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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #10 : Albert à l'Ouest (A Million Ways to Die in the West - 2014)

Publié le 11 Juillet 2014 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Action, Western, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Albert à l'Ouest (A Million Ways to Die in the West) :

Éleveur de moutons au Far-West, Albert (Seth MacFarlane) est un loser de première. Jusqu'au jour où il se retrouve défié en duel par Foy (Neil Patrick Harris), qui lui a volé sa petite amie (Amanda Seyfried) ; Albert doit alors apprendre à se défendre, avec l'aide de la jolie Anna (Charlize Theron), une criminelle en fuite, dont le mari (Liam Neeson) a prévu d'attaquer la ville....

Pas très bien, ce film. Ted m'avait donné l'impression d'une rom-com pour mecs, assez bancale au niveau du rythme et de la structure, très référentielle, et dont seule une partie des gags faisait mouche... et là, c'est exactement la même chose : une rom-com aux allures de western, assez bancale au niveau du rythme et de sa structure (ça se traiiiine), et dont seule une partie des gags fait mouche.

La seule différence, outre un MacFarlane assez quelconque en lead ("bonjour, j'ai écrit un film où j'interprète un éleveur de moutons qui passe son temps à se plaindre, à balancer des anecdotes que j'ai lues dans des bouquins sur le Far West, mais rassurez-vous, les amis, je reste un nerd comme les autres... sauf que j'ai mon propre film, que j'y bats Liam Neeson en duel, et que j'y ai Amanda Seyfried & Charlize Theron qui sont en concurrence pour mes beaux yeux."), c'est le fait que les références pop-culture modernes sont, par la force des choses, absentes (hormis la référence sympatoche à BTTF3)... et remplacées par trois tonnes de vannes pipi-caca-foutre-bite-poil-chatte-couilles (et drogue), qui feront plus ou moins mouche selon le seuil de tolérance du spectateur pour cet humour.

Donc voilà, ça se traîne, c'est balisé, ça a un énooooooorme ventre mou, les personnages sont à peu près aussi développés que dans Ted (ce sont des personnages-fonctions plus qu'autre chose), et la plus grosse majorité des meilleures vannes était dans les bandes-annonces.

Ah, et comme dans Ted, on a droit, vers le dernier quart d'heure du film, à une course-poursuite entre le héros et le maychant (qui est présent au début du film, et ne revient qu'à la fin, donc) sur fond de grosse musique orchestrale (très bon score de Joel McNeely, d'ailleurs, qui lorgne alors sur du Williams de la grande époque, ce qui est assez logique, compte tenu de son passif sur SW & Indy).

2/6

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