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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1222 : The Gentlemen (2019)

Publié le 5 Juin 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Thriller, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Gentlemen (2019) :

Après toute une vie passée à développer un empire illégal du cannabis au Royaume-Uni, Mickey Pearson (Matthew McConaughey), un américain, a l'intention de prendre sa retraite aux côtés de sa femme Rosalind (Michelle Dockery). Il cherche donc à vendre son empire à Matthew Berger (Jeremy Strong), un milliardaire américain... mais ce dernier n'est pas seul sur les rangs : des gangsters chinois (Henry Golding, etc), notamment, sont eux aussi intéressés par ce rachat, et des petites frappes entraînées par Coach (Colin Farrell) se mêlent à cette histoire qui, rapidement dégénère à tous les niveaux...

Retour de Guy Ritchie au film de gangsters cockneys après quelques passages peu probants par les cases Disney et blockbuster pseudo-historique : un retour applaudi par les fans, plutôt bien accueilli par la critique, mais qui, je dois bien l'avouer, m'a vraiment laissé de marbre.

Pourtant, tous les éléments du Ritchie old-school sont là : acteurs sympathiques dans des rôles improbables (mention spéciale à Colin Farrell et à Hugh Grant), dialogues bourrés d'argot et de vannes, récit déstructuré avec moult rebondissements excentriques, montage et illustration musicale dynamiques, etc.

Mais le seul effet que tout cela m'a fait, c'est celui d'un réalisateur tentant de renouer avec son âge d'or, et finissant en pilotage automatique, trop occupé à reproduire fidèlement une recette éprouvée pour lui apporter quoi que ce soit de frais ou d'innovant.

Ce n'est pas mauvais, en soi, mais le tout n'a jamais réussi à m'intéresser plus que de mesure : trop bavard aux moments où il aurait dû être dynamique, trop déstructuré là où plus de simplicité aurait été plus efficace, trop forcé là où les premiers films de Ritchie semblaient plus naturels et sincères, The Gentlemen m'a fait l'impression d'un Ritchie peinant un peu à renouer avec ses racines, et finissant par ne produire qu'une simple copie un peu plate de ses premières œuvres.

Peut-être que, lors d'un futur visionnage, je m'apercevrai que je suis passé à côté du film. En l'état, pour l'instant, c'est un bon gros bof pour moi.

3/6, en étant gentil

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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