Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2015 - 103 - Tel est pris qui croyait prendre (1994)

Publié le 4 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Tel est pris qui croyait prendre (The Ref) :

Le soir de Noël, pour échapper à la police, Gus (Denis Leary), un cambrioleur à la petite semaine, prend en otage Caroline et Lloyd (Judy Davis et Kevin Spacey), un couple malheureux qui passe son temps à se disputer et à s'insulter. Réfugié dans la demeure de Caroline et Lloyd, Gus est rapidement confronté à la famille dysfonctionnelle de ceux-ci, et sa nuit de Noël va finir par se transformer en véritable cauchemar inattendu...

Une comédie de Noël très noire, assez datée années 90 (ne serait-ce que dans son illustration musicale) et qui s'avère relativement inégale, bien que tout de même assez distrayante : si le cynisme et l'agressivité passive omniprésente dans la première heure ont tendance à rendre tous les personnages antipathiques et fatigants, on finit par trouver assez jouissives les quatre vérités que s'assènent tous les protagonistes lorsque le récit se cristallise enfin, et que le script réussit à dépasser son traitement caricatural et misanthrope pour devenir émotionnellement plus percutant (on pense alors un peu au climax du Sapin a les boules, en moins réussi).

On regrettera pourtant la toute fin du métrage, un peu bâclée et décevante (car retournée suite à des projections-tests insatisfaisantes), et qui dessert le récit plus qu'autre chose.

3.75/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 102 - Trois Oncles et une Fée (2012)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Hallmark, Comédie, Drame, Romance, ABC

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Trois Oncles et une Fée (Christmas with Holly) :

Depuis la mort de sa mère, trois mois plus tôt, la petite Holly (Josie Gallina) ne parle plus, et est sous la garde de son oncle, Mark (Sean Faris). Afin de tenter de prendre un nouveau départ, Mark et Holly quittent Seattle pour s'installer à Friday Harbour, la petite ville dont ils sont issus, située sur une île pittoresque. Là, ils emménagent avec Alex (Daniel Eric Gold) et Scott (Dana Watkins), les deux frères de Mark, et ce dernier fait rapidement la connaissance de Maggie (Eloise Mumford), qui vient d'arriver elle-aussi, et d'ouvrir un magasin de jouets, six mois après avoir été abandonnée par son fiancé devant l'autel...

Un Hallmark Hall of Fame movie adapté d'un roman type Harlequin, et initialement diffusé sur ABC, avec ce que ça implique de budget supérieur à la moyenne : ici, les tournages en décors naturels sont nombreux, les paysages sont beaux, le film prend le temps de faire des montages musicaux travaillés, et dans l'ensemble, on voit l'argent à l'écran, ce qui fait toujours plaisir.

Quel dommage alors que cette histoire gentillette soit aussi basique, et qu'elle soit desservie à la fois par sa distribution, guère mémorable (la petite Josie Gallina, notamment, est assez peu convaincante, que ce soit dans sa phase de silence autiste, ou dans son jeu lorsqu'elle reparle), et par le fait que, malgré son titre, Noël ne représente que deux ou trois minutes du métrage.

On se prend ainsi à regretter que tout le film ne se déroule pas durant les fêtes de fin d'année, ce qui aurait été l'occasion pour le département décoration de se lâcher un peu et d'exploiter son budget confortable.

En tant que long-métrage Hallmark standard, 3.5/6, principalement pour les lieux de tournage, et l'argent investi dans la production ; en tant que film de Noël, 2/6.

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 101 - L'Avant-veille de Noël (2010)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Fantastique, Noël, Christmas, Jeunesse, Comédie, Télévision, Hallmark

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Avant-veille de Noël (The Night Before the Night Before Christmas) :

Parce qu'il décide de commencer sa tournée un soir plus tôt, le Père Noël (R.D. Reid) perd le contrôle de son traîneau, et s'écrase, l'avant-veille de Noël, dans le jardin de la famille Fox (Jennifer Beals, Rick Roberts, Gage Munroe et Rebecca Williams). Amnésique, il doit alors compter sur l'aide de ces derniers, pourtant débordés par leur quotidien, et sur celle de Nigel (Jordan Prentice), l'un de ses elfes, pour espérer retrouver son sac de jouets magique et sauver les fêtes de Noël...

En 2010, lorsque le "genre" des films de Noël n'était pas encore ce champ de bataille où tous les coups sont permis, Hallmark n'avait pas encore totalement versé dans la romance à gogo et la production à la chaîne (jusqu'à l'écoeurement).

Par conséquent, ses films de Noël pouvaient s'avérer très classiques et familiaux... voire même vieillots, car semblant arriver avec 20 ans de retard. C'est le cas ici, avec un téléfilm particulièrement "années 80s" (visuellement parlant, c'est flagrant, tant dans les choix techniques - éclairage, focus, décors - que dans les choix esthétiques - costumes, coupes de cheveux, etc), sans avoir le budget des véritables productions Disney de l'époque : on se retrouve donc avec un récit basique, prévisible, dont l'écriture surligne constamment ses thématiques, et qui se déroule à 95% dans une maison de banlieue et dans un jardin.

Les relations entre les personnages sont génériques, Santa manque cruellement de charisme, le scénario a bon fond (mais est trop dénué d'originalité pour être efficace ou intéressant) et le tout se déroule à un rythme tellement mollasson que le tout finit par être particulièrement plat et insipide.

J'avais déjà vu ce téléfilm à l'époque, mais je n'en gardais aujourd'hui aucun souvenir ; maintenant, je sais pourquoi : il n'y a rien à en retenir.

2/6 (dont 0.5 pour Nigel l'elfe pompeux et pédant, pas désagréable)

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 100 - Le Père Noël est en Prison (1988)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Christmas, Noël, Jeunesse, Fantastique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Le Père Noël est en Prison (Ernest Saves Christmas) :

Vieillissant et perdant lentement ses pouvoirs, le Père Noël (Douglas Seale) arrive en Floride à la recherche de son héritier, Joe (Oliver Clark), un animateur d'émission pour enfants à la carrière vacillante. À l'aéroport, il est pris en charge par Ernest (Jim Varney), un chauffeur de taxi excentrique, et rencontre Harmony Star (Noelle Parker), une adolescente fugueuse et rebelle, avant de finir en prison sur un malentendu. À Ernest et Harmony de sauver Noël, et d'assurer que Joe devienne bien le nouveau Santa Claus...

Difficile pour moi de dire du mal de cette comédie de la fin des années 80 tant ce "classique" a bercé mes jeunes années, entre son Santa attachant, ses rennes volants, son duo d'employés débiles, son ado rebelle, etc... sans oublier Ernest, initialement star d'une série de publicités, et devenu dans les 80s un personnage culte pour les enfants, star de shows tvs et de nombreux long-métrages.

Un Ernest qui ne fait pas dans la subtilité (ce n'est pas plus subtil que Jim Carrey dans les Ace Ventura), et qui donne le ton de tout le reste du film : c'est assez daté, pas très bien rythmé, la Floride ne fait pas un environnement très festif, et le tout est souvent too much, mais ça a bon fond, et la nostalgie joue toujours sur moi.

Un petit 3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 99 - Christmas Eve (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Drame, Comédie, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Christmas Eve :

À New York City, la nuit de Noël, un accident imprévisible prive tout un quartier d'électricité, et emprisonne de multiples utilisateurs dans leurs ascenseurs respectifs. Là, ils apprennent alors à se connaître...

Un long-métrage indépendant à la distribution intéressante (Patrick Stewart, James Roday, Jon Heder, Cheryl Hines, Gary Cole, etc...) et qui tente le gimmick du film collégial à la Gary Marshall, en toutéliant le destin d'inconnus qui se croisent dans des ascenseurs en panne, le soir de Noël.

Malheureusement, non seulement le récit est assez mal structuré, et tonalement très hétérogène (on passe de moments émouvants à de la grosse comédie surjouée à de la pseudo-profondeur, sans la moindre transition), mais en plus il manque de la finesse ou de la profondeur nécessaires pour faire fonctionner ce style de script, préférant ici aborder frontalement le problème de la Foi d'un médecin athée forcément cynique, ou surligner toutes ses thématiques de manière bien appuyée.

Le tout, guère aidé par un budget minimaliste, et par des personnages allant de "caricatural" à "excentrique", en passant par toute la gamme de l'antipathie ou de la transparence.

En résumé, un raté, jamais très drôle, très profond ou très émouvant, et qui gaspille un peu sa distribution...

2/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 98 - Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Romance, Christmas, Noël, Lifetime, Comédie, Fantastique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (The Spirit of Christmas / Hollygrove) :

Kate (Jen Lilley), une jeune avocate malheureuse en amour, part dans le Vermont pour faciliter la vente d'une vieille auberge splendide, réputée pour être hantée. Seule dans ce bâtiment, elle rencontre alors le séduisant Daniel Forsythe (Thomas Beaudoin), mystérieusement décédé 95 ans plus tôt et qui, chaque année, prend forme humaine durant les douze jours précédant Noël. Bien décidée à l'aider, et pas insensible à son charme, Kate commence alors à mener l'enquête...

Ultime téléfilm Lifetime de la saison 2015, diffusé sur nos écrans français avant même que la diffusion US n'ait eu lieu, ce Spirit of Christmas est probablement le moins mauvais de la cuvée Lifetime 2015. Au point qu'il aurait presque pu avoir sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries de la concurrence...

Cela dit, le métrage n'est pas pour autant une vraie réussite, malgré une héroïne sympathique et expressive : en effet, le fantôme en question n'est pas un protagoniste particulièrement attachant ou charismatique, avec son interprétation trop intériorisée et torturée, et il faut bien avouer que tout le mystère autour de sa mort (dévoilé par touches via des flashbacks assez quelconques) est particulièrement cousu de fil blanc et insipide.

Résultat : on suit le tout sans grande passion ou intérêt, la romance paranormale étant trop classique pour vraiment suffire à soutenir le reste du métrage. Et on peine à ne pas être agacé par (à nouveau) la confusion entretenue entre les douze jours précédant Noël, et les véritables Douze jours de Noël, ou encore par cette fin télégraphiée (et improbable) au possible.

Cela dit, il faut bien avouer que tout l'environnement du Vermont enneigé fait plaisir à voir (les acteurs transis de froid en extérieur rendent le tout crédible), et que finalement, même si elle n'est pas particulièrement captivante, au moins cette enquête a le mérite de changer un peu d'ambiance et de ton par rapport à toutes les autres productions de cette saison.

3/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 97 - Le Pays de Noël (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Comédie, Romance, Noël, Télévision, Hallmark

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Le Pays de Noël (Christmas Land) :

Jules (Nikki DeLoach), une femme d'affaire new-yorkaise, hérite à l'approche de Noël de Christmas Land, un village de Noël centré autour d'une ferme à sapins, autrefois en possession de sa grand-mère décédée. Sur les conseils de son petit-ami avocat (Jason-Shane Scott), Jules décide de se rendre sur place afin de remettre les lieux en état, et de les revendre au meilleur prix. Mais à Christmas Land, Jules est submergée par l'enthousiasme des habitants de la communauté, et elle finit par changer progressivement d'avis, d'ailleurs pas insensible au charme de Tucker (Luke MacFarlane), l'avocat en charge de la bonne transmission du parc.

Ultime film de Noël Hallmark, un peu mis en chantier précipitamment, terminé au dernier moment, quasiment pas promu par la chaîne... et tout ça se ressent dans le script (gentiment générique et un peu baclé) et dans les réactions de ses protagonistes, relativement caricaturales et forcées.

Ce qui ne veut pas forcément dire pour autant que ce métrage soit particulièrement mauvais..... mais clairement insipide, oui. Et techniquement assez faible, que ce soit au niveau de l'écriture globale (assez laborieuse et simpliste) que de l'interprétation de nombreux personnages secondaires (forcée ou artificielle, comme si le film n'était composé que des premières et uniques prises de chaque scène, à la mise en scène baclée et à la post-synchro médiocre).

Dommage, parce que le couple principal (dont Nikki DeLoach, déjà dans You Cast A Spell on Me à Halloween) n'est pas désagréable, et fonctionne relativement bien.

2.5/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 96 - Profession Père Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Profession Père Noël (Becoming Santa) :

Holly (Laura Bell Bundy) est la fille du Père Noël (Michael Gross), mais a toujours caché sa véritable identité à son compagnon Connor (Jesse Hutch), qui travaille pour un fabricant de jouets. Mais lorsque Connor veut la demander en mariage, Holly n'a pas d'autre choix que de l'emmener au Pôle Nord, pour le présenter à ses parents. À son arrivée, elle lui raconte alors la vérité et, malgré la présence insistante de Jack Frost (Tony Cavalero), l'ex d'Holly, elle tente de le préparer (sans qu'il s'en aperçoive) à prendre la succession de son père...

Une production Lifetime assez agaçante, pour de multiples raisons. Tout d'abord, du début à la fin, on a l'impression d'être devant un mauvais clone (ou une suite télévisée) de la franchise Super Noël, entre le rival Jack Frost, les elfes enfants et leur superviseur plus âgé plus grognon et plus sarcastique, la clause de mariage, etc...

Ensuite, le héros passe tout le film à être un compagnon parfait, qui endure tous les mensonges et toutes les épreuves qui se présentent à lui avec le sourire... jusqu'à ce qu'il en ait assez qu'on lui cache des choses et qu'on le critique, et qu'il décide de céder la place à plus qualifié que lui.

Et lorsqu'il revient finalement, après avoir plus ou moins été écarté du récit par un script se concentrant sur autre chose, c'est à lui de faire des excuses !? Mwé.

Enfin, ce téléfilm est un nouvel indicateur du problème récurrent de Lifetime, quasiment incapable de tourner un film de Noël sincère dans lequel le Père Noël serait réel.

Last Chance For Christmas souffrait déjà de cette distanciation de la chaîne vis à vis de son sujet : Lifetime n'assume pas (plus ?) le kitsch inhérent à ses scripts de Noël, et préfère les traiter avec ironie, à la limite de la parodie. Une approche qui pourrait fonctionner si elle était totalement assumée, mais là non plus, ce n'est pas le cas, puisque le téléfilm est trop fauché (la neige artificielle en coton est ridicule, entre autres) pour que ses éléments caricaturaux soient convaincants, et trop forcé et surjoué pour qu'à côté, l'émotion et la romance sonnent vrai (tout ce qui concerne la compagnie de jouets, notamment, est une mauvaise farce, et voir les enfants s'extasier en une fraction de seconde sur un chien en bois assez laid est assez risible).

Résultat, les productions Lifetime ont vraiment "le cul entre deux chaises", pas assez sincères et bien produites pour convaincre, et pas assez déjantées et décalées pour devenir vraiment amusantes.

Dommage, parce que le couple principal est assez sympathique, et a une bonne alchimie.

2.25/6

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 95 - A Christmas Star (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Comédie, Drame, UK, Jeunesse, Irlande

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

A Christmas Star :

Née dans une étable le 25 Décembre, à la lumière de l'étoile de Noël, Noelle (Erin Galway-Kendrick) possède un don miraculeux, celui de répandre l'amour et la paix autour d'elle, afin de calmer les situations les plus tendues d'une simple pensée. Mais lorsque McKerrod (Rob James-Collier), un agent immobilier travaillant pour le compte de Mr. Shepherd (Pierce Brosnan), menace de racheter l'usine locale de boules à neige - où travaille toute la communauté - pour la raser, Noelle et ses amis décident de tenter le tout pour le tout pour éviter le pire.

Un conte de Noël familial anglo-irlandais, qui s'avère assez caricatural, simpliste et maladroit dans son approche du genre (la narration en forme de calendrier de l'avent et la manifestation visuelle des flashbacks manquent clairement de subtilité), mais qui parvient à s'en sortir grâce à son interprétation solide, notamment au niveau des jeunes acteurs : Erin Galway-Kendrick est plutôt juste et attachante, le petit James Stockdale est excellent, et Mainie Mulholland est amusante en Bubble, la fillette pas très vive d'esprit.

Les adultes s'en sortent eux aussi assez bien, même si Brosnan et Neeson cachetonnent un peu dans des rôles pouvant être assimilés à de la quasi-figuration ; et si l'on peut regretter la tendance systématique des Anglais à donner dans le drame social loachien à la moindre occasion, ça apporte ici un contexte réaliste qui n'est pas forcément inintéressant.

Dommage cependant que le script soit aussi superficiel et hésitant quant au ton qu'il cherche à adopter, jamais suffisamment sérieux pour que l'on croie à ses enjeux, et jamais suffisamment énergique et ludique pour faire un bon film pour enfants.

Un petit 3/6, car le métrage est suffisamment court et rythmé pour que ses défauts évidents ne deviennent pas rédhibitoires.

commentaires

Christmas Yulefest 2015 - 94 - Une Mélodie de Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Hallmark, Comédie, Romance, Musique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Une Mélodie de Noël (A Christmas Melody) :

Après l'échec de sa carrière de styliste à Los Angeles, Kristen (Lacey Chabert) décide de retourner vivre dans sa ville natale de Silver Falls, Ohio, en compagnie de sa fille Emily (Fina Strazza). Là, elle retrouve sa tante (Kathy Najimy), sa rivale de toujours (Mariah Carey), un séduisant professeur de musique (Brennan Elliott), et un étrange homme de ménage barbu qui semble cacher bien des choses (Kevin Chamberlin).

Alors là, soyons très clairs : ce film de Noël Hallmark a été intégralement vendu sur la présence à l'écran, derrière les caméras, et à la bande-son de Mariah Carey. Et sur ces trois points, c'est un flop : Carey est une piètre actrice, robotique, toujours cadrée en gros plan, et avec un filtre d'image façon mauvais soap des années 60 ; elle est une réalisatrice débutante, et ça se voit clairement au nombre incroyable de plans ratés, d'angles mal choisis, d'interactions peu crédibles, et de jeu bancal ; et la chanson finale est une soupe imbuvable qui ferait presque pitié.

Bref, la Mariah Carey Experiment est un splendide échec, et c'est bien dommage, car le film, sinon, est tout à fait dans la moyenne du genre : le couple principal (déjà celui de Une Maison pour Deux, plus tôt en 2015) est ici plus dynamique et enjoué qu'à la St Valentin, et Lacey Chabert, notamment, met ici dix fois plus d'énergie dans la moindre de ses scènes que dans la totalité de Une Famille pour Noël.

On regrettera néanmoins que tous les enfants, et notamment Fina Strazza, soient dirigés de manière à en faire beaucoup trop, ce qui a tendance à agacer et à leur donner de faux airs d'enfants précoces. Ah, et aussi, pauvre Père Noël qui ne sert à rien.

2.25/6

commentaires
<< < 1 2