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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2017 - 09 - Underworld : Blood Wars (2016)

Publié le 22 Septembre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Horreur, Halloween, Fantastique, Action

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Underworld 5 - Blood Wars : 

Traquée par les Lycans et par les Vampires, dont la guerre se radicalise, Selene (Kate Beckinsale) est en fuite, séparée de Michael (Scott Speedman/Trent Garrett) et de sa fille Eve (India Eisley), qui pourrait être la clef d'une paix durable entre les deux races. Lorsque Thomas (Charles Dance) et Semira (Lara Pulver), deux vampires, décident d'offrir une seconde chance à Selene, celle-ci finit par accepter d'entraîner une nouvelle génération de combattants... mais c'est un piège, et, accompagnée par David (Theo James), elle se réfugie dans le Nord, ses ennemis à ses trousses, pour y mener son ultime bataille.

La franchise Underworld est un peu une franchise magique : à chaque nouvel épisode, je m'aperçois que je n'ai quasiment aucun souvenir du scénario de l'opus précédent ; à chaque nouvel épisode, je m'aperçois que je trouve ça encore plus mauvais, encore plus fauché, et encore plus générique que l'épisode précédent ; à chaque nouvel épisode, je reste admiratif devant ce casting masculin toujours plus insipide, tout droit sorti d'une agence de casting de mannequins pour pub de parfum ; et à chaque nouvel épisode, je remets pourtant le couvert, motivé par une certain nostalgie de mes années passées dans le Monde des Ténèbres de White Wolf, et par le capital-sympathie de Kate Beckinsale, qui s'amenuise cependant au fil des épisodes.

Ce volet ne déroge pas à la règle : confié à une illustre inconnue, tourné pour pas cher, avec des effets numériques et un câblage approximatifs, sans se préoccuper de ramener deux personnages principaux des volets précédents (Speedman et Eisley n'apparaissent que via des flashbacks, ou des doublures ; le personnage de Michael est liquidé hors-champ), il se contente, en guise de scènes d'action, d'affrontements généralement mal filmés et montés, et de fusillades creuses qui ne convainquent jamais.

Il ne reste donc que Kate (qui est en retrait pendant tout le film, botoxée, et cachée derrière ses cheveux), Lara Pulver (en pilotage semi-automatique dans son rôle de méchante glaciale et manipulatrice), et la fille d'Anthony Stewart Head (qui aurait pu être un personnage plus intéressant dans un film mieux tenu) pour conserver un minimum d'intérêt.

C'est peu... et c'est totalement insuffisant.

1/6 (tout ce qui à trait aux vampires nordiques albinos-téléporteurs-médiévaux-vêtus de blanc, et à Selene 2.0, bonjour le ridicule ultra-cheap)

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