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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

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