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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2014 - 14 - Paranormal Activity : The Marked Ones (2014), Proxy (2013) & Home Sweet Home (2013)

Publié le 3 Octobre 2014 par Lurdo in Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Thriller

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Paranormal Activity - The Marked Ones :

Âgé de dix-huit ans à peine, Jesse (Andrew Jacobs) est un jeune latino qui vit avec sa famille au-dessus de l'appartement d'une vieille femme étrange, à la réputation de sorcière. Mais quand celle-ci se fait tuer par l'une de leurs connaissances de lycée, Jesse et son meilleur ami mènent l'enquête, sans cesser de filmer le tout avec leur caméra.

Énième volet de la saga Paranormal Activity, avec cette fois-ci un spin-off latino, conçu pour étendre la franchise PA à une nouvelle couche démographique. Seul problème, si les protagonistes ne sont pas forcément désagréables à suivre (je préférais tout de même ceux des autres volets), le tout s'avère d'un ennui confondant, et sans la moindre originalité : il n'y a pas le moindre moment de suspense qui fonctionne, tout est téléphoné, plat, et assez inintéressant.

D'autant qu'à mi-chemin, le métrage prend de faux-airs de Chronicle, avec un Jesse qui développe des pouvoirs et des dons étranges (pour rejoindre, forcément, une armée au service du Mal, quelle originalité ^^)... reste alors une tentative de toutélier une fois de plus tous les épisodes de la saga entre eux, en ramenant quelques visages familiers issus des autres volets (ce qui fait toujours plaisir), et en rajoutant encore une couche à la mythologie déjà bien confuse (et improvisée) de la saga.

Autant dire que le résultat est affreusement mitigé, et qu'hormis les dix dernières minutes (un peu comme d'habitude, mais avec ici le bonus d'avoir brièvement des cholos en train de flinguer des sorcières au fusil à pompe :p ), il n'y a pas grand chose (voire même rien du tout) à se mettre sous la dent. Et le prétexte du found footage n'a jamais été plus mince et forcé.

1.25/6

Proxy :

Enceinte, Esther (Alexia Rasmussen) est attaquée dans la rue par un inconnu, qui s'acharne sur son ventre et lui fait perdre son bébé. Rejoignant alors un groupe de soutien, Esther y fait la connaissance d'un couple ayant récemment perdu son enfant... mais les apparences peuvent être trompeuses, d'un côté comme de l'autre...

#ATTENTION, SPOILERS#

Un bon gros WTF pour ce métrage dont on ne peut nier l'originalité et les ambitions, mais qui laisse particulièrement perplexe.

En lieu et place d'un film d'horreur, on a en effet droit, pendant plus d'une demi-heure, à un étude de personnages, assez psychologique, sur une Esther fragile, tant émotionnellement que physiquement.

Et puis soudain, retournement de situation, et on découvre qu'Esther est une psychopathe recherchant l'attention d'autrui, qu'elle couche avec une caricature de lesbienne (criminelle, tatouée, musclée, butch, etc) toute aussi cinglée (c'est elle qui a attaqué sa copine dans la rue, à sa demande), et qu'elle est obsédée par le couple qu'elle a rencontré, dont la femme est elle aussi dérangée, souffrant du syndrome de Munchausen par proxy (d'où le titre).

Une fois tout ça digéré, le film continue dans le n'importe quoi : on a droit à une scène de meurtre pseudo-Hitchcockienne dans une salle de bain, avec des litres de sang, et des ralentis bien risibles ; Esther se fait tuer à mi-film ; le réalisateur met en image (sans raison) les rêveries du mari (rêveries/hallucinations qui viennent parasiter une narration déjà peu convaincante) ; et le film se finit sur un duel entre la lesbienne psychopathe et la mère de famille, qui entre temps a tué son époux...

Alors que garde-t'on en mémoire à la fin de ce métrage bien trop long pour son propre bien ? Et bien... que "les femmes sont toutes cinglées".

Tous les personnages féminins du film sont plus ou moins dérangés, au point que l'on en vienne presque à plaindre le père de famille qui, malgré sa colère, semble le seul personnage sain d'esprit dans ce bordel général.

Une conclusion assez étrange, pour un film aux prétentions artistiques, finalement assez bancal, et écrit par deux hommes (coïncidence ?)...

2.25/6

Home Sweet Home :

De retour d'une soirée en couple, Sara (Meghan Heffern) et Frank (Adam MacDonald) se préparent à passer une nuit tranquille chez eux, lorsqu'ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, et qu'un psychopathe s'est introduit dans leur demeure.

Un home invasion movie dans lequel la demeure est envahie dès le début du film, alors que le psychopathe pénètre dans la maison vide, et prépare son piège infernal pendant vingt bonnes minutes, en attendant le retour du couple principal.

L'idée est bonne et intéressante, en théorie, mais elle repose intégralement sur la montée hypothétique de la tension. Problème : la tension ne monte pas.

On a donc vingt minutes de meublage, puis dix minutes de fausse tension à base de jump scares une fois que le couple rentre... et ensuite, ça tombe à plat. Ce n'est pas la faute de Meghan Heffern, qui se donne à fond et est très convaincante, mais plutôt du script, qui peine à rythmer son récit, et à retranscrire la géographie des lieux.

Résultat, la maison paraît immense, et semble offrir des dizaines de cachettes sûres, ce qui enlève beaucoup de la claustrophobie inhérente à la situation.

Quant au rebondissement final, il est tellement téléphoné qu'on ne peut que lever les yeux au ciel en soupirant... déjà que le comportement de l'héroïne était par moments assez improbable.

2.25/6

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