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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #429 : Goodbye to All That (2014)

Publié le 16 Janvier 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Drame, Comédie, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Goodbye to All That :

Alors que sa vie de famille semble parfaite, Otto (Paul Schneider) apprend que sa femme Annie (Melanie Lynskey) veut divorcer. Subitement seul, et un peu perdu, Otto se tourne alors vers des aventures sexuelles sans lendemain, cherchant là une échappatoire à sa solitude...

Une dramédie signée du scénariste de Junebug (avec Amy Adams), Angus MacLachlan, et qui est loin loin loin d'être au même niveau. Outre le fait que Paul Schneider n'a pas grand charisme (déjà, dans Parks & Recreation, il ne fonctionnait pas), ici, le scénariste/réalisateur ne semble pas savoir sur quel pied danser : d'un côté, on a un drame assez sérieux, sur la difficulté de se retrouver célibataire après un mariage, et de concilier vie amoureuse et garde d'une fille au caractère bien affirmé, et de l'autre, on a des scènes qui font tache, car traitées sur un mode comique totalement outrancier.

Je pense notamment à la scène de la conseillère conjuguale, ou bien à celle de la panique d'Anna Camp (par ailleurs excellentissime et naturellement drôle dans ses quelques scènes), deux scènes qui contrastent tellement avec le reste du script qu'on se demande quel genre de film MacLachlan avait en tête.

D'autant qu'au niveau des personnages, ce n'est pas la joie : Otto est un paillasson, un personnage impuissant et maladroit, tellement insipide que son absence de réaction devient incompréhensible ; et en face, Annie est une mégère clichée, une donneuse de leçons qui passe tout le film à se plaindre de son ex-mari, à l'accuser de tous les maux, etc, alors que c'est elle qui l'a trompé avant de demander le divorce.

On se retrouve donc avec un duo de personnages principaux très peu attachants, aux dialogues étrangement artificiels et forcés (même la fille d'Otto a des réactions et des répliques improbables qui la rendent assez agaçante et antipathique), et le film finit par n'être qu'une succession de rencontres sexuelles finalement très prudes (cinéma américain oblige) avec des femmes-prétextes jamais développées, et qui ne débouchent pas sur grand chose de constructif ou de captivant pour le spectateur.

Très gros bof.

2/6

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