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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #448 : Cheerful Weather for the Wedding (2012)

Publié le 10 Février 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Drame, Review, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cheerful Weather for the Wedding :

Dans les années 1930, une famille se prépare au mariage de l'une des leurs, dans leur manoir luxueux au milieu de la campagne anglaise. Mais celle-ci, Dolly (Felicity Jones) est cloîtrée à l'étage, étrangement déprimée et noyant ce chagrin inexplicable dans l'alcool ; au rez-de-chaussée, son fiancée Owen (James Norton), discret et bien sous tous rapports, qu'elle connaît depuis deux mois à peine ; et arpentant les couloirs du manoir, son ex-amant, Joseph (Luke Treadaway), qui semble lui aussi hanté par un secret troublant...

Adaptation d'une nouvelle de 1932, ce long-métrage anglais ressemble presque, pendant une bonne demi-heure, à un épisode de Downton Abbey sous acide, dans lequel tous les personnages auraient un répondant acerbe et sarcastique, seraient particulièrement mécontents d'être là, et l'ambiance serait nettement plus déjantée et animée qu'en temps normal. Et ça fait toujours plaisir de revoir un morceau du parcours de Felicity Jones, qui a commencé dans The Worst Witch et a terminé dans Rogue One...

Et puis tout à coup, les flashbacks s'invitent, et le film perd soudain totalement pied.

Le récit freine ainsi des quatre fers, pour se perdre dans des réminiscences sépias d'un passé idyllique, qui développent en un peu moins d'une heure ce qui prend une phrase à résumer : Dolly et Joseph ont eu une aventure, elle est tombée enceinte, et elle se marie précipitamment pour éviter le scandale.

Rien de bien neuf sous le soleil, donc, et le tout manque cruellement de punch et de mordant, que ce soit dans sa forme ou dans son fond, et surtout après cette première demi-heure enjouée. Ajoutez à cela du surjeu total sur la fin, guère aidée par une réalisation un peu lourde, et par un récit qui n'a pas vraiment de structure (tout ça ne débouche sur rien, il n'y a pas de résolution), et l'on se retrouve devant une comédie dramatique typiquement british, mais qui échoue à convaincre, ou à laisser le moindre souvenir.

Vraiment dommage que ce métrage n'ait pas conservé l'énergie de son premier tiers...

2/6

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