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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1790 : SEMAINE IRLANDE - The Fit Finlays (2010)

Publié le 14 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Catch, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, Télévision, Sport, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Fit Finlays (2010) :

Un documentaire télévisé que j'étais certain d'avoir déjà couvert en ces pages, mais que je n'ai pas retrouvé, ce qui m'arrange, puisque cette rétrospective de la carrière de Dave Finlay fait toujours plaisir à revoir.

Depuis ses débuts dans la lutte amateur à Dublin, puis en tant que Young Apollo auprès de son père, légende de la discipline en Irlande, jusqu'à son arrivée en Angleterre puis en Allemagne, après un passage au Pays de Galles pour échapper aux conflits frappant l'Irlande du Nord, ce métrage retrace la vie du lutteur, dans ce qu'elle a eu de bon (il est respecté par toute la profession, il est toujours resté proche de ses racines) comme de moins bon (une fois le succès rencontré, ses chevilles ont enflé, il est devenu brutal, alcoolique, etc), jusqu'aux années 2010, où, désormais rangé, habitant aux USA et persuadé d'avoir, à un niveau ou un autre, été sauvé par Dieu, il est devenu producteur et lutteur pour la WWE (après un passage par la case WCW, bien entendu).

Heureusement, le film ne s'attarde pas trop sur cette "religiosité" tardive, pas forcément surprenante de la part d'un Irlandais, mais développe en long, en large et en travers, à l'aide de nombreuses photos et autres documents d'archive, toutes les étapes de sa vie.

Le tout se terminant sur une pointe d'émotion, à l'occasion des funérailles d'Orig Williams, vétéran du catch gallois, pour qui Finlay et son père, encore bien en forme, avaient un respect sincère.

Un documentaire sympathique et instructif, qui aurait peut-être pu être un peu plus abouti au niveau technique.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021)

Publié le 13 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Thriller, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Deadly Cuts (2021) :

Dans une petite ville de la banlieue de Dublin, les employées d'un salon de coiffure (Angeline Ball, Erica Roe, Shauna Higgins, Lauren Larkin) qui préparent un grand concours national sont contraintes de se débarrasser de manière sanglante d'un petit caïd local (Ian Lloyd Anderson), ce qui va renforcer leurs liens et les remotiver dans leur préparation...

Une comédie irlandaise sympathique, mais inégale, qui hésite constamment entre film noir corrosif sur des coiffeuses en mode justicières en lutte contre le crime et la corruption, et grosse parodie du monde de la mode et la coiffure, avec grand concours rigolard, interprétation très caricaturale, looks improbables, et tout et tout.

Le problème étant que la parodie prend très largement le pas sur le film noir, qui s'éclipse pendant un bon tiers du film pour laisser la place au concours, et à cette histoire très anglaise d'un groupe de coiffeuses qui tente de sauver son village d'un méchant développeur aux dents longues.

Résultat, on se retrouve avec un film qui a le postérieur entre deux chaises, jamais assez noir ou sanglant pour que le côté criminel du tout ne fonctionne, et trop décalé et parodique pour que l'on prenne le tout au sérieux un seul instant.

Après, ça reste amusant, et tout le monde s'y donne à cœur joie, mais ça manque de maîtrise.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Dragon's Dogma (2020)

Publié le 12 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Animation, Netflix, Romance, Review, Critiques éclair

Série d'animation japonaise en 7 épisodes de 20-25 minutes, Dragon's Dogma adapte les grandes lignes du jeu de Capcom de 2012, pour en faire un programme sérialisé axé autour des 7 péchés capitaux...

Dragon's Dogma (2020) :

Lorsqu'un dragon attaque la ville où vit Ethan et sa femme enceinte, c'est un véritable massacre. Ethan, cependant, s'en sort miraculeusement, car le dragon en question a décidé de lui dérober son cœur, faisant du jeune veuf un Insurgé. Désormais animé d'une soif de vengeance inextinguible, Ethan part alors en quête de l'antre du dragon, accompagné d'un Pion, une jeune femme froide et impassible, entièrement dévouée à l'aider dans son aventure...

Une mini-série Netflix de 2020 dont je suis ressorti assez mitigé, principalement pour son aspect visuel très inégal : autant les scènes d'actions sont ultra-dynamiques et spectaculaires, autant les monstres sont tous en 3d intégrée plus ou moins à l'animation 2d, et les personnages ont quelque chose de raide et d'artificiel qui tire fréquemment le tout vers le bas.

Ajoutez à cela un développement très superficiel de ces mêmes personnages, dont on suit les aventures d'épisode en épisode (un format "l'aventure de la semaine" pas désagréable, d'ailleurs), mais qui ne semblent vraiment n'évoluer que par à coups (soit trop brutalement soit trop subtilement, mais jamais de manière plausible), ainsi qu'une conclusion somme toute prévisible du parcours d'Ethan, et voilà, il y a de quoi être un peu déçu.

Pas trop, non plus, parce que le programme propose un récit de fantasy typique, mais plutôt divertissant à suivre : le côté épisodique est agréable, et les interprétations des 7 péchés capitaux globalement intéressantes, à défaut d'être toujours bien développées ou d'être particulièrement originales et subtiles.

Ici, une histoire de Cyclope et de villageois qui lui font des sacrifices ; là, une horde de gobelins violeurs et Ethan qui se fait chauffer par une blonde esseulée (première dose de nudité gratuite !) ; ailleurs, un village de drogués cachés dans une grotte, traqués par une hydre ; ou encore une liche et son trésor ; une succube totalement expédié après avoir rempli le quota nudité (15 minutes à peine d'épisode, comme si les scénaristes ne savaient pas quoi faire d'autre que "Ethan se fait draguer par une succube, mais les flashbacks  de son épouse décédée l'empêchent de céder à la tentation" ; et puis la toute fin, un long boss fight contre le dragon, plutôt spectaculaire, mais à l'issue, comme je disais, un peu trop prévisible.

Au final, de par la durée limitée du programme, ce Dragon's Dogma passe sans trop de difficultés le cap du visionnage, mais a probablement trop de défauts pour être réussi.

Pas un désastre, en somme, mais rien non plus qui mériterait de se relever la nuit.

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Les bilans de Lurdo : Blockbuster, saison 1 (2022)

Publié le 11 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Netflix, USA, Review

Sitcom en une saison de 10 x 25 minutes, Blockbuster est chapeauté et écrit par une ancienne de Superstore et de Brooklyn 99, et se concentre sur le personnel du dernier magasin de la chaîne Blockbuster, ancien géant des vidéoclubs américains éliminé par la concurrence du Web et des plateformes de streaming.

Un postulat qui donne lieu à une sitcom de bureau très familière, probablement trop, puisque le programme a été refusé par NBC, puis annulé par Netflix moins d'un moins après la diffusion, dans l'anonymat le plus total, de cette première saison...

Blockbuster, saison 1 (2022) :

Lorsqu'il apprend qu'il est désormais le gérant du tout dernier magasin Blockbuster encore en fonction, Timmy Yoon (Randall Park) décide de tout faire pour que son magasin survive, ainsi que tout ses employés : Eliza (Melissa Fumero), pour qui Timmy a un faible, Connie (Olga Merediz), l'employée la plus âgée du magasin, Carlos (Tyler Alvarez), jeune apprenti réalisateur, Hannah (Madeleine Arthur), jeune femme un peu naïve et lunaire, et Kayla (Kamaia Fairburn), la fille de son meilleur ami Percy (JB Smoove), qui tient un magasin voisin et est le propriétaire du centre commercial...

Et honnêtement, après visionnage de cette première saison, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi le programme a rapidement été annulé.

La saison 1 de Blockbuster n'est pas désastreuse, sa distribution est plutôt sympathique, mais tout, dans la série, semble recyclé d'autres œuvres, et l'on se retrouve avec une workplace comedy sans la moindre identité, où l'environnement de travail (le vidéoclub) de donne lieu qu'à quelques vannes et références cinématographiques, qui pourraient tout aussi facilement être remplacées par autre chose, en changeant de type de magasin.

Blockbuster est donc ultra générique et formaté, avec (comme Superstore) son épisode d'Halloween et son épisode de Noël ; la série oublie son thème de l'importance du contact humain en cours de route, et ne se mouille jamais trop sur la responsabilité de Netflix et d'Amazon dans la fin des vidéoclubs et autres magasins de ce type (quelques vannes dans le pilote, et c'est tout) ; elle repose sur une étrange nostalgie pas très probante pour ces vidéoclubs, nostalgie qui fonctionne encore moins bien de notre côté de l'Atlantique.

Ajoutez à cela un accent bien trop fort mis sur la tension sexuelle/romantique entre Timmy et Eliza, un shipping will they/won't they qui en vient à phagocyter ces dix premiers épisodes, et des sous-intrigues parallèles pas très marquantes ou intéressantes, et l'on se retrouve bien avec une sitcom de bureau globalement anonyme et anecdotique.

Tout au plus peut-on en retenir la relation de Percy et Kayla, plutôt touchante, mais même là, ça ne va pas bien loin (d'autant que Percy est un personnage assez peu sympathique, en soi).

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Un film, un jour (ou presque) #1788 : Profession Tueur 2 (2022)

Publié le 10 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Critiques éclair, USA, Review, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Profession Tueur 2 (Accident Man : Hitman's Holiday - 2022) :

Désormais établi à Malte, où il continue son métier de tueur à gages, Mike Fallon (Scott Adkins) se retrouve embarqué dans une sombre histoire lorsqu'une mafiosa locale kidnappe Finicky Fred (Perry Benson), expert en gadgets de Mike, et oblige Fallon à protéger son fils bon à rien, Dante (George Fouracres) de nombreux tueurs à gage engagés pour l'éliminer...

De mémoire, le premier Profession Tueur était un film inégal opposant Scott Adkins à divers criminels dans une quête de vengeance pour la mort de son ex-compagne, et qui ne tenait qu'en partie la route, abandonnant son sens de l'humour à mi-chemin et retombant, dans sa dernière ligne droite, sur un sérieux peu engageant.

Pour cette suite, on change de réalisateur, on change de pays, et on se concentre sur les combats, avec toujours plus d'assassins qui tentent de s'en prendre à ce cher Accident Man. Heureusement, cette fois-ci, le ton reste beaucoup plus léger et décomplexé, avec des tueurs toujours plus improbables, des affrontements globalement bien mis en images et en valeur, et une orientation nettement plus "film de groupe", avec notamment le gag récurrent de Sarah Chang/Sui-Ling, sorte d'équivalent féminin du Cato de l'Inspecteur Clouseau, mais en mode Akwafina, payée par Mike pour l'attaquer lorsqu'il s'y attend le moins.

Une Sarah Chang qui finit par être la révélation de ce métrage, un métrage qui lorgne toujours plus sur les jeux Hitman dans ses moyens détournés de tuer des cibles, et qui fait de cette grosse escort quest un film divertissant et attachant, que j'ai clairement préféré au premier.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1787 : Dual (2022)

Publié le 9 Mars 2023 par Lurdo dans Drame, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Comédie, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dual (2022) : 

Déprimée et sarcastique, Sarah (Karen Gillan) découvre un beau jour qu'elle est atteinte d'une maladie incurable et à l'issue fatale. Pour aider sa famille et son compagnon (Beulah Koale) à supporter cette tragédie, elle choisit de se faire cloner, et aide son double à tout apprendre d'elle pour qu'elle puisse, à terme, la remplacer. Jusqu'à ce que sa maladie guérisse miraculeusement : Sarah n'a plus d'autre choix que de mettre un terme à la vie de son clone... qui refuse de se laisser faire. 

Une comédie satirique de science-fiction du réalisateur de Faults, assez typique du travail de ce dernier, avec une photo délavée, et un ton très particulier, à la fois détaché, cynique, froid et maniéré.

On apprécie ou pas : le tout est délibérément assez décalé, avec un humour noir très prononcé, pince-sans-rire, et un cynisme constant, en plus de présenter des personnages impassibles, aux motivations sous-développées et aux interactions robotiques.

On peine donc à vraiment s'intéresser ou s'impliquer dans le récit, même lorsque Aaron Paul intervient pour entraîner Sarah à se battre, et la préparer pour un duel à mort (oui, il y a un jeu de mots dans le titre) façon Gemini Man ou Le 6e jour (duel qui n'aura jamais lieu, contrairement à ce que laisse entendre l'affiche).

Bref, ça aurait pu donner un épisode de Black Mirror sympathique (avec un peu plus d'humour franc et moins de cynisme et d'"excentricité artistique"), mais en l'état, sur 95 minutes, le film est à peu près aussi inerte que ne l'est son protagoniste principal.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1786 : Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022)

Publié le 8 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Critiques éclair, Cinéma, Animation, Aventure, Jeunesse, Fantastique, Netflix, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022) :

Né de la magie d'un être surnaturel (Tilda Swinton) et du travail de Geppetto (David Bradley), menuisier encore traumatisé par la mort de son fils Carlo lors de la première Guerre Mondiale, le petit Pinocchio (Gregory Mann), marionnette en bois doué de parole et de mouvement, découvre l'Italie fasciste des années 30, aidé par sa "conscience", un criquet nommé Sebastian (Ewan McGregor)...

Après le Pinocchio raté de Disney, je ne peux pas dire que j'étais très motivé à l'idée de revoir une autre version du même récit, même chapeautée par Guillermo Del Toro (coréalisateur avec Mark Gustafson) à partir des illustrations de Gris Grimly.

Et puis finalement, la magie de l'animation image par image et du savoir-faire de tout ce petit monde a opéré, notamment au travers d'un récit qui évite une bonne partie des poncifs du Pinocchio traditionnel, pour l'intégrer à une fable sur la mortalité, le fascisme, la religion, le pardon et la paternité... entre autres.

D'un point de vue technique, ce Pinocchio est un travail remarquable d'animation manuelle, de designs intéressants (même si les deux Esprits de la nature sont presque trop typés GDT pour leur propre bien), de choix scénaristiques audacieux (remplacer l'Île aux Plaisirs par un camp d'entraînement pour les jeunesses mussoliniennes, c'est osé), de doublage impeccable (McGregor est excellent) et de décisions créatives intéressantes.

GDT et Patrick McHale (le créateur de Over the Garden Wall) changent subtilement les personnages, pour les écarter des archétypes usés qu'ils incarnent habituellement, entre Geppetto le père éploré et alcoolique, furieux contre Pinocchio qui lui rappelle constamment son fils, Sebastian Crisket l'aventurier revenu de tout et pensant tout savoir sur tout, mais qui passe tout le film à être dépassé par les évènements, Spazzatura, le singe assistant/victime de Volpe, qui remplace ici le Chat, Pinocchio, à l'immortalité fascinante et au caractère anarchique se mariant mal à la rigidité fasciste de Mussolini.

Ils changent aussi le déroulé des évènements les plus connus, se rapprochant parfois du récit original, y faisant des allusions plus ou moins directes (les lapins squelettiques qui travaillent pour la Mort), et à d'autres moments collant un peu plus à la version Disney (léger bémol, le grand final avec Monstro la baleine aurait pu être lui aussi réinventé en profondeur), et concluent le tout sur une note assez déprimante, celle de l'évocation de la mortalité de chacun...

Après, tout n'est pas parfait dans cette relecture assez sombre du récit de Collodi : la bande originale d'Alexandre Desplat est, comme souvent, trop subtile, trop en retrait, et ses chansons (pour une raison inexpliquée, le film est aussi une - très timide - comédie semi-musicale) sont franchement ratées pour la plupart, des embryons de mélodies jamais développées ou abouties.

Et l'on pourrait aussi critiquer un peu le rythme fluctuant du récit, qui occasionnellement se perd un peu dans son contexte historique.

Mais dans l'ensemble, cette version en stop motion est à des kilomètres au-dessus de la version récente de Disney, et de la plupart des versions de Pinocchio produites depuis 1940. Ce qui est une bonne chose, surtout quand c'est le produit d'un travail passionné et impliqué d'un cinéaste aussi créatif que GDT.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1785 : The People We Hate at the Wedding (2022)

Publié le 7 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Amazon, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The People We Hate at the Wedding (2022) :

Malgré le peu d'affection et la jalousie qu'ils éprouvent pour elle, Alice (Kristen Bell), maîtresse de son patron marié, et Paul (Ben Platt), qui refuse de céder aux désirs de plan à trois de son compagnon (Karan Soni), finissent par accepter d'assister au mariage de leur demi-sœur Eloise (Cynthia Addai-Robinson), qui vit en Angleterre et profite de la fortune de son père Henrique (Isaach de Bankolé). Ils sont accompagnés de leur mère Donna (Alison Janney), qui a elle-même de mauvais souvenirs de ce dernier...

Au moins, on ne peut pas dire que ce film Amazon adapté d'un livre par la réalisatrice de Petits coups montés, mente sur la marchandise : oui, Alice, Paul (et un peu Donna) sont "les personnes que tout le monde déteste lors d'un mariage". À savoir qu'ils sont jaloux, antipathiques, mesquins, vindicatifs, revanchards, égocentriques, etc, etc, etc, qu'ils menacent de faire capoter le mariage en question, et que le spectateur est pourtant supposé les trouver suffisamment intéressants et attachants pour suivre leur trajectoire pendant une centaine de minutes.

Ce qui aurait pu fonctionner si l'écriture et la réalisation avaient été plus subtiles et maîtrisées, ou si le film avait donné dans la comédie trashouille plus décomplexée. Pas de chance, ici, tout est plus ou moins cousu de fil blanc, un peu forcé (toute la sous-intrigue de Ben Platt est une accumulation de clichés sur les homos, jamais particulièrement drôles ; l'illustration musicale enchaîne les chansons pop non-stop toutes les trois minutes), un peu brouillon (ça multiplie les intrigues parallèles jamais bien équilibrées) et bien trop teinté d'émotion mélodramatique artificielle pour permettre au métrage de se lâcher vraiment (avec notamment toute une sous-intrigue relative à la fausse couche de Kristen Bell qui tombe à plat).

Résultat : le film se regarde, principalement parce que Janney et Bell sont toujours efficaces (Addai-Robinson, par contre, est transparente), mais ça s'arrête là. Ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement touchant, et ça ne rassure pas pour Deadpool 3, qui aura les mêmes scénaristes.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1784 : Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019)

Publié le 6 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Canada, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019) :

Un documentaire ludique et rigolard sur une saison de concours de beauté féline au Canada, qui s'intéresse, de manière animée et bienveillante, à ces maîtresses de chats (car oui, l'immense majorité des personnes qui participent à ces concours sont, peu ou prou, sur le même modèle) qui adorent leur animal de compagnie et font tout pour le faire savoir en les montrant à des juges et à un public admiratif.

On suit notamment la rivalité existant entre, d'un côté, Kim et Bobby, son turkish angora racé et distingué, qui tente de remporter la première place de la saison, et de l'autre, Shirley et Oh La La, son persan au poil énorme et au regard très... vif (comme l'atteste le poster ci-dessus ^^), leurs adversaires directs, en deuxième position. Sans oublier les concurrents sortis de nulle part, et les participants plus anecdotiques, uniquement là pour le plaisir de montrer leurs jolis félins.

Plutôt agréable à suivre, tout ça, bien que finalement assez anecdotique, mais en tout cas nettement plus sympathique que tout ce qui est consacré aux concours "humains" équivalents.

4/6

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Blog Update ! - Février 2023

Publié le 5 Mars 2023 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Un mois de février consacré à la romance sur le blog des Téléphages Anonymes, avec une (grosse) quinzaine Saint Valentin et deux dernières semaines plus classiques...

#1755 - SAINT VALENTIN : Rosaline (2022) - 4/6

#1756 - SAINT VALENTIN : Trois mille ans à t'attendre (2022) - 4.5/6

#1757 - SAINT VALENTIN : Moonshot (2022) - 4/6

#1758 - SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022) - 2.25/6

#1759 - SAINT VALENTIN : Une vie ou l'autre (2022) - 2.75/6

#1760 - SAINT VALENTIN : Spin Me Round (2022) - 2.25/6

#1761 - SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022) - 2.5/6

#1762 - SAINT VALENTIN : Crush (2022) - 2.5/6

#1763 - SAINT VALENTIN : Moriah's Lighthouse (2022) - 2.25/6

#1764 - SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022) - 2.75/6

#1765 - SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022) - 4.25/6

#1766 - SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022) - 3.75/6

#1767 - SAINT VALENTIN : About Fate (2022) - 3/6

#1768 - SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022) - 2.5/6

#1769 - SAINT VALENTIN : 7 Days (2021) - 3/6

#1770 - SAINT VALENTIN : Somebody I Used to Know (2023) - 3.75/6

#1771 - SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022) - 2.5/6

#1772 - SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023) - 3.5/6

#1773 - SAINT VALENTIN : Shotgun Wedding (2023) - 3.25/6

#1774 : La Légion des superhéros (2023) - 3.75/6

#1775 : Call Me Miss Cleo (2022) - 3/6

#1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) - 2.5/6

#1777 : Coup de théâtre (2022) - 3.75/6

#1778 : Out of Office (2022) - 3/6

#1779 : Year of the Dog (2007) - 3/6

#1780 : You People (2023) - 1.5/6

#1781 : Blade of the 47 Ronin (2022) - 2/6

#1782 : Jurassic Punk (2022) - 4/6

#1783 : Maurice le chat fabuleux (2022) - 3.75/6

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# Bilan :

Un mois assez moyen, tant au niveau de la quinzaine Saint Valentin que des deux semaines suivantes : pas beaucoup de films véritablement mauvais, mais pas non plus énormément de métrages se démarquant du lot.

Hallmark m'a agréablement surpris avec Two Tickets to Paradise, une comédie romantique très décontractée et ludique, à mettre en contraste avec Ticket to paradise, la rom-com de Julia Roberts et George Clooney, plutôt décevante.

Hors comédies romantiques, on peut tout de même citer Maurice, le chat fabuleux, une adaptation animée de Terry Pratchett -  imparfaite, mais tout à fait honorable. Idem pour La légion des superhéros, une origin story intéressante de Supergirl ; ou encore Coup de théâtre, un pastiche de whodunit à l'anglaise, à la distribution très attachante, mais à l'écriture qui ne va pas assez loin.

 

# Film(s) du mois : 

Outre Jurassic Punk, un documentaire intéressant pour les amateurs de cinéma, on peut citer quatre comédies romantiques qui m'ont agréablement surpris : I want you back, une comédie mordante et gentiment corrosive ; Moonshot, un teen movie prenant place dans l'espace ; Rosaline, ou Roméo et Juliette du point de vue de l'ex de Roméo ; et Trois mille ans à t'attendre, de George Miller, une œuvre imparfaite mais très réussie visuellement...

 

# Flop(s) du mois : 

Le You People de Kenya Barris, une comédie raciale bancale et maladroite, comme la plus grande partie de l'œuvre de Barris ; Blade of the 47 Ronin, une suite fauchée et approximative d'un film déjà peu glorieux ; et, à égalité, Moriah's Lighthouse, une rom-com Hallmark plate au possible malgré ses paysages bretons, Spin Me Round, une comédie satirique indépendante qui ne parvient jamais à trouver un ton cohérent, et Meet Cute, une rom-com mâtinée de voyage temporel, qui souffre de choix d'écriture peu probants...

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# Petit écran :

Pas énormément de séries passées en revue, durant ce mois de février : la fin de la saison 1 d'Andor, que je continue malheureusement à trouver en grande partie surestimée par les critiques du Web ; I Love that for You, une satire des chaînes de télé-achat américaines, qui ressemble trop souvent à un sketch du SNL en version XXL ; l'épisode spécial Saint Valentin de Harley Quinn, pas désagréable, mais toujours phagocyté par la relation Harley/Ivy ; et les deux dernières saisons du Cuphead Show, un programme qui peine toujours à concilier son format, son ton, ses origines, sa continuité et sa narration.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mars, programme quasiment normal sur le blog des Téléphages Anonymes : du cinéma, des séries, des documentaires, avec uniquement une petite parenthèse consacrée à l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Le Cuphead Show ! - saison 3 (2022)

Publié le 4 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Télévision, USA

À peine eu le temps de passer en revue la saison 2 de la série que la saison 3 est arrivée sur Netflix au moins de novembre dernier, pour 11 épisodes au format nettement plus variable que précédemment, avec notamment une prépondérance de double-épisodes, et un épisode spécial Noël dépassant les 25 minutes.

 

Le Cuphead Show ! - saison 3 (The Cuphead Show, season 3 - 2022) :

À nouveau, une saison mi-figue mi-raisin, qui part un peu dans plein de directions plus ou moins convaincantes, avec cependant une présence plus importante du Diable et de Chalice, principalement dans la seconde moitié de la saison.

Le début de saison, en effet, est un peu anecdotique, avec un épisode qui résout le cliffhanger de fin de saison 2 de manière assez catapultée (Cuphead va chercher son frère en enfer, y sème la zizanie, et voilà...), et puis rapidement, ça retombe dans une certaine routine d'épisodes individuels de 7-8 minutes : les deux frères refusent d'ouvrir la porte à Baby Bottle, ils tentent de décrocher le rôle de Cup Rogers au théâtre, Cuphead s'improvise impresario de King Dice, etc.

Seule différence : le diable est plus présent, tentant lui aussi d'obtenir le rôle de Cup Rogers, puis infiltrant le foyer de Cuphead sous la forme d'un chat... jusqu'à l'arrivée des épisodes de Noël. Un premier épisode dans lequel Cuphead et Mugman tentent de trouver un arbre de Noël, puis l'épisode spécial Noël de 25 minutes, totalement centré sur le Diable.

Ce dernier tente ainsi de passer sur la liste des enfants sages du Père Noël, et finit par prendre la place de ce dernier pour effectuer la tournée de Noël. Plutôt joli visuellement, amusant, plein de clins d'œil à certains classiques festifs, des chansons - une réussite, en somme.

Et puis arrive la dernière ligne droite de la saison (trois épisodes), avec le retour de Chalice, une Chalice qui a droit à une origin story (assez moyenne) expliquant ses pouvoirs (elle a fait un pacte avec le diable), et qui est placée, en fin de saison, en face d'une décision de taille : sacrifier les âmes de Cuphead et Mugman, ou risquer d'être envoyée immédiatement en Enfer.

Malheureusement, si un peu plus de continuité est toujours une bonne chose, il faut bien avouer que les enjeux sont limités, et la manière dont Chalice se sort de cette situation (elle défie le Diable à un concours de danse, et finit par être sauvée par Cuphead au cours d'un jeu de pierre-feuille-ciseaux) semble un peu facile et catapultée, avec une Chalice qui se découvre soudainement une conscience (un développement de ce personnage jamais totalement mérité, la faute à une caractérisation globale assez sommaire).

À la fin de cette saison 3, donc, The Cuphead Show se trouve dans une situation bancale : la série est fascinée par son diable incapable et balbutiant, et lui consacre toujours plus de temps, mais il en résulte un manque total de menace et d'enjeux pour le reste des personnages.

On se retrouve donc avec un paquet d'épisodes unitaires sans grand intérêt à part un peu de slapstick brouillon, et avec quelques épisodes sérialisés sans réels enjeux. Alors certes, comme dans la saison précédente, dès que la série se donne le temps de respirer et de développer son monde dans des épisodes plus longs (ici, l'épisode de Noël), ça devient tout de suite plus intéressant, mais ce n'est clairement pas à l'ordre du jour de manière plus régulière... et c'est bien dommage.

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Un film, un jour (ou presque) #1783 : Maurice le chat fabuleux (2022)

Publié le 3 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Review, Jeunesse, UK, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maurice le chat fabuleux (The Amazing Maurice - 2022) :

Chat sarcastique doué de parole suite à un incident magique, Maurice (Hugh Laurie) accompagne Keith (Himesh Patel), un humain joueur de flûte, et une troupe de rats eux aussi doués de parole et d'intelligence (Gemma Arterton, David Tennant, Joe Sugg, Julie Atherton...), de ville en ville, où ils se produisent dans un numéro bien rodé leur permettant de faire croire aux habitants qu'ils sont envahis de rats et que Keith peut les sauver moyennant finances. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Bad Igoince, où vit Malicia (Emilia Clarke), une ville affamée victime d'une réelle invasion de rats contrôlés par une entité maléfique (David Thewlis)...

Jolie distribution vocale pour cette adaptation du roman Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants de Terry Pratchett, une parodie du Joueur de flute de Hamelin prenant place dans l'univers du Disque-Monde, et ici adapté par le scénariste de Shrek, d'Aladdin et des Pirates des Caraïbes.

Une coproduction anglo-germano-américaine plutôt fidèle à l'œuvre originale, que ce soit dans l'esprit ou dans la lettre, et qui s'avère assez agréable à regarder, bien qu'occasionnellement un peu décousu et au rythme inégal. Heureusement, les doubleurs excellents et l'humour inhérent à l'œuvre de Pratchett assurent que l'on ne s'ennuie jamais.

Après, le film n'est pas dénué de défauts : le style graphique, notamment, est assez dérivatif (l'un des chasseurs de rats de la ville ressemble comme deux gouttes d'eau au Maire du Noël de Mr. Jack), et le personnage de Malicia est honnêtement assez horripilant avec ses dialogues méta qui brisent constamment le quatrième mur (je sais que c'est inhérent au personnage, mais ça passe assez mal à l'écran, même si Emilia Clarke est excellente).

Rien de rédhibitoire, cela dit, et en tant qu'adaptation de Pratchett, ce Maurice est tout à fait honorable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1782 : Jurassic Punk (2022)

Publié le 2 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Biographie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jurassic Punk (2022) :

Un documentaire intéressant qui revient sur la transition fondamentale du monde de l'industrie des effets spéciaux du pratique au numérique, au travers du portrait de Steve Williams, petit génie de l'imagerie numérique, responsable à 90 % (à l'en croire) de cette révolution des effets spéciaux numériques (aux côtés de Mark Dippé) au travers de ses efforts sur The Abyss, Terminator 2 et Jurassic Park, lorsqu'il était chez ILM.

Un Steve Williams clairement visionnaire et très doué, qui avait su percevoir le potentiel des effets numériques au cinéma, au point d'être responsable du passage de Jurassic Park d'un projet mixte (principalement en stop-motion) à du quasi-tout-numérique, suite à un test d'animation d'un T-Rex en CGI que Williams avait bricolé dans son coin, en dépit des remontrances de tous ses supérieurs.

Parce que c'est bien cela que l'on retient de ce portrait : le caractère de Steve Williams, insupportable, immature, capricieux, alcoolique, arrogant, bref, un sale gosse rebelle incontrôlable, qui avait quitté le Canada "trop oppressif" pour rejoindre les USA, "pays de la liberté absolue", et qui toute sa vie, s'est comporté comme un mec über-viril, vindicatif et anti-conformiste, refusant toute concession... au point d'y perdre sa carrière.

Deux fois divorcé, immergé dans l'alcool, Williams a brûlé tous ses ponts professionnels, jalousant ses collègues et ses supérieurs (y compris des grands noms de la discipline, oscarisés, contre lesquels Williams a de nombreux griefs), et aujourd'hui, il ne fait plus rien, si ce n'est regretter d'avoir ouvert la boîte de Pandore des CGI au cinéma, désormais surexploités et vidés de leur sens.

En soi, un documentaire plutôt intéressant, comme je le disais, tant pour son récapitulatif de l'histoire des CGI et d'une période charnière du secteur, que pour la personnalité horripilante mais intrigante de son protagoniste. On pourra toujours reprocher au film de prendre pour argent comptant l'histoire de son sujet, et de se ranger bien souvent à ses dires, mais comme le tout se termine par un constat assez dépressif et malheureux pour lui, ça s'équilibre un peu.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1781 : Blade of the 47 Ronin (2022)

Publié le 1 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Japon, Fantastique, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Blade of the 47 Ronin (2022) :

Lorsque Yurei (Dan Southworth), un sorcier maléfique, décide de rompre une paix millénaire entre Samurais et Sorciers, et de réunir les deux moitiés d'une épée légendaire qui le rendrait invulnérable : il s'en prend donc aux derniers représentants des familles ancestrales du Japon, pour finir par jeter son dévolu sur Luna (Anna Akana), une jeune Américaine d'origine japonaise qui ne connaît rien de ses origines. Onami (Teresa Ting), l'une des geishas combattantes de Lord Shinshiro’s (Mark Dacascos), est alors contrainte de prendre cette dernière sous son aile pour la former au combat en quelques jours à peine...

Un DTV d'action co-écrit par Aimee Garcia (actrice aperçue dans Dexter et Lucifer) et par AJ Mendez (ancienne catcheuse et épouse de CM Punk), produit par Universal 1440 (la branche d'Universal qui produit de mauvaises suites vidéo des licences cinématographiques du studio, pour un budget minimal), et voulu, initialement, comme une suite indirecte à 47 Ronin, le flop de 2013 mettant en scène Keanu Reeves dans un Japon médiéval fantastique.

Ici, plus de Moyen-âge ni de Japon, budget oblige, mais le Budapest d'aujourd'hui, pour une histoire insipide et mal foutue qui se déroule 300 ans après le film original, et lui est à peine liée.

Et tout de suite, dès les premières scènes, les limites budgétaires du projet apparaissent : post-synchro approximative, beaucoup de sang et de gore numérique, des éclairages au néon ultra-contrastés, une interprétation raide, des chorégraphies parfois molles, plein de ralentis poseurs dans la mise en scène, et une vision assez weeb du Japon, du monde de la pègre locale et de l'histoire du pays.

Autant dire que ça ne m'a pas du tout convaincu, d'autant que le script mollasson tente une feinte très évidente au sujet d'Akana, qui finit par ne pas servir à grand chose du tout dans le film (et pourtant, j'aime bien la demoiselle).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1780 : You People (2023)

Publié le 28 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, USA, Review, Critiques éclair, Netflix, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

You People (2023) :

Caucasien juif passionné de culture afro-américaine, Ezra (Jonah Hill) tombe amoureux d'Amira (Lauren London), fille d'un musulman noir radical, Akbar (Eddie Murphy), qui voit d'un mauvais œil cette union évoluant rapidement vers le mariage. Et tandis que Shelly (Julia Louis-Dreyfus), la mère d'Ezra, essaie de se rapprocher d'Amira (sans cesser de gaffer), Ezra, lui, tente de se faire accepter d'Akbar et de sa famille...

Aïe. Honnêtement, ce que j'ai vu de l'œuvre de Kenya Barris ne m'a jamais vraiment convaincu, entre son Shaft générique et plat, son The Witches insipide, son Prince à New-York 2 semblant tout droit sorti des usines de Tyler Perry (grand ponte du cinéma afro-américain pour afro-américains), son Black AF satirique mais très oubliable, et son Treize à la douzaine dont le couple mixte était un prétexte pour que le scénariste fasse une leçon de morale aux blancs sur la souffrance incommensurable du peuple noir/afro-américain face à l'oppression de la société (notamment via une scène assez surréaliste durant laquelle un footballeur noir richissime expliquait au personnage de Zach Braff, juif, sans argent, que ce dernier avait beau avoir une femme noire et des enfants métis, il ne comprendrait jamais ce que les noirs ont subi au fil des siècles, et qu'il ferait mieux de se taire - menant, naturellement, à de plates excuses de la part de Braff).

Ce You People, c'est un peu un Treize à la douzaine 2.0 en mode Mon beau-père et moi, en encore moins rythmé et drôle. Dans ce métrage Netflix de près de deux heures, Barris nous rejoue une partition très similaire, celle d'une famille juive aisée mais ignorante et maladroite, qui passe deux heures à se faire remettre en place par une famille noire radicale (Eddie Murphy interprète un membre de la Nation of Islam suprémaciste, antisémite, religieuse et nationaliste) dans une sorte de Jeux Olympiques de la souffrance.

Des Jeux Olympiques de la souffrance qui présentent ainsi une famille afro-américaine très agressive et cassante, aux arguments que le scénario ne remet jamais vraiment en question (au mieux, Ezra traite Akbar de connard et l'on apprend vaguement que tout comme Ezra, qui prétend savoir beaucoup de choses de la culture noire, Akbar est un peu aussi un poseur se prétendant plus "noir" et radical qu'il ne l'est réellement), et qui pousse constamment la famille juive à s'excuser d'être ignorante, avec, à la clef, leçons de morale didactiques de la part des personnages afro-américains du film.

C'est peut-être ça le problème le plus flagrant : malgré le fait qu'une romance est au cœur du récit, aucun des personnages du film n'est attachant (la famille d'Ezra est composée d'imbéciles bienveillants, la famille d'Amira de radicaux hargneux, Ezra est un ex-trader reconverti en podcasteur poseur), mais jamais les positions d'Akbar, de son épouse ou d'Amira (qui est présentée comme sans défaut de caractère, d'ailleurs) ne sont contrées, rejetées ou débattues - du moins, sans que Akbar et compagnie ne finissent par avoir raison.

Bref, le film est déséquilibré, très laborieux (la romance est sans grande alchimie, son déroulement est basique), jamais très drôle, il sous-exploite grandement certains acteurs (Nia Long ou Duchovny, par exemple), et son approche des thématiques raciales est tellement manichéenne et hyperbolique (en plus de ses aspects problématiques... et de l'utilisation répétée de Kanye West comme illustration musicale), qu'on en vient à se facepalmer fréquemment, surtout en tant que spectateur européen moins atteint par la white guilt qui imprègne la société américaine.

Et puis il y a cette forme un peu décousue, l'impression de scénettes semi-improvisées mises bout à bout comme autant de moments sitcoms, et reliés par des effets de montage et des transitions hip-hop.

Ça ne fonctionne pas, en somme, pas plus que la précédente comédie de mariage interracial Netflix chroniquée en ces pages

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1779 : Year of the Dog (2007)

Publié le 27 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Year of the Dog (2007) :

Secrétaire quadragénaire célibataire et discrète, Peggy (Molly Shannon) peine à trouver le bonheur dans sa vie professionnelle, et se consacre entièrement à Pencil, son chien adoré. Jusqu'à ce que ce dernier s'empoisonne après avoir fouiné chez un voisin : inconsolable, Peggy tente alors de trouver l'amour, avant de découvrir que sa véritable passion est la cause animale...

Une comédie dramatique indépendante assez bizarre, façon crise de la quarantaine féminine, avec ce "deuil" qui déclenche une prise de conscience, une dépression et une spirale infernale qui pousse sa protagoniste à faire des choix toujours plus improbables.

Au point d'en perdre progressivement son capital sympathie, ce qui, en soi, est une réussite conséquente, puisque Molly Shannon est, à la base, très attachante et excellente dans tous les registres.

Le film suit ainsi le parcours de cette secrétaire un peu paumée mais sympathique, qui perd son chien, et se radicalise peu à peu, se transformant, au gré du film et de ses rencontres avec des personnages tous plus barrés les uns que les autres, en militante végane de la cause animale, qui ment, vole de l'argent à son patron, accuse son voisin d'avoir tué son chien, falsifie des documents, détruit les biens de sa sœur, tente de forcer sa jeune nièce à visiter un abattoir, perd son métier, adopte 15 chiens, et tente de poignarder son voisin chasseur.

Une descente aux enfers très clairement assimilable à une dépression, couplée à une recherche d'un but à donner à sa vie... mais plutôt que de laisser autrui venir en aide à Peggy, ou de montrer comment elle s'est reconstruite après avoir touché le fond, le scénario semble approuver les choix de vie de Peggy, présentant comme seuls destins possibles pour le personnage une vie monotone de secrétaire, ou une existence palpitante de militante de la cause animale prête à tout pour faire passer les animaux avant ses semblables.

PETA or nothing, en somme, et pas de juste milieu. Avec en prime un discours assez problématique sur l'obsession, puisque c'est en choisissant l'option b et en suivant son obsession pour les animaux que Peggy devient une sociopathe radicale... chose que le film présente comme une happy end pleine de bons sentiments, comme si elle avait trouvé là un sens à sa vie.

Ajoutez à ce message discutable une réalisation parfois frustrante, car reposant globalement sur une succession de plans face caméra dans tous les dialogues, et voilà : un film indépendant excentrique, très bien interprété, mais problématique.

3/6 (pour Shannon)

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Les bilans de Lurdo : Andor, saison 1 - suite et fin (2022)

Publié le 26 Février 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Star Wars, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, USA, Disney, Review, Drame

Malgré l'enthousiasme débridé du Web et des critiques, malgré les louanges innombrables reçues par Andor au fil de sa diffusion pour son rythme lent (supposément) délibéré, son travail de worldbuilding (supposément) exceptionnel, ses personnages (supposément) détaillés et profonds, je suis resté plus ou moins indifférent à la première moitié de la saison 1 d'Andor. Place désormais aux six épisodes supplémentaires, en espérant un peu plus d'énergie, ou que sais-je encore ?

Andor, saison 1 - suite et fin (1x07-12 - 2022) :

Et si cette seconde moitié de saison pouvait être résumée en quelques mots, pour moi, ce serait bien "tout ça pour ça".

Attention, ce n'est pas mauvais en soi, mais honnêtement, l'essentiel des douze épisodes de cette première saison aurait pu être résumé en six ou huit épisodes d'une heure, et le résultat aurait probablement été le même - voire même, le programme aurait été nettement plus efficace.

Ce à quoi l'on me répondra certainement que ce rythme est voulu, que ce n'est pas une série pour les ados attardés, mais bien un drame profond et tragique aux thématiques adultes et matures, et que par conséquent, la lenteur et la fascination de Tony Gilroy pour la minutie et les détails du quotidien, ainsi que son penchant pour les monologues/discours ronflants sont un indicateur de l'intelligence du récit et de l'écriture.

Certes. Il faudra cependant m'expliquer pourquoi cette écriture si exceptionnelle semble totalement incapable de rendre intéressant ou de caractériser un tant soit peu la moitié de ses personnages - c'est quand même un comble qu'Andy Serkis, en deux épisodes et demi, soit plus intéressant et intrigant que Mon Mothma, ses problèmes familiaux, ses magouilles politiques, financières et résistantes. Pourquoi aussi Andor lui-même reste toujours falot et semi-transparent malgré douze épisodes et un film lui étant consacrés. Ou encore pourquoi, dans son désir d'aborder de grandes thématiques sociétales et historiques et de présenter l'univers Star Wars sous un angle de nuances de gris (ouhlàlà, la Rebellion n'est pas composée que de gentils, tout n'est pas tout blanc ou tout noir, comme c'est audacieux) pas si original ou inédit que ça, Andor finit par ressembler à un drama historique de la BBC sur la résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale, vaguement maquillé pour coller à l'univers Star Wars (et encore... un univers Star Wars étrangement dépourvu d'extraterrestres...).

Une saison 1 assez frustrante, donc, en ce qui me concerne, trop intéressée par des personnages secondaires insipides, clichés et inaboutis (Syril et sa mère clichée, Bix), par des digressions répétitives et superflues (Mon Mothma, les caméos de Saw Guerrera), et par des mini-arcs à l'intérêt très inégal : le passage en prison était sympathique, le reste, nettement moins.

Certes, il y a un peu d'action çà et là, et elle est efficace, mais très/trop rare. Et là où la majorité des critiques semble avoir perçu une tension incroyable et une caractérisation approfondie, je n'ai perçu qu'une monotonie redondante, et des personnages pour la plupart génériques (Luthen se démarque, la mère de Andor aussi, mais ça tient plus aux interprètes qu'à autre chose).

Je ne sais pas si c'est mon esprit de contradiction qui me fait réagir comme ça, ou si c'est plutôt parce que j'ai découvert la série en étant nettement détaché de la hype générale (et de l'atmosphère manichéenne du Web, où tout est soit "la meilleure série du monde et de tous les temps", soit "la pire merde jamais produite"), mais le fait est que je suis largement resté sur ma faim devant Andor.

Pas parce que je voulais des Jedi, des chasseurs de prime ou des batailles spatiales débridées, non. Mais simplement parce que "comment l'un des personnages les plus transparents et insipides de la franchise Star Wars s'est radicalisé un peu malgré lui pour devenir un rebelle", ça n'est tout simplement pas suffisamment intéressant à mes yeux pour tenir 12 épisodes, surtout avec la forme choisie par Gilroy.

Mais j'ai bien conscience que je suis dans la minorité, et je ne cherche donc à convaincre personne.

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Les bilans de Lurdo : Le Cuphead Show ! - saison 2 (2022)

Publié le 25 Février 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Netflix, Review, Télévision, USA

Après une première saison de 12 épisodes diffusée plus tôt cette année, et visuellement convaincante à défaut d'être particulièrement mémorable scénaristiquement (c'est là tout le problème de proposer une suite de petits épisodes anecdotiques et superficiels destinés à un public jeune, alors que le produit de base est un jeu vidéo dur et éprouvant destiné aux joueurs éprouvés et nostalgiques de l'animation des années 30), la série Cuphead revient déjà sur Netflix pour une saison 2 de 13 épisodes, diffusée en août dernier...

Le Cuphead Show ! - saison 2 (The Cuphead Show, season 2 - 2022) :

Et honnêtement, j'ai fréquemment eu l'impression que la série se cherchait toujours, entre épisodes indépendants de 8 minutes (génériques exclus) bourrés de slapstick frénétique et criard, trop souvent anecdotiques et oubliables au possible, et quelques tentatives narratives plus ambitieuses - l'épisode 03, notamment, d'une durée proche de 20 minutes, envoie Mugman et Cuphead sur l'océan, à bord d'un bateau pirate, pour aider un capitaine à retrouver l'amour de sa vie, Cala Maria la méduse géante (doublée par Natasia Demetriou de What We Do in the Shadows) : il y a des chansons, des hommages à d'autres œuvres, c'est moins hystérique que d'habitude, bref, c'est plutôt sympathique.

Parce qu'à part ça, difficile de retenir grand chose de cette saison, tant bon nombre d'épisodes sont des prétextes pour réutiliser des visuels du jeu (c'est honnêtement un peu tout le concept de la série : reprendre les noms et les visuels du jeu pour en faire quelque chose de totalement différent).

Des épisodes qui, bien souvent, tiennent en une phrase : M&C s'évadent du pénitencier, M&C se disputent et chacun tente de trouver un remplaçant à l'autre, M&C visitent Candyland, M ne supporte plus la musique de la camionnette du vendeur de glaces, M & C apprennent le piano, M&C font une photo de famille, ou encore l'épisode de Werner, le rat teuton qui annexe la maison de Kettle "parce que les frontières ne sont pas fermées la porte n'est pas fermée" (tandis que Kettle répète encore et encore que laisser les frontières ouvertes la porte ouverte, c'est inviter tous les parasites, les mouches clochardes et les rats à entrer et à piller les réserves de nourriture de la maison).

Peu probable que les scénaristes aient voulu faire passer là le moindre message (c'est simplement un portage du boss du jeu, à la base), mais l'épisode pouvant être interprété sous divers angles radicalement opposés (certains plus problématiques que d'autres), difficile de ne pas en sortir sans lever un sourcil dubitatif.

Quant au côté continuité, il est à nouveau très peu présent. Comme je le mentionnais, M&C s'échappent du pénitencier en début de saison, se font embarquer juste ensuite dans une folle escapade par Chalice, qui révèle alors être capable de devenir un fantôme (?)... mais qui disparaît aussitôt pendant tout le reste de la saison, ne faisant son retour que dans l'épisode 09, un épisode de chasse aux fantômes.

Le diable (incompétent), lui, réapparaît dans l'épisode 08, un peu plus long, et convoque ses pires démons pour vaincre M&C, puis dans l'ultime épisode de la saison, pour kidnapper Mugman en échange de sa fourche, dérobée par Cuphead.

Une fin en cliffhanger, pour une saison qui ne change guère : on sent, au travers de certains clins d'œil ou d'éléments de récit, que l'équipe créative connaît et respecte ses classiques, mais le tout se marie étrangement mal au rythme et à l'animation modernes de la série, et au postulat récurrent "Mugman et Cupman sont frères, ils se disputent tout le temps, c'est trop drôle".

Ça plaira probablement aux plus jeunes (qui sont la cible de la série), les adultes resteront plus dubitatifs.

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Un film, un jour (ou presque) #1778 : Out of Office (2022)

Publié le 24 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Comedy Central, Romance

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Out of Office (2022) :

Incapable de conserver un emploi et un peu trop immature, irresponsable et frivole pour son propre bien, Eliza (Milana Vayntrub) décroche un poste inespéré au sein d'une entreprise dirigée par Kyle (Ken Jeong). Rapidement, cependant, elle réalise, au fil de réunions en télétravail, que ses nouveaux collègues sont tous plus dysfonctionnels les uns que les autres, et que son emploi dépend des conseils plus ou moins avisés qu'elle peut donner à son patron...

Téléfilm Comedy Central écrit et réalisé par un ancien de The Office ("Toby", alias Paul Lieberstein, qui était acteur, réalisateur, scénariste et producteur), ce Out of Office ressemble un peu à un gros pilote de série, comme si Lieberstein avait vendu le tout avec un pitch simple : "The Office, mais en grande partie en télétravail".

On retrouve ainsi des personnages familiers et caricaturaux - le patron incapable (Kim Jeong) soumis à sa femme colérique et hostile (Leslie Jones), le couple codépendant qui partage tous les détails de leur vie intime (Emily Pendergast, Chris Gethard), l'ex-militaire survivaliste (Elaine Carroll), le beau gosse à l'esprit de contradiction (Christopher Nicholas Smith), le mec normal et sensible qui regarde tout ça d'un air atterré (Jay Pharoah), et donc la protagoniste, Eliza, une slackeuse incapable de conserver un emploi, et dont les parents (Cheri Oteri, Jason Alexander) décident de tout plaquer (y compris elle) pour partir à Paris après avoir vendu la maison familiale.

Avec beaucoup de cringe comedy, un peu de romance, Oscar Nunez de The Office, Jim Rash de Community, et malheureusement un récit qui s’essouffle en cours de route, à mesure qu'il flirte avec une comédie dramatique plus sincère et un coming of age tardif un peu plat et générique.

Ça se regarde, sans plus, malgré le capital sympathie de Milana (cela dit, sa romance naissante avec un Jay Pharoah transparent peine à convaincre).

Un petit 3/6, et encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1777 : Coup de théâtre (2022)

Publié le 23 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Policier, Thriller, Review

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Coup de théâtre (See How they Run - 2022) :

Alors que la pièce La Souricière, adaptée d'Agatha Christie, connaît un succès incroyable dans le West End du Londres des années 50, Leo Köpernick (Adrian Brody), le futur réalisateur américain de l'adaptation cinématographique du roman, est retrouvé assassiné dans les coulisses du théâtre. Qui de Mervyn Cocker-Norris (David Oyelowo), l'auteur de l'adaptation cinématographique et son amant italien Gio (Jacob Fortune-Lloyd), John Woolf (Reese Shearsmith), le producteur du film et sa maîtresse Ann (Pippa Bennett-Warner), l'acteur vedette Richard Attenborough (Harris Dickinson) et son épouse et co-star Sheila Sim (Pearl Chanda), l'autre productrice, Petula Spencer (Ruth Wilson), ou de la femme de Woolf, Edana (Sian Clifford), est responsable de ce meurtre ? L'inspecteur Stoppard (Sam Rockwell) et l'agente Stalker (Saoirse Ronan) mènent l'enquête...

Un pastiche de whodunit à l'anglaise, d'un réalisateur de sitcoms anglaises primé pour son travail, et du scénariste de nombreuses sitcoms et séries anglaises et américaines : de quoi assurer un ton assez léger et décalé pour ce métrage à l'écriture très métadiscursive, qui se moque des conventions du genre tout en y ayant recours, et en les détournant ici ou là, tout au long de son enquête.

Le résultat, qui n'hésite pas à parodier Christie et ses œuvres (une Christie aux penchants meurtriers - non, ce n'est pas un spoiler - et mariée à un archéologue noir ^^) est sympatoche, notamment grâce à Rockwell et Ronan, mais semble parfois un peu sous-développé sur le fond, alors que la forme visuelle est plutôt ludique (des split-screens certes parfois inutiles, des jeux d'ombres et de lumières) à défaut d'être très travaillée (la photo est plate, et fait très... télévision).

Résultat, on regarde le tout sans s'ennuyer (pour peu qu'on aime le genre et la distribution) mais on se retrouve à se dire que le tout aurait mérité de pousser les curseurs un peu plus loin, de partir un peu plus en vrille, bref, de se lâcher un peu plus et de donner plus à faire à sa distribution.

C'est un peu superficiel, mais ça reste tout de même relativement agréable à suivre.

3.75/6 pour Saoirse qui s'amuse vraiment beaucoup

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Un film, un jour (ou presque) #1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022)

Publié le 22 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Religion, Comédie, Critiques éclair, USA, NBC, Peacock, Drame, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) :

Après avoir été contraints de fermer leur église suite à un scandale sexuel, le Pasteur Lee-Curtis Childs (Sterling K. Brown) et son épouse Trinitie (Regina Hall) tentent de monter leur grand retour, et de rebâtir leur congrégation qui, malheureusement, n'a pas oublié leurs méfaits...

Un pseudo-mockumentaire produit par Jordan Peele, et qui peine sérieusement à convaincre pour de multiples raisons. Déjà, parce que le côté mockumentaire est affreusement peu rigoureux, oubliant régulièrement le format interviews et équipe de tournage pour proposer des scènes sortant du cadre documentaire et entrant dans celui de la fiction pure et dure (la scène du couple au lit, la nuit, par exemple).

Et surtout, parce que le métrage a le postérieur entre multiples chaises : d'un côté, donc, ce pseudo-mockumentaire satirique sur le milieu des prêcheurs et pasteurs afro-américains et ses dérives ; de l'autre, une comédie parodique où tout le monde cabotine et où les personnages sont caricaturaux ; et enfin, un drame sincère sur un couple dans la tourmente, détruit par l'homosexualité refoulée et les infidélités du pasteur avec de jeunes hommes de sa congrégation.

Tout ça est très bien interprété, attention, principalement par son excellent duo principal, mais l'équilibre global ne fonctionne pas du tout, avec des ruptures de ton non maîtrisées, un humour trop absent et éparpillé pour vraiment emporter l'adhésion, et donc ce manque de rigueur dans la forme, qui font que le tout laisse vraiment de marbre.

Cela dit, pas forcément surprenant que le tout paraisse à ce point inabouti et superficiel, lorsque l'on sait que c'est une version "rallongée" d'un court-métrage de 15 minutes de la réalisatrice...

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1775 : Call Me Miss Cleo (2022)

Publié le 21 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, HBO, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Call Me Miss Cleo (2022) :

Un portrait de "Miss Cleo", figure incontournable des publicités américaines des années 90, une sorte de Madame Irma à l'accent jamaïcain qui est, pour un certain public, devenu une icône de l'époque, à la fois confidente, psychothérapeute et meilleure amie noire toujours présente pour vous dire vos quatre vérités avec un aplomb remarquable.

Bien entendu, cette Miss Cleo n'était pas jamaïcaine, mais était une comédienne et dramaturge américaine aux jeunes années troubles, une arnaqueuse s'étant totalement réinventée (avec peut-être l'aide de quelques troubles dissociatifs de la personnalité) dans ce personnage de Miss Cleo, et ayant ainsi utilisé ce personnage pour le compte d'entrepreneurs peu scrupuleux, qui ont fait fortune sur son dos, arnaquant des milliers d'Américains en souffrance par le biais de leurs hotlines de voyance par téléphone facturées 5 dollars la minute.

Mais ça, finalement, c'est presque anecdotique dans ce documentaire, qui retrace (avec une certain bienveillance et nostalgie) l'ascension, le succès et la chute de Miss Cleo et du Psychic Reader Network... avant de passer à la période de sa vie qui a suivi, celle où, après avoir passé plusieurs années recluse suite aux soucis judiciaires hérités de son travail pour le PRN, elle est devenue militante pour la cause LGBTQ, faisant son coming out et se battant contre diverses législations anti-LGBTQ, et ce jusqu'à sa mort.

Et l'on comprend alors ce qui a fait de cette Miss Cleo un sujet idéal pour un documentaire de plateforme de streaming - un peu comme Walter Mercado, Miss Cleo se trouve au carrefour de plusieurs catégories démographiques : minorité ethnique, minorité sexuelle, et figure semi-tragique de la pop culture rétro... de quoi attirer l'attention, et justifier cette production.

Pas désagréable, même si finalement assez anecdotique si l'on n'a pas la nostalgie de ce "personnage" plus grand que nature, si l'on n'appartient pas aux cibles démographiques clairement visées par le métrage ou si l'on recherche quelque chose de plus incisif et de moins complaisant envers Miss Cleo.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1774 : La Légion des superhéros (2023)

Publié le 20 Février 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, DC, USA, Review

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La Légion des superhéros (Legion of Superheroes - 2023) :

Parce qu'elle peine à s'intégrer à la vie terrienne contemporaine, Superman (Darren Criss) emmène Kara, alias Supergirl (Meg Donnelly) au 31e siècle, pour y intégrer l'académie de la Légion des superhéros. Là, Kara rencontre Mon-EL (Yuri Lowenthal), un Daxamite, et découvre que Brainiac 5 (Harry Shum Jr), la nouvelle incarnation de Brainiac, est l'un des autres élèves - ce qui, aussitôt, éveille ses soupçons, d'autant qu'une mystérieuse organisation, le Cercle Sombre, rode dans les parages...

Plutôt sympathique, cette suite indirecte à Justice Society : Word War II, qui, en réalité, est une grosse origin  story au personnage de Supergirl. Une origin story sous influence années 80 qui résume l'histoire de Kara dans les 10 premières minutes du film, avant de l'envoyer dans le futur, pour y rencontrer les futurs membres de la Légion : pas désagréable, à vrai dire, même si j'ai eu, l'espace d'un instant, un peu peur que l'on tombe dans les clichés habituels des high school movies, et compagnie.

Mais finalement, le tout tient bien la route, malgré un peu d'exposition maladroite et pesante. La patte graphique aide beaucoup, à vrai dire, dynamique et intéressante (même si je ne suis toujours pas très fan du design de Superman) et le tout reste bien rythmé, avec notamment un affrontement final à l'issue étonnamment graphique et sanglante.

Tout au plus, je regrette que l'animation ait de petits coups de mou çà et là, alors qu'elle est très expressive et fluide à d'autres moments.

3.75/6 

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Les bilans de Lurdo : I Love That for You, saison 1 (2022)

Publié le 19 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Les bilans de Lurdo, Showtime, Télévision, USA, Critiques éclair, Review

Série Showtime en 8 épisodes de 25 minutes environ, pensée et co-écrite par Vanessa Bayer avec un scénariste du SNL, I Love That for You s'intéresse au monde très particulier des chaînes de télé-achat américaines, qui diffusent des programmes manipulateurs et artificiels, 24 h /24 et 7 j/7, ainsi qu'aux jeux de pouvoir et aux rivalités qui animent cet univers...

I Love That for You, saison 1 (2022) :

Trentenaire paumée habitant chez ses parents, Joanna Gold (Vanessa Bayer) décroche enfin un poste au sein de SVN, une chaîne de télé-achat gérée d'une main de fer par Patricia (Jenifer Lewis). Là, elle fait la connaissance de son idole, Jackie (Molly Shannon), en plein divorce, découvre le monde cruel et coupe-gorge des camelots du petit écran... et pour s'assurer une place au soleil (ainsi que la sympathie du public), elle ment et affirme être de nouveau atteinte de leucémie, une maladie qu'elle a pourtant vaincue dans son enfance.

Et je reste semi-mitigé sur cette saison 1, une saison qui, en fin de compte, fonctionne nettement mieux au niveau de ses personnages secondaires que de son personnage principal. Probablement parce que ce dernier est particulièrement horripilant, cumulant de nombreux défauts, et victime du jeu de Vanessa Bayer : non pas qu'elle soit mauvaise, mais elle a conservé bon nombre des tics de ses personnages du SNL, dont cette Joanna Gold, paumé et transparente, est une sorte d'extension.

Résultat, dès qu'elle est à l'écran, on a l'impression qu'elle n'évolue pas dans le même univers que les autres personnages, plus posés et subtils. Et pourtant, la plupart des personnages sont assez caricaturaux, à la base : la patronne intraitable, la présentatrice vedette excentrique, le chef flamboyant et bisexuel, l'assistant gay maltraité, la présentatrice rivale jalouse, etc : autant de personnages paraissant clichés, au premier abord, mais qui finissent par se développer agréablement, parfois dans la comédie, parfois dans quelque chose de plus sincère.

À l'image de la relation Jackie/Patricia, une relation patronne/employée, mais aussi une amitié qui se révèle progressivement, de manière assez subtile et touchante. À l'opposé, le parcours de Joanna ne m'a pas convaincu plus que ça : elle ment, elle profite de son mensonge, elle a des remords, elle avoue tout, et elle tente de se faire pardonner (tout en étant récompensée indirectement pour son mensonge).

Dans les mains de quelqu'un d'autre, ou traité de manière un peu moins "personnage de SNL", ça aurait pu donner quelque chose de plus prenant. Là, en l'état, les choix d'interprétation de Bayer ne m'ont pas convaincu, et j'ai fini par me désintéresser de la protagoniste de la série, pour me rabattre sur ses collègues, plus divertissants et "crédibles".

Mwébof, dans l'ensemble.

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Les bilans de Lurdo - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Harley Quinn - A Very Problematic Valentine's Day Special (2023)

Publié le 18 Février 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, HBO

Épisode de 45 minutes de la série animée de HBO Max, ce Spécial Saint Valentin fait suite à une saison 3 qui m'avait un peu frustré par son focus intensif sur le couple formé par Harley et Ivy, jusqu'à en éclipser le reste des protagonistes et de la série. Et ici, donc, forcément... ça continue sur la même lancée.

Harley Quinn - A Very Problematic Valentine's Day Special (2023) :

Parce qu'elle veut absolument que sa première Saint Valentin avec Ivy soit exceptionnelle, Harley déclenche involontairement une série d'événements aux conséquences improbables...

S'il fallait une preuve qu'Harley Quinn, qui n'existait autrefois qu'au travers de sa relation malsaine avec le Joker, n'existe plus aujourd'hui (et ce dans la plupart des médias) qu'au travers de sa relation amoureuse avec Poison Ivy, cet épisode en est un parfait exemple.

Un épisode clairement tout sauf pris au sérieux, et volontairement très très con, que ce soit dans la sous-intrigue de Bane qui s'éprend d'une dominatrice et finit en kaiju surexcité baisant des immeubles et voulant se taper Brett Goldstein (avec un caméo vocal assez bof), dans celle de Clayface qui tombe amoureux de sa moitié inférieure, ou dans l'intrigue principale de Harley qui déclenche involontairement une orgie générale à Gotham : c'est bas de plafond, c'est de plus en plus caricatural et parodique, c'est faussement provoc' (nan mais la censure façon Austin Powers, au bout d'un moment, ça ne fonctionne plus), mais comme ça assume, ça passe à peu près, voir même, si l'on en croit toutes les réactions hyper-enthousiastes des fans et des critiques, c'est très réussi.

Personnellement, je me lasse un peu de l'humour sale gosse de la série, et de l'omniprésence de Harley/Ivy, et c'est d'autant plus frustrant que je reconnais les qualités du programme, son écriture parfois très maline et bien trouvée, et son doublage impeccable. Après... mwébof.

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