement premier degré et improbable, ce qui laisse dubitatif.

À l'identique, les autres personnages secondaires ne sont pas vraiment bien desservis par la saison : l'épisode spécial consacré au Joker qui se présente à la Mairie de Gotham, en mode sitcom 80s, laisse de marbre, malgré sa grosse dose de fanservice ; les mésaventures de King Shark dans son royaume sont une digression sans réel intérêt ; Clayface qui tourne dans le biopic de Thomas Wayne, c'est uniquement là pour faire du méta avec James Gunn et Billy Bob Thornton ; et James Gordon qui tente lui aussi d'être maire impose de trouver intéressante cette version du personnage, incapable, balbutiante et fébrile.

Bref, dans l'ensemble, quelque chose ne fonctionne pas réellement, cette année, et l'on se retrouve avec une saison tiraillée entre son désir de montrer Harley et Ivy en couple (avec tout un tas de rebondissements inhérents à de la sitcom de couple), celui d'illustrer en filigrane un virage de Harley vers l'héroïsme, et celui d'utiliser les personnages secondaires (et leurs doubleurs) pour partir dans les délires habituels des scénaristes.

Ponctuellement, ça fonctionne (l'épisode sur la psyché de Batman, la visite amusante en Louisiane avec Constantine et Swamp Thing, l'orgie de la Cour des Hiboux, certaines scènes ou idées çà et là) mais ça reste assez frustrant sur la longueur, à cause de ces choix d'écriture, et d'une animation un peu plus sommaire par moments.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Code Quantum, saison 1 - première partie (2022)

Publié le 15 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science-Fiction, Science Fiction, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, NBC, Histoire, Fantastique, Romance, Quantum

À la fois reboot (inutile) et suite de la série originale de 1989-1993 de Donald Bellisario, ce Quantum Leap version 2022 est donc une réquelle dont la diffusion de ses premiers huit épisodes a débuté en septembre dernier, sur NBC.

Au programme, une revisite de l'univers de la série originale, et des protagonistes plus divers, sous la supervision de Martin Gero, showrunner et producteur de The LA Complex, Stargate Atlantis, Bored to Death ou encore Dark Matter...

Code Quantum, saison 1 - première partie (2022) :

Trente ans après la disparition du Dr Sam Beckett dans le cadre du projet Code Quantum, le Dr Ben Song (Raymond Lee), à la tête de la nouvelle version de ce projet, choisit de faire un saut temporel imprévu sans expliquer ses motivations à ses collègues - Magic (Ernie Hudson), directeur du projet, Ian (Mason Alexander Park), le technicien en chef, Jenn (Nanrisa Lee), la responsable de la sécurité, et Addison (Caitlin Bassett), fiancée de Ben et observatrice qui l'accompagne dans tous ses sauts. Désormais perdu dans les couloirs du temps, amnésique, et sautant de corps en corps avec pour seul aide la présence holographique d'Addison, Ben tente de retrouver le chemin de son époque, tout en aidant les personnes dans lesquelles il s'incarne à chaque saut...

Une réquelle assez honorable, je dois dire, même si le tout souffle un peu le chaud et le froid. Déjà, parce que le programme s'est (bizarrement) débarrassé de tout ce qui faisait le charme de la série originale : la musique/le thème principal, l'énergie, l'aspect excentrique de la technologie, les bruitages lors du saut, les règles des sauts originaux (finis, les sauts limités à la vie du protagoniste)... et le charisme de tout ce petit monde (même si ça s'améliore avec le temps, Raymond Lee et Caitlin Bassett mettent du temps à s'imposer).

On sent aussi que la série a fait des concessions aux normes modernes de la télévision, tant à l'écran (la distribution a vu son curseur diversité poussé au maximum) que derrière (l'écriture privilégie une sérialisation plus prononcée, développant toute l'équipe du Projet et ses efforts pour résoudre le problème qui leur est posé), ce qui est une arme à double tranchant : d'un côté, cela permet d'étoffer un peu certaines zones d'ombre et le contexte du Projet Quantum Leap, tout en soulignant les liens avec la série d'origine, mais de l'autre, on s'aperçoit vite que ce développement éclipse un peu trop souvent les aventures de Ben Song, qui manquent fréquemment de substance et d'intérêt.

Car il faut bien l'avouer, la série ne brille pas par son écriture : fréquemment, l'exposition est maladroite, les dialogues simplistes, la caractérisation peu mémorable (la hackeuse repentie et ses daddy issues, *soupirs*) ; les sauts ont une forte tendance à s'appuyer sur la béquille de la nostalgie pour les années 70-80, sans que la direction artistique ne suive vraiment ; les aventures de Ben semblent régulièrement sous-développées...

Rien de rédhibitoire, et il serait faux de dire que la série originale brillait par la profondeur de tous ses scripts. Néanmoins, on ne retient pas grand chose des histoires de cette première demi-saison, si ce n'est l'épisode d'Halloween (un exorcisme qui vire au whodunit) plutôt amusant, qui rappelle l'épisode équivalent de la série originale...

Ajoutez à cela des effets visuels fréquemment très limités (voire même ratés), et voilà, un Quantum Leap 2022 qui ne fait pas de vagues, qui n'est pas exceptionnel, mais qui, étrangement, fonctionne à peu près, ou du moins, semble destiné à fonctionner une fois sa période de rodage terminée.

La série a du potentiel, la distribution n'est pas désagréable, et Gero semble avoir une vision globale pour certaines des grandes lignes du programme (même si j'ai mes doutes sur l'intérêt ou la pertinence de certains de ses choix), donc on verra bien comment tout cela aura évolué au terme de la diffusion de la deuxième moitié de saison (10 épisodes), qui a repris en janvier.

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QUINZAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Dragon Age - Absolution, saison 1 (2022)

Publié le 14 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Télévision, Netflix, USA, Romance, Animation

Une unique saison de six épisodes de 20 minutes, conçus en coproduction avec BioWare : voilà le contenu de cette première fournée de Dragon Age : Absolution, production Netflix prenant place dans l'univers des jeux vidéo Dragon Age, et tentant de faire le pont entre le précédent jeu DA, et le prochain.

Dragon Age - Absolution, saison 1 (2022) :

Un groupe d'aventuriers - Miriam (Kimberly Brooks), une voleuse elfe au passé d'esclave ; Hira (Sumalee Montano), son ex-compagne mage de l'Inquisition ; Roland (Phil LaMarr), un mercenaire humain ; Qwydion (Ashly Burch), une mage Qunari ; Lacklon (Keston John), un nain grincheux ; et Fairbanks (Matthew Mercer) - tente de dérober le Circulum Infinitus, un objet mystique, des mains de Rezaren (Josh Keaton), l'un des sorciers qui étudient l'artefact...

Au programme, beaucoup d'action, mais aussi un développement des personnages et de leurs relations assez honorable pour 6 petits épisodes à ce point compressés : pour être totalement franc, étant absolument novice de l'univers Dragon Age, j'ai eu un peu de mal avec les premiers moments de la série, qui n'est pas franchement très facile d'accès pour les spectateurs non-familiers du lore de la franchse.

Qui plus est, j'ai rapidement levé les yeux au ciel en découvrant le protagoniste central de toute l'histoire, une elfette LGBTQ rebelle et caractérielle au sombre passé d'esclave, qui lui donne un caractère tourmenté, mais ne l'empêche pas d'être une tornade indestructible sur le champ de bataille.

Pas franchement le summum de l'originalité, mais quelque part, c'est un peu comme avec les personnages de Vox Machina : on est dans les clichés du medfan peu inspiré, dans de la création de rôliste peu originale, et il faut faire avec.

Tout comme il faut faire avec une diversité assez maladroite et avec un style graphique typiques de Netflix...

Heureusement, après quelques épisodes de mise en place, Dragon Age Absolution décolle plutôt bien, et s'avère finalement agréable à suivre, quand bien même le tout ne serait qu'une succession de scènes d'action. C'est visuellement réussi, dynamique, et assez pêchu, ce qui permet de bien faire passer la pilule quand arrive cette fin ouverte en forme de "à suivre dans le prochain jeu Dragon Age !".

Pas forcément une mini-série exceptionnelle, mais elle remplit son office. 

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1753 : Avalonia, l'étrange voyage (2022)

Publié le 12 Janvier 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Disney, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avalonia, l'étrange voyage (Strange World - 2022) :

Pays lointain entouré de montagnes infranchissables, Avalonia a longtemps été le lieu des aventures de la famille Clade, menée par Jaeger (Dennis Quaid), un aventurier obsédé par l'idée de franchir les montagnes et disparu en expédition. Son fils Searcher (Jake Gyllenhaal), d'un tempérament plus posé, a depuis découvert le Pando, une plante luminescente qui, rapidement, est devenue une source d'énergie inépuisable pour tout le pays. Jusqu'à ce qu'une maladie étrange frappe le Pando : Searcher, son fils Ethan (Jaboukie Young-White), sa femme Meridian (Gabrielle Union) et un groupe d'explorateurs partent alors à l'aventure dans les entrailles d'Avalonia, pour tenter de découvrir l'origine de ce mal... 

Dernier film d'animation des Studios Disney, écrit par la scénariste de Raya et dirigé par le réalisateur de Big Hero 6, Avalonia a fait un bide monumental, à la fois pour des raisons politiques (Disney a mis fortement l'accent sur la diversité de ses personnages, et Ethan, l'un des co-protagonistes, est ouvertement gay... ce qui est assez mal passé dans certains pays), mais aussi parce que le film a eu droit à un marketing ultra-limité et à une sortie en catimini, notamment en France, pour d'obscures raisons commerciales relatives à Disney +.

C'est dommage, car Strange World déborde d'inventivité visuelle et graphique, rendant un hommage sympathique aux récits d'aventures pulp à l'ancienne et à la science-fiction des 60s : c'est dynamique, amusant, le bestiaire est ludique, et le tout se regarde facilement... même si, pour être totalement franc, ça s'arrête là.

Les problèmes générationnels et autres daddy issues des personnages principaux sont assez convenus, l'écriture est un peu mollassonne (le film devrait avoir beaucoup plus d'énergie et de momentum, en lieu et place de ces occasionnels creux et autres tunnels de dialogue), les thématiques et métaphores (notamment écologiques) sont assez classiques, et le rebondissement de la dernière ligne droite du film aura été deviné bien à l'avance par les spectateurs attentifs, ou qui ont déjà vu Le Voyage Fantastique ou l'Aventure Intérieure.

Et la bande originale de Henry Jackman, particulièrement symphonique et orchestrale, tente d'évoquer, elle aussi, par des envolées épiques et spectaculaires, le travail des compositeurs des années 80, mais ne parvient pas réellement à marquer les esprits (du moins, dans le film, il en va peut-être autrement lors d'une écoute indépendante).

Bref : en tant que film d'aventures, Avalonia est tout à fait honorable, un long-métrage distrayant et bigarré aux visuels et aux idées graphiques qui font presque oublier son script balisé et son exécution assez générique (problèmes déjà présents dans Raya).

Presque.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1752 : Il était une fois 2 (2022)

Publié le 11 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Animation, Aventure, Critiques éclair, Jeunesse, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Il était une fois 2 (Disenchanted - 2022) :

Mariés depuis des années et parents d'un jeune bébé, Giselle (Amy Adams) et Robert (Patrick Dempsey) décident de quitter New York pour aller s'installer en banlieue, à Monroeville, où règne Mavina Monroe (Maya Rudolph), membre de la famille fondatrice de la ville. Mais rapidement, les tensions entre Giselle et sa belle-fille rebelle, Morgan (Gabriella Baldacchino) amènent la princesse à faire un souhait dangereux : celui de transformer sa vie en conte de fées. Mais le vœu tourne mal, et c'est toute la bourgade qui est transformée en Monrolasia, alors même que Giselle se transforme progressivement en belle-mère acariâtre, maléfique et désireuse de détrôner la reine Mavina...

Forcément, quand on prend le premier Enchanted (pour lequel j'ai énormément de sympathie), mélange de comédie romantique new-yorkaise moderne, de comédie musicale, de récit façon fish out of water, de pastiche de conte de fées et d'hommage au cinéma Disney, le tout chapeauté par Kevin Lima, un ancien animateur Disney ayant porté le projet à bout de bras et retravaillé le script d'origine pendant plusieurs années, et conçu lui-même la partie animation 2d du film... et que l'on attend 15 ans pour mettre en chantier une suite, sans Kevin Lima, en confiant l'animation 2D à un obscur studio canadien, et en évacuant les 2/3 de la formule du premier film (adieu New York, adieu la romance, adieu le fish out of water, remplacés par du mélodrame familial écrit par une ancienne scénariste de la série Il était une fois), ça coince.

Pourtant, sur le fond, il y a des idées intéressantes : le fait de faire de Giselle une belle-mère de conte de fées, sa rivalité avec une autre reine maléfique (Maya Rudolph, qui ne cabotine pas trop), l'inversion du récit, qui transforme une banlieue américaine en bourgade féérique... mais l'exécution pèche à tous les niveaux.

L'animation 2d est fauchée et approximative (un comble !), les effets numériques très inégaux (quelques incrustations ne semblent pas finalisées), l'humour est laborieux (le gimmick de Pip, l'écureuil transformé en chat, les deux sbires de Malvina), le film prend un temps fou à se mettre en route (plus de 35 minutes avant le vœu funeste), la photographie est tout simplement laide (avec un filtre de diffusion constant), les costumes sont assez cheaps, les chansons sont toutes génériques et oubliables (sauf une chanson précise, celle du premier "duel" Giselle/Mavina, un morceau amusant et dynamique, à la mise en scène ludique), et la réalisation, pourtant signée d'Adam Shankman (réalisateur de comédies musicales), est étrangement plate et mollassonne.

Quand à la distribution, tout le monde a pris un coup de vieux, forcément (certains plus que d'autres), mais les acteurs font clairement tout leur possible pour donner vie à leur personnage, Amy Adams en tête. Ce n'est cependant pas assez pour contrer tous les défauts du métrage, et notamment son scénario paradoxalement à la fois brouillon, trop dense, et creux (toute la dernière ligne droite, par exemple, est assez générique et insipide, et tombe totalement à plat). En même temps, le film frôle les deux heures, donc ce n'est guère surprenant.

Une vraie déception qui reste regardable, mais qui ressemble en fait plus à une suite DTV du film original qu'à une véritable suite cinéma digne de ce nom.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1751 : Troll (2022)

Publié le 10 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Norvège, Fantastique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Troll (2022) :

Lorsqu'un chantier dans une montagne norvégienne libère une créature de légende qui commence alors à arpenter le pays, semant la destruction sur son passage, seule Nora Tidemann (Ine Marie Wilmann), une paléontologue, sait à quoi ils sont confrontés : la Norvège doit faire face à un Troll de légende, comme l'avait prédit son père Tobias (Gard B. Eidsvold), pourtant toujours considéré comme un excentrique...

Ah, pourtant, je voulais l'apprécier, celui-là... J'ai toujours eu beaucoup de sympathie pour les mythes et le bestiaire norvégiens, et j'étais curieux de voir ce que Roar Uthaug (Tomb Raider) allait pouvoir nous concocter sur le thème du Troll. Mieux encore, l'accueil critique enthousiaste laissait présager de quelque chose d'amusant et d'original.

Et puis finalement, déception. Troll se contente d'être "Godzilla, mais à la sauce norvégienne", un film catastrophe ultra-basique et dérivatif qui accumule les poncifs du genre, et les dissimule à peine derrière des éléments mythologiques norvégiens... malheureusement, peu ou prou déjà utilisés dans le Troll Hunter d'André Øvredal, mais ici de manière moins ludique.

Bref, un blockbuster Netflix assez quelconque, qui n'a réellement pour lui que des effets spéciaux plutôt réussis, et qui frustre par son cruel manque d'originalité, d'imagination, de fantaisie et d'intérêt.

2.75/6 (peut-être un peu plus si on n'a jamais vu un Godzilla ou Troll Hunter)

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Un film, un jour (ou presque) #1750 : Magnum Dopus - The Making of Jay and Silent Bob Reboot (2020)

Publié le 9 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Documentaire, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Magnum Dopus - The Making of Jay and Silent Bob Reboot (2020) :

Comme son nom l'indique, un making of d'une heure 40 environ, et qui retrace la genèse et la réalisation, en mode journal de tournage chronologique commenté par Kevin Smith lui-même, de Jay et Silent Bob Reboot, premier long-métrage de Smith à avoir été tourné après sa crise cardiaque quasi-fatale.

Le film étant une sorte de film-somme, l'occasion pour Smith de faire le bilan de sa carrière, et de ramener toutes ses créations sur le devant de la scène, ce documentaire en suit les traces directes : assez répétitif (on voit Smith remercier tout le monde, applaudir ses équipes, les figurants, etc, à chaque étape du tournage, comme pour persuader le spectateur que Smith est réellement humble, respectueux et sympathique - chose dont on n'a jamais vraiment douté, quoi que l'on pense du travail de Smith), il revient en détail au gré du tournage sur chaque caméo, sur chaque influence, sur chaque scène importante aux yeux de Kevin Smith, etc... et fréquemment, le tout se finit dans les louanges, l'émotion et la larmichette.

Pas forcément surprenant, puisqu'au delà de ses caméos et de toutes les ficelles habituelles du cinéma de KS, J&SBR possédait aussi un noyau émotionnel assez fort, produit de la prise de conscience de Smith vis à vis de sa mortalité et de l'importance de sa fille dans sa vie.

Après, on peut aussi se rappeler que depuis, il a réalisé Clerks 3, là aussi sorte de film-somme revenant encore en détail sur le traumatisme lié à sa crise cardiaque, et l'on peut se demander si en décidant, comme il l'explique à la fin de ce making-of, de cesser de faire des films "où il n'est pas lui-même", pour se concentrer sur ce qu'il fait le mieux - parler de lui et de son monde - KS ne va pas finir par se répéter encore et encore.

Ah, mais on me fait signe que c'est déjà l'une des principales critiques lui étant adressées depuis des années... Bref. Un documentaire pour les fans, comme une grande partie du cinéma de Smith depuis bien longtemps.

3/6 

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Blog Update ! - Décembre 2022 - Bilan Christmas Yulefest 2022

Publié le 8 Janvier 2023 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Review, Les bilans de Lurdo, Christmas, Yulefest, Noël

Les Rois mages sont arrivés, et avec eux se termine la période des fêtes de fin d'année : toujours un moment doux-amer, celui des bilans et des mises au point ; il en va de même sur le blog des Téléphages Anonymes, avec le bilan de la Christmas Yulefest 2022, notre marathon annuel de films de Noël en tout genre...

01 - Un Noël de rêve en Suisse (2022) - 2.5/6

02 - Il faut sauver la boutique de Noël (2022) - 2.5/6

03 - Noel Next Door (2022) - 3.75/6

04 - Krampus : The Naughty Cut (2015) - 4.5/6

05 - A Cozy Christmas Inn (2022) - 2.5/6

06 - Le Mystère de Noël (2019) - 3/6

07 - A Gingerbread Christmas (2022) - 2.75/6

08 - Ghosts of Christmas Always (2022) - 4.25/6

09 - Noël tombe à pic (2022) - 2.25/6

10 - Lights, Camera, Christmas! (2022) - 3.75/6

11 - Les Six Pères Noël (2022) - 2.25/6

12 - Christmas at the Golden Dragon (2022) - 3.75/6

13 - A Christmas Number One (2021) - 4/6

14 - Christmas Bedtime Stories (2022) - 1.5/6

15 - Spirited : l'esprit de Noël (2022) - 3.75/6

16 - Three Wise Men and a Baby (2022) - 4/6

17 - Christmas with You (2022) - 3.25/6

18 - My Southern Family Christmas (2022) - 3.5/6

19 - Prancer : un conte de Noël (2022) - 3.75/6

20 - A Christmas... Present (2022) - 1/6

21 - Noël en héritage (2022) - 2/6

22 - A Royal Corgi Christmas (2022) - 2.75/6

23 - Un mystère de Noël (2022) - 3.25/6

24 - A Tale of Two Christmases (2022) - 2.25/6

25 - The 12 Days of Christmas Eve (2022) - 2/6

26 - Haul out the Holly (2022) - 3.75/6

27 - Menorah in the Middle (2022) - 4/6

28 - A Christmas Cookie Catastrophe (2022) - 2.75/6

29 - A Christmas Karen (2022) - 4.25/6

30 - Une bague pour deux (2022) - 3.5/6

31 - Le journal de Noël (2022) - 4/6

32 - Violent Night (2022) - 3.75/6

33 - Santa Camp (2022) - 3/6

34 - Noël chez les Campbell (2022) - 2.25/6

35 - Reindeer in Here (2022) - 3/6

36 - 'Twas the Night Before Christmas (2022) - 3.75/6

37 - Scrooge : un (mé)chant de Noël (2022) - 3/6

38 - A Fabled Holiday (2022) - 3.5/6

39 - Les Gardiens de la Galaxie : Joyeuses Fêtes (2022) - 4.25/6

40 - La Famille Claus 3 (2022) - 3.5/6

41 - A Christmas Story Christmas (2022) - 4.5/6

42 - Hanukkah on Rye (2022) - 2.5/6

43 - Christmas on Candy Cane Lane (2022) - 2/6

44 - The Royal Nanny (2022) - 2.75/6

45 - B&B Merry (2022) - 2.75/6

46 - Ton Noël ou le mien ? (2022) - 3.5/6

47 - All I Didn't Want for Christmas (2022) - 4/6

48 - Noël au drive-in (2022) - 3.5/6

49 - Must Love Christmas (2022) - 3.75/6

50 - The Holiday Sitter (2022) - 3.5/6

51 - Christmas at the Ranch (2021) - 3.75/6

52 - A Holiday Spectacular (2022) - 3/6

53 - This is Christmas (2022) - 3.75/6

54 - A Big Fat Family Christmas (2022) - 3/6

55 - Five More Minutes : Moments like these (2022) - 2.25/6

56 - Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022) - 2.75/6

57 - Christmas Carole (2022) - 2.5/6

58 - Snow Day (2022) - 2.25/6

59 - La vérité sur les Rois Mages (2022) - 3.75/6

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# Bilan :

Toujours plus de chaînes, toujours plus de plateformes de streaming, et toujours plus de diffusions, cette année : faire un tri préalable est désormais indispensable pour espérer s'en sortir parmi les 150+ films de Noël diffusés outre-Atlantique entre fin octobre et fin décembre.

D'où un nombre de films critiqués limités à 60 (59, techniquement), et une première constatation : lorsque Hallmark laisse ses acteurs s'amuser, passer derrière la caméra ou à l'écriture, apparaître dans les téléfilms des copains, tout de suite, le niveau remonte notablement.

Haul out the Holly, Three Wise Men and a Baby, Noel Next Door, Lights, Camera, Christmas !, Christmas at the Golden Dragon, Twas the Night before Christmas, autant de productions Hallmark se démarquant suffisamment du lot pour se placer sur le haut du panier de la saison 2022, avec notamment un ton plus décontracté, une distribution plus diverse et originale, et des sujets souvent moins balisés.

Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'Hallmark n'a pas produit une demi-tonne de téléfilms insipides et génériques... mais pas tant que la concurrence, de Netflix à Lifetime en passant par CBS, UpTV et autres.

Ça et là, on trouve bien quelques récits sympathiques, que ce soit aux USA ou en Angleterre (ici, Must Love Christmas, là, A Christmas Number One), quelques plus grosses productions aux sorties cinématographiques (ou assimilées), comme Violent Night ou Spirited, de quoi donner, in fine, une saison plutôt agréable à suivre, avec des pics plus prononcés que lors des saisons précédentes, et des creux moins profonds.

Une saison épuisante à passer en revue, mais finalement assez intéressante...

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# Film(s) du mois :

Un top 5 qui se joue dans un mouchoir de poche, dominé par le très bon Ghosts of Christmas Always, une production Hallmark surprenante et ambitieuse. On peut aussi citer All I didn't want for Christmas, une relecture rigolarde et impertinente du genre du "souhait magique exaucé à Noël" ; A Christmas Karen, une adaptation moderne et sarcastique du Conte de Noël de Dickens ; A Christmas Story Christmas, une suite tout à fait honorable du Christmas Story de Bob Clark ; ou encore Three Wise Men and a Baby, une revisite légère de Trois hommes et un couffin/bébé, à la sauce Hallmark...

Mention spéciale à A Christmas Number One, une comédie anglaise musicale ; Menorah in the Middle, une version Hanoucca de la comédie romantique festive traditionnelle ; le Journal de Noël, un téléfilm Netflix s'inscrivant dans une certaine tradition mélodramatique et émotionnelle ; ou encore l'épisode spécial de Noël des Gardiens de la Galaxie, plutôt attachant.

Et puis il y a tous ces films notés 3.75/6, qui méritent le coup d'œil, même s'ils ne sont pas parfaits ou exceptionnels.

# Flop(s) du mois :

Là, contrairement au top 5, pas d'hésitation : les pires films de la saison sont facilement identifiables, à commencer par A Christmas... Present, le film de Noël religieux et prosélyte de Candace Cameron Bure. Et histoire de continuer sur la lancée, Christmas on Candy Cane Lane, une autre production GAF produite par CCB, et mettant en scène sa meilleure copine et collègue Andrea Barber.

Deux métrages aux défauts différents (le premier est imbuvable et niais, le second est fauché et bancal), auxquels se joint Christmas Bedtime Stories, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries en mode larmoyant, façon "nos soldats sont formidables", et à la conclusion ne méritant qu'un facepalm.

À tout cela, on peut ajouter 12 Days of Christmas Eve, une énième relecture de ce type de récit, avec un Kelsey Grammer en surjeu ; et Noël en héritage, un téléfilm de la saison précédente, générique au possible, et alignant tous les clichés les plus éculés du genre.

# Petit écran :

Pas beaucoup de séries télévisées, cette année, contrairement à l'année précédente, et malheureusement, un Super Noël, la série qui a plus que déçu, à la fois approximatif, bordélique, dérivatif et bien trop proche, qualitativement parlant, du troisième volet des films Super Noël, pour être une suite satisfaisante.

Et puis n'oublions pas l'épisode spécial Noël de Murderville, amusant, mais finalement assez anecdotique.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes pendant une petite semaine, avec des critiques cinématographiques quotidiennes, puis passage à un rythme plus décontracté jusqu'à fin janvier, avec une quinzaine série aux publications tous les deux jours, jusqu'au début de la quinzaine Saint Valentin, début février, où tout reviendra à la normale...

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Christmas Yulefest 2022 - Les bilans de Lurdo : Who Killed Santa ? A Murderville Murder Mystery (2022)

Publié le 7 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Télévision, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Critiques éclair, USA, Netflix, Review

Épisode spécial Noël de cette série comique made in Netflix, qui plonge, dans chaque épisode, ses invités dans une enquête scénarisée qu'ils doivent résoudre, en improvisation totale, aux côtés d'un Will Arnett bien décidé à leur mettre des bâtons dans les roues.

Who Killed Santa ? A Murderville Murder Mystery (2022) :

Après une première saison de Murderville amusante mais très inégale (car reposant sur les talents d'improvisation des invités de chaque épisode et dépendant forcément des antécédents et de la spontanéité de chacun, voici donc une enquête à la durée XXL (50 minutes au lieu de la petite demi-heure habituelle), avec pour invités Maya Rudolph et Jason Bateman (et Pete Davidson, vers la fin), habitués de l'exercice de l'improvisation, et toujours très bons clients pour ce genre de programme.

Le résultat, c'est un épisode amusant, avec un Bateman pince-sans-rire qui se prête totalement au jeu et fait le con, tentant de faire rire un Arnett qu'il connaît très bien ; une Maya Rudolph qui en fait trois tonnes (sans surprise) et passe presque plus de temps à rigoler qu'à participer ; un Pete Davidson paumé mais qui joue le jeu ; et des invités qui décident de saboter totalement l'enquête à la toute fin en désignant des coupables WTF, ce qui provoque le fou-rire de tout le monde, y compris l'équipe technique hors-champ.

Un Christmas Special rigolo, en somme.

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Christmas Yulefest 2022 - 59 - La vérité sur les Rois Mages (2022)

Publié le 6 Janvier 2023 par Lurdo dans Documentaire, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Religion, Espagne, Amazon, Review, Fantastique

Les Rois sont arrivés ! Et chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest touche à sa fin.... 

La vérité sur les Rois Mages (Los Reyes Magos : La verdad - 2022) : 

Un mockumentaire espagnol produit pour Amazon qui suit les trois Rois Mages (Mauro Muñiz de Urquiza, Javier Carramiñana Moya, Pedro Gutiérrez Burgos) fatigués, has beens et dépassés par la popularité de Santa Claus et des streamers en tous genre, qui engagent les services d'une nouvelle agente (Camila Viyuela) pour tenter de se remettre au goût du jour pour leur prochaine tournée. Avec au programme relooking, programme sportif, médias sociaux et tutti quanti.

Amusant, bien qu'un peu anecdotique sur la durée, et avec un rythme plutôt inégal. Ça se regarde, cela dit, et les trois Rois Mages ont des personnalités suffisamment affirmées (un est un peu vaniteux et accro aux réseaux sociaux, l'autre est un vieux grincheux, le troisième un Michael Scott en puissance dont la magie est en panne) pour être à la fois attachants, amusants et intrigants.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 58 - Snow Day (2022)

Publié le 5 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Musique, Nickelodeon, Paramount, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Snow Day (2022) : 

Adolescent maladroit amoureux en secret de la belle Claire (Shelby Simmons), Hal (Ky Baldwin) décide de tenter le tout pour le tout à l'occasion d'une journée blanche durant laquelle les écoles de la ville, enneigée, sont toutes fermées. Sa petite sœur Natalie (Michaela Russell), elle, est bien décidée à prolonger ces vacances improvisées en empêchant le conducteur de la déneigeuse (Jerry Trainor) de passer...

Remake du Jour Blanc de 2000 (téléfilm assez inégal et oubliable) pour Nickelodeon et Paramount +, ce Snow Day 2022 a la mauvaise idée d'être une comédie musicale façon Disney Channel, ce qui, forcément, pose déjà un problème de taille lorsque ce côté musical s'avère insipide et générique au possible.

Autre souci : cette nouvelle version se concentre à 75 % sur le côté romantique de ses adolescents, ce qui déséquilibre fortement le tout, mène à des numéros musicaux tout droit sortis d'un High School Musical, et ne laisse qu'une place mineure aux autres personnages, les mésaventures de la petite sœur impertinente et de Jerry Trainor exceptées.

Et comme le tout propose une interprétation souvent très... Nickelodeon, ce Snow Day 2022 lasse assez rapidement. M'enfin ça plaira peut-être au public visé, et j'avoue que les extérieurs enneigés canadiens sont toujours très agréables à l'image.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 57 - Christmas Carole (2022)

Publié le 4 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, UK, Sky, Christmas, Noël, Yulefest, Review

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Christmas Carole (2022) :

Patronne cynique et amère dont la grande entreprise de décorations de Noël est sur le point d'être revendue à un géant américain, Carole McKay (Suranne Jones) est prévenue par l'esprit de sa mère qu'elle va recevoir la visite de trois esprits (Jo Brand, Nish Kumar, Jonty Stephens, Ian Ashpitel)  la nuit de Noël, afin de l'aider à retrouver l'esprit de Noël et de changer son comportement...

Un téléfilm spécial d'une soixantaine de minutes qui revisite le Christmas Carol de Dickens à la sauce moderne et british... et ça s'arrête plus ou moins là.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le tout ne décolle malheureusement jamais vraiment et reste trop balisé, malgré quelques efforts pour rendre le film un peu décalé et british, comme par exemple ces deux fantômes des Noël passés, deux acteurs imitant apparemment des présentateurs anglais d'il y a plusieurs décennies.

Ça amusera probablement les Anglais, mais le métrage peine par ailleurs à maintenir un rythme et une énergie suffisantes pour tenir ses 66 minutes, et pour justifier son côté émotionnel : l'épiphanie de Carole arrive un peu trop tôt, l'humour est trop peu présent, les postiches sont discutables, et si c'est bien interprété, le spectateur reste bien trop passif devant le film, jamais particulièrement diverti, impliqué, ou surpris par ce que pourrait proposer le métrage.

2.5/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 56 - Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022)

Publié le 3 Janvier 2023 par Lurdo dans Télévision, NBC, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Musique, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Dolly Parton's Magic Mountain Christmas (2022) :

Alors qu'elle prépare un Christmas Special pour NBC, Dolly Parton peine à retrouver l'esprit des Noël d'antan. Heureusement, elle reçoit la visite de trois entités très spéciales (Billy Ray Cyrus, Willie Nelson, Zach Williams) dont les conseils et la sagesse lui permettent de célébrer les fêtes de fin d'année comme il se doit... en chansons.

Un Christmas Special très métadiscursif, se moquant gentiment du concept d'un Christmas Special tourné pour NBC tout en en tournant un pour NBC, et qui permet à Dolly de faire défiler des guests musicaux en articulant une très vague intrigue sur son désir de retrouver le goût de Noël et de la simplicité d'antan.

Autant être très clair, ce Magic Mountain Christmas est très médiocre, bourré de numéros approximatifs (la chanson avec un Jimmy Fallon totalement autotuné et doublé pour les passages dansés fait se demander ce qu'il fait là) et de chansons sirupeuses pas très mémorables (et souvent très portées sur Jésus et Dieu, etc, country oblige).

C'est du Dolly, ni plus ni moins, et donc ça a assez mal vieilli, c'est retapé de partout à l'arrache, et c'est assez kitsch (voir aussi C'est Noël chez nous, qui était plus ambitieux), mais ça a aussi le bon goût de ne jamais se prendre trop au sérieux, d'être ouvert d'esprit, tolérant et jamais moralisateur, alors même que le tout est fortement imprégné de religion.

3 - 0.25 pour la prise de son et/ou le mixage audio défaillant(s) dès qu'un personnage est hors-champ = 2.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 55 - Mon Miracle de Noël (2022)

Publié le 2 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Romance, Review, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Mon Miracle de Noël (Five More Minutes - Moments like these - 2022) :

Quatre ans après la mort de son mari, Kaitlyn (Ashley Williams) et son fils Adam (Brady Droulis) retournent passer les Fêtes dans leur belle-famille et profitent de l'occasion pour mettre en vente la maison familiale, conçue par feu son époux. Pour l'y aider, elle reçoit l'aide de Matthew (Lucas Bryant), un ami d'enfance de son époux décédé...

Parce qu'apparemment, c'est devenu la mode, chez Hallmark, de prendre une chanson country sirupeuse et d'en utiliser le titre pour la décliner en une série de téléfilms vaguement liés (voir par exemple les "Time for Me/You/Them/Us/Him to come home for Christmas", sortis chez nous sous les titres À la maison pour Noël, Le fabuleux bal des neiges, L'amour revient toujours à Noël...), voici le deuxième épisode de l'anthologie des Five More Minutes, après un premier volet, l'année dernière, mettant Nikki DeLoach en vedette.

Une Nikki DeLoach qui, d'ailleurs, a ici un petit caméo, dans un téléfilm centré sur une Ashley Williams en mode mélodrame... et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire de positif sur ce FMM 2 : Moments like this.

Je ne sais pas vraiment ce qui pose le plus problème, en fait : déjà, une incompatibilité d'énergie entre Ashley Williams (habituellement pétillante et solaire) et l'ensemble du récit et de la production, larmoyants et mollasson ; ensuite, une écriture ultra-bancale, avec toute une mise en place et des dialogues dont il semble manquer des morceaux, de la logique, du liant, pour que tout fonctionne et paraisse naturel, notamment au niveau des motivations des personnages ; la direction artistique assez fauchée, avec des morceaux de coton dans la rue ensoleillée pour faire "neige hivernale" ; et puis il y a un côté assez niais dans cette histoire, avec le mari décédé qui envoie des signes à son fils et à sa veuve, les enfants qui ne jouent pas très bien, et cette tendance à surligner maladroitement toutes les œuvres caritatives de la famille (je ne connais pas beaucoup d'enfants de 10 ans qui s'exclament spontanément, dans la rue, à quelques jours de Noël, "Maman, allons prendre part à une œuvre de charité, c'est notre nouvelle tradition de Noël !").

Bref, je n'ai pas du tout accroché, et ça a même fini par m'agacer. Et pourtant, je partais avec un à priori positif, vu que j'apprécie généralement Ashley Williams et ses films.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2022 - 54 - A Big Fat Family Christmas (2022)

Publié le 1 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

A Big Fat Family Christmas (2022) :

Photojournaliste à San Francisco, Liv Chang (Shannon Chan-Kent) privilégie une vie discrète et anonyme, et, à l'approche des fêtes de fin d'année, redoute la grande fête de quartier que ses parents (Tia Carrere, Yee Jee Tso) organisent chaque année pour Noël. Mais Henry (Shannon Kook), son nouveau collègue, a décidé de couvrir cette fête pour son premier article, sans savoir que la famille de Liv est impliquée : celle-ci décide alors de lui cacher la vérité, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Deuxième téléfilm "asiatique" produit par Hallmark pour ces fêtes de fin d'année, ce Big Fat Family Christmas (un titre médiocre au possible) a beaucoup en commun, thématiquement, avec le Christmas at the Golden Dragon de mi-novembre : même accent mis sur l'importance de l'intégration, de la communauté, sur le soutien des voisins entre eux, sur l'héritage, les traditions, etc, etc, etc

Un peu de diversité de culture qui fait toujours plaisir à voir, même si, je dois bien l'avouer, le métrage ne m'a pas vraiment passionné : le couple principal est assez terne, ça frôle parfois la visite touristique de San Francisco (ce qui n'est pas très festif, filmé sous un ciel bleu et ensoleillé), et une fois la supercherie éventée (au bout d'une petite demi-heure), le film se déroule gentiment en pilotage automatique, misant beaucoup sur le capital sympathie de certains de ses acteurs et sur son message positif, et la conclusion pleine de bons sentiments découle directement d'une grosse ficelle scénaristique qui fait lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Pas mauvais, en soi, mais 3/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2022 - 53 - This is Christmas (2022)

Publié le 1 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Romance, UK, Sky, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Drame

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

This is Christmas (2022) :

Habitués à se croiser dans le train de banlieue qu'ils prennent tous les jours, les passagers d'un wagon décident, à l'initiative d'Adam (Alfred Enoch), d'organiser ensemble une fête à l'approche de Noël, afin d'apprendre à mieux se connaître... De quoi susciter bien des rapprochements, romantiques ou autres.

Une comédie dramatique festive à l'anglaise, où la romance n'est que l'une des composantes d'un récit collectif et plein de bons sentiments, ma foi tout à fait regardable et agréable à suivre : la distribution est compétente et talentueuse, le rythme plutôt efficace, c'est visuellement honorable, il y a une petite touche de dépression hivernale et d'émotion, et dans l'ensemble, le tout ne sombre jamais vraiment dans le sirupeux ou le niais, même si l'on n'en est pas si loin que ça par moments.

Pas grand chose à dire de plus sur ce film, en fait, qui n'a pas d'autres ambitions que d'être un feel-good movie de Noël, ce qu'il parvient à accomplir.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 52 - Un Noël à Broadway (2022)

Publié le 31 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, Drame, Histoire, Télévision, USA

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Un Noël à Broadway (A Holiday Spectacular - 2022) :

À la fin des années 50, Maggie (Ginna Claire Mason), une jeune femme issue d'une famille très aisée, décide de profiter d'un passage à New-York pour, en secret, réaliser son rêve et devenir danseuse au sein de la troupes des New-York Rockettes...

Un projet ambitieux pour Hallmark, qui produit ce film en interne, en collaboration avec le Radio City Music Hall et le spectacle actuel des Rockettes qui s'y déroule pour les fêtes de fin d'année, cet Holiday Spectacular finit, étrangement, par sembler moulé sur les mésaventures de Mme Maisel

Même héroïne issue d'un milieu aisé et qui rêve de carrière artistique, même découverte de New-York, de ses cultures, etc, même émancipation, même semblant de message girl power... mais à la sauce Hallmark, c'est à dire en moins rythmé, en moins drôle, en moins percutant, en moins bien reconstitué, en moins bien écrit, et avec nettement moins de personnalité (Ginna Claire Mason est un peu fade, honnêtement).

Et parsemé d'extraits du spectacle, histoire de bien faire la promotion du Radio City Music Hall. D'ailleurs, en parlant de promotion, citons un souci de taille : la manière dont Hallmark, dans son téléfilm, sert tellement la soupe au Royal City et au spectacle des Rockettes que la chaîne réécrit l'histoire de l'Amérique, en oubliant totalement tout racisme ou toute ségrégation dans la société américaine. La troupe des Rockettes, notamment, a fait l'objet de nombreuses controverses, principalement pour son refus formel de recruter des danseuses qui ne soient pas grandes, minces et caucasiennes... et ce jusqu'à la fin des années 1980 (!), date à laquelle la première danseuse afro-américaine a (enfin) été autorisée à rejoindre la troupe.

Sauf chez Hallmark, où déjà en 1957-58, la troupe des Rockettes fait preuve d'une diversité très 2022, avec notamment une danseuse noire présente depuis dix ans, et qui, à la fin du film, devient la capitaine de troupe des Rockettes. 

M'enfin bon : tout ça n'est guère plus qu'un film promotionnel déguisé, donc ce n'est pas vraiment surprenant, et honnêtement, malgré de multiples défauts bien présents (notamment au niveau des maladresses d'écriture), cet Holiday Spectacular change un peu du tout-venant des productions de la chaîne.

Ça aurait pu être mieux, ça aurait pu éviter les points mentionnés plus haut, ainsi que la romance ultra-basique de l'héroïne et de l'ancien marin, mais bon... ça aurait pu être pire.

3/6

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Christmas Yulefest 2022 - 51 - Christmas at the Ranch (2021)

Publié le 31 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Christmas at the Ranch (2021) :

Parce que le ranch familial est en difficultés financières et a besoin de son savoir-faire administratif, Haley Hollis (Laur Allen) profite des fêtes de fin d'année pour quitter la ville et retourner à la campagne, auprès de son frère (Archie Kao) et de sa mère (Lindsay Wagner). L'occasion aussi pour elle de passer un peu de temps avec Kate (Amanda Righetti), l'employée de sa famille, et de se rapprocher de la jeune femme...

Une romance de Noël façon western, comme l'Amérique les aime tant et comme je m'efforce habituellement de les éviter, étant peu sensible au charme des cowboys/girls, des bouses de vache, de la country et des travaux de la ferme... mais ici, je dois bien avouer qu'ici, la touche LGBTQ m'a intrigué. 

Rien de bien original au programme, pourtant : la citadine carriériste, le ranch familial dans la tourmente, la cowgirl brut de décoffrage, le retour en famille pour Noël... tous les clichés habituels du genre sont là, guère différents de ce que l'on pourrait trouver en mode hétéro sur Lifetime ou des chaînes comme UpTV ou ION (Hallmark évite un peu les histoires de cowboys à Noël, ces derniers temps), mais j'ai été agréablement surpris par l'approche assez décontractée du tout.

Outre le fait que l'héroïne (métisse) soit assez attachante, le film conserve en effet un certain sens de l'humour et une légèreté dans son écriture, qui rend les personnages et leurs relations plus efficaces que dans bon nombre de téléfilms plus mainstream.

Ce n'est pas parfait pour autant : la caractérisation de Kate est un peu fluctuante et les limites financières du projet se ressentent au niveau technique - la post-synchronisation est parfois inégale, il y a clairement des moments de remplissage et de "plaçons telle ou telle chanson dans sa quasi-intégralité, on ne la paie pas", mais si le métrage n'est pas totalement abouti techniquement, son sens de l'humour et sa distribution relèvent suffisamment la sauce.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 50 - Le Nounou de Noël (2022)

Publié le 30 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Hallmark

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le Nounou de Noël (The Holiday Sitter - 2022) :

Business manager célibataire et refusant de s'engager, Sam (Jonathan Bennett) accepte de dépanner sa sœur et son mari (Chelsea Hobbs, Matthew James Dowden) en jouant les babysitters pour ses neveux (Everett Andres, Mila Morgan) pendant les fêtes. Mais il est vite dépassé par les événements, et se tourne vers Jason (George Krissa), le séduisant voisin, pour l'aider à gérer la situation...

Un téléfilm Hallmark qui fait date dans l'histoire de la chaîne, puisque présentant, en plus d'une comédie assez classique sur un babysitter dépassé par les enfants dont il a la charge) une romance gay sans la faire passer au second plan. Pas surprenant de voir que c'est l'actrice Ali Liebert (elle-même queer) qui réalise, sur un scénario basé sur une idée de Jonathan Bennett en personne : forcément, c'est très axé LGBTQ (au point de surcompenser un peu, et d'avoir une distribution peut-être un peu trop clairement marquée LGBTQ dans la majorité des rôles), et on n'échappe pas à un certain côté campy qui n'a pas eu l'air de déplaire outre-Atlantique.

Personnellement, si je salue l'initiative, je n'ai pas été totalement convaincu par le tout, entre le côté très caricatural et surjoué d'un Bennett (qui place même un clin d'œil à Mean Girls) à la lèvre intérieure étrangement collagénée dans certains plans, la volonté de jongler entre ces grimaces et un contenu sentimental et thématique (sur l'adoption, les préjugés, l'intériorisation de l'homophobie, etc) plus sincère, le stylisme capillaire très discutable, le rythme inégal...

Alors certes, encore une fois, c'est un bel effort de la part de la chaîne, mais au final, ce n'est guère plus mémorable que la moyenne du genre.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 49 - Must Love Christmas (2022)

Publié le 30 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Review, CBS, Romance, USA

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Must Love Christmas (2022) :

Natalie (Liza Lapira), auteure de romances festives névrosée et recluse, est en panne d'inspiration. Pour tenter de débloquer sa plume, elle accepte de faire une séance de dédicaces, mais se retrouve bientôt bloquée par les intempéries dans la petite ville de Cranberry Falls, où elle est tiraillée entre le séduisant Caleb (Nathan Witte), qu'elle connaît depuis le lycée, et l'insupportable Nick (Neal Bledsoe), un journaliste fouineur bien décidé à faire le portrait de la romancière...

Production CBS au budget et au casting plus intéressant que la moyenne du genre (beaucoup de diversité naturellement intégrée, Sarah Strange dans un petit rôle, l'attachante Liza Lapira dans le rôle titre), pour un film joue gentiment avec les conventions de la comédie romantique de Noël, tout en plongeant son héroïne dans une histoire de ce type.

Par chance, le téléfilm conserve toujours un certain second degré dans son approche : ce n'est pas de la parodie, ce ne sont pas des gros gags flagrants, mais ça ne se prend pas trop au sérieux, et les acteurs gardent un certain dynamisme et une bonne humeur dans leurs échanges, qui font que ça fonctionne plutôt bien dans l'ensemble.

Encore une fois, ça reste une rom-com de Noël, avec ses passages obligés, et tout et tout, mais dans le genre, c'est loin d'être désagréable, notamment dans la mise en images des moments de création littéraire.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 48 - Noël au drive-in (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, GAF, GAC, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Romance, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël au drive-in (Christmas at the Drive-In - 2022) :

Sadie Walker (Danica McKellar), ex-avocate, tente de sauver le drive-in local qui menace d'être vendu par Holden (Neal Bledsoe), un ami d'enfance qui en a hérité, à une grande entreprise pour y ouvrir un centre de distribution. Mais une injonction judiciaire lui impose un délai de quelques semaines à peine, jusqu'à Noël, pour trouver une solution, et force Holden à l'aider dans sa mission...

Comme sa consœur CCB, Danica McKellar (récemment convertie à la religion) s'est empressée de passer à l'ennemi et de quitter Hallmark pour rejoindre Great American Family, et devenir la vedette de ce Noël au drive-in... qui aurait très bien pu sortir tel quel sur Hallmark.

Il n'y a en effet aucune différence thématique, technique ou scénaristique entre les rom-coms festives habituelles de Hallmark et ce téléfilm, qui aligne la plupart des clichés du genre, son exploitation arboricole en péril, son drive-in à sauver, l'ex-avocate qui a changé de vocation, sa neige artificielle pulvérisée à l'arrache, sa mise en place artificielle et capillotractée, sa caractérisation un peu inégale (le personnage de McKellar est un peu agaçant par moments, en mode rouleau compresseur intransigeant), mais ça fonctionne à peu près sur l'alchimie du couple principal, et cette relation gentiment sarcastique portée par Neal Bledsoe, et son ton si particulier.

On sait à quoi s'attendre, donc, et ça reste très générique, mais au moins ça ne fait pas la leçon de morale évangélique aux spectateurs.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2022 - 47 - All I Didn't Want for Christmas (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, Review, USA, VH1

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All I Didn't Want for Christmas (2022) :

Grincheuse, désabusée, assez imbibée et en colère, Emily (Gabourey Sidibe) rédige une lettre incendiaire au Père Noël après avoir raté une promotion qu'elle pensait sienne. À son réveil, le lendemain, elle reçoit la visite de Wolf (Kel Mitchell), un elfe du Père Noël en charge des cas désespérés, qui lui explique que tous les souhaits improbables qu'elle a formulés sont exaucés, mais qu'elle a jusqu'à Noël pour changer le cours de sa vie et trouver son bonheur...

Une comédie semi-romantique décalée diffusée sur VH1 et qui utilise la formule de La vie est belle (ou du Conte de Noël) pour en proposer une relecture afro-américaine assez énergique et mordante, bien qu'au budget clairement limité - il n'y a qu'à voir le filtre "neige" numérique appliqué à l'arrache sur tous les extérieurs, ou le moment avec l'incrustation du monstre à l'animation manuelle fauchée - et à l'interprétation un peu criarde et outrée.

Malgré ces quelques défauts, le téléfilm reste cependant assez amusant, le personnage d'Emily ayant suffisamment de verve et de répondant pour rester attachant malgré son caractère, et pour être plausible en tant qu'héroïne de romance festive.

Et puis je dois avouer que les moments plus sincères et touchants, vers la fin du métrage, et les thématiques sur les inquiétudes d'Emily vis à vis de son physique, des attentes de sa mère (Loretta Devine), tout ça, ça sonnait plutôt juste.

Un petit 4/6

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Christmas Yulefest 2022 - 46 - Ton Noël ou le mien ? (2022)

Publié le 28 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Review, Amazon, Romance

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Ton Noël ou le mien ? (Your Christmas or Mine ? - 2022) :

Jeune couple amoureux, James (Asa Butterfield) et Hayley (Cora Kirk) ont prévu de passer les fêtes de Noël dans leurs familles respectives, chacun de leur côté. Mais au dernier moment, James décide de surprendre sa petite-amie en la rejoignant chez les siens... alors que Hayley fait spontanément de même, de son côté. Chacun découvre alors la famille de l'autre en solo, ainsi que les nombreux secrets qu'ils se dissimulent mutuellement.

Une comédie romantique festive anglaise diffusée sur Amazon Prime, et qui s'avère sympathique, à défaut d'être très marquante ou mémorable. On est dans du vaudeville festif, avec des quiproquos, des mensonges et des grosses ficelles, il y a des visages familiers (Mark Heap, David Bradley, Daniel Mays), quelques moments sentimentaux qui fonctionnent, c'est bien interprété et produit, mais dans l'ensemble, ça reste assez anecdotique.

3.5/6

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